Singapour

 

 

Singapuria, la ville du lion

« Tumasik » (de tasik, « mer » en javanais), l'ancien nom de l'île où se trouve Singapour, est attesté dès le XIVe siècle. Le Nagarakertagama, un poème épique écrit en 1365 dans le royaume javanais de Majapahit, le mentionne parmi les quelques cents « contrées tributaires » du royaume. En réalité, le territoire contrôlé par Majapahit ne s'étendait que sur une partie de l'est et du centre de Java. Les « contrées tributaires » étaient en fait des comptoirs formant un réseau commercial dont Majapahit était le centre. Majapahit y envoyait des dignitaires dont le rôle était de s'assurer que ces comptoirs ne s'adonnaient pas à un commerce privé qui échapperait au royaume.

Il semble que Tumasik ait été un objet de contentieux entre Majapahit et le royaume d'Ayutthaya (l'actuelle Thaïlande), auquel la ville finit par prêter allégeance. À la fin du XIVe siècle Parameswara, un prince de Palembang dans le sud de l'île indonésienne de Sumatra qui refusait la suzeraineté de Majapahit après une attaque de celui-ci en 1377, se serait exilé à Tumasik. Il aurait assassiné le gouverneur de la cité et rebaptisé la cité Singapura (« ville du lion » en sanskrit). Ayutthaya serait ensuite intervenu, obligeant Parameswara à quitter la cité.

Après cette attaque d'Ayutthaya, l'activité commerciale de Singapour cesse. L'île devient un repaire de pirates qui entretient des relations avec le sultanat de Malacca fondé par Parameswara, et sombre dans l'oubli, presque vide d'habitants. Elle entre dans le domaine colonial néerlandais vers 1685 (Indes néerlandaises). Mais, le territoire n'est pas mis en valeur, les Néerlandais se concentrent alors sur Malacca.

 

Régime britannique

Un capitaine britannique, Alexander Hamilton, raconte qu'en 1703, le sultan Abdul Jalil de Johor lui offre l'île de "Singapura". Hamilton décline l'offre. Parmi les motivations supposées derrière cette offre, sont évoqués la nouvelle situation créée par l'assassinat du prédécent sultan en 1699, la détérioration des liens entre le sultanat et leurs alliés traditionnels, les Orang Laut ("gens de la mer") et le désir de contrebalancer la domination des Hollandais de la VOC dans la région.

En 1810-1811, quand le royaume des Pays-Bas tombe sous domination napoléonienne, Singapour, l'actuelle Malaisie, ainsi que certaines parties de l'Indonésie (ces dernières pour une très courte période) dont Java et surtout la côte ouest de Sumatra, sont occupés par la Grande-Bretagne.

Après le traité de Vienne de 1815, les régions au sud de Singapour (futures Indes néerlandaises et Indonésie) sont restituées aux Pays-Bas, (confirmation par le traité de Londres de 1824), tandis que les régions au nord (Singapour et future Malaisie), passent sous contrôle britannique, ce qui est effectif dès 1817. L'île passe alors nominalement sous le contrôle du sultan de Johor. Les militaires britanniques envisagent de construire un port, fondations de la future ville que sera Singapour.

En 1819, le Britannique sir Thomas Stamford Raffles acheta — pour 33 000 dollars espagnols (pesos) — l'île au Sultan de Johor, Hussein Shah, et en prit le contrôle pour faire face à une éventuelle domination commerciale des Néerlandais dans la région. Le Traité de Londres de 1824 entre les Britanniques et les Néerlandais accorde à ces derniers le contrôle des territoires revendiqués par les Européens au sud de Singapour. En 1826, Singapour, Malacca et Penang constituent les colonies des détroits ou Straits Settlements. Ainsi, Singapour devint une base navale britannique importante, qui permettait de contrôler le passage à travers le détroit de Malacca tandis que les Néerlandais reviennent définitivement dans certaines zones de Java et Sumatra au début de 1826. En effet, une grande part des ressources économiques des Indes néerlandaises sont sous contrôle des Britanniques, dont les investissements sont les plus visibles à Sumatra (surtout sur la côte ouest). Les Néerlandais seront en effet durant quelques années maintenus plus au sud, pour éviter toute tentative colonialiste française. Les Britanniques renonceront définitivement à la colonisation de Sumatra vers 1850, au bénéfice des Néerlandais. Ces derniers, très fragilisés, ne seront pleinement maîtres de l'Indonésie qu'au début du XXe siècle.

Plus au nord, on retrouve donc les colonies de Malaya (Malaisie) et Singapour, qui deviennent une seule colonie (Straits Settlements = établissements du détroit).

Cependant, cet arrangement plaça la colonie sous la bureaucratie étendue et la hiérarchie complexe de la Compagnie anglaise des Indes orientales. Plus tard, des commerçants firent pression sur les Britanniques pour réformer la législation car il y avait un besoin croissant de nouvelles mesures contre le crime et la piraterie. Singapour a été déclaré « colonie de la couronne » en 1867, ce qui signifie une domination de la couronne britannique sur Singapour qui durera jusqu'à l'indépendance en 1965, hormis la parenthèse de l'occupation japonaise.

Durant la colonisation britannique, l'immigration se développa. En effet, les Britanniques firent venir dans la région des travailleurs chinois et indiens pour développer le commerce et travailler dans les plantations d'hévéas. Vu l'interdiction faite aux étrangers d'acheter des terres agricoles en Malaisie, ces communautés s'installèrent à Singapour, qui était alors surnommée en Angleterre « le Gibraltar de l'Extrême-Orient ». Pour défendre les intérêts britanniques en Asie de l’Est, la Stratégie de Singapour fut imaginée, devant faire de la ville une grande base navale capable de résister à une offensive japonaise, mais cette stratégie fut un échec.

 

Seconde guerre mondiale

Durant la Seconde Guerre mondiale, à partir du 15 février 1942, l’île est soumise à l'expansionnisme du Japon Showa et intégrée dans la Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale, à la suite d'une invasion dirigée depuis les terres, alors que les défenses de la ville n’étaient orientées que vers la mer. Ce dispositif était appelé « Syonan-To » (en français « lumière des Sud »). Au cours des massacres dits de Sook Ching, on estime qu'entre 20 000 et 100 000 Chinois furent tués en tant qu'« éléments anti-Japonais » pendant l'occupation. Les historiens locaux appellent cette période « les années les plus sombres de l'histoire de Singapour ». L'armée impériale japonaise y implanta également l'unité de recherche bactériologique 9420, une filiale de l'unité 731, où des chercheurs nippons pratiquaient des expérimentations sur des cobayes humains. Dans le même temps, un camp de prisonniers de guerre existait à Singapour, appelé « camp de Changi ». Des militaires britanniques, américains et australiens, principalement, capturés dès 1942 ou durant la guerre, y furent détenus. Les pertes humaines y furent nombreuses, à cause de l'hygiène déplorable et de la famine essentiellement.

L'Empire britannique récupéra Singapour seulement le 5 septembre 1945.

 

Indépendance

En 1959, les Britanniques dotent Singapour d’une Constitution propre et Lee Kuan Yew est élu Premier ministre. Son parti, le People's Action Party (« Parti d'action populaire ») propose alors l’intégration à la Fédération des États de Malaisie, ce qui fut fait le 16 septembre 1963. Peu après, les Malais de la péninsule forcent Singapour à quitter la Fédération (contre le gré de Lee Kuan Yew), dès 1964, des troubles éclatent, et l’indépendance de la République de Singapour vis-à-vis de la Fédération est proclamée le 9 août 1965.1

 

Économie

Le PNB par habitant, qui était en 1965 inférieur à celui des Philippines, est désormais équivalent à celui de la France.

L'État a d'abord donné la priorité aux industries à forte utilisation de main-d'œuvre et a favorisé les investissements étrangers, afin de résorber les problèmes sociaux liés au chômage. La première usine de semi-conducteurs s'installe en 1967, marquant le début de l'expansion de l'industrie électrique et électronique.

En 1967, elle devient un des cinq membres fondateurs de l'association des nations de l'Asie du Sud-Est, une zone de libre-échange qui prend de plus en plus d'importance au fil des années.

À partir de la fin des années 1970, la politique industrielle est orientée vers des productions à haute valeur ajoutée et forte intensité capitalistique, comme le raffinage. En 1980 est installée la première unité de production de disques durs informatiques, dont Singapour devient le premier producteur mondial. L'activité des services bancaires et financiers, qui représentent 25 % du PIB, est encouragée, afin de faire de Singapour le point d'ancrage des investissements étrangers en Asie du sud-est, et le prestataire de services financiers de la région.

Dans les années 1980, le pays fait partie des Quatre dragons asiatiques, des États en transition et au développement économique effréné.

À partir des années 1990, face à la concurrence croissante de la Chine, les autorités donnent la priorité aux industries pharmaceutiques, aux services, aux technologies de l'information et de la communication, à la recherche et développement. Singapour cherche aussi à diminuer ses coûts de production par le développement de solidarités avec ses voisins, illustré par la création en 1989 du « triangle de croissance » Singapour - Johore (Malaisie) - Riau (Indonésie). Mais à la fin des années 1990, certaines entreprises internationales commencent à quitter Singapour, qui devient moins compétitif, incitant les autorités à prendre des mesures de réduction des coûts salariaux et des taxes sur les entreprises à l'occasion de la crise asiatique de 1997.

Aujourd'hui, en dehors du commerce et de la finance, l’électronique (53 % de la valeur ajoutée), les industries pétrolière (17 % de la valeur ajoutée) et chimique (8 % de la valeur ajoutée) dominent l'économie. Le commerce extérieur, qui représente 3 fois le PIB, est soutenu par des infrastructures de qualité : un aéroport ultra moderne, le premier port mondial en termes de trafic de conteneurs, des moyens de communication performants et bon marché. Une industrie de l'armement s'est développée depuis les années 1990 ; elle conçoit du matériel moderne (blindés légers, armes individuelles et collectives) pour les forces nationales et a un petit succès à l'exportation.

L'île-État est très ouverte aux investissements directs étrangers (IDE). Elle est la 3e destination des IDE en Asie, après la République populaire de Chine et la Corée du Sud. Près de 80 % des investissements dans l'industrie manufacturière en 2000 provenaient de l'étranger, dont la moitié des États-Unis.

Les investissements singapouriens à l'étranger se réorientent en dehors de l'Asie depuis la crise économique asiatique de 1997, avant celle-ci, Singapour investissait en priorité sur ce continent, principalement par le biais de consortiums d'entreprises et la création de parcs industriels.

À la suite de la crise économique de 2008-2010, son PNB s'était contracté de 2 % en 2009, mais on prévoyait une hausse de 13 à 15 % en 2010.2

En 2011, Singapour est le 3e pays au monde en termes de PPA (parité de pouvoir d'achat) par habitant après le Qatar et le Luxembourg. Plaque tournante commerciale et financière entre la zone Pacifique et l'Europe, la ville doit son essor à sa situation maritime exceptionnelle à l'extrémité Est du détroit de Malacca : C'est la cité marchande aux confins de l'Orient, le deuxième port au monde (après Shanghai) en termes d'exportations et de trafic maritime. La population singapourienne dispose d'un très haut niveau de vie et la Cité-État est souvent surnommée « La Suisse d'Asie ». En 2009, Singapour affichait ainsi la plus forte concentration de millionnaires rapportés à la population totale devançant Hong Kong, la Suisse, le Qatar et le Koweït. Présentant une stabilité politique, Singapour est considéré aujourd'hui comme une démocratie autoritaire, avec la même famille au pouvoir depuis l'indépendance. La Cité-État est donc considérée comme un pays pratiquant le libéralisme économique sans le libéralisme politique.

Le centre-ville est situé au sud de l'île, à l'embouchure de la rivière de Singapour (Singapore River). Il comprend un centre d'affaires qui a fait de la ville la quatrième place financière au monde, ainsi que différents quartiers ethniques (chinois, malais, et indien) et une grande zone commerciale autour d'Orchard Road.3

 

Politique fiscale

Singapour applique des taux d'imposition très bas avec 20 % pour la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu, 18 % sur les bénéfices des sociétés et aucun impôt sur les plus-values. La taxe sur la valeur ajoutée est de 7 %.4

 

Vie politique

La Constitution singapourienne est inspirée par le parlementarisme britannique. Le Parlement de Singapour est unicaméral, c'est le pouvoir législatif de Singapour. Il comprend 89 membres pour un mandat maximum de 5 ans. Le Premier ministre est le chef du gouvernement. Le président de la République de Singapour est le chef d'État de la nation. Le Dr Benjamin Henry Sheares (1907-1981) a été président de la République du 2 janvier 1971 jusqu'à sa mort, le 12 mai 1981.

Dans les faits, le Parti d'action populaire (PAP) domine la politique singapourienne depuis l'indépendance. Le mode de gouvernement se rapproche plus de l'autoritarisme que d’une démocratie multipartiste.

Depuis 1965, seulement trois premiers ministres, tous membres du PAP, se sont succédé : Lee Kuan Yew, le père de la Singapour moderne jusqu'en 1990, Goh Chok Tong de 1990 à 2004, et enfin Lee Hsien Loong, le fils de Lee Kuan Yew, depuis le 12 août 2004. Quant au président, théoriquement élu au suffrage universel direct pour un mandat de six ans, sa réélection le 17 août 2005 n'en était pas vraiment une car elle s'est faite sans vote : en effet, Sellapan Rama Nathan était le seul candidat au jour de l'élection, les autres candidats ayant été disqualifiés parce qu'ils ne remplissaient pas les critères nécessaires… des critères mis en place par le gouvernement et qui incluent l'obligation d'avoir eu un poste important dans le service public.

 

Législation

Les lois sur le comportement social sont réputées très strictes (certains disent que « Tout ce qui est amusant est interdit à Singapour »). Le maintien de l'ordre est assuré par un corps de police dont la plus grande partie des membres agit en civil, permettant ainsi de surveiller toute entorse à la loi de manière plus efficace. La législation est d’ailleurs appliquée strictement tant aux nationaux qu’aux étrangers.
Ainsi, le taux de criminalité de Singapour figure parmi les plus bas du monde, les rues étant sûres à toute heure.

 

Propreté

  • De grosses contraventions sont infligées aux gens qui jettent des papiers et déchets (y compris les mégots de cigarette), qui crachent ou qui urinent dans les lieux publics, ce qui est passible d'une amende de 1000 S$.
  • Manger, boire, ainsi que transporter des durians ou des bidons d'essence, est interdit dans les bus et le métro (MRT : Mass Rapid Transit), passible d'une amende d'environ 500 S$.
  • La vente de chewing-gum a été interdite en 1992, mais pas l’usage. Cependant, depuis mai 2004, date d'un accord commercial avec les États-Unis, seule la délivrance de ce produit pour des usages médicaux ou dentaires est en effet désormais autorisée, pourvu que le client en pharmacie présente un document d'identité, et, pour les chewing-gums à la nicotine, un certificat médical.

 

Ordre et contrôle des mœurs

Les manifestations sans autorisation et les grèves sont interdites.

L'autocensure règne à Singapour où les rapports avec les autorités s'apparentent à une « danse », pour citer Alvin Tan, le directeur artistique du Neccessary Stage - un théâtre qui a montré des dizaines de pièces touchant à des questions sensibles comme la peine de mort et la sexualité.

La censure y est pratiquée :

  • Certains magazines et journaux tels que le Far Eastern Economic Review accusé d'avoir diffamé en 2006 le premier ministre Lee Hsien Loong, ont leurs distributions restreintes. Tandis que les journaux malaisiens sont eux, strictement interdits à Singapour et réciproquement.
  • Internet est placé sous le contrôle du Media Development Authority (en) (anciennement sous celui de l’Autorité audiovisuelle de Singapour - Singapore Broadcasting Authority, SBA) qui peut exiger des opérateurs qu'ils bloquent l’accès aux sites proposant des contenus « portant atteinte à la sécurité publique, à la défense nationale, à l’harmonie raciale et religieuse, et à la morale publique ». Les FAI, dont les activités sont soumises à l’obtention d’une licence, doivent par ailleurs installer des systèmes de filtrage au travers desquels doivent passer les connexions Internet locales. Ce filtrage touche certes majoritairement les sites pornographiques, mais il s’étend également aux publications politiques, surtout en période électorale.
  • La possession d'antennes paraboliques est interdite. Seule la télévision par câble est autorisée.
  • Certains objets d'ordre politique ou pouvant nuire à l’harmonie religieuse et culturelle du pays sont interdits.
  • La pornographie est interdite ; les représentations d’ordre sexuel sont très restreintes : Playboy et d’autres magazines adultes sont interdits. En général, les films qui comportent des scènes de nudité, d’érotisme et de violence sont classés R(A).

 

Certaines pratiques sexuelles désignées par le gouvernement comme contre nature sont illégales bien qu'elles soient tolérées. Il s'agit en fait de l'héritage de lois britanniques de l'époque victorienne n’ayant pas été révoquées après l’indépendance (une nouvelle législation annulant les lois antisodomie est entrée en vigueur lundi 17 septembre 2007 mais est limitée aux hétérosexuels). On y trouve la pratique du sexe oral si elle n’est pas suivie de pénétration vaginale et l’homosexualité masculine. L’homosexualité féminine, d’après le Code pénal singapourien, semble tolérée. Dans l'ensemble, la société serait donc plus tolérante que ses lois. La rigueur de cette législation est d’autant plus surprenante que Singapour est une ville ouverte aux influences extérieures puisqu'une communauté gay influente y est organisée.

La prostitution est autorisée uniquement dans certains districts.

Le comportement vis-à-vis des femmes, notamment en public, ne doit jamais être équivoque. Sur simple dénonciation, la police peut procéder à des arrestations pour « exhibition sexuelle ». Les cas se sont récemment multipliés, et plusieurs Européens de passage se sont retrouvés bloqués pour ce motif à Singapour pour une quinzaine de jours avant leur comparution devant le tribunal.

Les lois anti-drogues sont très strictes :

  • Singapour recourt aux châtiments corporels pour punir le trafic de drogue. Quiconque pris en possession de plus de 13-14 g d'héroïne, 28 g de morphine ou 480 g de cannabis est passible de la peine de mort. De 1991 à 2005, 420 personnes ont été pendues à Singapour, majoritairement pour trafic de drogue, selon un rapport d'Amnesty International. Le nombre d’exécutions capitales par habitant de Singapour est le plus élevé du monde.
  • La possession d’ustensiles permettant la consommation de drogue (pipes, seringues, etc.) est également interdite.
  • Des contrôles peuvent même être effectués à l’entrée dans le pays (test d’urine confirmé par un test sanguin). En cas de test positif, la personne est réputée avoir consommé de la drogue sur place.

Deux casinos accueillent les touristes étrangers, mais les Singapouriens doivent payer un droit d'entrée de 100 S$, censé décourager la passion du jeu.5

 

 

Élection présidentielle singapourienne de 2017

 

Contexte

Le président de la République de Singapour a peu de pouvoirs, le pouvoir exécutif étant exercé essentiellement par le Premier ministre. Les candidats à la présidence ne peuvent être membres d'aucun parti politique, bien qu'ils puissent être soutenus par des partis. En application d'une réforme introduite en 2016 pour garantir que des représentants de différentes communautés ethniques puissent se succéder à la tête de l'État, seuls des membres de la communauté malaise sont autorisés à présenter leur candidature pour l'élection de 2017, aucun président n'ayant été malais lors des cinq derniers mandats.

Résultats

L'élection présidentielle se déroule le . La candidature d'une seule candidate, Halimah Yacob, ayant été retenue, l'élection initialement prévue pour le 23 septembre n'a pas lieu et Yacob est déclarée élue présidente de Singapour sans qu'il ne soit besoin de procéder à un vote. Elle devient la première présidente de Singapour le 14 septembre.6

 

 

Sources         

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Singapour
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_Singapour
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Singapour
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_Singapour
(5) https://fr.wikipedia.org/wiki/Singapour
(6) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_singapourienne_de_2017