L'Azerbaidjan

 

 

Préhistoire

Les premières implantations humaines dans la région remontent à l'âge de la pierre, il y a plus de 1,5 million d'années. La plupart des sites préhistoriques sont situés dans les régions du Karabagh (grottes d'Azykh, de Taghlar et de Zar), de Gazakh (grottes de Dashsalahli et de Damdjili, sites préhistoriques de Shishguzey et de Kekilli où ont été découverts des outils de travail et autres), du Nakhitchevan et en région talyshe.

 

Moyen Âge

Du VIIe au Xe siècle, la région connaît un essor politique sous les Sajides, les Chirvanchahs, les Salarides, les Ravvadides et les Cheddadides.

Au XIIe siècle, après l'effondrement de l'Empire seldjoukide, les Atabegs d'Azerbaïdjan règnent depuis leur capitale de Nakhitchevan, puis d'Ardabil, et enfin de Tabriz, sur l'Azerbaïdjan iranien actuel et sur l'Arran (l'Azerbaïdjan moderne). Leur territoire est ensuite conquis par le Khwârezm-Shah Jalal ad-Din au XIIIe siècle, dont l'État succombe ensuite aux Mongols. Au XIIIe siècle, l'Empire mongol des Khulaguides est fondé, avec à Tabriz comme capitale.

 

Époque moderne

À la fin du XVe et au début du XVIe siècle, Shah Ismail Ier Séfévi s'empare de la Perse et conquiert la Transcaucasie. Allié à l’Angleterre et au Portugal contre les Ottomans, il est néanmoins défait lors de la bataille de Tchaldiran en 1514. À la fin du XVIe siècle, l’Empire séfévide s’affaiblit à la suite des guerres permanentes avec les Ottomans, qui conquièrent le territoire de l’Azerbaïdjan moderne. Leur domination dure vingt ans, jusqu'à ce que l’héritier et petit-fils d'Ismail Ier, Shah Abbas Ier, les rejette : il forme rapidement une armée régulière, vainc les Turcs et restaure presque entièrement au début du XVIIe siècle l'ancien Empire séfévide. Cet État s'iranise cependant, et l'azéri cesse d'être la langue officielle, malgré le fait qu’au palais, de nombreuses positions importantes restent occupées par des Azéris.

Au début du XVIIIe siècle, l’Empire séfévide s’affaiblit de nouveau et est envahi par les Turcs, pendant six ans. Arrivé au pouvoir après la chute de l’État séfévide, Nadir Shah, de la dynastie des Afsharides, expulse les Turcs ottomans. Cependant, après la mort de Nadir Shah, son empire s’effondre.

Sous le règne de Nadir-shah, de nombreuses entités — principalement des khanats (qualifiés d'« Azerbaijani » par Tadeusz Swietochowski et Firouzeh Mostashari), avec à leur tête des dynastes turcs — se forment sur le territoire de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan iranien modernes, qui aspirent à l’indépendance. Ils le sont vraisemblablement sous la dynastie Zand mais sont repris en main au début du XIXe siècle sous les Kadjars. Les khanats réussissent toutefois à maintenir leur indépendance. Deux d'entre eux, les khanats de Kouba et du Karabagh, prennent sous leur contrôle la plupart des autres khanats.

 

L'Empire russe

En 1804, l'empereur russe Alexandre Ier conquiert Gandja sur la Perse, qui devient Elizavetpol. Le traité de Golestan en 1813 donne à l'Empire russe les provinces de Perse situées au nord de l’Araxe. La ville de Bakou est annexée (et devient ultérieurement la capitale d’un gouvernement) aux termes du traité de Turkmanchai de 1828 et du traité de paix conclu à Édirne.

À la fin du XIXe siècle, la Russie découvre ses richesses en or noir et Bakou devient le premier producteur mondial de naphte. Un mouvement azéri relativement structuré émerge au même moment.

 

L'indépendance

En 1918, l’Azerbaïdjan se proclame république indépendante et forme avec ses pays frontaliers la République démocratique fédérative de Transcaucasie. La République démocratique d'Azerbaïdjan, qui lui succède et existe jusqu'en 1920, étant le premier pays démocratique musulman en Asie, a accordé pour la première fois dans les pays musulmans le droit de vote aux femmes. Le parti Müsavat et la personnalité de Mémméd Émin Résulzadé dominent cette première république.

 

La domination soviétique

En 1920, le pays est occupé par l’Armée rouge et intégré en 1922 à la République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie au sein de l’Union soviétique, et devient en 1936 la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les autorités nazies eurent des projets de redéfinition administrative de la région.

 

Un État indépendant

Le conflit autour du Haut-Karabagh (région autonome de l'Azerbaïdjan peuplée en majorité d'Arméniens), qui évolue finalement vers la guerre du Haut-Karabagh, occupe dès 1988, avec le vote du parlement de Stepanakert de son rattachement à l'Arménie (21 février 1988), vote suivi par le pogrom de Soumgaït (28-29 février 1988), une place importante dans le processus des indépendances avant l'effondrement total de l'URSS.

 

Le 20 janvier 1990, l'armée rouge et les troupes du ministère de l'Intérieur interviennent militairement pour « la prévention de violences ethniques » : c'est le Janvier Noir. Le 19 novembre 1990, la RSS d'Azerbaïdjan fut rebaptisée simplement République d'Azerbaïdjan, quelque temps avant d'accéder à l'indépendance en 1991.

 

Le 30 août 1991, l'Azerbaïdjan proclame son indépendance après l'effondrement de l'Union soviétique et du bloc communiste. Le pays adhère à l'Organisation des Nations unies (ONU) en 1992. Les premières années de l'indépendance se caractérisent par un grand désarroi politique.

En, Juin 1992 : Aboulfaz Eltchibeï, le président du Front populaire d'Azerbaïdjan (Azərbaycan Xalq Cəbhəsi Partiyası), est élu président au suffrage universel avec 55 % des voix.

En 1993, la guerre du Haut-Karabagh aboutit à l'occupation par les troupes arméniennes de la partie occidentale de l’Azerbaïdjan séparant l'Arménie du Haut-Karabagh. Cette défaite engendre d'importants problèmes politiques, et finalement, un coup d'état en juin 1993. Aboulfaz Eltchibeï est destitué et remplacé provisoirement par l'ancien dirigeant soviétique Heydar Aliyev. La destitution d'Eltchibeï est « acceptée » par référendum en octobre 1993 et Aliyev est élu président avec 98,8 % des suffrages lors d’un scrutin incontesté. Un régime autoritaire s'instaure, marqué par un culte de la personnalité du président, et par des investissements étrangers qui sont encouragés. Pour sa part, le Conseil de sécurité des Nations unies condamne l'occupation du territoire de la République azerbaïdjanaise dans ses résolutions no 822 (30 avril 1993), 853 (29 juillet 1993) 874 (14 octobre 1994) et 884 (11 novembre 1993).1

Heydar Aliyev essaie, mais sans succès, de résoudre le conflit du Haut-Karabagh par une action militaire en décembre 1993. Le bilan de celle-ci est estimé à 30 000 morts et le déplacement de 750 000 Azéris. Malgré un cessez-le-feu qui entre en vigueur au printemps 1994, ce conflit reste encore aujourd'hui irrésolu, les Arméniens contrôlent toujours le Haut-Karabagh et les territoires alentour et des centaines de milliers de réfugiés attendent encore en Azerbaïdjan.2

En novembre 1995, La nouvelle Constitution de la République azerbaïdjanaise est adoptée par référendum. Des élections législatives sont organisées. Retour au pouvoir du Parti du nouvel Azerbaïdjan (Yeni Azərbaycan Partiyası, YAP) au détriment des communistes.3

L'Azerbaïdjan dispose de vastes réserves en pétrole et en gaz naturel sous la mer Caspienne, mais elles ont été fort mal exploitées durant la période soviétique. En 1997, le président Aliyev signe un contrat mirobolant avec le consortium pétrolier AIOC. Il est également un des promoteurs du projet controversé de plusieurs milliards de dollars visant à relier Bakou à Ceyhan en Turquie par un oléoduc transitant par la Géorgie, évitant ainsi la Russie et l'Iran, au grand dam de ces deux puissances.4

En septembre 1998, le Sommet de la Route de la Soie est tenu pour la première fois à Bakou et réunit plus de 32 pays. En octobre de la même année, Heydar Aliyev est réélu président.

Le 6 novembre 2000, après les élections législatives, l'opposition au président Aliyev dénonce des fraudes massives, confirmées par les observateurs internationaux, et menace de ne pas reconnaître les résultats.

En janvier 2001, l'Azerbaïdjan devient membre du Conseil de l'Europe.

Avril 2001, sur invitation du secrétaire d'État américain, le président Aliyev participe, en Floride à Key West, aux négociations de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

En novembre 2001, le premier forum mondial à Bakou réunit tous les Azerbaïdjanais du monde.

 

Mort d'Heydar Aliev et succession de son fils

En octobre 2003, Heydar Aliev, toujours candidat à sa propre succession mais dont les problèmes de santé s'aggravent sans cesse, renonce finalement à se représenter et reconnaît son fils comme seul candidat de son parti.5

La première décision d'Ilham Aliyev est de renommer Artur Rasizada au poste de premier ministre qu'il n'avait jamais vraiment cessé d'occuper.

Les membres de l'opposition et les activistes des droits de l'homme se plaignent que depuis qu'Ilham Aliyev est président de la République, la situation des droits de l'homme ne s'est guère améliorée. Les manifestations sont toujours interdites et le gouvernement continue ses pressions sur l'opposition et la presse indépendante. En mars 2005, sur la proposition du Conseil de l'Europe, Ilham Aliyev a libéré de prison plusieurs figures éminentes de l'opposition qui avaient été arrêtées lors de manifestations contre la façon dont se déroulait l'élection présidentielle.

Le 26 mars 2005, Ilham Aliyev a été officiellement élu président du Parti du Nouvel Azerbaïdjan. L'opposition dénonce cette élection comme une violation de la loi sur les partis politiques qui interdit au président de la République d'être membre d'un parti politique.

Aliyev est réélu président de la République le 15 octobre 2008 avec 88,73 % des voix. Les observateurs de l'OSCE présents sur place ont noté des « progrès considérables » tout en considérant que l'élection n'était pas « véritablement pluraliste et démocratique. »

Le 9 octobre 2013, Ilham Aliyev est réélu au poste de président de la République. Ses principaux rivaux sont Jamil Hasanli et Igbal Agazade. Le déroulement de l'élection est toutefois critiqué par les observateurs de l'OSCE relevant « des freins à la liberté d'expression », ainsi que l'intimidation de certains candidats et électeurs, une couverture restreinte des candidats par la presse et du bourrage d'urnes dans certains bureaux.6

 

Les atteintes aux droits de l'homme

L'Eurovision qui s'est déroulé dans le pays entre le 22 et le 26 mai 2012 a donné l'occasion aux pays occidentaux de s'intéresser à la politique menée par le président actuel, İlham Aliyev (élu à 98,8 %). Les médias envoyés sur place pour couvrir l'Eurovision ont rapidement constaté de nombreuses atteintes aux droits de l'homme telles que la répression violente de manifestation par les autorités, la mise en détention illégale de journalistes, les faux procès mis en place par l'actuel dirigeant, les éventuels trucages des élections. Des opposants au régime qui cherchaient à attirer l'attention sur la situation de leur pays se sont fait violemment réprimer par les autorités et des journalistes étrangers ont été tabassés.

Malgré tout, les habitants interrogés par les médias n'ont rien pu dire au risque de violentes représailles et l'Union européenne de radio-télévision a refusé purement et simplement de parler de la politique menée dans le pays.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme s'est dit très « préoccupé » par l'action du président Aliyev, qui a purement et simplement gracié, couvert de louanges et promu l'officier Safarov, qui avait été reconnu coupable du meurtre par décapitation de l'officier arménien Margarian. « Des crimes de haine, d'origine ethnique, de cette gravité, doivent être punis et non glorifiés par des dirigeants politiques », a souligné le porte parole de l'instance onusienne à Genève. Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU s'est dit lui aussi préoccupé par l'affaire, tout comme les États-Unis.

 

Relations diplomatiques

Les relations avec l'Arménie sont très conflictuelles en raison de la question du Haut-Karabagh, république autoproclamée en sécession de l'Azerbaïdjan à majorité arménienne. Il n'existe pas de relations diplomatiques officielles entre les deux États qui sont dans un état de guerre depuis la fin de la guerre du Haut-Karabagh de 1988-1994, quand une trêve a été négociée par la Russie le 12 mai 1994. Le Haut-Karabagh maintient son indépendance de facto. Le visa d'entrée en Azerbaïdjan est systématiquement refusé à tout citoyen arménien et à toute personne d'origine arménienne. Il est également refusé à toute personne détentrice d’un visa délivré par les autorités du Haut-Karabagh ou d’un tampon signalant un séjour au Haut-Karabagh, ou encore dans l’une des sept régions occupées d’Azerbaïdjan. Cela se traduit par une interdiction permanente d'entrée en Azerbaïdjan.

Les relations entre l'Azerbaïdjan et la Turquie ont toujours été très fortes. Les deux pays ont des langues et des cultures similaires (en fait, la langue azéri et la langue turque sont mutuellement intelligibles), une histoire partagée et un ennemi commun, l'Arménie. Précédemment, en 1993, en pleine guerre du Haut-Karabagh, la Turquie avait, pour soutenir son allié azerbaïdjanais, décidé de fermer ses 268 km de frontière commune avec l'Arménie.

Les relations avec l'Iran sont également fortes. Malgré la différence idéologique entre les deux pays, l'Iran étant un État théocratique et l'Azerbaïdjan un État laïc, l'Iran s'est rapproché du pays en raison de la présence d’une forte minorité azéri d'environ 12,6 millions de personnes en Iran. Bien que les deux nations ont une histoire commune (l'Azerbaïdjan fut une partie de l'Iran avant la conquête russe en 1800) et sont tous deux chiites, contrairement aux Turcs qui sont principalement sunnites, l'Azerbaïdjan veut conserver sa relation privilégiée avec la Turquie tout en cultivant des relations étroites dans de très nombreux domaines avec l'Iran.

L'Azerbaïdjan est le seul pays de majorité musulmane (chiite) à entretenir des relations diplomatiques avec Israël depuis son indépendance. Les relations diplomatiques bilatérales ont été officialisées dès le 7 avril 1992.

Aujourd'hui, les États-Unis, la Turquie et Israël sont bien implantés dans le pays, intéressés par la position stratégique de l'Azerbaïdjan dans le Caucase et par ses ressources pétrolières. La Russie a également retrouvé une large influence à Bakou.

 

Économie

L'économie de l'Azerbaïdjan est fortement dépendante de l'exploitation du pétrole en mer Caspienne, qui représente 70 % de ses exportations et 50 % du budget de l'État. La croissance est élevée, de l'ordre de 34,5 % en 2006 et 29,3 % en 2007 selon la Banque mondiale.

Les grands chantiers ont commencé quand le pays a enfin tiré profit de l'industrie pétrolière. En 2006, grâce à la mise en service du BTC (oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan), le premier super-oléoduc à destination de l'Europe, et à la flambée des cours du brut, le petit État caucasien a affiché une croissance de 36 %. Record mondial. Depuis la crise a frappé là comme ailleurs (le PIB n'a augmenté que de 0,3 % en 2011), mais l'enthousiasme demeure. L'Azerbaïdjan est doublement attractif. Comme fournisseur hydrocarbures d'abord, mais aussi et surtout parce qu'il occupe une remarquable position géostratégique à l'heure où l'économie mondiale bascule vers l'Est. L'Azerbaïdjan conscient qu'il a une carte à jouer, fait valoir son positionnement de carrefour et développe une politique de soft-power. 7

 

Hollande en Azerbaïdjan : droits de l’homme et parfum de pétrole

En avril 2015, après les commémorations du génocide en Arménie, Hollande a fait un saut à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan voisin. Il y a été accueilli par Ilham Aliyev, qui tient ce pays dans une main de fer depuis qu’il a succédé à son dictateur de père en 2003.

On nous affirme qu’Hollande se serait proposé en médiateur dans le conflit territorial armé du Haut-Karabakh, qui ensanglante l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis un quart de siècle, quand l’Union soviétique avait commencé à se déliter.

Lors d’une précédente visite à Bakou, Hollande avait décoré de la Légion d’honneur une opposante au régime, Leyla Yunus. Entre-temps, celle-ci a rejoint des centaines d’opposants politiques en prison, où elle est maltraitée. Sa fille a écrit une lettre ouverte à Hollande pour le supplier d’intervenir. Mais, cette fois, il a préféré ne pas rencontrer d’opposant ni risquer de faire de vagues.

Il faut dire qu’en juin l’Azerbaïdjan accueillait les Jeux européens, auxquels participaient des athlètes français. Surtout, ce pays est riche, notamment en hydrocarbures, ce qui intéresse Total et une brochette de groupes industriels et financiers français. Et quand les deux gouvernements se félicitent du développement de ce qu’ils appellent leurs relations bilatérales « économiques et culturelles », Hollande n’allait pas gâcher cette fructueuse entente cordiale en évoquant des choses qui fâchent.8

 

La guerre reprend au Haut-Karabakh

Après plusieurs mois de montée des tensions ponctuées d'escarmouches le long de la frontière, des combats éclatent le , provoquant la mobilisation générale et l'instauration de la loi martiale dans ces pays.

Après 13 jours de combat, le 10 octobre, une médiation russe permet aux deux parties de s'entendre sur un cessez-le-feu et une reprise des négociations. Les hostilités reprennent cependant peu après. Le 18 octobre, grâce à une médiation du groupe de Minsk, un second essai pour une mise en place du cessez-le-feu est lancé, sans succès. Un troisième cessez-le-feu humanitaire, négocié par les États-Unis, débutant le 26 octobre, et également sans succès.

Le 9 novembre, le premier ministre arménien Nikol Pachinian signe un accord de fin des hostilités qui entre le 10 novembre en vigueur qualifié de « capitulation » par le président azéri Ilham Aliev.

Selon l'accord, l'Azerbaïdjan garde les territoires reconquis incluant Choucha et sept districts. Les Arméniens conservent le corridor de Latchin et doivent mettre en place un corridor en Arménie entre l'Azerbaïdjan et le Nakhitchevan. L'accord prévoit également le déploiement de forces de paix russes dans la région et la création d'un centre d'observation russo-turc dans la région.

Des milliers d'Arméniens du Haut-Karabakh doivent quitter leur foyer en prévision de l'application de l'accord de fin de conflit. Les journalistes présents sur place observent que de nombreux habitants incendient leur maison pour ne pas qu'elles soient occupées par les Azerbaïdjanais. Le 20 novembre, l'Azerbaïdjan reprend possession du district d'Agdam, puis celui de Kelbadjar, conformément à l'accord de cessez-le-feu.9

 

Sources

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Azerba%C3%AFdjan
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Heydar_Aliyev
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Azerba%C3%AFdjan
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Heydar_Aliyev
(5) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Azerba%C3%AFdjan
(6) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ilham_Aliyev
(7) https://fr.wikipedia.org/wiki/Azerba%C3%AFdjan
(8) http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/04/28/hollande-en-azerbaidjan-droits-de-lhomme-et-parfum-de-petrole_36979.html
(9) https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_2020_au_Haut-Karabagh