Antiquité
En 4600 avant l'ère chrétienne, une mystérieuse civilisation s'installe sur les rives de lacs voisins de la mer Noire, tout près de l'actuelle ville de Varna. Cette culture de Varna, datant de la fin du chalcolithique, connaîtra un développement culturel et technologique sans précédent pour l'époque. Ce sont d'abord d'admirables poteries, des idoles en os et en pierre, et des outils de cuivre qui en révèlent l'existence puis une découverte fortuite, en 1972, si stupéfiante que son annonce fera le tour du monde. À quelques kilomètres de Varna, se trouve une nécropole contenant les objets d'or les plus anciens jamais découverts à ce jour. La ville de Solnitsata est considérée comme la plus ancienne cité européenne.
Entre 4600 et 4200 ans avant notre ère, bien avant la Mésopotamie ou l'Égypte des pyramides, l'orfèvrerie a débuté sur les rives de la mer Noire, dans la Bulgarie actuelle. Les plus riches tombes renferment des diadèmes et des sceptres en or, des haches et pointes de javelot à fort poids de cuivre, des parures raffinées, des céramiques finement décorées. L'étude des quelque 300 sépultures de la nécropole de Varna démontre, à l'âge du cuivre, l'existence d'une société fortement hiérarchisée.
La Thrace doit son nom aux Thraces, peuple indo-européen qui occupait cette région. Leur existence est attestée par Homère dans l'Iliade au chant X. Ils furent un peuple hautement civilisé peuplant, pendant l'Antiquité, le territoire de l'actuelle Bulgarie. Varna fait partie des plus anciennes villes d'Europe. L'ancienne « Odessos » a été fondée au VIe siècle av. J.-C. (environ en 570 av. J.-C.) par les colonisateurs de Milet. Mais la région était déjà peuplée depuis longtemps par les Thraces, dès le IIe millénaire av. J.-C., et même avant, par la mystérieuse « Culture Varna » (Chalcolithique) qui a développé la poterie et l'orfèvrerie. Cette civilisation nous a laissé les plus vieux bijoux en or du monde datés du Ve millénaire av. J.-C.
Les Thraces se répartissent en diverses tribus jusqu'à ce que le roi Térès les réunisse autour d'un État, vers 500 avant notre ère. Le royaume de Thrace atteint son apogée sous le règne des rois Sitalcès et Cotys Ier (383-359 avant J.-C.), de la dynastie des Odryses ; détruit et envahi par la Macédoine de Philippe, le père d'Alexandre, il connaît un renouveau sous Seuthès III en -341. En 188 de notre ère, la Thrace est définitivement intégrée dans l'Empire romain qui, petit à petit, romanise les populations au nord d'une ligne nommée Jirecek (du nom de l'historien du XIXe siècle qui l'identifia), tandis qu'au sud de cette ligne, les Thraces s’hellénisèrent.
Moyen Âge
À partir du VIe siècle arrivent, le plus souvent pacifiquement, les Slavons, des Slaves qui s'installent parmi les populations thraces romanisées ou hellénisées. Les Slavons deviennent progressivement majoritaires. À partir du VIe siècle arrivent les Bulgares. Il s'agit d'une confédération de peuples et tribus d'Asie centrale, dont certains turcophones (et proches des actuels Balkars du Caucase), mais aussi iraniennes (et proches des Alains et des actuels Ossètes du Caucase) qui seront eux aussi assimilés par l'immense population slave. Mais, aujourd'hui, la carte génétique renvoie à une origine européenne de la plupart des Bulgares. La langue aussi a préservé des centaines de mots thraciens. Cependant, les écritures runiques bulgares, encore mal étudiées, tendent à prouver une appartenance linguistique du groupe principal aux langues du Pamir utilisées autrefois avant la turquisation forcée et tardive de la région vers le XIVe siècle (P. Dobrev). Ils commencent à affluer vers l'Europe par vagues successives à partir du IIe siècle après J.-C. et s'installent d'abord sur le Don.
Au VIIe siècle, les Bulgares du Don se séparent en deux : une moitié remonte vers le nord et fonde la Bulgarie de la Volga (ultérieurement convertie à l'islam et assimilée par les Tatars) ; l'autre moitié, menée par le khan Asparoukh, migre vers l'ouest et fonde le 9 août 681 la « Bulgarie du Danube », un vaste état qui s'étendait sur les actuelles Bulgarie, Macédoine, Serbie, Hongrie occidentale, Roumanie et Moldavie. Selon des thèses récentes et bien fondées, telle que celle de l'académicien Bojidar Dimitrov, ce premier État bulgare est la continuation directe de l'État de Koubrat le Grand, le père d'Asparoukh, dont l'empire couvrait aussi l'actuelle Ukraine.
La Bulgarie augmentait sa puissance avec chaque monarque suivant - en 717 le khan Tervel est appelé par ses contemporains « le Sauveur d'Europe », après avoir sauvé Byzance des assauts arabes avec l'armée bulgare. Kroum (803-814) institue le premier code de lois bulgare connu, qui pourrait être le premier exemple de politique sociale étatique dans l'histoire, assurait des subsides aux mendiants et la protection de l'État aux pauvres et à tous les Bulgares. En 864, Boris Ier abolit le tengrisme et embrasse la foi orthodoxe, adopte le slavon comme langue usuelle et officielle.
Le royaume de Bulgarie devient rapidement une dangereuse menace pour l'Empire byzantin. Il atteint son apogée culturel et sa plus grande extension territoriale sous Siméon Ier, fils de Boris Ier, le Charlemagne bulgare, reconnu tsar (déformation de César, jusqu'à cette époque-là les monarques bulgares se titraient comme khans) en 913 par Constantinople et en 926 par Rome. Ce royaume multi-ethnique, où cohabitent des Grecs (le long des côtes), des Slavons (majoritaires au long des rivières internes), des Albanais (dans l'ouest) et des Thraces latinisés connus dans l'histoire sous le nom de « Roumains » (autour des principaux massifs montagneux, des lacs macédoniens et du Danube), s'étend considérablement : de la mer Adriatique à la mer Noire, et du nord de la Roumanie actuelle à la Thessalie. Les fastes de la cour bulgare et de l'Église contrastent avec le sort misérable des paysans sous le régime féodal. Les nombreuses guerres, le poids des impôts et le mécontentement populaire affaiblissent le premier royaume bulgare.
Au Xe siècle, en 969, l'empereur byzantin Basile II (surnommé « Bulgaroctone », le « Tueur de Bulgares »), allié aux Rus' de Russes de Kiev, attaque la Bulgarie. En 971, il prend Preslav, la capitale, et, en 1018, il met fin au premier Tzarat et réincorpore les anciens territoires de la Bulgarie dans l'Empire romain d'Orient.1
Le Bogomilisme
À cette époque apparaissent les premiers courants de contestation religieuse en Bulgarie, sous le nom d’hérésie bogomile. Ses origines remontent à l’introduction de l’hérésie manichéiste venue d’Iran à partir du IVe siècle par les disciples de Mani. Dans le même temps, les migrations venues de Syrie avaient apporté sur le sol bulgare les idées des Pauliciens. Ces croyances dualistes influencèrent fortement les bogomiles à leurs origines. Ce mouvement, tirant son nom de son créateur sans doute légendaire, le pope Bogomil a été défini comme « un manichéisme mâtiné de paulicianisme » par le patriarche de Constantinople Théophylacte (933-956).
Revendiquant un statut de véritables disciples du Christ, les bogomiles croyaient au dualisme selon lequel Lucifer et Jésus s’opposent radicalement et rejetaient le culte des saints et de la Vierge. Tout le monde matériel, y compris le corps, est considéré comme l'œuvre du Diable, et donc voué au Mal. Seule l'âme est l'œuvre de Dieu. En conséquence, ils rejetaient les rapports sexuels, le mariage, et menaient une vie ascétique, s'abstenant en général de manger de la viande et de boire du vin. Ils se déclaraient également contre la hiérarchie ecclésiastique, les églises et les icônes et ne reconnaissaient que l’Évangile. Ils incitaient à l’insoumission aux seigneurs et aux lois, dénonçaient l’inégalité sociale et les guerres, critiquaient le luxe et les mœurs des boyards et des hauts dignitaires de l’église. Les Bogomiles formaient une communauté dotée d'une forte organisation hiérarchique et dirigée par les « parfaits » ; c’est dans leur rang que se recrutaient les combattants qui ébranlèrent les fondements de l’Église et de l’État bulgare. Ils furent pourchassés : à la suite d’un concile de l’Église bulgare à Tarnovo en 1211, le Tsar Boril (1207-1218) appela à la croisade contre les musulmans, mais également contre les hérétiques bogomiles.
La doctrine des Bogomiles se répandit dans l’Empire byzantin, la Russie, l’Italie du nord et le sud de la France avec les Albigeois et les Cathares qui s'appellent aussi bougres parce que « leur berceau se trouve en Bulgarie » écrit Étienne de Bourbon en 1217.2
Le Second Empire Bulgare (1186-1396)
En 1180, la révolte des Bulgares et des Valaques menée par les frères Petar et Assen, aboutit au Second Empire Bulgare.
Durant le règne de Jean Kalojan (1197-1207, dit « Joanisse, roi de Blaquie et de Bougrie » par Geoffroi de Villehardouin) la Quatrième croisade détruit la puissance byzantine en 1204 : Constantinople devient le siège d'un Empire latin d'orient. Baudouin VI de Hainaut qui avait été proclamé empereur à Constantinople tente de conquérir le royaume, mais Kalojan l'écrasa et le fit prisonnier à Andrinople en avril 1205. La rançon n'étant pas payée, Baudouin mourut en captivité. Kalojan mourut assassiné en 1207 par un mercenaire couman alors qu'il assiégeait Thessalonique tombée entre les mains des Croisés.
Plus tard, sous le règne de Ivan Assen II (1218-1241), le royaume parvint à son apogée. Les arts et la culture connaissent un grand essor, comme en témoignent, entre autres, les fresques du monastère de Boiana près de Sofia, de nombreuses églises, ainsi que le palais de Tarnovo sur la colline de Tsarevets. À cette époque le royaume possédait l'accès à trois mers : la mer Noire, la mer Égée et la mer Adriatique. Sur le plan économique, Ivan Asen II encouragea le commerce, accorda des privilèges à la république de Dubrovnik (vers 1230) et frappa monnaie en or et en bronze.
Ivan Assen II mourut en 1241. Une conjuration de boyards assassina son fils mineur ainsi que son frère Mihail Assen. En 1242, les raids tatars et mongols frappèrent durement le royaume des Assénides, au retour de leur grande invasion en Occident, et obligent cet État à payer tribut à la Horde d'Or dirigée par Djötchi. La dynastie des Assénides régnera encore une quarantaine d'années, avant d'être remplacée par la dynastie des Terter.
Bien qu'affaibli par la domination tatare, le royaume connaîtra une dernière période brillante sous le long règne (1331-1371) de tsar Ivan Alexandre. La première période de son règne (1331-1364) est une réussite avec la reconquête des territoires qui avaient été perdus en Thrace, le long de la Mer Noire et dans les Rhodopes. La seconde période (1365-1371) est marqué par les défaites contre Amédée VI de Savoie qui se dirige vers la Mer Noire (1366-1367), contre le Royaume de Hongrie qui envahit la région de Vidin. (1365-1369). Le royaume est partagé entre les fils d'Ivan Alexandre, l'un ayant le royaume de Vidin, l'autre le royaume de Tărnovo, alors que le Despotat de Dobroudja était devenu indépendant au fil du règne d'Ivan Alexandre. Trop faibles pour opposer une résistance réelle, les deux royaumes de Tarnovo (1393) et de Vidin (1396) allaient tomber l'un après l'autre sous la domination de l'Empire ottoman à la fin du XIVe siècle.
Période ottomane
La Bulgarie est entièrement conquise en 1396. La position géographique de la Bulgarie, l'importance relative de sa population ainsi que le peu d'intérêt que lui portaient les puissances occidentales en ont fait une province de l'Empire ottoman pendant près de cinq siècles, de 1396 à 1878. La Bulgarie, annexée à l'Empire ottoman, n'est alors qu'une province administrée par les sultans d'Istanbul sous la tutelle religieuse du Patriarcat de Constantinople. Le pays perd son indépendance mais aussi son nom et sa capitale : les Ottomans n'emploient que le mot Roumélie (en turc Rumeli qui signifie "pays des Romains", c'est-à-dire pris aux latinophones). Un système féodal strict y fut établi, afin de contrôler de près cette région proche d'Istanbul et donc stratégiquement essentielle. Les Bulgares n'étaient pas juridiquement égaux avec les musulmans ottomans et devaient payer des impôts beaucoup plus élevés (dhimmitude). Mosquées et minarets se multiplient au fil de la colonisation ottomane et de l'islamisation d'une partie des Slaves (Pomaques). Sur les côtes, les Grecs demeurent à Nessebar, Obzor et Varna.
Quelques églises sont rasées et c'est autour de la religion chrétienne, dans les montagnes, que la résistance s'organise, le plus souvent grâce aux monastères qui vivaient repliés sur eux-mêmes pour éviter les représailles, mais qui entretenaient le culte de la nation bulgare. La période ottomane permet aussi l'accès à l'indépendance de l'Église Bulgare. Échappant à la tutelle du Patriarcat œcuménique de Constantinople, dominé par les Grecs, les religieux orthodoxes bulgares instaurent l'exarchat Bulgare en 1870 avec le consentement de la Sublime Porte et sous les pressions russes.
Vers la deuxième moitié du XVIIIe siècle, avec le développement de l'économie et le commerce et le déclin de la force militaire turco-ottomane, une nouvelle génération de Bulgares surgit. Les plus éminents personnages de cette véritable Renaissance tardive "à la bulgare" sont le moine Païssii de Hilendar, Petar Beron, Kolio Ficheto (le plus grand architecte de l'époque), Georgi Rakovski, le poète Hristo Botev (tué en 1876), Georgi Benkovski, Liuben Karavelov et Stefan Stambolov. Isolés dans leurs montagnes, les monastères deviennent de vrais foyers de résistance contre les Ottomans. De nombreux nationalistes y trouveront refuge. Parmi eux, le plus célèbre des héros révolutionnaires, Vassil Levski, sera pendu à Sofia.
La domination ottomane ne prend effectivement fin qu'à la suite de l'insurrection d'avril 1876, qui entraîne la guerre russo-turque de 1877 et le traité de San Stefano du 3 mars 1878, par lequel la Bulgarie acquiert une indépendance relative en tant que principauté autonome.
Restauration de l'État bulgare
La création de ce grand État slave dans les Balkans et le renforcement de l’influence russe dans la région provoquent le bouleversement des intérêts politico-stratégiques des Grandes Puissances. Aussi, devant leurs protestations, le tsar Alexandre II accepte la réunion du Congrès de Berlin en 1878. Ce dernier se clôt par le Traité de Berlin qui supprime la Bulgarie ethnique du traité de San Stefano qui faisait suite au conflit russo-ottoman, et divise en deux la nouvelle principauté bulgare. Ces nouvelles frontières refusent aux Bulgares l'unité réclamée par les nationalistes. Plusieurs conflits régionaux démarrent.
En 1879, la Bulgarie se dote de la « Constitution de Tarnovo » instaurant une monarchie parlementaire modérée où le pouvoir est partagé entre le prince et l’Assemblée nationale. Le même jour le prince allemand Alexandre de Battenberg est élu chef de la principauté par l’Assemblée constituante. Mais le prince entre rapidement en conflit avec les libéraux alors au pouvoir et parvient grâce à un coup d’État, en 1881, à suspendre la constitution et à s’octroyer les pleins pouvoirs. En 1883, le prince rétabli le régime constitutionnel. En septembre 1885, un soulèvement permet aux Bulgares de prendre le contrôle de la Roumélie orientale. Un mois plus tard, la Serbie tente vainement d’envahir la Bulgarie.
À partir de 1903, le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha inaugure un régime personnel. Continuant de se moderniser, la Bulgarie devient même une puissance militaire dans la région des Balkans, appelée « la Prusse des Balkans ». Néanmoins, ce n’est qu’en 1908 que le prince déclare l’indépendance de la Bulgarie, profitant de la prise du pouvoir du parti Jeunes-Turcs à Constantinople. Il s'octroie le titre de tsar.
Les guerres balkaniques
Le pays est profondément impliqué en 1912 et 1913 dans les guerres des Balkans, série de conflits avec ses voisins. Pendant la première guerre des Balkans, la Bulgarie menait la Ligue Balkanique contre l'Empire ottoman et a vaincu, mais la dispute sur le contrôle de la Macédoine a provoqué une seconde guerre entre les pays de la Ligue. La Bulgarie, attaquée simultanément par ses voisins, a perdu face aux armées de l'Empire ottoman, la Serbie, la Grèce et la Roumanie. Cette perte a résulté en une « catastrophe nationale », avec des déchirures territoriales et une crise économique.
La Première Guerre mondiale
Pendant les deux guerres mondiales, la Bulgarie se retrouve dans le camp des perdants. La perte de la Première Guerre mondiale provoque la seconde catastrophe nationale et dénote l'échec des efforts à réunir tous les bulgares dans un État-nation. Une période d'instabilité politique a suivi. Le coup d'État du 9 juin 1923 supprime l'ancien gouvernement agrarien et installe un régime pro-fasciste d'Alexandre Tsankov. En septembre la même année, une insurrection ouvrière visait à renverser le gouvernement de Tsankov, mais cela a échoué.
Pendant l'entre-deux guerres et en prenant exemple sur l'Allemagne nazie, le tsar Boris III contourne une à une les clauses du Traité de Neuilly, de façon indirecte tout d'abord, puis ouvertement à partir des années 1930. C'est ainsi qu'il parvient à fonder à nouveau une armée de l'air dès 1935. Dans le même temps, il soumet la Bulgarie à un régime fortement autoritaire. En 1935, Boris III installe une dictature personnelle pour éviter la crise politique. La Bulgarie continuera néanmoins à renforcer son armée à la fin des années 1930.
La Seconde Guerre mondiale
Le 7 septembre 1940, l'Allemagne aide la Bulgarie à récupérer le sud de la Dobroudjaou le Quadrilater (Cadrilater en Roumain) aux dépens de la Roumanie (traité de Craiova). Cette aide allemande avait comme but certain de voir la Bulgarie se ranger du côté des pays de l'Axe, ce qui fut fait le 1er mars 1941 lorsque le tsar Boris III signa le pacte tripartite. La Bulgarie entra en guerre aux côtés de l'Allemagne contre la Yougoslavie et la Grèce (opération Marita), ce qui lui permit de récupérer également la Macédoine et le débouché sur la mer Égée. À la suite du décès du tsar Boris III le 28 août 1943, les alliés tentèrent de faire pression sur le jeu des alliances bulgares en bombardant directement la Bulgarie. Malgré une position de neutralité préservée durant toute la guerre vis-à-vis de l'Union soviétique, l'Armée rouge approche de la frontière bulgare puis déclare la guerre à la Bulgarie le 5 septembre 1944. C'est la "guerre d'un jour", car le lendemain, une insurrection menée par la coalition du Front de la Patrie (communistes bulgares et Zveno) renverse le gouvernement et instaure un régime favorable à l'URSS.
En mars 1943, un vaste mouvement d'opinion, en Bulgarie, oblige le roi et le Parlement à reculer et à refuser de livrer les Juifs nationaux aux nazis. Malgré la présence de la Wehrmacht sur le sol de son allié, la communauté juive de Bulgarie est sauvée de la déportation.
Les Juifs vivants dans la frontière de la Bulgarie, définie avant 1941, échappent et survivent alors au Génocide.
La République populaire de Bulgarie
Après la Seconde Guerre mondiale, la Bulgarie entre dans la sphère d'influence de l'URSS (avec l'entrée de l'armée rouge le 8 septembre 1944) et devient elle-même une « démocratie populaire » voulant construire le socialisme, en 1946.
En 1947, le Parti communiste commence à imposer un contrôle total sur l'économie, s'empare de tous les capitaux des entreprises privées (environ 6100) et effectue une nationalisation complète. Georgi Dimitrov guide l'élaboration de la constitution de 1947 sur le modèle de la constitution de 1936 de l'Union soviétique, dont les clauses principales sont l'égalité devant la loi, un système universel de protection sociale, la liberté d'expression, la presse et de réunion et l'inviolabilité de la personne, domicile, et la correspondance. Mais ces droits ont été qualifiés par une clause d'interdiction d'activités qui mettrait en péril les acquis de la révolution nationale de 9 septembre 1944.
Moscou a une telle confiance dans le régime de Sofia qu’il n’entretient aucune troupe sur le sol de la Bulgarie, tout en lui livrant son pétrole à des tarifs préférentiels en échange de produits agricoles et de l’industrie légère. La stalinisation de la société est totale, avec la formation de combinats industriels géants et la collectivisation des terres. De 1950 à 1956 Valko Tchervenkov, un stalinien, démantèle les derniers vestiges de l'activité économique privée et la résistance politique. Avec l'abolition du système des coupons et la nationalisation de la santé et l'éducation, le niveau de vie augmente de 75 %. La Bulgarie, auparavant un pauvre pays agraire, désormais connait une expansion industrielle rapide. Dans le même temps Tchervenkov effectue des purges politiques, une censure stricte, une politique isolationniste et impose un culte de la personnalité.
Après Tchervenkov, Todor Jivkov devient premier secrétaire du parti communiste bulgare en 1954, puis président en 1962. S’ouvre alors une ère de plus de trente-cinq ans de domination d’un seul homme qui ne sera chassé qu’en 1989, à l’âge de 78 ans.3
Régime de Todor Jivkov
Le 16 mars 1971, une nouvelle constitution, censée accompagner le passage de la Bulgarie au stade du « socialisme avancé », est adoptée par plébiscite avec 99,6 % des suffrages officiels. Todor Jivkov devient chef de l'État, avec le titre nouvellement créé de Président du Conseil d'État. Stanko Todorov devient chef du gouvernement. La Bulgarie demeure politiquement très proche de l'URSS, étant parfois considérée comme sa « seizième République ». Dans les années 1960, il est envisagé, côté bulgare et de manière non officielle, de demander l'intégration de la Bulgarie à l'URSS ; cette idée n'a finalement pas de suite.
Le pays connaît une sensible amélioration du niveau de vie de ses habitants dans les années 1960-1970 : la répression politique demeure cependant prégnante, et se signale par des affaires retentissantes comme l'assassinat du dissident Georgi Markov, dans l'affaire dite du « parapluie bulgare ». Le régime de Todor Jivkov connaît une période de relative libéralisation, à la fois politique et culturelle, marquée notamment par l'influence de sa fille Ludmila Jivkova, prépondérante dans le monde culturel. Le décès en 1981 de la fille de Todor Jivkov, dont une partie des proches sont ensuite poursuivis pour corruption, marque le terme de cette période de dégel.
Dans les années 1980, la Bulgarie connaît une période de difficultés économiques. Afin de détourner le mécontentement populaire, le régime communiste tente en 1984-1985 de jouer la carte du nationalisme en lançant une campagne de « bulgarisation » des noms des citoyens musulmans bulgares. Appliquée essentiellement par voie administrative, elle est accompagnée de nombreuses exactions comme la destruction de mosquées, l’interdiction d’utiliser le turc en public, etc. Cette campagne et des manifestations de protestations souvent violentes à l’intérieur, attirent l’attention des pays occidentaux et des organisations de défense des droits de l'homme.
En 1988, Todor Jivkov tente de mener une Perestroïka locale, baptisée Preustrojstvo, et incluant une relative libéralisation économique. Au printemps 1989, le régime communiste reprend sa politique de « bulgarisation » des musulmans, avant d’autoriser le départ de plus de 300 000 Turcs et Pomaks vers la Turquie, ce qui aboutit à déstabiliser l'économie bulgare.
Fin du régime
En novembre 1989, une importante pollution au chlore dans la région de Roussé, provenant d'une usine roumaine située à Giurgiu, entraîne le déclenchement d'importantes manifestations en Bulgarie pour protester contre la situation écologique désastreuse du pays. Des groupes dissidents comme le club pour le soutien de la perestroïka et de la glasnost puis, en 1989, Podkrepa et Ekoglasnost, se forment progressivement. Jivkov, âgé de 79 ans, apparaît dépassé : au sein du Parti communiste bulgare, les réformateurs comme Andréi Lukanov, Alexandre Lilmov, et Petăr Mladenov prennent le contrôle. Le 10 novembre 1989, au lendemain de la chute du mur de Berlin, Jivkov est démis de toutes ses fonctions par le parti ; Mladenov le remplace à la tête de l'État. La censure est supprimée. Jivkov est arrêté pour corruption en janvier 1990. En février 1990, le Parti communiste décrète la fin du régime avant de s'auto-dissoudre et de devenir le Parti socialiste bulgare Les groupes dissidents et libéraux s'unissent au sein du SDS (Union des forces démocratiques).
Les premières élections libres ont lieu en juin 1990. Les socialistes remportent la majorité. Lukanov devient chef du gouvernement. Le 1er août, l'ancien dissident Želju Želev devient chef de l'État. Le 15 novembre 1990, le parlement invalide la constitution de 1974 et supprime l'adjectif populaire du nom officiel du pays, qui devient la République de Bulgarie. Le 29 novembre 1990, une grève entraîne la démission du gouvernement Lukanov, remplacé en décembre par un gouvernement de coalition.4
La Bulgarie démocratique (depuis 1989)
L'intégration de la Bulgarie au monde démocratique a été plus longue que pour d'autres pays du pacte de Varsovie. Après une forte instabilité gouvernementale, due à l'instauration d'un régime parlementaire fort par la nouvelle constitution (sept gouvernements se sont succédé en sept ans entre 1991 et 1997), une coalition de droite, dominée par le SDS, arriva au pouvoir en 1997. Ces années de transition ont apporté l'expérience de l'alternance politique mais surtout l'enracinement croissant de l'État de droit, malgré des lacunes importantes, essentiellement dues à la corruption.
En décembre 2000, la levée de l'obligation de visa pour les Bulgares souhaitant voyager dans les pays de l'Union européenne a représenté un premier pas concret vers son intégration. La crise du Kosovo, au cours de laquelle la Bulgarie a joué un grand rôle dans l'accueil et le transit des troupes de l'OTAN, a marqué un tournant dans les relations politiques entre les alliés occidentaux et Sofia, même si l'opinion bulgare était naturellement portée à une certaine solidarité avec les Serbes slaves et orthodoxes.
La Bulgarie a rejoint l'OTAN en 2004 et l'Union européenne en janvier 2007. Son intégration dans la zone euro initialement prévue pour 2009, n'a toujours pas eu lieu.
Le 23 juillet 2008, la Commission européenne rend public son troisième rapport sur l'évolution de la démocratie en Bulgarie, dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification qui vise à évaluer les progrès de nouveaux membres de l'Union européenne. Celui-ci révèle l'ampleur de la corruption qui sévit au sein des institutions bulgares et l'absence d'efforts pour y remédier. La Commission décide en conséquence de suspendre des aides financières d'une valeur de 800 millions d'euros tant que la Bulgarie n'aura pas pris de mesures anticorruption.5
Une crise politique profonde dans le pays le plus pauvre de l’UE (2013)
Le Premier ministre bulgare, Boïko Borisov, a démissionné après une semaine de protestations contre la montée des prix de l’énergie. Dans la soirée du 19 février 2013, au moins 14 personnes ont été blessées lors des affrontements avec la police à Sofia, la capitale du pays, ce qui a amené Borisov à déclarer qu’il ne pouvait « contempler les bras croisés le Pont de l’Aigle ensanglanté » en parlant de la principale artère de la ville. Dans l’attente de nouvelles élections législatives, qui étaient prévues en juillet, où la défaite du gouvernement du GERB était prévisible, la Bulgarie plongeait dans une profonde crise politique.
La situation a changé de jour en jour avec les protestations, tant en faveur que contre Borisov. La bourse bulgare s’est effondrée et les partis politiques de toutes tendances font des déclarations confuses sur leurs aspirations au pouvoir.
La cause immédiate, tant des protestations que de la démission de Borisov, a été l’augmentation de 13% du prix de l’électricité qui, en plein hiver, a durement alourdie la facture de chauffage de la population. Comme cela est arrivé par la suite lors des massives protestations environnementales contre le « fracking » (exploitation du gaz de schiste) – désormais interdit en Bulgarie – et la privatisation des bois, les manifestations se sont dans un premier temps organisées dans tout le pays au travers des réseaux sociaux. Le premier appel à la manifestation lancé sur Facebook une semaine avant a attiré plusieurs milliers de personnes qui avaient confirmées leur participation par ce même outil. Les manifestants ont exigé l’expulsion des compagnies d’électricité étrangères et la renationalisation des centrales électriques bulgares, ainsi que l’annulation des augmentations des prix de l’énergie.
Malgré la promesse des autorités de prendre des mesures expéditives contre les compagnies d’électricité privatisées, y compris le retrait de la licence d’exploitation de la compagnie tchèque CEZ, les protestations se sont poursuivies en exigeant la démission de Borisov. Les tentatives ultérieures des principaux partis de l’opposition, le Parti socialiste bulgare et le Mouvement des citoyens bulgares de l’ex Commissaire européen Meglena Kounéva, de revendiquer la direction du mouvement ont été puissamment condamnées dans les réseaux sociaux. Les syndicats bulgares, qui sont relativement importants, ont été les grands absents des protestations bien que bon nombre de leur près de 500 000 affiliés y ont participé.
Cependant, il est évident que les factures de chauffage ne sont que la pointe de l’iceberg. La chute du niveau de vie, l’emploi de plus en plus rare et l’augmentation constante du coût de la vie ont poussé les gens dans les rues. La corruption et le clientélisme politique ont également suscité une indignation publique croissante. Depuis 2012, plusieurs types de protestations ont eu lieu et la popularité personnelle du Premier ministre et de son gouvernement ont subit de durs coups. Les raisons exactes de la décision de démissionner prises par le Premier ministre (après avoir déclaré 24 heures plus tôt qu’il ne prenait même pas en considération cette option) étaient encore obscures et semblaient obéir avant tout à des calculs politiques face aux prochaines élections.
Corruption
Borisov a souffert d’une pression politique croissante cette dernière année. En dépit du fait qu’il conserve une grande popularité personnelle, son parti, le GERB (Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie), formé en grande partie autour de sa personne en 2006, perd de plus en plus de sympathie dans les sondages. La Bulgarie, qui ne fait pas partie de la zone euro, a évité dans une bonne mesure l’application de la rigide politique d’austérité qui est en train de détruire le sud de l’Europe, bien que de fortes coupes dans plusieurs secteurs du budget aient provoqué une grande inquiétude. Cependant, l’augmentation du coût de la vie dans le pays le plus pauvre de l’UE a gravement érodé la légitimité de la droite au pouvoir tandis que le taux de chômage atteint les 11 %.
La crise s’est aggravée avec les révélations sur le passé de Borisov et de ses plus proches collaborateurs. Ancien instructeur de karaté et ex garde du corps du prétendant au trône de Bulgarie, Siméon Saxe-Coburg, Borisov avait acquis la notoriété en tant que puissant fonctionnaire du Ministère de l’Intérieur après l’élection de Saxe-Coburg comme Premier Ministre en 2001. Borisov a développé la réputation d’un lutteur infatigable contre la corruption, gagnant la mairie de Sofia en 2005 et l’utilisant comme plateforme pour lancer le GERB en 2006 quand la bonne étoile politique de Saxe-Coburg s’est éteinte.
Malgré (ou à cause de) son image de sérieux, la carrière de Borisov a été affectée par des plaintes de corruption persistantes et des dénonciations de connexion avec la maffia. Un rapport confidentiel de l’ambassade des États-Unis de 2006, dévoilé par Wikileaks en 2011, implique Borisov dans des « scandales de vol de pétrole, trafic illégal en rapport avec Lukoil et contrebande de méta-anphétamines » en utilisant son poste de chef de la police bulgare afin de couvrir ses opérations et celles de ses associés.
En 2007, le « Congressional Quaterly » des États-Unis a en outre affirmé qu’une enquête confidentielle des banques suisses sur Borisov avait accumulé les indices sur 30 « assassinats maffieux non résolus de personnes identifiées avec des groupes criminels en Bulgarie » pendant la gestion de Borisov au Ministère de l’Intérieur et soulignait que « de nombreuses enquêtes dirigées par Borisov ont été classées sans suite, sans résultats ni explications ». L’entreprise privée de sécurité de Borisov, Ipon, a été accusée « dans un dossier épais de 10 cm » d’être liée à l’organisation maffieuse « SIK » de Sofia.
Enfin, en février 2013, une enquête réalisée par bivol.bg a affirmé que, au moins depuis les années 1990, Borisov fut un « agent Buda » - un indicateur payé par la police anti-corruption afin de profiter de ses profondes connexion avec le milieu bulgare.
Allié des États-Unis
Borisov et son parti ont repoussé toutes ces allégations comme de pures et simples calomnies. Ses alliés internationaux ont fermement maintenus leur soutien au gouvernement du GERB, tout particulièrement les États-Unis. Borisov a été le premier chef d’État étranger à être reçu par le président Obama après sa réélection en 2012 dont il reçut les éloges en tant que « dirigeant très efficace ». Obama a parlé de la Bulgarie comme « l’un de nos alliés les plus importants dans l’OTAN ». L’UE a été moins effusive dans ses éloges, mais les rapports de suivis successifs (élaborés depuis l’adhésion du pays à l’UE) ont également félicité Borisov.
La connexion avec l’OTAN est en effet fondamentale. La chute du Mur de Berlin en 1989 a permis deux décennies d’expansion constante de l’OTAN dans les anciens pays du Pacte de Varsovie. Le Parti communiste de Bulgarie a perdu le pouvoir au début de 1990 et s’est reconstruit en tant que Parti socialiste bulgare pour parvenir à gagner les élections de juin de cette même année. Le processus de transformation du pouvoir politique en pouvoir économique a commencé quand les principaux fonctionnaires du Parti se sont transformés en d’importants hommes d’affaires. La Banque mondiale recommanda une « thérapie de choc » qui commença en 1992. L’union des forces démocratiques impulsa la privatisation d’une grande partie de l’industrie et de l’agriculture bulgare, en dépit du chômage massif que cela provoqua. Ces deux processus ont permis que la corruption et les structures maffieuses deviennent un élément permanent de la vie politique bulgare. Mais le modèle de base « post-communiste » de la politique économique a été établi par le Parti socialiste qui, quelle que soit sa rhétorique, a rapidement abandonné toute intention sérieuse de contrecarrer le processus néolibéral de privatisation.
L’impopularité des deux principaux partis dans les années 2000 avait ouvert la voie pour le retour de Saxe-Coburg, ou « Siméon II », dans son pays natal après presque six décennies d’exil. Son Mouvement national Siméon II (NDSV) a obtenu une écrasante victoire électorale en 2001 avec la promesse d’une rénovation nationale au moyen d’une politique extérieure fermement pro-occidentale et par l’extension de la gestion économique néolibérale à tous les domaines. Membre de l’OTAN en 2004 – quand le NDSV gouvernait en coalition avec le Parti socialiste –, l’adhésion de la Bulgarie à l’UE fut obtenue (avec quelques réserves de Bruxelles) en 2007.
À partir de 2001, le soutien aux États-Unis dans sa « guerre contre le terrorisme » a sans aucun doute aidé à ouvrir de nouvelles routes vers l’Occident et la Bulgarie a déployé des troupes en Afghanistan et en Irak. Le NSDV a signé en 2006 l’ « Accord de coopération pour la défense » qui permet aux troupes étatsuniennes l’utilisation des installations militaires bulgares. La base aérienne de Bezmer est aujourd’hui l’une des bases étatsuniennes les plus importantes à l’étranger et la revue « Foreign Policy » affirme qu’il est bien moins probable que la Bulgarie conditionne ou bloque son utilisation pour des opérations de combat que les pays de la « vieille Europe ». Les câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks confirment la transformation de la Bulgarie en un allié clé des États-Unis. Pour ces derniers, la priorité est d’améliorer la capacité de la Bulgarie à « déployer des troupes et à combattre de manière intégrée avec les forces étasuniennes et de l’OTAN ». En 2011, le Ministre des affaires étrangères de Bulgarie a offert le pays pour l’installation de nouveaux systèmes de missiles des États-Unis en cas de refus de la Turquie.
Mais la crise financière de 2008-2009 a brisé la coalition gouvernementale, ce qui a permis au GERB de Borisov d’arriver au pouvoir en juillet 2009. Si le rythme des réformes néolibérales peut avoir diminué – les projets d’un impôt unique de 10% du gouvernement antérieur ont été postposés, tout comme la nationalisation des fonds de pension- le positionnement extérieur de la Bulgarie a été le même, comme la bonne réception de Borisov aux États-Unis le démontre. L’attentat contre un autobus dans la populaire localité estivale de Burgas au mois de juillet 2012 – dans lequel furent tués cinq Israéliens et un conducteur bulgare – et qui fut imputé par Israël au Hezbollah doit être compris dans ce contexte. Pendant ce temps, selon des sources dans l’armée bulgare, le Ministre de la défense négocie depuis décembre 2012 la construction d’une base permanente de l’armée US à Novo Selo.
Contrepoids
La transformation de la Bulgarie au cours de la dernière décennie en un maillon clé de la stratégie européenne des États-Unis n’est pas passée inaperçue à Moscou. Mais la Russie a d’importants avantages stratégiques. La Bulgarie dépend de la compagnie russe Gazprom pour plus de 90% de son approvisionnement en gaz naturel, ce qui rend le pays particulièrement vulnérable à la moindre coupure (le pays a déjà souffert d’une coupure de gaz pendant la dispute énergétique de janvier 2009 entre la Russie et l’Ukraine). La compagnie russe Lukoil raffine 70 % du pétrole du pays. Les États-Unis font pression pour que la Bulgarie réduise sa dépendance vis-à-vis des sources énergétiques russes après que son Parlement ait interdit l’extraction du gaz de schiste au moyen du fracking hydraulique. On prévoyait que les entreprises étasuniennes remporteraient les contrats d’exploitation du gaz de schiste mais la licence d’exploitation de l’entreprise pétrolière Chevron a été annulée.
Malgré les craintes exprimées dans les cercles politiques des États-Unis à la fin des années 1990, l’administration Poutine a toléré l’expansion de l’OTAN en échange d’avoir, du moins implicitement, les mains libres dans ce que la Russie considère comme sa propre arrière-cour en Asie centrale. Le ré-alignement stratégique de la Bulgarie avec les États-Unis n’a pas été capable, dans la pratique, de rompre avec la dépendance envers la Russie et les liens historiques et commerciaux entre les deux pays sont considérables. Tant que Moscou aura dans sa poche la clé du gaz, sa situation sera garantie. Dans la matinée du 19 février 2013, peu avant de démissionner, Borisov a eu une longue conversation téléphonique avec Vladimir Poutine pour discuter – selon le Kremlin – de questions « d’intérêt mutuel ».
La politique officielle en Bulgarie, comme dans tous les Balkans, est un acte délicat d’équilibre entre des intérêts en compétition. Dans la dernière décennie, ces intérêts ont été déterminés par les alignements internationaux dans la mesure où l’intégration dans l’Occident a été la priorité. Mais les préoccupations nationales sont de plus en plus mises en évidence. Les promesses qui accompagnaient l’adhésion à l’UE n’ont pas été réalisées, des zones importantes du pays sont toujours sous-développées et la création d’emploi en dehors des grandes villes est insuffisante. En même temps, les effets combinés de la crise globale et le néolibéralisme entraînent une grave restriction des niveaux de vie de la population. La corruption est généralisée, indépendamment des affirmations du gouvernement de Borisov. Mais les mouvements de protestation successifs depuis 2009 n’ont pas été capables de créer une direction politique alternative car ils étaient vulnérables à la manipulation politique ou à la pure confusion.
Les vagues de protestations en 2013 ont été victimes, en partie, de ces deux phénomènes. Les manifestations furent relativement grandes dans tout le pays, mais la présence d’ « ultras » – des bandes de hooligans, néo-nazis et éléments de la maffia – était évidente et reconnue. Les « ultras », qui sont à la disposition du meilleur candidat au pouvoir, ont acquis une présence permanente dans les arcanes de la vie politique en Bulgarie.
D’autre part, des figures reconnues du mouvement de protestation ont promis que les manifestations allaient continuer, avec une grande journée de mobilisation le 24 février. L’exigence d’une « Grande Assemblée Nationale », comme en Islande, qui aborde la réforme de la Constitution de la Bulgarie, est posée. Cependant, les organisateurs de la protestation sont divisés quant aux prochains pas à poser.
La situation est toujours très ouverte et dynamique. Les principaux partis, et les factions qu’ils représentent, tentent toujours de chevaucher la situation. Cependant, s’il y a une forte réponse dans les rues et dans les lieux de travail, cet équilibre précaire peut être rompu. De même que dans d’autres pays ex communistes, les années qui ont suivi la chute des régimes staliniens ont vu une succession de promesses non tenues. Une brève période de stabilité économique et politique au milieu des années 2000 a été interrompue par la crise financière. L’UE elle-même n’est plus une voie crédible vers la prospérité. Pour briser le carcan du contrôle exercé par les politiciens corrompus et les intérêts des grandes puissances, il sera indispensable de développer un mouvement populaire anti-néolibéral indépendant.6
Les manifestations
En 2013, les manifestations dans 35 villes ont commencé avec l'augmentation du prix de l'électricité de 13%, imposée par le fournisseur d’électricité tchèque CEZ et quelques autres géants de l’énergie. Dans un pays où les retraites moyennes sont en dessous de 150 euros par mois et les salaires moyens autour de 400 euros, se profilait la possibilité de devoir payer 170 euros d'électricité par mois. Les compagnies se mettant même à demander 25 euros pour de simples demandes d’informations.
La corruption massive des partis politiques traditionnels, issus de la période stalinienne, enrichis par la privatisation des entreprises d'État, avait déjà créé les conditions d'une colère montante dans la société bulgare. S’y est ajoutée l’austérité budgétaire, avec son cortège de régression sociale, de destruction des services publics, de baisses de salaire, de privatisation des dernières industries d'Etat, visant à réduire le déficit public à 0,5%. L’augmentation du prix de l'électricité a donc constitué, pour la plupart des gens, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Des personnes ont ainsi commencé à se réunir devant les locaux de la CEZ pour brûler leurs factures en masse. Dans certaines villes, les voitures de l'entreprise ont même été brûlées, les dirigeants pourchassés dans la rue avec des boules de neige et des pierres. Dans les plus petites villes, les gens ont bloqué des routes. À Sofia les manifestants ont affronté la police anti-émeute à coup de morceaux d’asphalte et de tout ce qui pouvait leur permettre de repousser les flics. On a signalé deux cas d’auto-immolation – un symbole de la colère qui s'était accumulée au sein de la société bulgare. Les manifestations sont montées en intensité au fur et à mesure que la mobilisation adoptait davantage d’actions directes. Des tunnels ont été bloqués dans les montagnes par des manifestants venant de petites villes.
« Mafia ! Mafia ! » est le slogan qui s'est rapidement imposé après la démission de Borisov. L'hostilité envers les partis politiques traditionnels s'est exprimée dans le refus de toute récupération politique au sein du mouvement, les gens étant largement dégoûtés de la droite et des réformistes de gauche. Le parti socialiste bulgare (PSB), issu du vieux parti communiste, fonctionne à présent comme un parti travailliste Blairiste. Pour mémoire, en 1997 des milliers de manifestants avaient pénétrés de force dans le Parlement pour faire tomber le gouvernement du PSB.
Le mouvement a commencé à articuler des exigences à la fois économiques et politiques :
-mener les PDGs des principales entreprises devant la justice
-l’organisation de forums citoyens pour l’établissement d’une autre tarification de l’électricité
-la renégociation des contrats des 2 dernières années
-une fin des privatisations
-une remise en cause complète du système des partis
-un contre-pouvoir aux politiciens et la possibilité de leur révocation
-une assemblée constituante.
Qui sont les manifestants ?
Selon le marxiste italien Antonio Gramsci, qualifier un mouvement de « spontané » revenait simplement à admettre ne pas avoir regardé ce mouvement d’assez près pour en comprendre les causes organiques.
Dans le cas des manifestations bulgares, certains réseaux d’activistes ayant appelé à la mobilisation s’étaient déjà formés lors de luttes des années précédentes. Bien que les Bulgares vous diraient qu’ils sont apathiques, un simple coup d’œil aux nombreuses luttes dans un passé récent suffit à les démentir. Il y a d’abord eu la « révolution des tomates », une série de mobilisations contre l’incarcération d’un poète dissident, puis une longue grève du fret qui a vu de nombreux piquets de grève à travers le pays, luttant contre la privatisation du transport ferroviaire pendant des semaines. Les étudiants se sont par ailleurs mobilisés contre de nouvelles lois sur l’éducation, qui instauraient notamment une hausse des frais d’inscription. Enfin, en 2009, ce sont les paysans qui ont bloqué les routes à travers le pays.
Deux des porte-paroles du mouvement les plus souvent cités s’étaient déjà illustrés lors de la mobilisation contre l’ACTA (traité international pour lutter contre le téléchargement illégal et renforcer la propriété intellectuelle) et celle contre l’exploitation du gaz de schiste. Angel Slavchev, une des figures principales des comités d’initiatives de Sofia contre l’exploitation des gaz de schiste, et qui travaille dans l’édition numérique, a aidé à mobiliser des milliers de personnes dans la rue en janvier 2013. […] Yanko Petrov, un autre activiste, a créé un réseau pour lutter contre l’ACTA. Ce sont ces réseaux de résistance, alliés à des couches d’activistes déjà rompus aux luttes, qui sont entrés en action pour appeler aux rassemblements qui ont ensuite puisé leur cohésion et leur ampleur dans la colère populaire contre les factures d’électricité.
En d’autres termes, si la colère populaire constitue bien l’élément spontané de la mobilisation, l’élément non-spontané tient dans les réseaux militants qui ont permis de fixer des objectifs et d’indiquer un chemin pour les atteindre.
Où va la Bulgarie ?
Le 24 février 2013, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans toute la Bulgarie. Le gouvernement a démissionné sans qu’aucun autre parti ne soit prêt à assurer la transition, de peur que la colère populaire montante ne fasse de l’exercice du pouvoir un cadeau empoisonné. Les élections qui devaient se tenir en mai constituaient le principal espoir du gouvernement, qui espérait que cette échéance électorale ferait naître des dissensions au sein du mouvement, ce qui rendait d’autant plus urgent un questionnement sur la manière de continuer la lutte. L’État ne manquerait pas de tenter de récupérer quelques figures emblématique du mouvement.
Comme l’écrivait Chris Harman à propos de telles situations :
« Toute mobilisation réussie passe par deux phases. Dans la première, le mouvement éclate à la face du monde, prenant ses opposants par surprise et apportant une joie à ses partisans dont l’intensité est d’autant plus grande que le temps qui sépare ce mouvement du précédent est important. Il semble alors que le seul moment cinétique de la lutte est suffisant pour la faire avancer, de démonstrations de force en démonstrations de force. Ceci a pour effet d’unir ses adhérents en les poussant à minimiser de vieilles divergences d’opinion ou de stratégie. Mais ceux contre qui le mouvement se dresse n’abandonnent pas simplement. Une fois passé le choc initial ils rassemblent leurs propres défenses et tentent de bloquer la marche en avant de la mobilisation. À cet instant des discussions tactiques surviennent nécessairement au sein du mouvement, même entre ceux qui avaient juré d’enterrer leurs vieilles discordes dans l’intérêt du consensus ».
Les militants en Bulgarie doivent porter des revendications permettant de lier le mouvement aux lieux de travail et à la force des travailleurs organisés, comme beaucoup l’ont fait dans la mobilisation des Indignados en Espagne, où les assemblées n’ont pas disparu : elles se sont ensuite déroulées dans les hôpitaux et les écoles, où les travailleurs se retrouvaient et votaient sur des problèmes qui les concernaient directement.
Ces assemblées ont été une composante cruciale permettant de mettre la pression sur les centrales syndicales, afin que celles-ci appellent à des grèves de masse, ainsi qu’un élément clé dans l’accroissement de la confiance des travailleurs en lutte. Le modèle de mobilisation propre aux Indignados – défiance envers les partis traditionnels, mobilisation de masse menant à des occupations de places et de routes – émerge de nouveau en Bulgarie, et nous serons amenés à voir ce type de mobilisations se répéter, encore et encore, dans le futur.
La « démocratie » en régime capitaliste fait désormais l’objet d’un questionnement croissant dans la conscience des masses populaires. Le travail des anticapitalistes consiste ainsi à pointer la nature anti-démocratique du système économique qui se masque derrière la démocratie formelle du Parlement. L’exigence de révocabilité des politiciens constitue une revendication qu’on se doit de porter, mais n’oublions pas d’exiger aussi la révocabilité des PDG !
La révolte bulgare montre à quel point des explosions révolutionnaires sont susceptibles d’émerger. Nous devons nous tenir prêt et construire des réseaux militants permettant de donner des objectifs à la colère populaire. Il importe d’apprendre du militantisme de ces protestations, de pousser sans cesse à l’intensification des luttes et de ne jamais laisser le peuple sans perspectives.
Nous devons ainsi nous montrer plus ambitieux : il s’agirait ainsi de mettre en œuvre des campagnes permettant d’impliquer de larges segments de la population dans des assemblées prenant des décisions.7
Élections législatives de 2013
Lors des élections législatives du 12 mai suivant, Borissov est de nouveau chef de file des GERB. Le parti arrive en tête avec 97 députés, soit vingt de moins qu'en 2009, devant la Coalition pour la Bulgarie (KZB) de Sergueï Stanichev et Plamen Orecharski, le Mouvement des droits et libertés (DPS) de Lütfi Mestan et l'Union nationale Attaque (Ataka) de Volen Siderov. Cependant, ces trois formations annoncent qu'elles refusent de soutenir un nouveau gouvernement des GERB.
Retour au pouvoir
Finalement, de nouvelles élections législatives sont convoquées pour le 5 octobre 2014. Le GERB arrive une nouvelle fois en tête, avec une majorité relative de 84 députés et étant la seule force politique à engranger plus d'un million de voix. Afin d'accéder de nouveau au pouvoir, Boïko Borissov s'associe avec les libéraux du Bloc réformateur (RB), les sociaux-libéraux de l'Alternative pour la renaissance bulgare (ABV), les nationalistes du Front patriotique (NF) et les populistes de la Bulgarie sans censure (BBT).8
Élection présidentielle de 2016
Candidats
Le président sortant, Rossen Plevneliev, annonce en mai 2016 ne pas être candidat à sa réélection.
Le 18 août 2016, le Parti socialiste bulgare (BSP) et l'Alternative pour la renaissance bulgare (ABV) indiquent avoir investi candidat le général Roumen Radev, ancien commandant forces armées aériennes. Une semaine plus tard, ABV annonce qu'elle compte désigner son propre candidat après un désaccord avec le BSP. Le parti indique le 15 septembre avoir investi l'ancien ministre des Affaires étrangères Ivaïlo Kalfin.
Après des mois de silence, les Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (GERB) du Premier ministre Boïko Borissov déclarent avoir investi la présidente de l'Assemblée nationale Tsetska Tsacheva.
Résultats
Il semble que les multiples signaux de faiblesse de l'Union européenne et de l'OTAN (attitude vis-à-vis de la Grèce, non-intervention dans le drame ukrainien, Brexit, passage de relais à la Russie en Syrie, accueil fait aux migrants, déclarations isolationnistes de divers dirigeants européens et de Donald Trump...) ne soient pas étrangers à la victoire de Roumen Radev, candidat russophile représentatif d'un euroscepticisme que la Bulgarie partage d'ailleurs avec la Moldavie dont les électeurs ont, eux aussi, élu également le 13 novembre 2016 un président pro-russe : Igor Dodon.
Peu après l'annonce des résultats, Roumen Radev a rappelé sa détermination à lutter contre la corruption, particulièrement répandue dans le pays, sa posture de fermeté à l'encontre de la crise migratoire en Europe et sa volonté de parvenir à une annulation des sanctions économiques de l'UE contre la Russie.9
Bulgarie : la voix du peuple
« O Bulgarie ! O ma mère, ô patrie chérie, Pourquoi tu pleures si tristement ? »… C’est avec ces paroles que commence le poème « La pendaison de Vassil Levski » de Hristo Botev*, un des plus grands poètes bulgares dont les ouvrages ont marqué tout un peuple qui aujourd’hui subit les conséquences des erreurs commises par une poignée d’hommes politiques qui aimaient le pouvoir et l’argent plus que tout au monde. Un peuple qui a assez attendu dans l’obéissance et qui a envie qu’on entende sa voix… Un peuple qui rêve d’un changement, d’une révolution, d’une vie meilleure. Un peuple dont la mère pleure ! Mon peuple !
Je m’appelle Biyana Petrova et j’ai 31 ans, je suis bulgare mais je vis en Suisse après avoir terminé des études en communication, en France. Ce sont eux qui m’ont poussé à quitter mon pays au début des années 2000, à l’âge de 20 ans. Avoir un diplôme en France était mon seul et unique but à cette époque. Une époque difficile qui a poussé des millions de Bulgares à fuir un pays aussi magnifique que la Bulgarie. Oui, j’ai dit magnifique…, parce que loin de l’image « du pays de la corruption, de la prostitution et des tsiganes », la Bulgarie est l’un des pays les plus anciens d’Europe. Sa nature exceptionnelle et son patrimoine historique et culturel justifient la fierté nationale et patriotique dans les cœurs des bulgares à travers le monde.
J’ai décidé de quitter mon pays, jeune, non parce que j’étais malheureuse là bas mais parce qu’« il n’y avait pas d’avenir ».... c’est ce qu’il me répétait, sans cesse, mon père ! Déçu et complément détruit par le système politique et social du pays, il voulait, à tout prix, que je me « sauve » même si je devais vivre loin de ma famille. Mais quand je dis « détruit », je parle psychologiquement... Physiquement, mes deux parents avaient une excellente hygiène de vie grâce aux métiers qu’ils exerçaient. Leur amour pour le sport les a poussés à en faire leurs métiers dans l’éducation en tant que professeurs de sport. Mais malgré cet épanouissement professionnel, ils ne voulaient pas que nous, avec mon frère, suivions leurs pas. Le sport faisait toujours partie de notre vie mais n’était pas envisageable pour notre orientation professionnelle. Pourquoi ? Tout simplement parce que malgré les bons postes qu’ils avaient, mes parents arrivaient à peine à joindre les deux bouts…
Ne pouvant pas subvenir aux besoins de sa famille, mon père a quitté le milieu sportif dans les années 1990 et est parti vivre et travailler à l’étranger. Il nous envoyait la moitié de son salaire tous les mois et ceci pendant plusieurs années. Loin des siens, de son pays et de sa passion, le sport, mon père a tenu le coup pendant 9 ans. Au cours de ces années son état de santé s’est aggravé, sa silhouette sportive n’était plus qu’un souvenir et il a perdu beaucoup de poids. Malade du cœur, mon papa est décédé le 31 mars 2006, suite à une crise cardiaque… Que son âme repose ne paix !
Dans les années 1990, nombreux sont les pères de famille qui étaient poussés et qui le sont encore, à partir travailler à l’étranger afin de pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles. À l’époque, la classe moyenne n’existait pas en Bulgarie. Il y avait 2 catégories : ceux qui avaient une vie confortable et les pauvres. Le système sociopolitique a fait croire aux citoyens que cette absurdité de gouvernance était normale. Que c’était un passage obligatoire sur le chemin vers la « démocratie ». Cette société qui était bâtie sur les restes du communisme s’autodétruisait. Les différents gouvernements étaient beaucoup trop gourmands. Aujourd’hui, c’est tout le peuple bulgare qui subit les conséquences de cette soif de pouvoir et d’argent ! Et je ne parle pas seulement des 7 millions vivant en Bulgarie mais des 2 millions émigrés, poussés à quitter leur pays en espérant trouver une vie meilleure, quelque part vers l’Ouest… dont je fais partie.
À 19 ans j’ai dû arrêter mes études que je faisais à l’Université de Sofia « Kliment Ohridski », parce que mon argent de poche ne couvrait plus mes frais de transport et de nourriture et je suis devenue serveuse afin de commencer à gagner ma vie en vivant encore chez mes parents. Cette période de ma vie m’a faite beaucoup réfléchir sur mon avenir. Mes rêves de faire carrière dans le journalisme ou dans le droit ont commencé à se briser avec une vitesse incroyable. J’ai donc écouté mon père et je suis partie en France pour faire mes études en étant sure que cette aventure ne durera pas plus qu’un an et que j’allais revenir l’année d’après et reprendre ma vie d’avant. L’année d’après je suis bien revenue mais pour annoncer à ma famille et à mes proches que j’avais décidé de rester en France, le temps de terminer mes études.
Je ne me rappelle plus quelle est la chose qui m’a fait changer d’avis en espace d’un an passé à Montpellier... La qualité de vie était non seulement supérieure à celle en Bulgarie mais certains de ses aspects, qui pour les Français étaient tout à fait normaux et pris pour acquis, étaient considérés dans mon pays comme du luxe. Mais il y avait autre chose, beaucoup plus surprenant, qui m’a frappée… c’était le sentiment de sécurité, cette tranquillité, avec laquelle vivait une grande partie des Français… Je ne sais pas, en réalité mais dans mes souvenirs, ce qui m’a agréablement surprise était le sourire des gens dans la rue, cette insouciance avec laquelle vivaient les Montpelliérains. Quant à mon pays, la peur de l’avenir incertain qu’il m’offrait, m’a fait rester en France.
Les années ont passé mais la situation économique en Bulgarie ne s’améliorait pas. L’entrée dans l’Union européenne (2007) a donné beaucoup d’espoir aux Bulgares quant à la qualité de vie qui était censée devenir meilleure. Six ans plus tard la situation est telle que la majorité des Bulgares partis pour faire leurs études à l’étranger, comme moi, sont restés vivre en Occident. En 2013 la Bulgarie est le pays le plus pauvre de l’UE. Aujourd'hui il se trouve en crise démographique grave, avec un des plus bas taux de natalité dans le monde et un des plus hauts taux de mortalité.
L’opinion publique est fatiguée de la corruption et du faible niveau de vie dans le pays, dont un million d’habitants ont émigré au cours des 17 dernières années. La majorité des Bulgares estiment que la lutte contre la corruption est inefficace, tandis que 80% qualifient d’ « extrêmement corrompus » les partis et le système judiciaire. Qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, des administrations, de la police ou encore de la justice, aucun secteur n’est à l’abri de ce phénomène. Mais la patience du peuple a atteint sa limite. Depuis plusieurs jours les citoyens bulgares protestent dans les rues de la capitale et des plus grandes villes du pays. Des manifestations qui ressemblent plusieurs milliers de partisans réunis au nom d’une seule cause : La libération de la Bulgarie de la corruption et de la pauvreté.
En partageant mon expérience je ne veux pas capter l’attention sur mon vécu mais plutôt l’attirer sur la raison qui m’a poussée, il y a plus de 10 ans, à quitter mon pays et à vivre loin des gens que j’aimais. Cette même raison qui continue à pousser de plus en plus de Bulgares à quitter leur foyer pour une vie meilleure… le désespoir ! Un sentiment que non seulement le peuple bulgare éprouve actuellement. La situation est similaire ou pire dans une grande partie des pays à travers le monde sans parler des pays en guerre.
Dans leur lutte intense contre le « terrorisme », les gouvernements des pays occidentaux oublient des problèmes beaucoup plus graves comme la faim dans le monde qui au 21e siècle est toujours la première cause de mortalité… On oublie les changements climatiques qui peuvent avoir des conséquences désastreuses sur le sort de notre planète. Aujourd’hui la dépression est reconnue comme une maladie. Le taux de suicides chez les jeunes ne cesse d’augmenter surtout dans les pays développés.
C’est comme s’il y avait une erreur dans le système, un gros bug… En même temps il fallait s'y attendre. La pauvreté, la corruption et l'injustice sont les conséquences du déséquilibre quant à la répartition des richesses mondiales... C'est mathématique !
0,5 % de la population possède 38,5 % des richesses mondiales, chiffre en pleine augmentation. Les populations des pays riches en matières premières vivent dans une pauvreté qui ne cesse d'augmenter. L'Afrique, par exemple, est le continent le plus riche sur la planète : le Nigeria, le 6e exportateur de pétrole au monde, l’Algérie, le 6e exportateur de gaz naturel, l’Afrique du Sud, le 4eproducteur d’or, la Namibie et le Niger, le 3e et le 4e exportateur d’uranium, etc. Pourquoi alors la plupart des pays africains sont-ils sous-développés et leurs populations vivent dans la misère ? Tout simplement parce que les Africains n'ont pas le droit de profiter des richesses de leur propre terre car elle ne leur appartient plus. Toutes les ressources d'Afrique sont privatisées par des multinationales, des entreprises étrangères privées, dont les patrons s’enrichissent au prix des milliers de vies humaines. Le système capitaliste, la mondialisation et la « démocratie » ne sont que des outils qui aident les gouvernements des pays développés à légaliser le vol. Un vol dont les conséquences expliquent la situation économique actuelle. Un vol qui, aujourd’hui, est devenu un crime contre l’humanité.
La voix du peuple bulgare est la même que celle des autres peuples qui paient pour les actes criminels d’une minorité d’hommes cupides et qui subissent les conséquences de cette inégalité qui est la cause de la pauvreté et de la famine dans le monde. Une voix qui ne veut plus être dans le silence ! Une voix qui a besoin d’être entendue ! 10
Entre 2014 et 2021, le GERB fut le parti politique au pouvoir en Bulgarie. C'est un parti conservateur, libéral, atlantiste et pro-européen, qui affirme s'inspirer de la démocratie chrétienne.11
Il a été fondé par Boyko BORISSOV, l'ancien maire de SOFIA, la capitale de la Bulgarie.
SOFIA = A SOIF
BORISSOV = BOIR SS VO
Tous les soirs, nous buvons du VIN lors du journal de VIN heures mais ce dernier est en V.O. (version originale) donc je vous traduis les sous-titres pour vous montrer que JUDAS vous manipule car le régime totalitaire veut vous transformer en SS en cachant les millions d'êtres humains exterminés chaque année par son idéologie.
GERB = GERBER
Dieu nous demande de GERBER le VIN que nous sert le journal de VIN heures – afin de garder notre lucidité pour comprendre le monde dans lequel nous vivons – alors informons-nous sur des sites internet fiables puisque la télévision est entre les mains du RICHE.
Les élites médiatiques sont corrompues à l'instar de Boyko BORISSOV, le fondateur du GERB, qui a été affecté par des plaintes de corruption persistantes et des dénonciations de connexion avec la maffia.
Le bogomilisme est un mouvement chrétien hétérodoxe né au Xe siècle. Son nom vient du pope bulgare BOGOMIL. Il s'est développé en Bulgarie, puis en Serbie et ensuite en Bosnie, influençant une grande partie des Balkans. Les empereurs byzantins eurent une attitude ambiguë à son égard, parfois le réprimant, parfois l'utilisant à leur profit. Inspiré par les gnostiques chrétiens et le manichéisme, il fut considéré comme une hérésie par l'Église catholique romaine qui l'a violemment combattu.12
Les bogomiles s'abstenaient de BOIRE du VIN et selon eux, l'État et l'Église étaient des créations de Satan.
BOGOMIL = MIL
En l'an MIL, le Pape était GERBERT d'Aurillac.
GERBERT = GERBER T
T = 20 = VIN
GERBERT = GERBER le VIN
BOGOMIL = 2+15+7+15+13+9+12 = 73
Le département 73 est celui de la SAVOIE.
À travers le prêtre BOGOMIL qui enseignait à ses disciples de ne pas boire de VIN, Dieu nous fait comprendre que nous devons suivre SA VOIE, c'est-à-dire rompre avec l'Alliance du VIN car désormais, seule l'Alliance de l'EAU nous donnera la vie éternelle.
SOFIA = A SOIF
SOFIA = 19x15x6x9x1 = 15390
Le code postal 15390 est celui de la ville de FAVEROLLES dans le Cantal.
FAVEROLLES = F AVE ROLLES
Dieu change ainsi le VIN en EAU, il nous demande désormais de changer les ROLES donc ne dites plus « AVE César » et prenez collectivement le pouvoir politique en main afin de créer un nouveau monde.
Le prénom du fondateur du GERB est BOYKO.
BOYKO = BOYCOTE
La nouvelle Alliance de l'EAU t'impose de BOYCOTER les marques capitalistes pour acheter à la place les produits de l'économie révolutionnaire ; c'est en prouvant à tous les citoyens qu'il y a une alternative au nazi-capitalisme que nous réussirons à changer les ROLES et ainsi prendre le pouvoir en main.
Le match de football France-Bulgarie (1993)
Le match de football France - Bulgarie est une rencontre qui s'est disputée le 17 novembre 1993 au Parc des Princes à Paris, comptant dans les éliminatoires du groupe 6 de la Coupe du monde 94 aux Etats-Unis.
Les Bleus, entraînés par Gérard Houllier, sont à la lutte pour la qualification du prochain mondial se déroulant aux États-Unis. Malgré un fonds de jeu faible, reposant surtout sur les deux attaquants Jean-Pierre Papin et Éric Cantona, la France réalise de bons éliminatoires avec un bilan de six victoires pour un nul et une défaite après les huit premières journées.
Suite à son bon début de parcours, la France est en tête du groupe. Elle n'a besoin que d'une victoire contre Israël ou d'un match nul contre la Bulgarie pour se qualifier au cours des deux dernières journées. La qualification s'annonce donc a priori aisée puisque ces deux rencontres doivent avoir lieu à domicile et de plus le premier adversaire est l'Israël. Cette équipe à l'époque, était l'une des équipes les plus faibles d'Europe. Les Bleus les avaient d'ailleurs étrillés chez eux 4 à 0 quelques mois plus tôt. La confiance avant le match était tellement présente dans le camp français que la chanson de Joe Dassin, l'Amérique, fut diffusée avant le match contre Israël.
Durant le match, la France mène 2-1 mais contre toute attente, encaisse deux buts aux 83e et 93e minutes. Cette défaite avec ces deux buts au cours des 7 dernières minutes est donc une énorme contre-performance car Israël n'avait gagné aucun match lors de ces éliminatoires.
Il reste néanmoins encore un match à jouer contre la Bulgarie, pour la clôture du groupe 6.
Pour se qualifier, l'équation reste la même : les Tricolores ne doivent pas perdre face à la Bulgarie, cette dernière s'étant imposée au match aller 2-0 lors d'un match houleux, ponctué de mauvais coups en tous genres.
Le football français, mal loti depuis plusieurs mois (affaire VA-OM, rivalités chez les Bleus entre parisiens et marseillais, fonds de jeu et tactique de Houiller très décriés, etc.), espère une qualification, qui ferait le plus grand bien.
À la 32e minute, c'est la délivrance pour le public français : Deschamps récupère le ballon dans les pieds de Tsvetanov sur le côté droit et effectue une transversale vers Papin, qui remet de la tête pour Cantona qui marque en force du droit à bout portant.
Le plus dur semble fait, mais l'avantage ne dure que cinq minutes. À la 37e minute de jeu, Blanc rate sa relance, se fait prendre le ballon par Stoitchkov et concède un corner. Sur ce dernier, tiré par Balakov, Kostadinov, au premier poteau, place une tête croisée qui finit sa course dans les buts, malgré Pedros.
Les minutes passent et malgré un match plus que laborieux, les Bleus semblent se diriger vers une qualification. Mais tout bascule à la 90e minute : coup franc à droite presque au poteau de corner tiré par Ginola. Celui-ci prend l'initiative de le jouer rapidement. Il centre mais ne trouve personne à la réception. La défense bulgare intercepte et amorce un contre, Penev lance Kostadinov sur l'aile droite, qui résiste à Roche et vient battre Lama d'un tir puissant sous la barre, malgré un tacle désespéré de Laurent Blanc. Houiller en voudra très longtemps à Ginola d'avoir joué le coup franc rapidement alors qu'il ne restait que quelques secondes à jouer. Il aura des mots très durs à son encontre, qualifiant son initiative de « crime contre l'équipe de France ».
Sur l'engagement, les Bleus tentent de forcer le destin mais moins d'une minute après ce but assassin, M. Mottram siffle la fin du match.
C'est une énorme désillusion pour la France, qui à dix secondes près, était qualifiée pour la Coupe du monde aux États-Unis.13
Kostadinov, l'auteur du but victorieux de la Bulgarie, est né le 12 août 1967.
François Hollande est né le 12 août 1954.
Ils étaient ainsi tous les deux programmés pour faire perdre la France.
Le Mur de Berlin a été construit un 12 août et il fut détruit en 1989.
Le but victorieux de la Bulgarie a été marqué à la 89e minute.
La chute du Mur de Berlin signait la défaite du « communisme » et marquait le règne du néolibéralisme, caractérisé par des crises à répétition lorsque les BULLES financières éclatent.
La première BULLE financière de l'Histoire a éclaté en « HOLLANDE ».
BULGARIE = BULLE
François HOLLANDE a été élu président de la République en 2012 car le bilan de son prédécesseur était catastrophique notamment parce qu'une BULLE financière a éclaté en 2007-2008.
BULGARIE = BULLE GARIE
GARIE = 7+1+18+9+5 = 40
Le département 40 est celui des LANDES.
LANDES = HOL LANDE
Dieu nous fait comprendre qu'il écrit chaque ligne de l'Histoire et il associe François HOLLANDE au buteur victorieux de la BULGARIE car les Français ont subi une très grande défaite au Parc des Princes en 1993 et lors de l'élection présidentielle de 2012.
La défaite contre la Bulgarie a eu lieu en 1993, soit 200 ans après que les Français aient coupé la tête du ROI Louis XVI en 1793.
200 ans est égal à 2400 mois.
L'auteur du but victorieux au Parc des PRINCES en 1993, est né un 12 août, à l'instar du 24e président de l'histoire de la République.
2400 = 24 00
00 = ce sont des yeux
Dieu met en lumière le 24e président de la République parce qu'il nous montre que l'élection de François Hollande a permis une nouvelle fois de sacrer des ROIS et c'est pourquoi nous perdons à chaque fois étant donné que la défaite de l'équipe de France en 1993 symbolisait en 2012, notre défaite à NOUS : les classes populaires et les classes moyennes, qui avons été exploitées, volées, licenciées, insultées, stigmatisées durant 5 ans par les ROIS au pouvoir, c'est-à-dire les capitalistes, leurs serviteurs politiques, et plus généralement les riches.
En 1993, la France a perdu contre la Bulgarie sur le score de 2-1.
21 = U
La lettre U a la forme de l'Urne dans laquelle nous votons.
Dieu nous fait comprendre que nous signons notre défaite dans les urnes lorsque nous votons en faveur du règne des ROIS.
Lors de l'année 1993, les clubs français ont remporté le titre européen dans les principaux sports COLLECTIFS. L'Olympique de Marseille, le CSP LIMOGES et l'OM-VITROLLES, ont été sacrés champions d'Europe en football, basket-ball et handball.
En football, BASILE BOLI a marqué de la TÊTE le but victorieux en finale contre Milan.
Le prénom « BASILE » est issu du grec « BASILEUS » qui signifie « le ROI ».
Dieu nous demande ainsi de couper la TÊTE des ROIS le jour de l'élection présidentielle afin d'ABOLIR la monarchie capitaliste.
À travers la victoire de LIMOGES et l'OM VITROLLES, Dieu nous demande de LIMOGER le président des riches afin de changer les ROLES car nous produisons toutes les richesses donc nous devons les avoir entre les mains et les redistribuer équitablement entre nous tous.
Dieu nous révèle qu'en 1993, la France a connu l'une de ses plus grandes défaites sportives au Parc des PRINCES parce que nous n'avons jamais ABOLI la monarchie vu que la bourgeoisie a pris le pouvoir en main à partir de 1793, et depuis, nous n'avons plus été soumis au pouvoir d'un seul ROI mais au pouvoir d'une multitude de ROIS sans couronnes, à l'instar de ce millionnaire de François Hollande et ses clones de la bourgeoisie au pouvoir, alliés aux capitalistes. Par conséquent, les ROIS nous voleront des centaines de milliards d'euros chaque année, condamnant des millions d'entre nous à subir le chômage et la pauvreté, tant que nous leur donnerons les pleins pouvoir à chaque élection présidentielle.
Dieu associe ainsi le buteur victorieux de la BULGARIE à François HOLLANDE car ce dernier n'est pas dans notre camp, il ne joue pas dans notre équipe et pendant 5 ans, il a fait perdre le peuple français en lui subtilisant chaque année plusieurs centaines de milliards d'euros pour les redistribuer à son équipe : celle des riches, dont les joueurs savent très bien jouer collectivement pour garder le pouvoir en main, contrairement à nous ; et ils boivent ainsi régulièrement des BULLES de champagnes avec NOTRE argent en trinquant à notre santé pendant que nous « trinquons » en nous détruisant la santé au travail jusqu'à 62 ans voir plus pour qu'ils puissent maintenir leur train de vie.
Hollande est né 13 ans - jour pour jour - avant Kostadinov, l'auteur du but victorieux de la Bulgarie.
13 = M
Dieu nous fait comprendre qu'Hollande M uniquement les riches et nous en avons eu la preuve durant son quinquennat. Son ex-compagne nous a notamment révélé qu'il nous appelle les « sans-dents », ce qui signifie qu'il ne nous respecte pas, il ne nous M pas et il nous l'a montré tous les jours pendant 5 ans en nous attaquant sans cesse à travers les remises en cause profondes du droit du travail, de l’égalité ou de la démocratie sociale. Hollande a été au service d'une rapacité patronale sans limite, aux objectifs (affichés ou non) très larges : remise en cause du salaire minimum, du CDI et des 35 heures, suppression de nouveaux jours fériés, démantèlement des prud’hommes, des CHSCT, de l’inspection du travail... Autant d’outils et de droits qui protégeaient encore un tant soit peu les salariés.
Notre défaite en 2012 a été très lourde, puisqu'il faut ajouter à cela la remise en cause des services publics, leur marchandisation, leur disparition dans les zones rurales comme dans les quartiers populaires. Un démantèlement qui représentait de véritables attaques contre les salariés et les usagés. Là encore, une véritable agression contre les hospitaliers ou les postiers, avec des réductions d’effectifs, des attaques contre les temps de repos, alors que les conditions de travail étaient déjà très dégradées... Des moyens sans cesse enlevés au nom de déficits à réduire ou de dettes à résorber. Les réformes se sont succédé et se sont empilées, comme dans l’Éducation nationale, détruisant toujours un peu plus les services rendus à la population, fragilisant toujours plus les plus démunis. Avec 1 million de chômeurs de plus, le bilan de François Hollande est accablant. Quel salarié n’a pas vu ses conditions de travail et son niveau de vie se dégrader à cause de l’offensive patronale et de la politique gouvernementale ?
Comment ne pas avoir été écœuré de voir Hollande attaquer les personnels hospitaliers déjà exténués par leurs conditions de travail en leur demandant, comme l'a fait Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP (Hôpitaux de Paris), de renoncer à des jours de RTT ou d’accepter des milliers de suppressions d’emplois ?
Les socialistes se disaient soucieux de la gestion des deniers publics. Mais pendant que Sanofi, Peugeot ou Carrefour empochaient des milliards d’argent public sans respecter aucun de leurs engagements à embaucher ou à investir, il fallait que les hôpitaux fassent des économies sur le personnel et sur les médicaments qu’ils délivraient gratuitement ! 14
Les signes ne mentent pas, François Hollande n'est pas dans notre camp, il ne joue pas dans notre équipe, il ne nous M pas, et à l'instar de Gérard Houiller – le sélecteur de l'équipe de France qui a accusé Ginola d'avoir fait perdre l'équipe après la défaite contre la Bulgarie – François Hollande a accusé les chômeurs d'être responsable de SA défaite en nous faisant croire que le taux de chômage ne baissait pas car les chômeurs ne recherchaient pas activement du travail. Hollande s'en est pris aux nôtres pour protéger son équipe de riches, et il a relayé ses attaques contre les chômeurs avec l'aide des médias puisque les riches savent très bien jouer en équipe.
Lors de la campagne présidentielle en 2012, nous sommes plus de 10 millions de citoyens à avoir vu lors du journal de VIN heures, l'extrait du discours de Hollande au BOURGET dans lequel il nous promettait de « combattre la finance » mais il a fait strictement l'inverse durant son quinquennat et c'est la raison pour laquelle, à travers la Bulgarie, Dieu nous demande de GERBER le VIN, c'est-à-dire de ne plus croire les mensonges de ces hommes politiques ultra-médiatisés dans le journal de VIN heures durant la campagne présidentielle.
Lors de la campagne présidentielle de 2012, le candidat du NPA, Philippe Poutou, n'a pas eu le droit aux gros titres du journal de VIN heures quand il a proposé aux Français d'annuler le paiement de la dette illégitime afin d'utiliser chaque année les 45 milliards d'euros d'intérêts pour notamment augmenter de 300 euros le salaire de millions de travailleurs et porter le SMIC à 1700 euros.
Le journal de VIN heures met uniquement en lumière les serviteurs des ROIS et il BOYCOTTE les candidats du peuple. Ainsi, la loi dite de « modernisation des règles de l’élection présidentielle » a été adoptée en 2016 pour réduire les possibilités d’expression des candidats dits « petits », car en 2012, l'équipe des riches, composée notamment de plusieurs patrons de l’audiovisuel, relayés par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) ainsi que par des politiciens comme Sarkozy, s’étaient plaints des règles qui les obligeaient à respecter une certaine « égalité » de temps de parole dans les médias entre candidats pendant les cinq semaines précédant le premier tour de l'élection présidentielle. Cette égalité était déjà un mot creux. Ainsi une interview de Nathalie Arthaud de 20 minutes diffusée sur TF1 au milieu de la nuit avait été décomptée comme celle d’un autre candidat au journal de VIN heures. La nouvelle loi réduit l’« égalité » de temps de parole aux deux dernières semaines de campagne, se contentant d’appliquer au cours des trois semaines précédentes ce qu’elle nomme l’« équité ». Cette équité est appréciée en fonction de la représentativité des candidats et de leur implication dans la campagne : autrement dit, elle justifie de réserver le gros du temps de parole aux candidats d'En Marche, de la France Insoumise, du RN ou des Républicains (LR), laissant aux autres quelques miettes15.
L'équipe des riches a ainsi réussi à BOYCOTTER légalement L.O. et le NPA afin de médiatiser pendant trois semaines supplémentaires uniquement les serviteurs des ROIS du capitalisme. Alors ne croyez pas les mensonges de ces manipulateurs lors du journal de VIN heures, nous avons la preuve avec l'adoption de cette loi antidémocratique que le système est corrompu.
Le prénom du buteur victorieux de la Bulgarie en 1993 est EMIL et il est né à SOFIA.
EMIL = MILE
MILE = 1 000
En l'an 1 000, le Pape était GERBERT d'Aurillac.
GERBERT = GERBER T
T = 20 = VIN
GERBERT = GERBER le VIN
SOFIA = A SOIF
Si tu AS SOIF, bois de l'EAU, c'est-à-dire éteins ta télé et consulte le site internet de L.O. car tu obtiendras de bien meilleures informations que celles racontées par les ROIS lors du journal de VIN heures.
Dans le roman 1984, le régime totalitaire ne sert pas du VIN aux membres du Parti mais du GIN.
Le principal responsable du but victorieux de la Bulgarie est David GINOLA, puisqu'il a tiré le corner trop vite alors que s'il avait attendu plus longtemps, l'arbitre aurait sifflé la fin du match juste après que le corner ait été tiré, sans laisser le temps aux Bulgares de contre-attaquer.
GIN = GINOLA
Les Bulgares sont les descendants des THRACES.
« TRACER » signifie au second degré « aller vite ».
À travers GINOLA qui a tiré le corner trop vite et amené le but qui a fait perdre la France, Dieu nous fait comprendre que nous voulons également aller trop vite car nous sommes pressés de gagner de l'argent le plus rapidement possible alors nous votons pour le système économique que nous pensons le plus avantageux sur le court terme. Élire le candidat du NPA présente le risque de perdre éventuellement son emploi lorsque les capitalistes fuiront notre pays donc les électeurs ne sont pas prêts à perdre plusieurs centaines d'euros par mois, le temps que l'économie se reconstruise, et ils votent ainsi pour le système économique le plus avantageux sur le court terme. Or c'est une erreur car une fois le NPA au pouvoir, nous prendrons le contrôle des centaines de milliards de profits qui dormaient jusqu'alors dans les coffres-forts des capitalistes et des plus riches, afin de les investir dans l'économie ; donc au fil du temps, les emplois perdus après la fuite des capitalistes, seront recréés les années suivantes et le chômage baissera drastiquement étant donné que les richesses que nous produirons n'iront plus dans la spéculation, les paradis fiscaux et les caprices de riches mais dans la production ; le tout accompagnée d'une baisse du temps de travail afin de permettre à un maximum de travailleurs d'avoir un emploi ; et étant donné que les richesses seront équitablement redistribuées, les bas salaires augmenteront. Alors voter pour le NPA est le plus avantageux sur le long terme, il est probable que nous éradiquerons le chômage mais les Français ne peuvent pas le savoir vu qu'ils ne veulent pas prendre le risque de perdre éventuellement leur travail à court terme. Notre génération veut tout et tout de suite alors nous tirons le corner trop vite et nous perdons ainsi le match contre l'équipe des riches à chaque élection présidentielle.
C'est l'enseignement que Dieu nous donne à travers le match France-Bulgarie car Ginola a joué trop vite et un joueur bulgare, né un 12 août comme François Hollande, a fait gagner son équipe. En 2012, les électeurs français ont voulu gagner de l'argent trop vite et l'équipe des riches l'a emporté après le but victorieux de François Hollande lors de l'élection présidentielle. Donc sitôt arrivé au pouvoir, François Hollande a décidé de conduire une politique d’austérité budgétaire et salariale, de relever le plus inégalitaire des impôts qu’est la TVA, d’apporter 20 milliards d’euros aux entreprises sous forme de crédit d’impôt sans la moindre contrepartie, de flexibiliser encore davantage le marché du travail, de renier sa promesse faite aux ouvriers de Florange, de conduire une réforme des retraites qui épargne le capital et accable le travail. Il est ainsi apparu au fil des mois qu’il ne restait plus grand-chose qui distinguait sa politique économique et fiscale de celle impulsée par son prédécesseur16. Par la suite, 41 milliards ont été offerts au patronat au titre du Pacte de responsabilité, sans aucune contre partie, par conséquent, les patrons n'ont quasiment pas embauché et ces subventions servaient surtout à enrichir un peu plus les gros actionnaires des grandes entreprises ; alors qu'avec ces 41 milliards d'argent d'euros public, l’État aurait pu embaucher environ 1,5 million de personnes dans les services publics mais ce n'était pas l'objectif de Hollande, puisqu'il servait uniquement les ROIS du capitalisme, et non le peuple. L'équipe des riches avait une nouvelle fois gagnée, comme toujours. Car tant que nous ne couperons pas la tête des ROIS le jour de l'élection présidentielle, cela se passera toujours ainsi. Alors arrêtez de tirer le corner trop vite et temporisez en votant pour le NPA et L.O., car en étant patient, le peuple français remportera enfin la victoire pour la première fois dans l'histoire de notre pays.
David GINOLA est né dans le département 83, celui du VAR.
83 = 8x3 = 24
François Hollande est le 24e président de la République.
Dieu nous fait comprendre que François Hollande a été élu parce que nous tirons le corner trop vite et par conséquent, l'équipe adversaire, celle des riches, l'emporte sur celle du peuple. Notre défaite a donc été lourde de conséquence en 2012 puisque le chômage a augmenté touchant presque 6 millions de personnes, et la précarité est désormais le sort de millions de travailleurs. Dans toutes les entreprises, les salaires ont été bloqués, les conditions de travail se sont dégradées, la pression a augmenté. L’État a supprimé des postes, bloqué les salaires des fonctionnaires, réduit les dotations aux collectivités territoriales, a sabré dans les budgets sociaux. Les retraites ont été attaquées, les pensions et allocations rognées, les caisses sociales vidées17. Et le gouvernement Hollande-Valls a organisé ce vol en grand sur le niveau de vie des travailleurs pour couvrir de cadeaux le grand patronat. Il ne fait donc aucun doute que nous avons perdu le match en 2012, alors ne tirez pas le corner trop vite lors de la prochaine élection présidentielle, car ça fait beaucoup, beaucoup d'argent donné à l'équipe qui remportera la rencontre.
De leur côté, à l'instar du roman 1984, les médias nous servent quotidiennement du GIN pour que nous tirions le corner trop vite – le jour de l'élection présidentielle – en nous faisant croire qu'il n'y a pas d'alternative au nazi-capitalisme.
Lors du but victorieux de la Bulgarie, le ballon a touché la BARRE transversale avant de rentrer dans le but.
François Hollande a été victorieux en 2012 car la France est un BAR géant dans lequel les rois servent quotidiennement au peuple du GIN ou du VIN lors du journal de VIN heures.
Lorsque le meeting du BOURGET s'est terminé, les journaux télévisés ont ensuite fait BOIRE les paroles de François Hollande à une dizaine de millions de téléspectateurs qui ont alors ingurgité ses mensonges, ce qui les a poussé à tirer le corner trop vite le jour de l'élection présidentielle en croyant que François Hollande était dans leur camp. Par conséquent, les BOURGES ont remporté la victoire et ils nous l'ont fait chèrement payé pendant 5 ans.
Drogués par les hommes politiques avec la complicité des médias, le peuple français se fait ARNAQUER à chaque élection.
En 1993, le président de la République était François Mitterrand, né à JARNAC.
JARNAC = J'ARNAQUE
La capitale de la Bulgarie est SOFIA.
SOFIA = A SOIF
Dorénavant, si tu AS SOIF, bois uniquement de l'EAU afin de garder ta lucidité.
De 2014 à 2021, le parti politique au pouvoir en Bulgarie fut le GERB.
Dieu te demande ainsi de GERBER le GIN et le VIN que les rois te servent quotidiennement dans leurs médias afin de faire gagner leur équipe le jour de l'élection présidentielle.
Lors du match France-Bulgarie, le sélectionneur de l'équipe de France était Gérard Houllier. Il est né le 3 septembre 1947.
ADOLPHE THIERS – le deuxième président de l'histoire de la République – est mort le 3 septembre 1877 – soit 70 ans - jour pour jour - avant la naissance de Gérard Houiller.
Le chef-lieu du département 70 est la ville de VESOUL.
Dieu nous révèle que le journal de VIN heures nous SAOULE – en manipulant l'information – afin que nous votions pour ADOLF HITLER.
À travers ADOLF HITLER – le dirigeant du IIIe REICH – Dieu précise que nous sommes endoctrinés pour voter en faveur du règne du RICHE – qui extermine des millions de pauvres dans les pays du THIERS – en accaparant leurs richesses.
Gérard Houiller est mort le 14 décembre 2020.
2020 = VIN VIN
Gérard Houiller est décédé 137 jours avant le 30 avril qui célébrait la mort d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.
137 = Jules César est né un 13 7 (13 juillet).
Dieu nous montre qu'il remplace l'Alliance du VIN par celle de l'EAU – qui nous impose de prendre collectivement le pouvoir politique en main – afin de signer l'arrêt de mort de César : le RICHE.
C'est ainsi que le peuple remportera sa première victoire dans l'Histoire de France.
Au Xe siècle, Bogomil, le prêtre bulgare, enseignait que l'État était la création de SATAN.
Le but victorieux de la Bulgarie a été marqué à la 44e minute et 58e seconde de la deuxième mi-temps.
Le chef-lieu du département 44 est la ville de NANTES.
NANTES = SATAN
58 = La Constitution française a été adoptée en 1958.
La Constitution de 58 sacralise la propriété privée des moyens de production donc Dieu nous fait comprendre que nous vaincrons SATAN, c'est-à-dire le ROI Argent, lorsque nous changerons la Constitution en supprimant cette sacro-sainte propriété privée. C'est le seul moyen de battre l'équipe des riches en prenant le contrôle de NOS entreprises.
Bogomil avait raison, l'État est bien une création de SATAN étant donné que ce sont les puissances de l'argent qui contrôlent l'État alors Dieu change désormais le VIN en EAU afin que l'État soit uniquement sous le contrôle du peuple.
Le département 58 est celui de la NIÈVRE.
NIÈVRE = ÈRE VIN
L'ÈRE du VIN est terminée, Dieu nous demande de GERBER le VIN, c'est-à-dire de retrouver notre lucidité et de prendre le pouvoir en main.
La Bulgarie a atteint les quarts de finale de la Coupe du Monde en 1994 et elle a perdu à ce stade de la compétition contre la Suède sur le score de 4 à 0.
4-0 = 40
Dans la Bible, les juifs mettent 40 ans à passer du statut d'esclaves à celui de liberté. Par ailleurs, lorsque j'ai mis en ligne ce site internet, l'OIT recensait 40 millions d'« esclaves modernes » dans le monde.
SUEDE = SU =19+21 = 40
40 = esclavage
La Coupe du Monde 1994 a été remportée par le BRESIL.
BRESIL = LIBRES
Le BRESIL a battu en finale l'Italie : le pays de naissance de César.
Nous serons enfin LIBRES quand nous aurons signer l'arrêt de César le jour de l'élection présidentielle.
Le BRESIL a battu l'Italie en finale aux penalties lorsque le joueur italien ROBERTO BAGGIO a manqué son tir au but en tirant au dessus de la BARRE transversale.
BARRE = BAR
Le BAR symbolise le choix entre l'Alliance du VIN et celle de l'EAU.
ROBERTO = ROBER T O
« ROBBER » signifie « VOLEUR » en anglais.
T = 20 = VIN
O = EAU
BAGGIO = BAG GIO
BAG = BAGUE
La BAGUE de mariage est une ALLIANCE.
GIO = 7x9x15 = 945
945 = DIE
« DIE » signifie « MOURIR » en anglais.
À travers ROBERTO BAGGIO, Dieu nous montre qu'il remplace l'ALLIANCE du VIN par celle de l'EAU – qui nous impose de lutter politiquement afin de signer l'arrêt de MORT du VOLEUR : César = le RICHE.
La Coupe du Monde se déroulait en 1994.
1994 = 19 94
19 = le chef-lieu du département 19 est la ville de TULLE.
94 = ID
Jules César a été TUÉ lors des IDES de Mars.
Dieu nous transmet le message suivant : « TUE LE RICHE : César – en votant pour le partage équitable des richesses. »
En 1994, le Brésil a remporté la 15e Coupe du Monde de l'histoire.
15 = O
O = EAU
À travers le match Brésil-Italie, Dieu nous transmet ainsi les termes de la nouvelle ALLIANCE de l'EAU.
Le Brésil a battu l'Italie aux penalties sur le score de 3-2.
J'avais 32 ans quand je vous ai transmis la nouvelle Alliance avec Dieu par le biais de ce site internet.
Le département 32 est celui du GERS.
Le finale de la Coupe du Monde se déroulait à Pasadena en CALIFORNIE.
CALIFORNIE = NICOLA FIRE
« FIRE » signifie « FEU » en anglais.
Dieu met en lumière mon nom – NICOLAS GERBERON – car il m'a créé pour vous transmettre la nouvelle ALLIANCE de L'EAU afin que vous soyez LIBRES en obtenant la vie éternelle, mais si vous ignorez la nouvelle ALLIANCE, vous irez tout droit dans le FEU de l'enfer car en laissant César diriger le monde, vous serez complices de l'extermination de millions d'êtres humains chaque année.
Je précise que les flammes de l'enfer sont une image. Dans la partie consacrée à l'Inde, Dieu nous révèle que ceux qui iront en enfer seront éternellement enfermés vivants dans un cercueil, mais il est également possible que Dieu enverra certains, les pires, faire un tour dans les flammes de l'enfer.
Lors du match France-Bulgarie, l'arbitre de la rencontre était Leslie MOTTRAM et il est né en ÉCOSSE.
ÉCOSSE = ÉCO SS
Le lendemain du match, la presse ne parlait que de la défaite de l'équipe de France de football. Elle n'a pas dit un mot sur les 40 ou 50 000 personnes exterminées la veille par la pauvreté dans les pays du Tiers Monde alors que c'était l'information la plus importante.
MOTTRAM = RAM
Le 93e RAM est le régiment de l'armée française et dernier régiment d'artillerie de montagne en Europe. Il est positionné à VARCES, dans la banlieue de Grenoble.18
VARCES = VAR
David GINOLA est né dans le VAR.
Le numéro de département du VAR est le 83.
VARCES se situe dans le département 38.
38 = 83
En 1993, la France avait besoin d'un nul lors de ses deux derniers matches pour se qualifier. Elle a perdu le premier match contre Israël, qui a marqué deux buts à la 83e et 93e minutes.
83x93 = 7719
7719 = 77 19
77 = SEPT SEPT
SEPT = 19x5x16x20 = 30400
Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort un 30 4 (30 avril).
19 = le chef-lieu du département 19 est la ville de TULLE.
Dieu nous transmet le message suivant : « TUE LE RICHE – en prenant collectivement le pouvoir politique en main – afin de construire un monde égalitaire. »
C'est en agissant ainsi que tu obtiendras ta QUALIFICATION pour le paradis.
À travers Leslie MOTTRAM – l'arbitre du match France-Bulgarie – Dieu précise que nous « expulserons » définitivement le RICHE du terrain de JE – avec le MOT qui sera écrit sur le notre bulletin de vote le jour de l'élection présidentielle.
Le prénom de l'arbitre du match France-Bulgarie est LESLIE.
LESLIE se prononce LAISSE LI.
LIS les signes que Dieu t'envoie et enlève la LAISSE que tu portes quotidiennement autour du cou afin de prendre le pouvoir en main.
À la fin des éliminatoire pour la Coupe du Monde 1994, ayant perdu ses deux derniers matches, la France a terminé avec 6 points au classement dans le groupe 6.
6-6 = 66
Le sigle de la fédération française de football est la FFF.
FFF = 666
Dans l'Apocalypse, 666 est le chiffre de la Bête, c'est plus généralement le chiffre du diable.
Le 1er janvier 1993, le taux de l'impôt sur les bénéfices des sociétés a été porté à 33,33 % alors qu'il était de 50 % jusqu'en 1985 puis il a diminué progressivement. Ce changement de taux signifiait une perte annuelle de 20 milliards d'euros pour les finances publiques. Par conséquent, la plus grande défaite de la France en 1993 n'était pas celle de l'équipe de France de football contre la Bulgarie mais la baisse du taux d'imposition sur les sociétés qui a permis aux capitalistes d'accaparer 20 milliards d'euros supplémentaires par an, donc l'équipe des riches a remporté une sacrée victoire ce jour-là et c'est l'une de nos plus grandes défaites vu qu'ils nous ont volé 500 milliards d'euros en 25 ans.
Ainsi, à partir du 1er janvier 1993, les capitalistes ont pu accaparer officiellement 66,6 % des profits générés par le travail des salariés dans les entreprises.
La même année, l'équipe de France de football n'a pas réussi à se qualifier pour la Coupe du Monde en terminant avec seulement 6 points dans le groupe 6 donc Dieu met en lumière le chiffre 66 qui symbolise la défaite car il l'associe avec les 66,6 % de profits accaparés par les capitalistes la même année, et il veut ainsi nous faire comprendre qu'à l'instar de l'équipe de France de football, NOUS avons subi une terrible défaite lorsque la bourgeoisie au pouvoir a baissé le taux d'imposition des sociétés ; et le NOUS, c'est le peuple, cette équipe de France black-blanc-beur que la bourgeoisie essaie par tous les moyens de diviser.
En 1993, l'équipe de France a fini avec 6 points dans le groupe 6 donc elle n'a pas pu se qualifier pour la Coupe du Monde au BRESIL. Dieu nous fait ainsi comprendre que tant que nous ne prendrons pas le contrôle des 66,6 % de profits que NOUS générons grâce à notre travail dans nos entreprises, nous ne serons jamais LIBRES puisque nous serons perpétuellement les esclaves des capitalistes. Comprenez bien que rien ne justifie les licenciements ; rien ne justifie de travailler 35h ou plus par semaine à des cadences infernales ; rien ne justifie de partir à la retraite à 62 ans ou plus ; rien ne justifie le chômage ; tout ce qui justifie cela, ce sont les 66,6 % de profits que nous laissons entre les mains des capitalistes. Si nous les avions entre les mains, nous pourrions travailler 32 ou 30h par semaine en portant le Smic à 1 700 euros net par mois, le chômage n'existerait probablement plus et nous pourrions partir à la retraite à 60 ans. Par conséquent, nous serons LIBRES de fixer nos conditions de travail à partir du moment où nous prendrons le contrôle des 66,6 % de profits que nous générons par notre travail quotidien. Je précise que depuis 2017, ce taux d'imposition a changé, les capitalistes accaparent désormais 72 % des profits, mais lorsque j'ai déchiffré les signes et mis en ligne ce site internet, les capitalistes français accaparaient 66,6 % des profits.
Lors du match France-Bulgarie, l'ATTAQUANT de l'équipe de France était ERIC CANTONA et il est né en 66 donc Dieu nous montre que CAN T'ON A le stylo entre les mains, on peut ÉCRIRE son futur et prendre le contrôle des 66,6 % de profits pour ne plus jamais subir les ATTAQUES patronales. Nous serons ainsi LIBRES en prenant le contrôle des richesses que nous produisons.
Eric CANTONA a tourné de nombreuses publicités pour Nike, et il y a quelques années, l'un des slogans de cette marque était : « Écris le futur » – alors suis les signes et prends le stylo en main le jour de l'élection présidentielle afin de RÉÉCRIRE la Constitution pour être maître de ton destin. N'aie pas peur de prendre le pouvoir en main : « Yes, we CAN ! »
Eric Cantona est né à Marseille le 24 mai 1966. Sa carrière sportive en France et en Angleterre – où il était surnommé « King Eric » – suscita aussi bien l'enthousiasme pour ses qualités de joueur que les polémiques autour de son attitude sur le terrain et en dehors.
Pendant sa carrière de joueur, Cantona était un attaquant talentueux et inspiré. Champion d'Angleterre avec Leeds United et à quatre reprises avec Manchester United, il est devenu une des personnalités historiques des Red Devils. Élu par les supporters de Manchester United comme le meilleur joueur ayant évolué au sein de ce club et meilleur joueur de l'histoire de la Premier League par un sondage réalisé par Barclays, King Eric était l'un des meilleurs attaquants de son époque.
Ses frasques, colères et son caractère imprévisible ont fait de lui un acteur incontournable des médias.
Par ailleurs, Éric Cantona est un citoyen engagé qui prend régulièrement position sur des sujets de société. En janvier 2012, l'ancien footballeur s'est associé à la Fondation Abbé-Pierre pour faire un coup d'éclat : dans une lettre publiée dans le journal Libération à destination des maires, il expliquait qu'il cherchait à collecter 500 signatures d'élus. En réalité, il ne faisait pas acte de candidature mais il s'inséra dans le débat afin de mobiliser les candidats sur la question du logement en France, ses 500 signatures qu'il recherchait étaient des signatures de politiques s'engageant pour la cause du logement.
Éric Cantona est également l'une des icônes des publicités de l'équipementier sportif américain Nike. Depuis la fin des années 1990, il a participé à différentes campagnes publicitaires. Loin de le marginaliser, les frasques extra-sportives de Cantona font au contraire les délices de ses principaux partenaires, notamment Nike et Sharp. Cantona apparaît ainsi dans de très populaires campagnes de publicité où il n'hésite pas à jouer de son image avec un certain sens de l'autodérision. Une publicité Nike le représente devant le drapeau anglais avec la phrase : 66 fut une grande année pour le football anglais, Éric est né, par analogie avec la victoire anglaise de la Coupe du Monde 1966.
À l'occasion de la Coupe du Monde 2006, il devient l'ambassadeur du « Joga bonito ». Aussi, il apparaît régulièrement à la télévision dans la publicité pour la dernière Renault Laguna. Il devient en 2010 égérie des déodorants L'Oreal Paris Men Expert. En 2011, il participe à une campagne publicitaire de Pepsi, où il joue le rôle caricatural d'un jeune de banlieue. En 2013, il réalise une publicité pour Kronenbourg dans laquelle les brasseurs sont des vedettes poursuivies par les photographes. Il a également fait une apparition dans un des spots pour la Neuf Box aux côtés du comédien Arnaud Viard.19
Cantona est né en 66 et le chiffre de la Bête est le 666.
Effectivement, Cantona a prêté son image à de nombreuses marques capitalistes donc il symbolise la MARQUE de la Bête. Par ailleurs, on peut douter de sa sincérité car en octobre 2010, il donnait une interview pour le journal Presse Océan dans lequel il déclarait que le meilleur moyen pour faire la révolution serait que tout le monde retire son argent des banques, ce qui provoquerait un écroulement du système. Il fustigeait ainsi le système bancaire et en appelait au boycott ; or Cantona est marié avec la comédienne Rachida Brakni, qui, en 2010, tournait dans une publicité louant les mérites de la banque LCL.
D'un côté, Cantona critiquait les banques et de l'autre sa femme en faisait la promotion. D'ailleurs, le magazine l'Express a révélé qu'elle a touché de très lucratifs cachets : en 2007, elle aurait ainsi touché 100 000 euros (bruts) ; en 2008 : 110 000 euros ; et en 2010, la rediffusion de cette campagne lui aurait permis de toucher... 121 000 euros ! Cantona est vraisemblablement dans le camp de la BÊTE, celui du capitalisme.
Par ailleurs, Cantona est engagé avec l'Association Abbé Pierre, qui vient en aide aux plus démunis, et c'est tout à son honneur mais s'il y a des pauvres en France, c'est parce que des multimillionnaires comme Cantona ne reversent qu'une petite partie de leur fortune à l'État. Alors je respecterai Cantona le jour où il donnera toute sa fortune superflue aux pauvres.
L'abbé PIERRE est symbolique :
PIERRE se prononce PI - R.
PI = 16x9 = 144
144 se prononce 100 44.
Jules César est né en l'an 100 et mort en 44 av. J-C.
R = 18
18 = AH = ce sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.
L'abbé PIERRE est né le 5 août 1912.
5 août = 5x8 = 40
40 = DO
1912 = AIL
À travers l'abbé PIERRE – le fondateur du mouvement Emmaüs – Dieu nous fait ainsi comprendre que pour obtenir deux AILES dans le DOS et nous envoler un jour au paradis – nous devons lutter afin de mettre un terme à la pauvreté en éliminant César : le RICHE.
Un rapport commandé par Emmaüs International a révélé en juillet 2024 que l'abbé PIERRE aurait commis des agressions sexuelles sur plusieurs. femmes
À travers le prénom PIERRE qui symbolise César : le RICHE – Dieu nous montre que le christianisme de l'abbé PIERRE « agresse » des milliards de femmes, car en laissant le pouvoir politique entre les mains de César, il les condamne à vivre dans la misère.
Scandale
Le 25 janvier 1995, les télévisions passent en boucle son fameux coup de pied contre un spectateur de CRYSTAL Palace, qui lui a lancé des insultes xénophobes après une expulsion. L'affaire fait évidemment grand bruit et contribue à renforcer la légende du joueur. Ses détracteurs y voient le coup de sang de trop, ses admirateurs louent au contraire sa personnalité unique.20
La Nuit de CRISTAL est le pogrom contre les Juifs du Troisième Reich qui fut organisé par Joseph Goebbels.
Marquant une rupture avec la politique nazie de 1933 à 1937, ainsi qu'une étape dans la violence et la persécution antisémites, cet événement fut également révélateur de l'indifférence des nations au sort des Juifs d'Allemagne et d'Autriche, et de l'incapacité des États démocratiques à contrecarrer les coups de force menés par l'Allemagne de Hitler.21
Les Globes de CRISTAL sont des récompenses françaises décernées par la Presse dans le domaine des Arts et de la Culture.
Les Globes de Cristal ont été présentés en 2009 par Jean-Luc DELARUE dont l'attitude a fait polémique car l'animateur était à cette époque drogué à la cocaïne.
Les nazi-capitalistes droguent l'homme DE LA RUE à travers l'endoctrinement idéologique véhiculé par les chaînes de télévision. Derrière le strass et les paillettes des émissions télévisées, un enfant est exterminé toutes les 5 secondes. La Nuit de CRISTAL en Allemagne fut révélatrice de l'indifférence des nations au sort des Juifs d'Allemagne et d'Autriche, et les cérémonies comme les Globes de CRISTAL sont révélatrices de l'indifférence de notre nation au sort des millions de pauvres exterminés par le système capitaliste : le RICHE au pouvoir décernant des prix à des émissions télévisées et à des « journalistes » qui cachent quotidiennement le plus grand génocide de l'histoire de l'humanité.
Après l'agression de Cantona sur un spectateur dans le stade CRYSTAL palace, ses admirateurs ont loué sa personnalité unique. De même, lorsque Sarkozy mène pendant 5 ans une politique qui agresse des centaines de millions de pauvres dans les pays du Tiers Monde, ses admirateurs de l'UMP voient en lui une personnalité unique. Le GIN a rendu de nombreux citoyens complètement malades. Dieu nous envoie des signes pour nous ramener à la raison. Eric Cantona a commis son agression à CHRYSTAL Palace un 25 janvier et GINOLA est né un 25 janvier, donc à travers le GIN qui symbolise le totalitarisme dans le roman 1984, Dieu nous révèle que nous sommes endoctrinés par un télé-écran qui nous fait aimer des hommes et des femmes dont l'idéologie ou la richesse frappe quotidiennement les plus démunis, et notamment 6 millions d'enfants chaque année qui succombent à leurs blessures.
Nous vivons ainsi dans une « démocratie » totalitaire et Dieu est Big Brother donc suis les signes et combats le diable qu'il a mis au pouvoir.
Sources