Préhistoire
L'âge du bronze voit l'établissement de contacts maritimes entre le littoral atlantique et celui de la Bretagne, et des îles Britanniques alors que le sud de la péninsule entretient des liens commerciaux avec la Méditerranée : des Grecs et des Phéniciens venus de l'actuel Liban, ainsi que leurs descendants carthaginois, y installent de petits comptoirs commerciaux semi-permanents. Le moteur de ce commerce est la richesse de la péninsule en métaux (or, argent, fer et étain), ainsi que le salage du poisson de l'Atlantique, réputé dans le bassin méditerranéen. Les Phéniciens auraient ainsi fondé Lisbonne autour de l'an 1000 av. J.-C.
Durant l'âge du fer un peuple indo-européen s'établit dans la région : les Celtes. Ils occupent bientôt le centre et l'ouest de la péninsule, vivant regroupés en petits noyaux de population isolés, établis sur les hauteurs avec des habitations circulaires (castros), et pratiquant l'agriculture et l'élevage. Chaque maison (150 environ) est défendue par une enceinte (comme on peut en voir dans la Citânia de Briteiros). On trouve aussi dans ces regroupements un édifice funéraire. Comme ils maîtrisent le fer, le travail de la terre devient plus efficace, les cueillettes augmentent, améliorant par la même les conditions de vie et la démographie. Les Lusitaniens occupent une partie du territoire actuel du Portugal et les provinces espagnoles du León et l'Estremadure. Les Lusitaniens parlent leur propre langue, et s'étendent peu à peu vers l'Estremadure.
Conquête germanique
Au début du Ve siècle, des peuples germaniques, les Suèves, les Vandales (Silinges et Hasdingi) et leurs alliés, les Sarmates et les Alains envahissent la péninsule Ibérique où ils forment un royaume sous la direction du roi suève Herméric.
Le royaume des Suèves est un royaume germanique post-romain établi dans les anciennes provinces romaines de Gallaecia et du Nord de la Lusitanie. Vers 410 et au VIe siècle, il devient un royaume officiel, après qu'Hermeric eut conclu un traité de paix avec les Gallaeci avant de la transmettre à sa mort à Rechila, son fils. Un fœdus concédé par Rome légitime par ailleurs sa fondation. Il est le premier royaume du Haut Moyen Âge qui frappe monnaie pour signifier son existence. En 448 Rechila meurt, laissant le soin de poursuivre l'expansion à Rechiar. Le Royaume suève, qui essaye à plusieurs reprises d'étendre son territoire, conserve son indépendance jusqu'en 585, lorsqu'il est annexé par les Wisigoths, devenant la sixième province du royaume wisigoth d'Hispania.
Depuis sa défaite contre les Francs à la bataille de Vouillé en 507 et la chute de Toulouse en 508, le Royaume wisigoth s'est replié en Hispanie, avec Tolède pour capitale. Après la soumission du Royaume des Suèves et sa capitale Bracara (aujourd'hui Braga) en 584-585, l'ensemble de la péninsule Ibérique est gouvernée par les Wisigoths jusqu'en 711, année de la bataille du Guadalete, véritable tournant dans la conquête du royaume par les troupes musulmanes.
La conquête arabo-musulmane et la période du Gharb Al-Andalus
La conquête musulmane de l'Hispanie par les Omeyyades se fait à partir du Maghreb. Après avoir battu les Wisigoths en 711, les armées arabo-berbères de Tariq ibn Ziyad occupent en trois mois la majeure partie de la péninsule Ibérique (à l'exception d'un réduit chrétien dans le Nord, qui se constitue en royaume des Asturies). L'occupation se fait sous l'autorité de Moussa Ibn Noçaïr, gouverneur omeyyade de l'Ifriqiya et général des troupes musulmanes. Dans la foulée de la conquête de la péninsule et de la Septimanie, les armées musulmanes remontent en 719 vers Narbonne, débarquent en Sicile en 720, puis en Sardaigne, en Corse et dans les Baléares en 724. L'ancienne Lusitanie romaine est alors intégrée dans le vaste empire omeyyade de Damas sous les noms d'al-Tagr al-Adna (Marca Inferior) et de Gharb al-Ândalus. Très vite cependant, des tensions apparaissent entre les chefs berbères, arabes et Damas au sujet du partage du butin des vaincus. Et des particularismes liés à l'histoire spécifique de la région émergent. En 750, la péninsule Ibérique passe sous le joug d'Abd al-Rahman Ier, qui crée et donne son indépendance à l'Émirat de Cordoue, élevé au statut de Califat de Cordoue en 929. À la dissolution du Califat en 1031, l'Hispanie musulmane, qui se fragmente, est partagée entre 23 roitelets indépendants : c'est la période des Reyes de taifas — muluk at tawaif en arabe.
Pris dans des jeux d'alliances et des guerres intestines, les gouverneurs des taïfas se proclament émirs et lient des relations diplomatiques avec les royaumes chrétiens. La plus grande partie de la Lusitanie relève alors de la Taifa de Badajoz des Aftasies, et de la Taifa de Seville des Abbadis. La période des Taifas prend un terme avec l'avancée des Almoravides venus du Maroc en 1086 lors de la Bataille de Sagrajas, puis des Almohades venus également de Marrakech en 1147 à la suite de la Deuxième période de taïfas. Du Xe au XIe siècle, les dynasties berbères almoravides et almohades dominent l'ancienne Lusitanie romaine.
Les nouveaux conquérants, qui comptent plusieurs milliers de personnes (environ 16 000), s'installent d'une façon générale au sud du Mondego, et surtout du Tage, en particulier dans la région de l'Algarve. La période d'Al-Andalus laisse un héritage décisif dans la langue portugaise, mais aussi dans la topographie du Portugal et dans les domaines des arts, de l'urbanisme, de la propriété foncière, des sciences, des techniques et de l'agriculture. Dans ce dernier domaine, les apports essentiels touchent à l'irrigation (connaissance des calculs de pente et de débit d'eau) et à la culture d'espèces nouvelles : les spécificités portugaises sont les fruits (notamment les pommes, les poires et les figues en Algarve), la vigne car la consommation du vin s'est perpétuée chez les Andalous, les céréales dont le riz en Alentejo, les légumes comme l'artichaut. De cette époque subsiste également la tradition décorative des azulejos.
Reconquista et l'expulsion des musulmans
Dès le premier quart du VIIIe siècle, des militaires et des nobles germaniques réfugiés dans le Nord de la péninsule refondent une souveraineté chrétienne, le royaume des Asturies, et se lancent dans une longue guerre d'expansion territoriale vers le sud, la Reconquista, également appelée « Reconquête chrétienne ». Ce mouvement, qui englobe l'ensemble de la péninsule Ibérique, vise à faire repasser les terres ibériques perdues au profit des envahisseurs arabo-berbères sous souveraineté chrétienne.
Traditionnellement, la Reconquista de la péninsule Ibérique commence avec la bataille de Covadonga (soit 718 ou 722), dans laquelle l'élite wisigothique, Pélage, vainc une armée islamique et établit son autorité sur un réduit montagneux dans le nord de la péninsule, appelé Royaume des Asturies. Sous le règne d'Alphonse Ier (739-757), les croisés chrétiens des Asturies s'emparent des territoires jusqu'au Douro. Par la suite, la fragmentation du royaume en différentes entités donne naissance aux différents royaumes chrétiens Ibériques. Le royaume de León, héritier direct du royaume des Asturies, est à l'origine subdivisé en cinq provinces : les Asturies, le León, la Galice, le Portugal et la Castille. Chacune est dirigée par un comte. Au fur et à mesure des conquêtes, les terres sont divisées en comtés ou en duchés.
En 1095, le pape Urbain II lance la première croisade pour libérer les lieux saints et surtout réagir à la menace que représentent les Turcs récemment convertis à l'islam. Déjà, les réformes grégoriennes appellent à s'unir pour lutter contre toutes les croyances païennes et hérétiques.
En 1139, Afonso Henriques, fils de Henri de Bourgogne, remporte sur les musulmans une bataille historique à Ourique et est proclamé roi par ses troupes sur le champ de bataille. La légende veut que le Christ lui soit apparu pendant la bataille. Cette situation est officialisée par le traité de Zamora (1143) par lequel Alphonse VII reconnaît le royaume de Portugal et son roi Alphonse Ier. Grâce à son habileté politique et militaire, ce dernier a réussi là où d'autres comtés échouent, et gagne ainsi son indépendance.
Pendant plusieurs siècles, soutenus par les Templiers et les Chevaliers croisés, les souverains portugais poursuivent leur Reconquista vers le Sud jusqu'à ce que les Arabo-andalous qui dominent le sud de l'ancienne Lusitanie romano-barbare soient définitivement battus. Au début du XIIIe siècle, l'Inquisition catholique, une institution judiciaire chargée de lutter contre l’hérésie, et qui est à l'origine mise en place pour faire face aux mouvements manichéens cathares et albigeois, est étendue à la péninsule Ibérique dans une logique de persécution envers les hérétiques et les musulmans. Cependant, pragmatiques, les souverains portugais pratiquent une politique très tolérante vis-à-vis de leurs communautés juives et mauresques jusqu'au début du règne de Manuel Ier, afin de sauvegarder la paix civile, mais aussi pour des raisons financières et technologiques. Contrairement à ce qui se passe en Castille, l'Inquisition portugaise ne commence à jouer un rôle majeur dans l'expulsion des Maures et la persécution des Juifs au Portugal qu'à partir du XVIe siècle.
En l'an 1249, les souverains portugais de la dynastie de Bourgogne achèvent leur Reconquista, avec la conquête de la taïfa de Silves, puis la conquête de l'Algarve, avec la prise de Faro par Alphonse III. Après la destruction des dernières taïfas arabo-berbères de Lusitanie, le Portugal continue à s'investir dans les guerres de Reconquête de ses voisins, qu'il aide occasionnellement, alors que le pays intègre les apports arabo-andalous, et connait une homogénéisation religieuse, culturelle et ethnique progressive très lente, qui s'étend sur plusieurs siècles, au croisement des mondes ibérique, germanique, arabo-berbère et juif. La reconquête achevée, s'ouvre alors la période des Grandes découvertes.
Les grandes découvertes
Prélude
Du VIIIe au XVe siècle, les républiques maritimes italiennes possèdent le monopole du commerce entre l'Europe et le Moyen-Orient. Le commerce de la soie, des épices et de l'encens rend ces citées extraordinairement prospères et riches. Les épices sont parmi les produits les plus rares et les plus chers du Moyen Âge et se trouvent utilisés pour la médecine médiévale. Les épices -importées d'Asie et d'Afrique- sont à ce point importantes dans le concept médiéval de la théorie des humeurs que peu après la mise en place de routes de commerce maritimes, des apothicaires et des médecins comme Tomé Pires ou Garcia de Orta envoyés en Inde pour étudier les espèces d'épices, rapportent leurs découvertes dans le Suma oriental et dans les Colóquios dos simples e drogas da Índia. D'autres débouchés sont les rituels religieux, la cosmétique, la parfumerie et comme additif ou conservateur alimentaire.
Les marins musulmans basés au Yémen et à Oman qui dominent les routes maritimes dans tout l'océan Indien, achètent les épices en Asie du Sud-Est et les transfèrent dans les riches villes marchandes de l'Inde comme Kozhikode (Calicut) puis jusque dans le golfe Persique et la mer Rouge. À partir de là, les épices sont transportées par terre jusqu'aux côtes méditerranéennes. Les marchands, principalement vénitiens, redistribuent ensuite ces produits dans toute l'Europe. Cependant, la montée en puissance de l'Empire ottoman et la chute de Constantinople en 1453 introduit une forte hausse des taxes qui prive les Européens d'importantes routes commerciales.
Les Européens sont donc contraints de trouver de nouvelles voies d'approvisionnement. D'autant plus qu'ils souffrent d'un déficit grandissant en or et en argent car les pièces utilisées pour acheter les épices et la soie affluent hors du continent pour l'Orient. La plupart des mines européennes s'épuisent ou deviennent inexploitables compte tenu de la technologie disponible. Le manque de métaux précieux mène à la création d'un complexe système bancaire destiné à gérer les risques du commerce : La première banque véritable, l'Office de Saint Georges est fondée en 1407 à Gênes.
Pour leurs premières expéditions, les Européens utilisent la boussole. Cependant, les progrès de la cartographie et de l'astronomie entraînent l'apparition de l'astrolabe, du quadrant plus précis, et de la navigation astronomique. Les navigateurs restent à proximité des côtes et pratiquent le cabotage, guidés par des portulans, cartes qui indiquent les routes les plus sûres et les dangers de la navigation. Ainsi, les marins partent d'un point connu et se dirigent avec leur boussole, en s'aidant des indications des portulans pour trouver leur route.
Débuts de l'exploration portugaise (1400-1460)
En 1297, après la fin de la Reconquista portugaise, le roi Denis Ier de Portugal s'intéresse personnellement au commerce et signe en 1317 un accord avec le marchand génois Manuel Pessanha, faisant de lui le premier amiral de la marine portugaise avec pour mission de défendre le pays contre les pirates musulmans. L'épidémie de peste noire entraîne une sévère perte de population dans la seconde moitié du XIVe siècle et la plus grande partie de la population se tourne vers la mer pour pêcher et commercer le long des côtes.
Entre 1325 et 1357, le roi Alphonse IV de Portugal encourage le commerce maritime et lance les premières expéditions. Les îles Canaries, connues depuis l'Antiquité, sont revendiquée à la fois par le Portugal et la Castille.
En 1415, le Portugal s'empare de la ville de Ceuta dans le but de contrôler la navigation sur les côtes africaines. Le jeune prince Henri participe à l'attaque et réalise la richesse apportée par le commerce transsaharien. Depuis des siècles, les routes commerciales arabes lient la côte méditerranéenne à l'Afrique de l'Ouest à travers le Sahara : Les Africains fournissent des esclaves et de l'or en échange de sel et de produits manufacturés.
Henri veut savoir jusqu'où s'étend la domination musulmane en Afrique pour pouvoir commercer par mer directement avec l'Afrique de l'Ouest, il cherche également à trouver le légendaire royaume chrétien du prêtre Jean pour pouvoir prendre les musulmans à revers et une route maritime vers les Indes orientales pour participer au très profitable commerce des épices. Il crée un groupe de marchands, d'armateurs, de cartographes et d'investisseurs dans la forteresse de Sagres dans le but d'organiser des expéditions le long des côtes africaines jusqu'en Mauritanie. Il reçoit ainsi son surnom d'Henri le Navigateur. Madère est ainsi atteinte en 1419 et les Açores en 1427.
À cette époque, les cartes européennes s'arrêtent au cap Chaunar sur la côte africaine et personne ne sait s'il est possible de revenir de la mer des Ténèbres qui se trouve au-delà. Malgré les mythes avertissant de la présence de monstres marins, le cap est franchi en 1421 et en 1434, Gil Eanes dépasse le dangereux cap Bojador mettant fin aux vielles légendes.
L'introduction de la caravelle au milieu du XVe siècle représente une avancée majeure : elle est capable de remonter le vent mieux que n'importe quel autre navire de l'époque. Issues des bateaux de pêches, elles sont les premiers navires à pouvoir naviguer en haute-mer à distance des récifs côtiers. La diffusion des éphémérides permet la navigation astronomique et l'orientation en pleine mer sans repère terrestre. Ces tables révolutionnent la navigation en permettant de calculer la latitude. Le calcul de la longitude demeure cependant aléatoire. Ainsi, l'exploration peut continuer progressant d'environ un degré par an. L'actuel Sénégal et la presqu'île du Cap-Vert sont atteints en 1444 par Dinis Dias. Un an plus tard António Fernandes avance jusqu'à l'actuelle Sierra Leone.
La prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 représente un choc pour la chrétienté et ralentit fortement le commerce avec l'Orient. En 1455, le pape Nicolas V rédige la bulle Romanus pontifex, qui renforce la précédente Dum Diversas de 1452, qui accordait toutes les terres découvertes au-delà du cap Bojador au roi Alphonse V de Portugal et à ses successeurs et autorisait l'asservissement des païens de ces régions. Le roi commande alors une carte à des experts génois pour trouver une route vers l'Asie. Ceux-ci livrent la carte de Fra Mauro, probablement inspirée de la carte Kangnido d'origine chinoise, à Lisbonne en 1459.
En 1456, Diogo Gomes atteint l'archipel du Cap-Vert. Dans la décennie qui suit, les capitaines vénitien Alvise Cadamosto et génois António Noli au service du roi Henri fondent la ville de Cidade Velha, première ville européenne sous les tropiques.
L'exploration portugaise après le prince Henri
Le prince Henri meurt en novembre 1460. Les faibles revenus issus des explorations font que le marchand Fernão Gomes reçoit en 1469 le monopole du commerce dans le golfe de Guinée en échange de quoi il est tenu d'explorer 100 miles par an durant cinq ans. Avec son soutien, les navigateurs João de Santarém, Pedro Escobar, Lopo Gonçalves, Fernando Póo et Pêro de Sintra vont plus loin que ce qui avait été convenu. Ils atteignent l'hémisphère Sud et les îles du golfe de Guinée dont Sao Tomé-et-Principe et explorent la côte de l'actuel Ghana en 1471. Dans l'hémisphère sud, les marins découvrent la Croix du sud comme point de référence pour la navigation astronomique.
En 1481, le nouveau roi Jean II de Portugal décide d'implanter le comptoir d'Elmina au Ghana pour exploiter les alluvions chargés d'or. En 1482, le fleuve Congo est exploré par Diogo Cão qui en 1486 atteint le Cape Cross dans l'actuelle Namibie.
L'avancée suivante est capitale. En 1488, Bartolomeu Dias franchit la pointe sud de l'Afrique qu'il nomme le « cap des Tempêtes » (Cabo das Tormentas) et continue jusqu'à l'actuel Port Elizabeth prouvant que l'océan Indien est accessible par l'Atlantique. Simultanément Pêro da Covilhã est envoyé secrètement par terre jusqu'en Éthiopie où il acquiert des informations sur la mer Rouge et la côte orientale de l'Afrique laissant supposer que la route des Indes est ouverte. Le Cap des tempêtes est rapidement renommé « cap de Bonne-Espérance » (Cabo da Boa Esperança) par le roi Jean II à cause de l'espoir suscité par la possibilité d'une route vers l'Inde.
Les « Indes occidentales » de Colomb
Le voisin et rival du Portugal, la Castille avait commencé à s'implanter dans les îles Canaries au large de la côte africaine en 1402 mais avait été détournée par des problèmes internes et la poursuite de la guerre avec les musulmans durant la plus grande partie du XVe siècle. L'achèvement de la Reconquista et l'union des royaumes de Castille et d'Aragon à la fin du XVe siècle permet à l'Espagne de se consacrer à la recherche de nouvelles voies maritimes.
En 1492, les monarques catholiques envahissent le Royaume Maure de Grenade et décident de financer l'expédition de Christophe Colomb dans l'espoir de contourner le monopole portugais sur les routes maritime le long de l'Afrique en atteignant les « Indes » (Est et Sud de l'Asie) par l'Ouest. Par deux fois, en 1485 et 1488, le projet de Colomb avait été refusé par le Portugal.
Le 3 août 1492, Christophe Colomb quitte Palos de la Frontera avec trois navires, une caraque, la Santa Maria et deux caravelles, La Pinta et La Niña. Colomb fait d'abord escale aux Canaries où il se réapprovisionne et avance dans l'Atlantique dans ce qui sera nommé la mer des Sargasses.
L'expédition atteint les Bahamas le 12 octobre 1492 et Colomb pense avoir atteint les Indes occidentales. Il explore ensuite la côte Nord de Cuba et celle d'Hispaniola. Il est reçu par le cacique Guacanagari qui lui donne la permission de laisser quelques hommes derrière lui. Il fonde La Navidad dans l'actuel Haïti et y laisse 39 hommes. Avant de repartir, il enlève une vingtaine d'autochtones dont seuls sept ou huit arrivèrent vivants en Espagne où ils firent forte impression à la cour du roi. Il arrive à son port d'attache le 15 mars 1493 et la nouvelle de la découverte de nouvelles terres à l'ouest se répand rapidement en Europe.
Colomb et les autres explorateurs espagnols sont initialement déçus par leurs découvertes. À la différence de l'Asie et de l'Afrique, les habitants des Caraïbes ont peu de choses à échanger avec les navires espagnols. Il faudra attendre l'exploration du continent pour que les richesses attendues ne soient découvertes.
Une période importante de l'histoire de l'humanité
Au même titre que la Renaissance, l'« Âge des découvertes » constitue un pont entre Moyen Âge et Époque moderne. L'imprimerie (qui vient d'apparaître) contribue à répandre les récits d'exploration et les cartes de terres lointaines et alimente ainsi la montée de l'humanisme et du questionnement scientifique et intellectuel. Cette première mondialisation engendre des modifications écologiques, agricoles et culturelles parmi les plus importantes de l'histoire.
Impact global
L'expansion outremer de l'Europe met en contact entre le Nouveau et l'Ancien Monde et débouche sur l'échange colombien impliquant le transfert de produits inexistants dans l'autre Monde. Les Européens apportent les bovins, les chevaux et les moutons dans le Nouveau Monde. Ils y découvrent le tabac, les pommes de terre et le maïs. D'autres produits jouent un rôle majeur dans le développement du commerce mondial comme la canne à sucre, le coton, l'argent et l'or qui sont rapatriés non seulement en Europe mais également dans tout l'Ancien Monde.
Les nouveaux liens transocéaniques et leur domination par les Européens mènent à l'impérialisme. Ces derniers finissent par dominer la plus grande partie de la planète. Les appétits européens pour le commerce, les marchandises précieuses et cette domination affectent dramatiquement les autres régions du monde. L'Espagne mène une politique de destruction violente des empires amérindiens pour substituer son pouvoir aux leurs. Les autres nations suivent la même voie et anéantissent de nombreuses cultures à travers le monde en supprimant les rituels païens, en imposant le christianisme, de nouvelles langues et de nouvelles organisations culturelles et sociales. Dans de nombreuses régions comme l'Amérique du Nord, l'Australie, la Nouvelle-Zélande ou l'Argentine, les populations autochtones sont brutalisées et chassées de leurs terres avant d'être réduites au statut de minorités dépendantes.
Parallèlement, en Afrique de l'Ouest, les états locaux fournissent des esclaves destinés aux plantations européennes de l'autre côté de l'Atlantique. Cette traite négrière change profondément la nature des sociétés et bouleverse les économies locales.
Les peuples amérindiens sont probablement ceux qui ont le plus souffert de l'expansion européenne car l'on estime qu'entre 50 et 90 % de leur population est décimée par les maladies importées par les Européens. Avant même leur première rencontre avec les Européens, certains peuples avaient déjà été anéantis.
Au cours du XVIe siècle, l'économie chinoise sous la dynastie Ming est stimulée par le commerce avec les Portugais, les Espagnols et les Hollandais. La Chine est impliquée dans le nouveau commerce mondial de marchandises, de plantes et d'animaux connu sous le nom d'échange colombien. Le commerce avec l'Europe apporte des quantités importantes de capitaux. Cependant, le pays ne parvient pas à développer une économie capitaliste sur le modèle européen permettant l'apparition d'une bourgeoisie composée de marchands capable d'organiser le commerce maritime international et la colonisation des nouveaux territoires. La baisse des revenus commerciaux, les effets du petit âge glaciaire sur l'agriculture, les épidémies, la menace des nomades mongols et le soulèvement de Li Zicheng entraînent le long déclin de la Chine qui se poursuivra jusqu'au XXe siècle.
Les plantes rapportées des Amériques par les colons espagnols au XVIe siècle participent à l'accroissement de la population en Asie. Même si le gros des importations chinoises est composé d'argent, les Chinois achètent des plantes comme la patate douce, le maïs ou les arachides. Celles-ci peuvent être cultivées dans des zones où les cultures traditionnelles, le riz, le blé ou le millet ne poussent pas. La patate douce, en particulier, devient l'un des aliments de base de la population chinoise et conduit à son doublement entre le XVe et le XVIe siècle.
Le jésuite italien Matteo Ricci (1552-1610) est le premier Européen à pouvoir visiter la Cité interdite de Beijing où il traduit les textes chinois en latin et inversement. Il travaille en étroite collaboration avec le mathématicien Xu Guangqi (1562-1633).
L'arrivée des Portugais au Japon en 1543 marque le début de l'époque du commerce Nanban au cours de laquelle les Japonais adoptent de nombreuses technologies et pratiques culturelles occidentales comme l'arquebuse, des armures et les navires de style européen, le christianisme et les arts décoratifs. Après que la Chine a interdit le commerce direct entre les marchands Chinois et le Japon, les Portugais servent d'intermédiaire entre les deux pays. Ils achètent la soie chinoise et l'échangent contre l'argent japonais. Cependant, après l'établissement d'une base commerciale espagnole à Manille, l'argent produit en Amérique remplace celui produit au Japon dans les achats chinois
Impact économique en Europe
Le développement du commerce maritime avec l'Asie et les Amériques modifie considérablement l'économie européenne. Les anciennes puissances navales de la Méditerranée comme la République de Venise ou la Ligue hanséatique en mer Baltique voient leur part dans le commerce stagner tandis que les ports de l'Atlantique connaissent un essor fulgurant. Les nouveaux produits comme le sucre, les épices, la soie et les porcelaines chinoises inondent le marché du luxe européen provoquant une mutation sociale.
Le cœur économique de l'Europe se déplace de la Méditerranée vers l'Atlantique. La ville d'Anvers du Duché de Brabant devient le centre du commerce international et la ville la plus riche de l'époque. Centré sur Anvers puis sur Amsterdam, le siècle d'or néerlandais repose fortement sur les Grandes découvertes. Francesco Guicciardini, un émissaire vénitien note que des centaines de navires transitent par Anvers chaque jour et que 2 000 chariots entrent dans la ville chaque semaine. Les navires portugais chargés de poivre et de cannelle déchargent leurs cargaisons dans le port et celles-ci sont distribuées dans tout le continent. L'administration est contrôlée par une oligarchie de marchands venant de toute l'Europe. La politique de tolérance en vigueur dans les Provinces-Unies attire de nombreux bourgeois juifs ou protestants persécutés dans leur pays.
Les principales exportations chinoises sont la soie et la porcelaine, adaptées au goût des Européens. La porcelaine chinoise est tellement réputée qu'en Angleterre, le mot china devient un synonyme de porcelaine. Celle-ci apparaît dans de nombreux tableaux de l'âge d'or de la peinture néerlandaise. Le commerce florissant dans ce domaine pratiqué par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales importe 6 millions de produits en porcelaine entre 1602 et 1682. La porcelaine Medici fabriquée à Florence est la première à pouvoir égaler la porcelaine chinoise : la production européenne décolle après l'arrêt des exportations chinoises, décidé après la mort de Ming Wanli en 1620. La porcelaine bleu et blanc est rapidement imitée dans le monde entier comme à Arita au Japon, où les Portugais s'approvisionnent après la chute des exportations chinoises consécutive à l'effondrement de la dynastie Ming en 1644. Finalement, en Europe, la faïence de Delft inspirée des motifs chinois s'impose à partir du milieu du XVIIe jusqu'au XVIIIe siècle.
L'accroissement de la richesse de l'Espagne coïncide avec un cycle de forte inflation en Europe. L'Espagne rapatrie des quantités colossales d'or et d'argent. La mine de Potosí en Bolivie produit à elle seule 240 tonnes d'argent par an entre 1560 et 1580. Au cours du XVIe siècle, l'Espagne devient l'État le plus puissant d'Europe. Un voyageur français écrit en 1603 « En Espagne, tout est cher sauf l'argent ». En inondant une Europe autrefois pauvre, cet argent provoque une importante inflation aggravée par la stagnation de la population, les faibles salaires et la hausse du coût de la vie. Cet afflux n'enrichit cependant pas l'Espagne qui importe presque tout ses biens de l'étranger et devient de plus en plus dépendante des revenus fournis par son empire. Les nombreuses guerres ruinent le pays qui fait plusieurs fois défaut à la fin du XVIe siècle. La perte du contrôle sur les Pays-Bas ruine davantage le royaume qui reste à la marge de l'essor européen.
Certes, l'essor du capitalisme et l'apparition d'une classe moyenne de bourgeois joue un rôle moteur dans le développement de la colonisation des terres nouvellement découvertes grâce aux compagnies commerciales. Mais, au final, ce sont les nations du Nord de l'Europe comme la France ou l'Angleterre qui, malgré leur retard initial, vont le plus profiter de ces Grandes découvertes. À ce point démarre - pour 400 ans - une ère de domination européenne sur le monde.2
Les Grandes découvertes ont été le point de départ de 400 ans de domination européenne sur le monde.
L'Amérique a été découverte par Christophe Colomb en 1492.
1492 = NIB
« NIB » signifie « la PLUME » en anglais : la PLUME d'un stylo.
Dieu nous fait comprendre qu'en 1492, il écrivait une nouvelle page de l'Histoire avec la PLUME de son stylo.
La COLOMBE est le symbole de la PAIX.
Dieu a écrit le nom de Christophe COLOMB en supprimant la lettre « E » car COLOMB ne symbolise pas la COLOMBE de la paix mais la guerre.
E = 5
Le mois de MAI est le 5e mois de l'année.
MAI = AIM
Dieu a ainsi supprimé la lettre E dans COLOMB parce que cet explorateur n'a pas dit « je t'AIM aux Amérindiens » ; il les a massacré et volé leurs richesses.
La colonisation de l'Amérique a provoqué la mort de 70 % de la population amérindienne.
Bien avant Christophe Colomb et les rois catholiques, c'est le roi Denis 1er du Portugal (1261-1327) qui fut à l'origine des Grandes découvertes. Sous son règne, il forma une marine marchande pour commercer avec la Catalogne, la Bretagne, l'Angleterre et les pays nordiques. Installant des marchands génois à Lisbonne, il fut le promoteur des grands navigateurs et fit venir des pays voisins des techniciens en navigation. Les Açores auraient été découvertes une première fois sous son règne3.
C'est donc sous son impulsion que fut inaugurée l'ère des Grandes découvertes dont celle de l'Amérique en 1492, qui a provoqué la mort de plusieurs dizaines de millions d'Amérindiens. Le DIABLE est ainsi arrivé par la mer et Denis 1er est à l'origine de ce massacre étant donné qu'il a ouvert la voie aux Grandes découvertes.
Denis 1er du Portugal est mort à SANTAREM le 7 janvier 1325.
SANTAREM = SATAN MER
Dieu nous révèle que SATAN est arrivé par la MER, car lorsque les Européens ont découvert l'Amérique, ils l'ont colonisé et exterminé les Amérindiens.
Christophe Colomb a pu découvrir l'Amérique grâce au soutien de Louis de SANTANGEL.
SANTANGEL = SAT(A)N ANGEL
Les colons ont réécrit l'Histoire en se faisant passer pour des ANGES lorsqu'ils ont découvert l'Amérique mais les signes ne mentent pas, donc Dieu a clairement écrit avec la PLUME de son stylo que SATAN est arrivé par la MER, alors ne vous faites pas manipuler par l'Histoire traditionnelle comme lorsqu'on vous raconte que les pays occidentaux font la guerre au Moyen-Orient pour instaurer la paix et la démocratie, alors que c'est uniquement pour piller les richesses de cette région du monde, créant à chaque fois toujours plus de chaos.
La monarchie espagnole, qui a financé Christophe Colomb, a été fondée en 1479.
1479 = GIN
Le GIN fait référence au totalitarisme dans le roman 1984 car Dieu nous montre que les dominants manipulent l'Histoire pour asseoir leur domination sur le monde.
À travers les SIGNES, Dieu nous dévoile la vérité : ils nous permet de faire de GRANDES DÉCOUVERTES.
Durant les Grandes découvertes, les Européens ont cartographié la planète. Ils ont ainsi DESSINÉ de nouvelles routes et de nouvelles terres.
Le roi DENIS 1er du Portugal a été le précurseur des Grandes découvertes.
DENIS = DESSINE
À partir du règne de DENIS, les hommes ont DESSINÉ un nouveau monde. Dieu nous prouve qu'il écrit chaque ligne de l'histoire de l'humanité avec la PLUME de son stylo.
DENIS 1er est mort le 7 janvier 1325, soit 690 ans avant l'attentat contre Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015.
690 = FOI
DENIS = DESIN
Les DESSINS des caricaturistes de Charlie Hebdo insultaient la FOI des musulmans, c'est la raison pour laquelle les frères Kouachi ont commis cet attentat qui a tué 12 personnes.
À travers DENIS 1er, le précurseur des Grandes découvertes et de la future colonisation de l'Amérique, Dieu nous fait comprendre que les responsables de cet attentat sont les ROIS qui dirigent le monde : c'est-à-dire notamment les actionnaires des multinationales énergétiques (pétrolières, gazières) et les États à leur service – qui colonisent l'Afrique et le Moyen-Orient – afin de prendre le contrôle de leurs ressources naturelles et réaliser de Grandes découvertes en mettant la main sur de nouvelles sources énergétiques.
Ainsi, après avoir commis l'attentat, Chérif Kouachi expliquait à un journaliste de BFMTV : « On n'est pas des tueurs nous, on est des défenseurs du prophète, on tue pas des femmes, on tue personne, nous on défend le prophète. Il n'y a pas de problème pour tuer ceux qui l'offensent mais nous on ne tue pas de femmes, on n'est pas comme vous, c'est vous qui tuez les enfants et les musulmans en Irak, en Syrie, en Afghanistan, ça c'est vous, c'est pas nous, nous on a des codes d'honneur dans l'Islam. » Le journaliste lui a alors fait remarquer : « Oui mais là vous vous êtes vengés, vous avez tué douze personnes ? » Chérif Kouachi a répondu : « Parce qu'on a ''vengé'', tu l'as bien dit, exactement, tu l'as bien dit tout seul, parce qu'on a ''vengé''. »
Les frères Kouachi se sont ainsi « vengé » parce que les puissances impérialistes ont tué des millions de musulmans en Irak, en Syrie, en Afghanistan, afin de permettre à leurs multinationales – et plus précisément aux ROIS : les actionnaires qui les possèdent – de prendre le contrôle des ressources naturelles du Moyen-Orient et faire de Grandes découvertes en trouvant de nouveaux gisements gaziers, pétroliers et des minerais stratégiques.
À chaque attentat, SATAN est transformé en ANGE, car les armées des puissances impérialistes – qui ont ravagé le Moyen-Orient et massacré ses habitants – sont présentées par la classe politique et les médias comme des anges gardiens, censés nous protéger des terroristes islamistes en engageant de nouvelles guerres en Afrique et au Moyen-Orient, alors que sont ces armées qui génèrent et multiplient le nombre de terroristes.
Denis 1er est mort à SANTAREM.
SANTAREM = SATAN MER
Dieu nous révèle que SATAN envoie ses armées piller les ressources naturelles des pays du Tiers Monde, afin de les exporter ensuite par la MER et les commercialiser pour accroître la taille de son empire.
Dieu nous dévoile désormais la vérité avec la PLUME de son stylo, alors ne vous laissez plus endoctriner par la propagande de la classe dominante, et unissons-nous pour DESSINER un nouveau monde, en renversant le pouvoir des ROIS qui pillent et ensanglantent l'humanité.
Henri le Navigateur
Henri le Navigateur, né le 4 mars 1394 à Porto et mort le 13 novembre 1460 à Sagres, prince de Portugal, est souvent considéré comme la figure la plus importante du début de l'expansion coloniale européenne. Lui-même n'a jamais vraiment navigué et n'a donc fait aucune découverte géographique. Son rôle dans ce domaine s'est uniquement limité à du mécénat. L'épithète de « navigateur » qui lui a été attribuée est donc purement honorifique.
Il est le troisième fils de Jean Ier de Portugal, le fondateur de la dynastie d'Aviz.
Le 25 mai 1420, Henri est nommé gouverneur du très riche Ordre du Christ, le successeur portugais de l'Ordre du Temple dont le siège est à Tomar. Il garde ce poste toute sa vie et en tire les revenus nécessaires aux explorations et campagnes menées par le prince. Il convient également d'ajouter que, le temps passant, il devint de plus en plus dévot. À la mort de son père Jean Ier, Édouard devient roi et verse à Henri un cinquième des profits du commerce dans les zones découvertes ainsi que le droit exclusif d'autoriser des expéditions au-delà du cap Bojador. Viennent s'ajouter à ces revenus divers monopoles en Algarve.
L'activité de Henri éveille l'intérêt des Européens pour la colonisation et le commerce des épices, un intérêt qui s'accentue avec la chute de Constantinople en 1453, et initie un mouvement qui transformerait le monde pendant les quatre siècles suivants. L'école de Sagres, dont l'existence réelle est aujourd'hui mise en doute par plusieurs historiens brésiliens et portugais, aurait contribué au progrès dans plusieurs domaines de l'art de la navigation.
Moins de trente ans après sa mort, le cap de Bonne-Espérance est dépassé par Bartolomeu Dias et Vasco de Gama atteint l'Inde durant la décennie suivante. Quant à Christophe Colomb, influencé par les succès des Portugais dans l'Atlantique, en cherchant une route directe vers les Indes par l'ouest, il découvre l'Amérique quelques années plus tard.4
Henri le Navigateur a donc joué un rôle crucial dans la colonisation de l'Amérique et il est né le 4 mars 1394.
1394 = ACID
On dit que la solution d'une plante est ACIDE quand son PH est inférieur à 7.
7 = SEPT
SEPT = PEST
Henry le Navigateur est né en 1394.
1394 = 1349
En 1349, la PESTE noire a DECIMÉ entre 30 et 50 % de la population européenne.
Henry le Navigateur est né le 4 mars 1394 (4 3 1394).
4 3 1394 = D CIM D
D CIM D se prononce DÉCIME DES.
À l'instar de la PESTE NOIRE, la colonisation de l'Amérique par les Européens a DÉCIMÉ DES dizaines de millions d'êtres humains, environ 70 % de la population amérindienne.
NOIR = ROI N
ROI N = ROI HAINE
Dieu nous fait comprendre que les ROIS font régner la HAINE car ils sont à l'origine de la colonisation de l'Amérique et donc de la mort de millions d'êtres humains. Comprenez bien que le plus grand fléau de l'humanité, c'est le RICHE, hier, c'étaient les ROIS, et aujourd'hui ce sont des ROIS sans couronne qui bombardent l'Irak, l'Afghanistan, la Syrie, pour agrandir leur empire économique ; et lorsque leurs guerres impérialistes débouchent sur des attentats en France, les dominants manipulent l'information en transformant en ANGES les principaux responsables de ces attentats. Henri le Navagitateur est mort un 13 novembre. Après les attentats du 13 novembre 2015, François Hollande fut présenté comme un président humaniste, un défenseur de la paix alors qu'il avait provoqué ces attentats en décidant de bombarder la Syrie pour permettre notamment aux rois sans couronne de TOTAL de renouer avec les profits dans la région, et il soutenait par ailleurs la famille royale d'Arabie Saoudite qui propage dans le monde entier la version criminelle de l'Islam dont s'inspirait les terroristes du 13 novembre 2015. Par conséquent, lors des attentats, en glorifiant François Hollande, SATAN fut transformé en ANGE par les médias étant donné que nous vivons sous un régime TOTALITAIRE. Les signes ne mentent pas donc Dieu a utilisé la PLUME de son stylo pour nous révéler que les ROIS ne génèrent que la HAINE et ils DÉCIMENT DES millions d'êtres humains chaque année parce qu'ils ont accaparé la majeure partie des richesses de la Terre, à l'instar de l'entreprise TOTAL et ses rois sans couronne qui accaparent des milliards d'euros dans les pays du Tiers Monde en laissant mourir de faim et de maladies les populations locales. Le RICHE est le plus grand fléau de l'humanité et tant que nous le laisserons s'enrichir, nous vivrons toujours sous le IIIe REICH.
Henri le Navigateur est mort le 13 novembre 1460 – soit 555 ans avant les attentats du 13 novembre 2015 – qui ont fait 130 morts.
555 = les chiffres 5 symbolisent le 5e mois de l'année : MAI.
MAI = I AM
« I AM » signifie « JE SUIS » en anglais.
Dieu met ainsi en lumière le slogan « JE SUIS Charlie » qui a surgi après les attentats du 7 janvier 2015.
À travers Henri le Navigateur qui a joué un rôle crucial dans la colonisation de l'Amérique, Dieu nous montre que les ROIS : les riches capitalistes – génèrent le terrorisme islamiste en menant des guerres pour coloniser le monde.
Le 25 mai 1420, Henri II fut nommé gouverneur du très riche ORDRE du CHRIST, le successeur portugais de l'Ordre du Temple dont le siège est à Tomar. Il a gardé ce poste toute sa vie et en tira les revenus nécessaires aux explorations et campagnes menées par le prince.5
25 mai = 25x5 = 125
125 = LE
1420 = 14 20
14 = N = HAINE
20 = VIN
Dieu nous fait comprendre que boire LE VIN était un ORDRE du CHRIST mais LE VIN a fait régner la HAINE car au cours de l'histoire de l'humanité, il a laissé le pouvoir politique entre les mains de César, en l'occurrence l'empereur, le roi, le RICHE.
L'ORDRE du CHRIST se situait à TOMAR au Portugal.
« TOMAR » signifie « TUER » en espagnol.
TUER son prochain était l'ORDRE du CHRIST car laisser César diriger le monde, c'est le laisser accaparer les richesses de la Terre en laissant mourir de faim et de maladies un enfant toutes les 5 secondes.
Laisser les rois du Liechtenstein et du Luxembourg accaparer une fortune de 10 milliards d'euros est un crime contre l'humanité quand la pauvreté tue plus de 10 millions d'êtres humains chaque année.
Cet ORDRE du CHRIST était cohérent parce que si Jésus avait donné l'ORDRE de combattre César, l'histoire de l'humanité aurait été une véritable boucherie, mais désormais, avec le suffrage universel, nous pouvons combattre César sans verser une seule goutte de sang, c'est la raison pour laquelle Dieu remplace l'Alliance du sang par celle de l'EAU.
Henry le Navigateur est mort a SAGRES.
SAG = 1917
1917 est l'année de la révélation du MESSAGE de Fatima, et j'explique à la fin de cette partie consacrée au Portugal, le nouvel ORDRE de Dieu dévoilé à travers ce MESSAGE.
Le Traité de Tordesillas (1494)
Après la découverte des « Indes occidentales », une répartition des zones d'influences devient nécessaire pour éviter un conflit entre l'Espagne et le Portugal. Deux mois après le retour de Colomb, le pape Alexandre VI publie la bulle Inter caetera statuant que toutes les terres situées à l'ouest d'une ligne passant à 100 lieues des Açores appartenaient à l'Espagne. Il n'est cependant pas dit si les terres à l'est reviennent au Portugal. Le roi Jean II de Portugal n'est pas satisfait d'autant qu'une autre bulle donne à l'Espagne la souveraineté sur l'Inde même si celle-ci se trouve à l'est de ce méridien. Il négocie donc directement avec les monarques espagnols. Un accord est trouvé en 1494 avec le traité de Tordesillas qui « divise » le monde entre les deux puissances. Dans ce traité, les Portugais reçoivent toutes les terres se trouvant à l'Est d'une ligne passant à 270 lieues des îles du Cap-Vert et les Espagnols toutes les terres à l'Ouest. Les autres puissances maritimes européennes (France, Angleterre, Pays-Bas…) se voient refuser tout droit sur ces nouvelles terres et ne peuvent dans un premier temps que recourir à la piraterie et à la contrebande pour profiter des richesses du Nouveau Monde.6
Ce nouvel accord permet au Brésil, qui n'a pas encore été découvert, d'être portugais tout en abandonnant à l'Espagne les nouvelles terres d'Amérique.
La fondation de l'Empire
C'est le nouveau roi Manuel Ier (1495-1520) qui tire profit de la politique de Jean II. Celui-ci, très impopulaire auprès de la noblesse, meurt probablement empoisonné en 1495. Vasco de Gama arrive aux Indes le 20 mai 1498, ouvrant la voie au commerce très fructueux des épices contrôlé jusque là par les Vénitiens. Son voyage a été minutieusement préparé. Mais, à son arrivée à Calicut, il est mal accueilli par le Zamorin. En 1499, une deuxième expédition, commandée par Pedro Alvares Cabral est envoyée avec l'objectif de s'imposer, par la force si nécessaire. Le 22 avril 1500, Cabral aborde au Brésil et en prend possession. Il envoie un messager à Lisbonne et poursuit sa route.
Arrivé à Calicut, il reçoit meilleur accueil mais très vite les Portugais doivent affronter la concurrence des Vénitiens, des Turcs et des Égyptiens. C'est la fin des voyages pacifiques. Les Portugais tirent parti des divisions entre les hindous et les musulmans de la région. Une feitoria est créée à Cochim puis à Cananor, Sofala, Quiloa et Malacca (1511). Elles sont protégées par des forteresses et une armada. On finit par installer une administration et créer un poste de vice-roi des Indes pour maintenir l'ordre dans l’océan Indien : Francisco de Almeida en est le premier, suivi d'Afonso de Albuquerque qui installe de solides forts aux points stratégiques (Malacca, Siam, Goa qui devient la capitale de cet empire, Moluques, Timor, archipel de Socotra, Ormuz) et consolide cet empire naissant. Tout l'océan Indien est bientôt sous contrôle.
Amerigo Vespucci fait partie du premier voyage officiel au Brésil (1501). La découverte du Brésil permet aux commerçants portugais de s’approprier le pau-brasil, un bois de teinture et de construction très recherché. Mais le pays semble peu intéressant au départ jusqu'à ce que la concurrence espagnole et française se fasse sentir. On y envoie des colons, on crée des factoreries. Les Indiens du Brésil, puis de nombreux Africains, sont mis en esclavage pour la culture du sucre. En 1600, le Brésil est le premier producteur mondial de sucre et le principal fournisseur de ressources du Portugal. Au XVIIe siècle, les Bandeirantes découvrent également au sud de la colonie des mines d’or et de diamants qui sont exploitées grâce à une même main-d’œuvre servile. Les découvertes se poursuivent par ailleurs : en 1495, Pêro de Barcelos et João Fernandes Lavrador explorent les côtes du Canada et du Groenland (donnant son nom au Labrador). En 1500, Gaspar Corte Real arrive à Terre-Neuve. En 1513, Jorge Álvares arrive en Chine et Tomé Pires à Pékin.
C'est la naissance d'un véritable empire reposant sur les comptoirs. La Casa da India à Lisbonne contrôle et vérifie les marchandises importées d'Orient. Les richesses venues des colonies (épices, or, pierres…) affluent pendant les siècles suivants. Jamais le pouvoir royal n'a été aussi grand. Manuel Ier réforme d'ailleurs l'administration avec un nouveau code législatif afin de renforcer encore ce pouvoir (les ordonnances Manuelines de 1521). Mais il sait aussi ménager la noblesse (contrairement à son prédécesseur) qui, grâce aux nouvelles colonies, finit par y trouver son compte. En 1555, le pays est considéré comme le plus riche d'Europe. C'est également une période de croissance démographique. Le Portugal compte environ 1,5 million d'habitants ; tout un peuple vit alors impliqué dans le colonialisme. Beaucoup partent vers les colonies. L'esclavage fait que le travail devient une valeur dévaluée.
Union ibérique
Le 4 août 1578, la bataille d'Alcácer-Quibir tourne au carnage, avec des milliers de morts et de nombreux prisonniers. Une centaine de rescapés rentrent à Lisbonne. Le roi est mort et son corps n'est pas retrouvé. C'est un désastre militaire, économique et politique : la défaite marque la fin de la dynastie d'Aviz et d'une époque glorieuse. Quatre siècles d'une indépendance chèrement acquise sont alors remis en cause.
Outre la crise politique et économique, c'est une crise morale que connaît le pays : une Couronne endettée, des milliers de morts et des prisonniers dont il faut payer la rançon minent le pays. C'est dans cette atmosphère que vont surgir et prospérer de nombreuses prophéties évoquant le retour du jeune roi : le sébastianisme. Pas moins de quatre imposteurs cherchent à se faire passer pour le roi au cours de cette période, le dernier, un Italien, est pendu en 1619. Le vieux cardinal Henri, dernier fils de Manuel Ier, monte sur le trône le 28 août 1578. Il est chargé de se trouver un successeur. De nombreux prétendants existent dont Philippe II d'Espagne, qui apparaît comme le seul capable d'assurer la conservation de l'Empire portugais. Cette solution a les faveurs de la noblesse et du clergé. Le peuple, lui, favorise un Portugais (dom Antoine, prieur de Crato) mais les Cortes n'arrivent pas à trancher. La grande bourgeoisie penche du côté espagnol pour des raisons économiques. Elle entend profiter des marchés offerts par l'Espagne et ses colonies.
Henri Ier meurt sans les départager. Philippe II s'impose avec une démonstration de force face au prieur de Crato lors de la bataille d'Alcántara (25 août 1580). Celle-ci marque la fin de la dynastie d'Aviz et le début de celle des Habsbourg.
L'exploitation des colonies et l'administration du pays restent du domaine exclusif des Portugais. Le Portugal fait désormais partie de la Couronne d'Espagne mais garde une autonomie certaine. Il retrouve une certaine stabilité économique mais perd des positions au profit de la Hollande et de la France. Le conflit entre l'Espagne et l'Angleterre (1588), qui aboutit à l'épisode de l'Invincible Armada, vient à bout de ce qui reste de la flotte portugaise. Les premiers accrocs surgissent à la fin du règne de Philippe II et se poursuivent avec son successeur, Philippe III, qui se désintéresse du Portugal et de l'administration en général. Il délègue ses pouvoirs au vice-roi qui cherche à centraliser le pouvoir et à remettre en cause l'autonomie du Portugal. Le nouveau roi se rend impopulaire en augmentant les impôts, en affichant une certaine tolérance envers les nouveaux chrétiens et en signant une trêve avec la Hollande qui en profite pour conforter sa place dans les colonies portugaises.
Un nouveau code législatif est introduit : les Ordonnances Philippines (1603). Philippe IV bafoue les accords sur l'autonomie du pays et alourdit encore la pression fiscale. Des troubles éclatent. Face à la concurrence des Anglais et des Hollandais, les places portugaises tombent une à une : Ormuz en 1622, Bahia en 1624, Arguin en 1633, São Jorge da Mina en 1637. Dès lors, le Portugal se tourne essentiellement vers le Brésil déjà menacé par les Néerlandais et les Français. L'Espagne devient la cause de tous les maux du pays. Des révoltes éclatent et l'unité nationale en sort renforcée. Les opposants soutiennent le duc Jean de Bragance, ils s’emparent du palais royal de Lisbonne le 1er décembre 1640. Le 15 du même mois, Jean devient roi de Portugal sous le nom de Jean IV.
La restauration et l'absolutisme
La restauration de l'indépendance du Portugal est suivie d'une guerre contre l'Espagne qui dure jusqu'en 1668. Avec le traité de Lisbonne, l'Espagne reconnaît définitivement l'indépendance de son voisin.
Dans la fin du XVIIe siècle et dans la première moitié du XVIIIe siècle, débute l'exploration minière du Brésil, où il fut découvert de l'or et des pierres précieuses.7
Le règne de Jean V (1706-1750) correspond à la période la plus fastueuse de l'histoire du pays grâce aux arrivées d'or (jusqu'à 1 200 kg/an) et de diamants du Brésil, qui donnent à Jean V les moyens d'imposer un régime absolutiste justifié par sa conviction de sa mission divine. La noblesse en profite ; le pouvoir des ministres augmente au détriment du rôle des conseils.
Les tentatives pour développer les manufactures et l'économie nationales échouent. L'aristocratie freine toute modernisation. Le pays s'appuie exclusivement sur les richesses du Brésil important les produits agricoles et accroissant ainsi sa dépendance et les déficits. Tout est donc fait pour conserver le Brésil au moment où l'Asie lui échappe. La colonie représente alors une échappatoire pour une population en pleine augmentation mais à qui l'industrie et l'agriculture nationales n'offrent pas de débouchés. En 1713, le traité d'Utrecht met fin aux menaces françaises et hollandaises sur le Brésil.
On vit dans un luxe sans mesure, les fastes et le gaspillage. Chaque événement est commémoré par des fêtes. Cela se traduit aussi par une architecture extravagante, avec le développement des azulejos et de la talha dourada (sculpture de bois dorée) : le palais de Mafra, l’église de Saint-Roch à Lisbonne, la bibliothèque Joanina de Coimbra, la tour des Clercs de Porto, l’aqueduc des Eaux Libres de Lisbonne, le palais royal de Queluz de Sintra, l'église de la Miséricorde, le sanctuaire de Bom Jésus do Monte à Braga. La culture et les sciences se développent avec les Académies. Le premier grand journal portugais paraît (A gazeta de Lisboa).
La vie mondaine se développe, une vie de dépravation et de débauche qui se concentre autour des couvents. Il est à la mode d'avoir une maîtresse chez les religieuses étant donné que toutes les familles y envoient leurs filles. Cela donne lieu aux fameuses Lettres portugaises. Le roi entretient lui aussi une liaison avec la mère Paula Teresa da Silva, dont il a trois enfants (surnommés « les enfants de Palhavã »).
Jean V cherche à soumettre l'Inquisition mais sans succès. Celle-ci continue de poursuivre les nouveaux chrétiens ce qui accentue la fuite des capitaux. Petit à petit, l'or se fait rare. L'absolutisme est contesté, le régime s'affaiblit.8
Les richesses du Brésil servaient aussi pour payer des produits importés, majoritairement d'Angleterre (il n'existait presque pas d'industrie textile dans le royaume portugais et tous les tissus étaient importés d'Angleterre). Le commerce externe se basait sur l'industrie du vin et le développement économique du royaume fut impulsé, déjà dans le règne de José I, par les efforts du Marquis de Pombal (ministre entre 1750 et 1777), pour inverser la situation avec de grandes réformes mercantilistes.9
Le règne de José I fut marqué par un violent séisme qui a dévasté le Portugal (Lisbonne, Madère et l'Algarve), le Maroc, le Royaume-Uni et d'autres pays le 1er novembre 1755. Le tremblement de terre de magnitude 8.75, suivi d'un raz-de-marée et d'incendies ravage Lisbonne. On compte 15 000 morts sur les 250 000 habitants que compte la capitale ; 85 % des maisons sont inhabitables, cinq églises ainsi que le palais sont détruits avec ses archives, sa bibliothèque et ses œuvres d'art. La famille royale fuit Lisbonne dans la panique.
Les invasions napoléoniennes
Le pays ne peut rester définitivement neutre et, en 1793, il n'a d'autre choix que de rejoindre la coalition anti-française au côté de l'Angleterre et de l'Espagne.
Après la victoire française face aux Espagnols (1795), Napoléon décide de faire payer son choix au Portugal. En 1801, il encourage l'Espagne à envahir le pays : c'est la Guerre des Oranges. Vaincu, le Portugal signe le traité de Badajoz (1801) faisant d'Olivenza une ville espagnole. Après la défaite de Trafalgar, le Portugal est en outre sommé de fermer ses ports aux navires anglais. Deux choix s'offrent à lui : obéir et perdre son allié au risque de le voir s'emparer de ses colonies ou se voir envahi par la France ; perdre ses colonies ou perdre son indépendance. Jean VI essaye de gagner du temps mais un ultimatum est lancé en 1807. Un plan prévoit même le partage du pays (le traité de Fontainebleau).
Le 20 novembre 1807, les troupes françaises commandées par le général Junot traversent la frontière portugaise sans rencontrer de résistance et arrivent à Lisbonne le 30 novembre.
Cet épisode est décisif, puisque, la veille, la famille royale quitte le pays pour le Brésil ouvrant ainsi la voie à sa future indépendance : en effet, Rio de Janeiro devient la capitale de l'Empire (entre 1808 et 1822), le Portugal est ramené au statut de colonie. Le Brésil profite de cette situation pour se moderniser et se doter d'une structure politique et administrative. En 1810, il perd même son statut de colonie. C'est encore lui qui permet au Portugal de rester indépendant.
Une certaine résistance s'organise face à cette occupation. Dès juillet 1808, elle permet le débarquement des troupes anglaises de Wellington suivies des batailles de Roliça et Vimeiro qui obligent les Français à quitter le pays. Le pays passe cette fois sous tutelle anglaise puisque le général Beresford chargé d'organiser la défense se voit confier les pleins pouvoirs.
En 1809, une seconde invasion française menée par le maréchal Soult prend le nord du pays mais est aussitôt repoussée par la coalition anglo-portugaise.
Enfin, en 1810, une troisième invasion menée par Masséna et Ney à la tête d'une puissante armée est arrêtée lors de la bataille de Buçaco avant de devoir rebrousser chemin poursuivies par les troupes de Wellington. En octobre, elles quittent le Portugal avant d'être expulsées d'Espagne en 1814.
Malgré la victoire, ces guerres laissent le pays ruiné et dévasté. C'est la fin du Portugal comme puissance européenne et maritime. Le roi Jean VI envisage même de rester au Brésil.10
La Révolution libérale
La Révolution libérale portugaise fut un soulèvement populaire qui éclata en 1820 et se poursuivit jusqu'en 1824. Il débuta par une insurrection militaire à Porto en 1820 avant de s’étendre progressivement à tout le Portugal. Il aboutit au retour à Lisbonne, en 1821, de la famille royale, exilée au Brésil depuis 1808. Il marqua, par ailleurs, le début de l’histoire constitutionnelle du Portugal puisqu’il fut à l'origine de la convocations de Cortes constituantes et de l’élaboration de la première constitution du pays en 1822. Le mouvement fut déterminant pour l'histoire du Portugal comme pour celle du Brésil.11
La constitution de 1822
Elle s'inspire en grande partie de la constitution espagnole de 1812 et des constitutions françaises de 1791, 1793 et 1795. Elle comporte six parties et deux-cent-quarante articles.
Elle consacre les droits et les devoirs individuels, et la nation comme base de la souveraineté, exercée par ses représentants légalement élus. Elle abolit de nombreux privilèges féodaux et établit trois pouvoirs indépendants : législatif, exécutif et judiciaire. La suprématie est donnée au pouvoir législatif (contrairement à la Charte constitutionnelle avec laquelle elle se trouve en concurrence tout au long du XIXe siècle). Le roi voit ses pouvoirs réduits.
Le pouvoir législatif est exercé par les Cortes, une assemblée unique, avec des députés élus.
Le pouvoir exécutif est exercé par le roi, qui est aussi chef du gouvernement. Il nomme et renvoie les fonctionnaires d'État. Son droit de véto n'est que suspensif et il ne peut suspendre ni dissoudre les Cortes.
Les élections des députés se déroulent au suffrage universel direct, par les hommes de plus de 25 ans, sachant lire et écrire.
Le septembrisme
Très progressiste pour l'époque, la constitution peine à s'imposer dans un pays restant très attaché à la figure du roi. Elle provoque une réaction des milieux conservateurs et n'est réellement effective que durant 3 ans (de 1822 à 1823, puis de 1836 à 1838). Elle est modifiée en 1836 afin de trouver un compromis avec les chartistes.
Le septembrisme (issu du vintisme) désigne donc (à partir de 1836) le courant le plus à gauche du mouvement libéral. Il s'oppose au chartisme (en faveur de la Charte constitutionnelle). Les septembristes, favorables à la constitution de 1822, puis à la constitution de 1838, se divisent en deux factions : les modérés et les radicaux.
Les modérés, regroupés autour de Manuel da Silva Passos, pt:Bernardo de Sà Nogueira de Figueiredo, vicomte de Sà da Bandeira, dominent. Ils tentent de trouver un compromis avec la reine Marie II qui privilégie les chartistes, compromis trouvé après la révolte septembriste en 1836 avec une constitution plus modérée, adoptée par les deux camps.
Les radicaux sont dominés par des francs-maçons comme José Alexandre de Campos et João Gualberto Pina Cabral. On compte aussi les députés José Estêvão, José Liberato, Leonel Tavares Cabral et Costa Cabral.
Le triomphe d'un libéralisme conservateur en 1851, avec le mouvement « Régénération », et l'institutionnalisation des partis mettent fin aux prétentions des septembristes qui se divisent alors en deux partis : le Parti Historique et le Parti Progressiste.12
Au niveau économique, le pays tente de s'adapter à l'indépendance du Brésil, en développant l'agriculture, l'industrie et le commerce. La stabilité politique permet des progrès à ce niveau. La politique de grands travaux initiée par Fontes Pereira de Melo, figure emblématique de cette longue période (on parle même de Fontismo) permet de développer les infrastructures du pays et de désenclaver certaines régions du pays : cela se traduit par le développement des voies ferrées, des ports et du télégraphe. L'école et l'administration sont réformées. Un nouveau code civil vient remplacer les Ordonnances philippines en 1867.
Le rotativisme
Ces réformes modifient profondément le pays. Si l'État développe les infrastructures, il refuse d'intervenir dans l'économie : le nouveau code civil mettant fin à la propriété communale, les terres sont vendues et privatisées. Les surfaces cultivables augmentent, en parallèle avec la productivité. Dans ce système, les moyens et grands propriétaires sont privilégiés, au détriment des petits paysans qui consommaient ce qu'ils produisaient et profitaient jusque là gratuitement de terres pour leur bêtes. Si les salaires augmentent, de nouvelles dépenses apparaissent. À présent c'est la commercialisation de la production qui est privilégiée.
L'essor de la classe moyenne s'accompagne de celui de Lisbonne et Porto. Les constructions publiques laissent la place aux investissements privés. Le tourisme se développe. Mais, si la consommation augmente, elle se fait au profit des produits étrangers : ce commerce, à la base de la richesse, limite d'autant l'industrialisation du pays et la production nationale ; celle-ci ne trouve de débouchés qu'en province et dans les colonies, augmentant d'autant la dépendance du pays. De nouvelles habitudes, de nouveaux mots apparaissent.
Par ailleurs, le fossé se creuse avec les plus démunis en même temps que leur ressentiment envers les plus riches. Pour les idées aussi, le pays s'ouvre à l'étranger. À Coimbra, de jeunes étudiants, que l'on regroupera sous le terme de Génération de 70, commencent à faire parler d'eux en remettant en cause l'ordre bourgeois, les institutions, le système politique ainsi que le poids de l'Église. Ces jeunes intellectuels cherchent à ouvrir le pays aux courants de pensées européens. Commençant par prendre des positions polémiques concernant la littérature nationale jugée rétrograde (la Question Coimbrã), ils organisent en 1871, à Lisbonne, une série de conférences qui resteront dans les mémoires comme les conférences du Casino : cherchant à rénover la vie politique et intellectuelle du pays, ils y débattent des problèmes du pays et des solutions inspirées par les idées nouvelles (la républicanisme, le socialisme, le communisme...).
Ces changements et les crises qui en découlent provoquent une vague de migration, vers les villes d'abord, qui ne peuvent l'absorber entièrement ; elle se tourne alors vers le Brésil qui manque de main-d'œuvre depuis l'abolition de l'esclavage en 1888. Jamais le Brésil ne rapporte autant d'argent au Portugal. Mais encore une fois cette richesse est trompeuse : le pays consomme beaucoup, produit peu et les émigrés paient la différence.
Les réformes fiscales et le nouveau découpage administratif provoquent des agitations à Porto et Lisbonne qui finissent par renverser le gouvernement le 1er janvier 1868 : la Janeirinha. Le nouveau gouvernement de droite réformiste revient sur les réformes problématiques. Cela amène à la création d'un nouveau parti : le Parti réformiste.
Ce nouvel échiquier politique inaugure une nouvelle période, qui dure pratiquement jusqu'à la proclamation de la République, qui se caractérise par l'alternance des deux grands partis politiques au pouvoir : le Parti Régénérateur (plutôt conservateur, mené par Saldanha et Fontes Pereira de Melo et qui domine la vie politique) et le Parti Historique (de Sà da Bandeira). Cette alternance est appelée le « Rotativisme », terme d'inspiration britannique.
L'essor des idées venues de France et d'Angleterre est à l'origine de nouveaux partis : le Parti républicain en 1876, pour qui la renaissance nationale passe obligatoirement par la fin de la monarchie ; le Parti socialiste, en 1873, qui défend lui, une collaboration avec le régime en échange de mesures sociales.
L'ultimatum anglais et ses conséquences
À la mort de Louis Ier, en 1889, son fils Charles Ier monte sur le trône. La contestation contre la monarchie s'amplifie avec ce roi impopulaire et s'affiche au moindre prétexte.
Depuis la perte du Brésil, le Portugal s'est tourné vers l'Afrique, où il est implanté depuis le XVe siècle (au Maroc, en Guinée, au Ghana, en Angola), et lance des expéditions à travers le continent (notamment celles de Roberto Ivens et d'Hermenegildo Capelo).
La refonte de son système colonial traditionnel, fondé sur l'utilisation massive de l'esclavage, a été initiée sous Pombal. avec l'abolition de l'esclavage sur le territoire métropolitain le 12 février 1761 et la création de plusieurs monopoles d’État. Elle se poursuit tout au long du XIXe siècle, avec l'interdiction du commerce d'esclaves en 1836, puis l'interdiction totale de l'esclavage sur son territoire et dans ses colonies le 23 février 1869 (bien que Macao reste un important point de départ pour les Coolies chinois jusqu'à la fin du XIXe siècle). Il s'agit pour les Portugais de structurer un nouvel empire africain, moderne, reconnu par les autres puissances, et adapté aux circonstances géopolitiques, économiques et sociales de l'époque.
Cependant, le Portugal, qui réorganise et étend ses possessions, doit faire face à la vague expansionniste des autres pays européens en Afrique. Le 11 janvier 1890, un ultimatum anglais exige sous un motif fallacieux que le Portugal retire ses troupes postées entre le Mozambique et l'Angola. Le Portugal ne cache en effet pas son objectif de réunir les deux colonies en annexant les territoires situés entre les deux. Ce projet est resté connu sous le nom de carte rose (mapa cor-de-rosa). Or, ce projet s'oppose aux plans anglais qui eux cherchent à réunir Le Cap et Le Caire.
Le gouvernement est obligé de céder, provoquant une vague d'indignation contre l'Angleterre et contre la monarchie. Des émeutes éclatent face à cette humiliation nationale. Une première révolte républicaine échoue début 1891. C'est à cette occasion qu'est composé l'hymne national portugais. On appelle au boycott des produits anglais. Une souscription publique est même organisée pour doter le pays d'un croiseur. Le Parti républicain capitalise sur ce mécontentement qui enfle et finira par renverser la monarchie. Le mécontentement a également une conséquence sur la conscience collective portugaise : elle marque ici son attachement à la nation et à son empire colonial, attachement dont on observe les conséquences tout au long du XXe siècle.
La méfiance et le pessimisme aggrave la crise économique qui débute. L'instabilité politique domine avant que les gouvernements de José Dias Ferreira et de Ribeiro, alternant jusqu'en 1906, ne rétablissent le calme et le rotativisme. Mais la frustration de la bourgeoisie vient remplir les rangs du Parti républicain. Les deux partis qui se succèdent au pouvoir, Régénérateurs et Progressistes, sont discrédités. Les dissensions apparaissent en leur sein-même.
En 1901, une loi vient autoriser les congrégations ayant un but éducatif. Cela va permettre le retour des ordres religieux qui avaient été expulsés du pays en 1834. Cette décision joue un grand rôle dans l'évolution politique du pays au XXe siècle. En 1903, est créé le Parti nationaliste d'inspiration catholique.
En 1901, João Franco quitte le Parti Régénérateur et forme son propre parti : le Parti Régénérateur Libéral, adepte de la monarchie, de l'interventionnisme et d'un socialisme d'état. En 1906, la crise atteint son apogée : les obstructions sont systématiques, les réunions des Cortes sont agitées, aucune réforme n'avance. C'est alors que le parti de João Franco s'unit au Parti Progressiste pour dénoncer la corruption de ce système et mettre fin au rotativisme.
Le 19 mars 1906, il forme un gouvernement de coalition avec le Parti Progressiste. Mais, dès le 10 mai 1907, soutenu par Charles Ier, il organise un coup d'État. La coalition est annulée, les Cortes dissoutes et une dictature est instaurée avec l'objectif de renforcer le pouvoir royal. Mais les mesures arbitraires, la violence de la répression unissent toute l'opposition contre lui. Divers scandales finissent par discréditer totalement le régime.
Le 28 janvier 1908, une tentative d'attentat contre João Franco pousse le roi à décréter l'interdiction de l'opposition franquiste. Un climat de terreur règne. Aucune mesure spéciale n'est prise pour le retour du roi à Lisbonne. Le 1er février, celui-ci est assassiné par Manuel Buiça et Alfredo Costa. Rendu coupable de la situation, João Franco est poussé vers l'exil.
Manuel II, succède à son père à l'âge de 19 ans et nomme un gouvernement de coalition présidé par Francisco Joaquim Ferreira do Amaral. Celui-ci tente de ramener le calme mais le discrédit du régime est total. Il est clair que la résolution de tous les maux passe par la fin de la monarchie. Six gouvernements se succèdent en deux ans. Si les républicains savent profiter de la situation, ils restent minoritaires dans le pays.
En juin 1910, les régénérateurs prennent le pouvoir et dissolvent le parlement.
La première République
Le coup de force
Les constitutions libérales échouent à s'imposer : le peuple dépolitisé ne voit dans cette période qu'agitation et débats parlementaires stériles, débats qui ne concernent qu'une partie de la bourgeoisie se mettant d'accord pour se partager le pouvoir. Le pays vit une crise économique et morale.
Les républicains, porteurs de l'espoir de régénérer le pays, de lui redonner sa fierté perdue et d'en finir avec ces batailles, s'engagent dans la préparation d'une action de force dès 1909.
Le 3 octobre 1910, les garnisons de Lisbonne sont en alerte. C'est l'assassinat de Miguel Bombarda, républicain influent qui est l'élément déclencheur. Les chefs militaires républicains tentent de s'emparer du palais et des garnisons. Les choses ne se déroulent pas comme prévu et les insurgés pensent un moment avoir perdu la partie alors que les différents groupes se trouvent isolés. Ce n'est que le 5, devant le soutien populaire à la rébellion, que les troupes du roi déposent les armes.
La république est proclamée par José Relvas et Eusébio Leão, au balcon de la mairie de Lisbonne. Un gouvernement provisoire est nommé jusqu'au vote d'une nouvelle constitution. La famille royale s'enfuit. Teófilo Braga est nommé président du gouvernement provisoire.
Cet événement ouvre un précédent : dès lors, il est légitime pour une minorité de renverser un état de droit. Le peuple ne joue aucun rôle actif dans ces choix. Les hommes du mouvement sont tous issus de l'élite des grandes villes et sont membres de la franc-maçonnerie qui a joué un grand rôle dans cette victoire.
Les réformes
Même si la république échoue à ramener le calme et à sortir le pays de la crise, elle est à l'origine de profondes réformes. Les premières visent à rétablir l'ordre et à marquer la rupture avec le passé par des actes symboliques forts.
Dès les premiers mois est accordée une amnistie générale pour les crimes contre la sécurité de l'État. Un nouveau drapeau et un nouvel hymne national sont créés. L'armée est réorganisée et Garde nationale républicaine (GNR) est créée.
Les ouvriers, encore peu nombreux, s'organisent et demandent de meilleurs conditions de vie : le droit de grève est reconnu, une loi sur les accidents du travail est votée, le jour de repos hebdomadaire est instauré. En 1912, le pays connaît pourtant sa première grève générale.
Mais la politique de laïcisation qu'elle conduit lui met à dos l'Église et une population restée majoritairement catholique. En 1910, les congrégations éducatives religieuses sont à nouveau expulsées, l'enseignement religieux interdit, les biens de l'Église nationalisés au profit de l'assistance publique, le mariage civil instauré et le divorce légalisé. En 1911, la séparation de l'Église et de l'État est proclamée.
Enfin, le 21 août 1911, la nouvelle constitution est adoptée. Manuel de Arriaga devient président et nomme João Chagas chef du gouvernement.
Les divisions
Les divisions surgissent d'abord entre les vainqueurs eux-mêmes ; unis pour renverser la monarchie, ils se découvrent divisés sur la politique à suivre. Dès 1911, le Parti républicain se scinde en trois : le Parti démocratique d'Afonso Costa prônant des mesures radicales rapides, le Parti évolutionniste d'António José de Almeida et le Parti unioniste de Brito Camacho plutôt conciliant et modéré.
Naissent alors de nouveaux débats stériles ; les controverses renversent les gouvernements et plongent le pays dans l'anarchie, condamnant le régime. Pas moins de huit présidents et une cinquantaine de gouvernements se succèdent en 16 ans. Cette agitation contraste avec l'apathie des masses populaires. Les espoirs mis dans la république s'évaporent.
Les conflits sociaux se succèdent : alors que les partisans les plus radicaux du régime lui reprochent un manque de préoccupations sociales et syndicales, l'anticléricalisme du régime est devenu un défaut qui fait le succès des milieux conservateurs.
Il faut dire que de nombreux mouvements catholiques sont nés depuis le début du siècle en réaction aux politiques anticléricales (l'Intégralisme lusitanien, le Centre académique de la Démocratie chrétienne (CADC) créé par un certain Salazar, le Centre catholique portugais...). Leur action est d'autant plus efficace qu'elle rencontre le soutien des couches populaires. Beaucoup de ces groupes rejettent la démocratie, la république, le parlementarisme et le libéralisme, au profit d'un régime fort. Ils profitent de la guerre et de la colonisation de l'Afrique qui permet un retour des congrégations, l'urgence étant de faire face à la concurrence des missions protestantes étrangères. Enfin, les apparitions de Fátima en 1917 sont à mettre au compte de ce combat contre la laïcisation du pays.
Certains de ces groupes se joignent aux partis monarchistes (le Parti Légitimiste) pour réclamer le retour du roi sur le trône. Les partisans de Manuel II d'abord puis des descendants de Michel Ier lancent des expéditions depuis l'Espagne (en 1912 puis en 1915).
La guerre et ses conséquences
Si la République entre en guerre malgré son pacifisme c'est entre autres pour protéger le reste de son empire colonial. Il s'agit aussi de se démarquer de l'Espagne alliée des Allemands. Il faut dire que les monarchistes et les cléricaux sont davantage attirés par ces derniers pays que par une France laïque ou une Grande-Bretagne anglicane qui lorgne sur les colonies portugaises. Ce sera pourtant à la demande de ce dernier pays que le Portugal s'empare des 36 navires allemands mouillant dans ses eaux, amenant Berlin à lui déclarer la guerre en mars 1916.
Un gouvernement d'union sacrée est nommé, mais l'effort de guerre aggrave la crise économique et le désordre pour porter au pouvoir un dictateur : le 5 décembre 1917, un coup d'État place Sidónio Pais à la tête du pays. Il instaure une Nouvelle République : l'assemblée est dissoute, le pouvoir du président renforcé (il doit même être élu au suffrage universel), les liens avec le Vatican renoués, les opposants poursuivis et la presse censurée. C'est le triomphe des germanophiles, opposés à l'intervention portugaise, et de la droite monarchiste et catholique, adeptes d'un régime fort.
C'est dans cette ambiance que le Corps Expéditionnaire Portugais (CEP), composé de 45 000 hommes, préparé par José Norton de Matos est envoyé en France. D'autres troupes sont envoyées en Angola et au Mozambique. Le CEP commandé par Gomes da Costa, est gravement défait lors de la bataille de la Lys le 9 avril 1918. Sidónio Pais refuse d'envoyer des renforts dans les Flandres.
Le Portugal a tout de même gagné sa place au côté des Alliés durant les négociations des traités de paix, ce qui lui permet d'obtenir des indemnités de l'Allemagne et une reconnaissance de ses possessions africaines.
Avec la fin de la guerre, le pays se retrouve au bord de la faillite. La nouvelle du nombre de morts, le rationnement, l'épidémie de grippe espagnole, la répression, aggravent l'agitation sociale et renforcent le pouvoir des monarchistes et des réactionnaires. C'est dans ce climat que Sidónio Pais est assassiné le 14 décembre 1918.
La classe ouvrière s'est renforcée avec la création de syndicats. En 1921, est créé le Parti communiste portugais (PCP). Des groupes anarchistes et nihilistes font peser un climat de terreur sur le pays. L'émigration vers le Brésil apparaît comme une porte de sortie et permet d'équilibrer la balance commerciale. Tout cela ajouté aux divisions politiques fait que, jusqu'en 1926, l'histoire de la république ne sera plus qu'une suite de coups d'états manqués, de mutineries et de crises gouvernementales.
Alors que les conservateurs remportent les élections, dans la nuit du 19 octobre 1921, a lieu la noite sangrenta (la « nuit sanglante ») : la révolte est menée par le colonel Manuel Maria Coelho, Camilo de Oliveira et Cortês dos Santos, officiers de la GNR et du capitaine de frégate Procópio de Freitas. Plusieurs personnalités républicaines sont assassinées dont António Granjo, chef du gouvernement, Machado Santos et José Carlos da Maia. Règlement de comptes ou volonté d'aggraver le désordre, le fait est que le gouvernement démissionne. Les rebelles sont discrédités et la GNR désarmée.
La dictature militaire
Le 28 mai 1926, un coup d'État militaire dirigé par le général Gomes da Costa met fin à la République. Ce geste est d'abord un mouvement de révolte contre la corruption et la dégradation de la vie politique, maux associés au parlementarisme. Il n'est pourtant pas étranger aux idéologies fascistes venues d'Italie, d'Espagne et des associations catholiques (Intégralisme Lusitanien, le CADC de Salazar...). Ainsi, le régime hésite longtemps sur la voie à suivre : les monarchistes espèrent un moment le retour du roi avant que celui-ci ne meure en 1932. La République survit donc sous une forme autoritaire. Mais elle va lentement évoluer.
Le pouvoir reste d'abord aux mains des militaires : il est confié à Mendes Cabeçadas bientôt renversé par Gomes da Costa (17 juin), lui-même renversé par le général monarchiste João José Sinel de Cordes (9 juillet). Il nomme Óscar Carmona à la présidence. Jusqu'en 1928, les dirigeants tentent de rétablir les finances sans y parvenir suscitant de nouveaux mécontentements et des mouvements sociaux, qui à leur tour renforcent l'autoritarisme et la répression. Le Portugal doit même se résoudre à demander l'aide de la Société des Nations.
Cette éventualité est vécue comme une humiliation. Des révoltes éclatent ; l'échec de celle menée par les républicains en février 1927 les pousse à l'exil. Le climat s'apaise momentanément.
Le 27 avril 1928, un nouveau gouvernement d'ouverture est nommé par Carmona, avec, pour la première fois, un certain António de Oliveira Salazar au poste de ministre des Finances. Considéré comme l'homme de la situation depuis la publication de son plan pour rétablir l'équilibre budgétaire, il accepte le poste à la condition d'avoir un droit de regard sur toutes les dépenses publiques. Il contrôle ainsi, de fait, toutes les initiatives ministérielles. Néanmoins, dès 1929, l'équilibre budgétaire est atteint et sera maintenu jusqu'à la guerre.
L'Estado Novo de Salazar
Salazar impose petit à petit son autorité sur le gouvernement jusqu'à détenir entre ses seules mains la destinée du Portugal pour les quatre décennies suivantes.
Ancien professeur d'économie à l'université de Coimbra, issu des milieux catholiques conservateurs, sa pensée politique est un compromis entre les divers courants de droite : rejet du communisme, du libéralisme politique et économique, foi dans un État fort et autoritaire. Il est profondément conservateur, nationaliste, un nationalisme qui génère une méfiance envers toute influence étrangère et alimente une nostalgie pour le milieu rural, considéré comme idéal. Il a le soutien des milieux financiers, des grands patrons, de l'Église, de l'Armée et des monarchistes.
Il crée son propre parti en 1930 : l'Union nationale. Puis, en 1932, lors de discours qui ne concernent plus seulement la finance, il pose les principes du régime politique qu'il veut instaurer : antiparlementarisme, parti unique et système régulateur de l'économie (le conditionnalisme économique). La même année, il est nommé président du Conseil tout en conservant le portefeuille des Finances.
En 1933, la nouvelle constitution portugaise, l’Estado Novo, entre en vigueur. De teneur présidentielle, elle admet l'existence d'une Assemblée nationale et d'une Chambre Corporative composée par des éléments liés à des corps de métiers. Dans la pratique, le président est une figure inconsistante, l'Assemblée nationale est occupée par des partisans du régime et le pouvoir est concentré entre les mains de Salazar.13
L'État Nouveau, un régime autoritaire
Salazar met en place l'Estado Novo (l'État Nouveau), un régime autoritaire, conservateur, catholique et nationaliste. L’État nouveau est anti-communiste mais ne prétend pas développer la puissance de l'État en un régime fasciste. Dans la doctrine de Salazar, l’État a vocation à protéger et servir d'arbitre à une économie organisée sur le principe du corporatisme. En outre, reconnu pour son mode de vie simple et ascétique, Salazar n'introduit pas de culte de la personnalité, contrairement aux autres dictatures contemporaines. Le régime a pour devise officielle : « Dieu, Patrie, et Famille »
Dès lors, Salazar maintient son hégémonie personnelle avec le soutien de riches propriétaires, d'industriels, et de banquiers. Les syndicats et la presse indépendante sont interdits ainsi que toute opposition politique, dissidence ou autre institution hostile. Le parti communiste portugais (PCP) poursuivra son action clandestine de l'étranger avec son leader Alvaro Cunhal. Salazar appuie son pouvoir sur le parti unique, l'Union nationale, et favorise l'Église catholique romaine et les corporations pour prendre le contrôle de la société portugaise.
En économie, Salazar impose, surtout à partir de 1933, un régime corporatiste, inspiré des encycliques pontificales. Le corporatisme portugais se distingue du système italien en laissant une véritable autonomie aux corps de métiers et à l'Église catholique, ce qui lui vaut d'être plébiscité en France par l'extrême droite et la partie de la droite tentée par la solution corporatiste. C'est particulièrement net pour les questions agricoles. Bien des aspects de la Révolution nationale du Maréchal Pétain trouveront leur origine dans le salazarisme.
En 1933, il met en place une police politique, la PVDE (Polícia de Vigilância e de Defensa do Estado ou Police de Surveillance et de Défense de l'État), qui devient en 1945 la PIDE (Police Internationale et de Défense de l'État), puis après sa mort la DGS (Direcção Geral de Segurança ou Direction Générale de Sécurité). Elle est formée avec l'appui de la police italienne. Son rôle est de surveiller la population, de chasser les opposants au régime en métropole et dans les colonies et d'appliquer la censure.
Des prisonniers politiques sont incarcérés dans des centres de rétention où la torture est pratiquée, comme la prison de Caxias, près de Lisbonne, ou celle de Tarrafal, dans les îles du Cap-Vert. L'armée et la police politique quadrillent le pays, en ayant notamment recours à des indicateurs, les bufos, fondus dans la population.
Durant la Guerre d'Espagne, fidèle à ses convictions anti-communistes, il apporte son soutien à Francisco Franco dans sa lutte contre les Républicains. Il ouvre ses ports au transit de matériels d'armement (armes, avions) fournis par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste au profit des nationalistes espagnols, et met à disposition des franquistes des moyens de communication et de propagande. Il permet également qu'une Légion portugaise de 12 000 hommes participe aux combats contre les républicains. L’aide de Salazar, dans les six premiers mois du conflit, se révèle décisive pour la victoire de Franco en 1939. Les relations personnelles entre les deux hommes ne seront cependant jamais amicales.
La personnalité de Salazar tranche avec celles des autres dictateurs de cette époque. Il mène une vie de moine, ascétique et modeste, travaillant dans sa petite maison du centre de Lisbonne, protégée par deux sentinelles seulement.
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, il parvient à stabiliser les finances grâce à une politique monétaire restrictive au prix d'un déficit en denrées alimentaires et d'une importante inflation. Il réussit à maintenir une neutralité apparente (pour préserver l'alliance avec le Royaume-Uni). En effet, Salazar considère que la politique étrangère, lorsqu’elle intervient sur le continent européen, a rarement pour but de défendre les intérêts vitaux de la nation portugaise. Il reste méfiant envers l'Allemagne hitlérienne (ainsi qu'envers les puissances de l’Axe), qui dans une carte du Lebensraum, prévoit l'annexion du Portugal (en raison notamment de l'intérêt du pays et de ses colonies). Il signe avec Franco un pacte de neutralité dans le conflit : c'est le Pacte Ibérique, signé en 1939. En 1940, il réussira à persuader Franco de ne pas laisser les troupes allemandes traverser la péninsule ibérique.
Salazar donne des instructions explicites à ses ambassadeurs pour qu'ils limitent l'octroi de visas aux personnes prétendant fuir la France, lorsque celle-ci est envahie par l'Allemagne. Pendant l'été 1940, Aristides de Sousa Mendes, consul portugais à Bordeaux, passe outre les consignes de Salazar (la fameuse « circulaire 14 ») et concède visas, sauvant ainsi de nombreux juifs de la Shoah.
Durant la guerre, Salazar maintient également des relations commerciales avec les deux forces, ce qui bénéficie à l'industrie portugaise. Il fournit quelques métaux rares (tungstène et étain) au régime nazi et laisse quelques centaines de militants fascistes portugais s'engager dans la División Azul, alors que les militaires portugais combattaient les Japonais aux côtés des soldats néerlandais au Timor.
Fidèle à l'alliance traditionnelle du Portugal et de la Grande-Bretagne, il permet en août 1943 aux Alliés d'installer une base militaire aux Açores pour surveiller l'Atlantique et lutter contre les U-Boote. Le régime vit son apogée : les 800 ans du pays et les 300 ans de la restauration donnent lieu à des célébrations grandioses visant à glorifier le passé.
Le 4 mai 1945, lors de l'annonce de la mort d'Hitler, il est l'un des seuls chefs d'État occidentaux - avec l'Irlandais Éamon de Valera - à envoyer un télégramme de condoléances à Berlin, et fait mettre les drapeaux en berne : une demi-journée de deuil national est décrétée, comme pour tout chef d'État entretenant des relations diplomatiques avec le Portugal.
En 1949, le Portugal intègre l'OTAN en raison du fort sentiment anti-communiste de Salazar, et du rôle géostratégique des colonies portugaises.
Guerre coloniale
Défenseur d'une politique colonialiste, Salazar souhaite maintenir l'unité territoriale du « Portugal continental, insulaire et ultra-marin », du Minho au Timor, alors que les nations européennes décolonisent progressivement l'Afrique. La guerre coloniale, qui dure de 1961 à la Révolution des œillets, en 1974, coûte la vie à 8 000 soldats portugais. Cependant, soucieux de faire des colonies de véritables provinces du Portugal, Salazar consacre un budget important au développement économique de celles-ci.
Il pratique une politique isolationniste sous le slogan « orgueilleusement seuls ». Isolé, le Portugal vit une époque de récession économique et culturelle.
Fin du régime
Les élections présidentielles de 1958, auxquelles l’opposition présente comme candidat le général Humberto Delgado, marquent le début d’une crise politique interne. Salazar introduit quelques réformes plus symboliques qu'efficaces. Mais les méthodes de gouvernement ne changent pas.
En 1961, un paquebot de croisière, le Santa Maria, est dérouté par un opposant, Henrique Galvão, qui trouvera refuge au Brésil14. Le 10 novembre 1961, le détournement d'un avion entre Casablanca et Lisbonne, l'opération Vagô, sert à distribuer des pamphlets anti-salazaristes. C'est la première action de ce genre dans le monde. La même année, le ministre de la Défense, Botelho Moniz, tente un coup d'État. L'occasion lui est offerte par le massacre de colons portugais en Angola, le 15 mars 1961. Cet événement va marquer le début des Guerres coloniales portugaises, en Angola, en Guinée et au Mozambique. Tandis que les pressions internationales poussent le pays à entamer une décolonisation, les partisans d'une solution pacifique se voient écartés par Salazar et l'opinion publique portugaise pour qui cette solution est tout simplement impensable.
Les mouvements indépendantistes se propagent dans les colonies portugaises : le 19 décembre 1961, les troupes indiennes envahissent les territoires portugais de Goa, Daman et Diu (Opération Vijay). L'affaire est vécue comme une tragédie nationale : l'empire et la grandeur du pays sont menacés.
La métropole réagit en portant à deux ans la durée du service militaire dans les territoires d'outre-mer. Salazar tente de faire taire les critiques internationales en autorisant les investissements étrangers dans le pays et les colonies et en développant l'enseignement dans les colonies. En même temps, il encourage l'émigration vers les colonies afin d'augmenter la présence portugaise. Les colonies assurent des débouchés à l'industrie portugaise mais accentuent d'autant la dépendance de la métropole.
En 1962, un mouvement étudiant parti de Lisbonne secoue fortement le pays. Le recteur de l'université de Coimbra, Marcelo Caetano, acquiert une certaine popularité en dénonçant l'atteinte à l'autonomie des universités. La répression est forte mais les facultés deviennent des foyers d'opposition.
Cette fin de règne marquée par la contestation interne et internationale coïncide avec les problèmes de sénilité de Salazar. La division règne dans le parti, la censure et la PIDE contrôlent tout. La répression est très forte.15
En 1965, l’assassinat en Espagne du général Delgado, devenu le symbole de l’opposition anti-salazariste et de son secrétaire marque les esprits.
Salazar est écarté du pouvoir en 1968, en raison d'un accident vasculaire cérébral. Il est remplacé par un ancien responsable de la jeunesse salazariste, Marcelo Caetano. Mais ayant été nommé « Président du Conseil à vie », personne ne l'informera de son éviction.
Salazar meurt le 27 juillet 1970.16
L'ouverture marceliste
Le successeur de Salazar est Marcelo Caetano. Il a le soutien des courants réformistes du régime. L'attente est grande et Caetano est conscient du besoin de changement. Mais, surveillé par les milieux conservateurs, malgré quelques concessions à l'opposition, il n'ose pas entamer les réformes de fond : sur le plan des libertés, il supprime les pleins pouvoirs de la PIDE, modère la censure, autorise les réunions de l'opposition ; sur le plan économique, il se tourne vers l'Europe et ouvre le pays aux investissements étrangers. Il s'engage même vers une autonomie des colonies. Mais ces tentatives de moderniser le pays s'accordent mal avec la poursuite de la guerre coloniale. Le régime ne change pas, le gouvernement non plus et les troupes continuent d'être envoyées en Afrique. Cela provoque une nouvelle vague d'émigration.
Même si l'opposition est présente lors des élections de 1969, le fonctionnement des élections ne lui laisse aucune chance d'être représentée. L'abstention est très forte. Des dissensions surgissent au sein du parti majoritaire. Dans ce système, la contestation efficace ne peut venir que des proches du régime : ce n'est donc pas un hasard si les militaires qui ont instauré ce régime seront aussi les premiers à véritablement le remettre en cause. Directement impliqués en Afrique, ils se rendent bien compte que l'obstination absurde de ce régime, à contre-courant de l'histoire, pour sauvegarder les restes d'un Empire met en péril des vies humaines et l'économie nationale. Pour eux, la solution à ce conflit est forcément politique.
La contestation vient également des milieux les plus éduqués : les grèves étudiantes entre 1968 et 1970 sont d'une grande ampleur.
La situation du pays s'aggrave encore en 1972 et 1973 : le pays est touché par la crise mondiale. Le prestige de l'armée est mis à mal par les guérillas indépendantistes africaines. Certains officiers supérieurs soupçonnent même le régime de vouloir jouer le pourrissement du conflit pour leur faire porter le chapeau de la défaite. Le mal-être de l'armée augmente. Des milieux catholiques surgissent des voix discordantes. Si la répression politique et la censure touchent surtout les milieux intellectuels, la guerre finit par toucher toutes les familles. Le mécontentement augmente.
En juillet 1973, deux décrets visant à faciliter l'avancement au sein de l'armée afin de parer au déficit de candidats provoque la colère de certains capitaines. Cette colère donne naissance à un mouvement de contestation, d'abord corporatiste mais qui se politise : le Mouvement des Forces Armées (MFA).
Les choses se précipitent avec la sortie d'un livre : le prestigieux gouverneur de Guinée, António de Spínola, grand militaire, jusque là proche du régime et ne pouvant être soupçonné de lâcheté, remet en question les choix stratégiques en Afrique sans pourtant appeler à la fin du régime. Il démissionne de son poste en septembre 1973. La publication de son livre Portugal e o Futuro (Le Portugal et son avenir) fait grand bruit. Ses prises de positions font tomber un tabou et ouvrent la voie à d'autres. Il est bientôt démis de ses fonctions.17
La révolution des Œillets
Le 25 avril 1974 à l'aube, la dictature qui régnait sur le Portugal depuis plus de quarante ans tombait. Sans tirer un coup de feu, un détachement commandé par de jeunes officiers s'emparait des points stratégiques de Lisbonne, les troupes gouvernementales se ralliaient, les ministres et le président en place étaient faits prisonniers. Les partis d'opposition n'avaient pas été avertis du putsch en préparation. La foule en liesse gagnait les rues et les places, appuyant et souvent devançant les militaires.
Une période de luttes politiques et sociales intenses commençait, dont la bourgeoisie portugaise allait mettre dix-huit mois à faire émerger un pouvoir stable, grâce entre autres à la collaboration du Parti socialiste et du Parti communiste.
Arriération et guerre coloniale
Le Portugal de 1974 était un pays mal développé. Près de la moitié de la jeunesse vivait dans l'émigration, fuyant la misère et les quatre ans de service militaire, pour la plupart effectués dans la guerre que menait le pouvoir dans ses colonies d'Afrique. Ainsi 800 000 de ces jeunes Portugais peuplaient les bidonvilles de la banlieue parisienne et les loges de concierge de la capitale. Au pays, les petits paysans étaient en surnombre au nord et au centre, les ouvriers agricoles des grandes propriétés du sud vivaient dans des situations de grande misère, et l'industrie sous-développée n'offrait que peu d'emplois, mal payés. Installée en 1932, la dictature policière et calotine de Salazar, puis de son successeur Caetano, s'opposait à tout changement et sa police politique, la Pide, traquait opposants et syndicalistes. Enfin, le Portugal s'accrochait aux profits qu'il tirait de ses colonies, la Guinée-Bissau, l'Angola et le Mozambique, dont la superficie était plus de vingt fois celle de la métropole. Ces colonies étaient entrées en rébellion à partir de 1961.
Beaucoup, dans la bourgeoisie portugaise, auraient voulu sortir de cette impasse, en finir à la fois avec la guerre coloniale, la dictature et l'arriération économique. Le chef de l'état-major lui-même, le général Spinola, ancien de la guerre d'Espagne de 1936-39 et de l'armée allemande en Russie, durant la Seconde Guerre mondiale, venait de publier un livre préconisant une solution négociée à la guerre coloniale.
La décision de renverser la dictature vint des jeunes officiers du Mouvement des forces armées (MFA), des lieutenants et capitaines souvent issus de la petite bourgeoisie qui constataient l'impasse de la guerre coloniale et l'arriération du pays. Le 25 avril, ils franchirent le pas.
Leur action libéra toutes les forces que la dictature tenait comprimées. Ouvriers, employés, petits artisans et commerçants, ouvriers agricoles des grandes exploitations d'Alentejo, marins, soldats, étudiants : la chute du régime mit toute la population en mouvement. Les grèves, les manifestations, les occupations de logements, de grandes propriétés et d'usines allaient en amener beaucoup à s'engager politiquement et syndicalement.
Cette mobilisation posait à la bourgeoisie, portugaise et mondiale, le problème de la reprise en main. La dictature ayant interdit tout parti politique, les nouveaux partis de droite manquaient de base et d'expérience. Déconsidérés et apeurés, les cadres de l'ancien régime étaient en fuite, des riches bourgeois s'exilèrent en Espagne ou au Brésil. Restaient alors les partis de gauche, PS et PC, dont les principaux dirigeants, Mario Soares et Alvaro Cunhal, rentraient d'exil.
Deux options pour la bourgeoisie
Le MFA forma une Junte de salut national et en nomma président le général Spinola, qui avait soutenu le coup d'État en sous-main. Un gouvernement provisoire fut formé, où figuraient Soares et Cunhal. Depuis 1947, c'était la première fois qu'en Occident un dirigeant d'un PC devenait ministre.
Les combats dans les colonies cessèrent aussitôt et les négociations s'engagèrent. L'indépendance de ces pays fut partout acquise en 1975. En revanche, pour moderniser le pays et faire cesser la mobilisation populaire, deux options s'opposaient : la mise en place d'un pouvoir militaire, ou celle d'un régime parlementaire. Les militaires n'étaient pas d'accord entre eux et le MFA se divisa vite en plusieurs tendances, tandis que les sous-officiers et les soldats du rang se politisaient.
Les seuls partis ayant une existence réelle étaient le PS et le PC. À cause de ses liens avec l'Union soviétique et avec la classe ouvrière, la bourgeoisie se défiait du PC, seul parti à avoir eu une existence militante à l'intérieur du pays durant la dictature, et qui disposait d'une base populaire. Le PS était de constitution récente, mais ses liens étroits avec la social-démocratie allemande le rendaient fiable aux yeux de la bourgeoisie. Il se fit le champion du parlementarisme, soutenu par les bourgeoisies européennes et les services secrets américains, tandis que le PC, lui, emboîtait le pas aux militaires radicaux du MFA.
La difficile reprise en main
Les deux partis se réclamant de la classe ouvrière s'étaient donc alignés chacun sur une des options politiques de la bourgeoisie. Ils allaient s'opposer violemment. Mais ni le bonapartisme militaire ni le parlementarisme bourgeois ne constituaient une politique pour la défense des intérêts des travailleurs, leur permettant de défendre à la fois leurs intérêts immédiats, pouvoir d'achat, emploi, liberté d'expression et d'organisation, et, à terme, la contestation du pouvoir des capitalistes.
Spinola fut le premier à tenter une remise au pas. S'appuyant sur une prétendue « majorité silencieuse », il démissionna dès septembre 1974 de la présidence, puis tenta le 11 mars 1975 un coup d'État qui échoua. Il dut s'exiler en Espagne. La Junte de salut national fut alors remplacée par le Conseil de la révolution. Cependant la radicalisation se poursuivait dans la population et dans l'armée. Manifestations, grèves et occupations de terres, d'usines et de logements se multipliaient, avec l'appui et parfois la participation des régiments les plus politisés. Dans les régions rurales, le MFA lança une « campagne de conscientisation ».
Le 25 avril 1975, les élections à l'Assemblée constituante donnèrent 38 % des voix au PS, 34 % aux deux partis de droite qui s'étaient constitués, et seulement 12,5 % au PC. Brandissant le drapeau de la démocratie, le PS passa à l'offensive contre le PC et le MFA. L'affaire du quotidien Republica et de la radio catholique Renascença, occupés par leurs salariés, lui permirent d'apparaître comme le défenseur de la propriété privée et comme l'ennemi du pouvoir populaire.
Le Conseil de la révolution était profondément divisé. À Otelo de Carvalho, qui passait pour l'aile d'extrême gauche du mouvement, s'opposait le Groupe des neuf, proche du PS. En septembre 1974, la politisation parmi les soldats, dont certains manifestaient avec les organisations d'extrême gauche, atteignit un niveau critique aux yeux de l'état-major. Le gouvernement entreprit alors de réduire l'armement des régiments marqués à gauche et de constituer un noyau de troupes fidèles, sous le commandement d'officiers ouvertement réactionnaires. La situation était mûre pour donner un coup d'arrêt au mouvement.
Celui-ci se réalisa le 25 novembre, sous le patronage du général Costa Gomes, qui avait remplacé Spinola à la présidence de la République. Une provocation justifia l'état de siège et les régiments les plus à gauche furent écrasés et démantelés. Le gouvernement put alors, à titre symbolique, rendre la radio Renascenza à l'Église catholique et donner des garanties aux grands propriétaires expropriés.
Le 25 novembre 1975 a marqué le coup d'arrêt à la « révolution des Œillets ». Dès lors, le balancier politique se déplaça de plus en plus vite vers la droite. Un régime parlementaire se mit en place. Une fois la Constitution adoptée, le 25 avril 1976 les élections législatives donnèrent 35 % des voix au PS, respectivement 24 et 16 % aux deux partis de droite, et 14,6 % au PC. En juin, le général Eanes, qui avait dirigé la reprise en main des militaires, était élu président de la République et en septembre était formé le premier gouvernement constitutionnel, dirigé par le socialiste Mario Soares.
Au terme de deux années de bouillonnement, le Portugal était doté d'un régime parlementaire classique. Mais le second objectif des capitaines d'Avril, le développement économique, était autrement difficile à atteindre. À l'heure de la crise mondiale, le Portugal est toujours un des pays les moins développés de l'Europe occidentale.18
L'installation de la démocratie
Soares entreprend une politique d'austérité tout en faisant appel à l'aide internationale. Cette aide s'accompagne de conditions drastiques avec l'objectif de rétablir l'équilibre des comptes publics. Il amorce par ailleurs une politique visant à intégrer au plus vite l'Union européenne. Malgré tous ces efforts la crise mondiale ne permet pas de rétablir les finances et d'améliorer la situation économique.
Le projet de réforme agraire qui continue de diviser la gauche et agite les campagnes finit par provoquer une véritable crise politique : le Parti communiste, fortement opposé au projet, ajoute ses voix à la droite pour destituer le gouvernement.
En 1978, la crise politique se prolongeant, le président finit par trouver un compromis en intégrant trois personnalités de droite au gouvernement de Soares. Cette coalition ne tient pas longtemps. En juillet, le président démet le Premier ministre. Trois gouvernements se succèdent à son initiative. Cette instabilité traduit la fragilité des institutions et l'incertitude sur la voie à suivre. On craint une présidentialisattion du régime.
Les élections de 1979 et 1980 voient la victoire d'une coalition de droite menée par Francisco Sá Carneiro et affirment clairement le rejet d'un régime présidentiel : une révision de la constitution est engagée dans ce sens. Celle-ci, adoptée le 12 août 1982, permet de limiter le rôle des militaires et du Président de la République dans la vie politique. Elle instaure un régime parlementaire et supprime toute référence au socialisme. Le gouvernement à beau remettre en cause certains acquis de la révolution, il remporte quelques succès dans sa lutte contre le chômage et l'inflation. Pourtant le conflit avec la gauche et le président est inévitable. Des grèves secouent le pays. Aux présidentielles de décembre 1980, Ramalho Eanes est réélu grâce à son image d'homme intègre.
L'instabilité politique se poursuit : à Sá Carneiro, disparu dans un accident d'avion provoqué pour les uns par un manque d'entretien, pour les autres par un attentat terroriste, succède Francisco Pinto Balsemão avant de démissionner une première fois le 11 août 1981. Cette fois, la contestation vient de sa propre coalition. La situation économique est à nouveau difficile. Eanes lui demande de former un autre gouvernement. Le nouveau gouvernement propose un plan d'austérité.
Pinto Balsemão démissionne à nouveau le 20 décembre 1982 après un échec relatif aux élections municipales. Les législatives anticipées de 1983 signent le retour de Mário Soares : refusant l'alliance avec les communistes, il devient le chef d'une coalition droite (Parti social-démocrate)-gauche (Parti socialiste). La situation économique et sociale est toujours aussi préoccupante. Mário Soares reprend la politique d'austérité afin d'obtenir la confiance des milieux financiers. De larges secteurs de l'économie sont ouverts aux capitaux privés. Les succès sont mitigés : le déficit budgétaire se réduit mais le chômage reste important. Les commémorations des dix ans de la révolution se font dans un climat d'amertume et une certaine nostalgie du salazarisme.
Durant ces années, le pays est touché par des attentats organisés par le groupe d'extême-gauche FP-25 (Forces Populaires du 25 avril). En 1984, plusieurs de ses membres sont arrêtés, dont Otelo Saraiva de Carvalho, figure historique de la révolution. Cette arrestation très contestée provoque l'émoi de la population.
L'entrée dans l'Union européenne
Le 12 juin 1985, le Portugal signe son adhésion officielle à la Communauté européenne. Cette adhésion impose au pays de profonds ajustements pour rattraper son retard économique.
Cette nouvelle période est marquée par l'élection, pour la première fois depuis 60 ans, d'un civil à la tête de l'État : Mário Soares est élu le 16 février 1986. La majorité absolue obtenue par le PSD en 1987 permet par ailleurs une stabilisation durable de la vie politique.
Le pays connaît une forte croissance. Il bénéficie des fonds structurels européens qui lui permettent de rattraper son retard. Mais l'entrée dans la Communauté européenne impose aussi une politique d'austérité. Le gouvernement d'Aníbal Cavaco Silva mène une politique de libéralisation économique et beaucoup d'entreprises sont privatisées. Cela passe obligatoirement par une nouvelle révision constitutionnelle votée en juillet 1989. Avec la fin de la réforme agraire c'est encore un acquis de la révolution qui disparaît.
Les élections de 1991 confirment encore la domination du PSD. Mais les tensions avec le président Mário Soares, réélu lui aussi, se multiplient à partir de cette date. Jusqu'en 1995, elles accompagnent les tensions sociales conséquences de la politique de rigueur.
Après 10 ans de pouvoir, la contestation à l'intérieur du PSD précipite la chute de Cavaco Silva. Le Parti socialiste manque de peu la majorité absolue aux législatives de 1995 : António Guterres devient premier ministre et Jorge Sampaio est élu président de la République. L'entrée dans l'euro impose néanmoins la poursuite de la rigueur économique. Les déçus du socialisme n'empêchent pas Guterres d'être reconduit en 1999.
Si Jorge Sampaio est réélu président de la République (14 janvier 2001), les législatives anticipées de 2002 voient la victoire du PSD qui forme une coalition de gouvernement avec le CDS-PP (droite). L'année 2005 voit la victoire aux élections législatives, à la majorité absolue, du Parti Socialiste (PS) portugais alors qu'Anibal Cavaco Silva devient Président de la République en 2006 ouvrant une nouvelle période de cohabitation.
Crises
En 2009, de nouvelles élections législatives confirment la domination du PS portugais même si celui-ci n'a plus la majorité absolue. En effet, un premier plan d'austérité a mis à mal son autorité. Il faut dire que la situation financière du pays est critique. Le déficit public est passé en un an de 2,7 % à 9,4 % du PIB.
Bien que 2010 voit le déficit se réduire, l'effort reste encore trop faible malgré les discours du gouvernement qui affirme le contraire. Par ailleurs l'agitation sociale gagne le pays.
En mars 2011, la réalité le rattrape et le premier ministre José Sócrates annonce un nouveau plan d'austérité pour faire face aux conséquences de la crise économique. L'opposition et le Président récusent les mesures préconisées ainsi que la méthode utilisée. José Socrates décide alors d'engager sa responsabilité sur le Pacte de Stabilié et de Croissance nationale auprès du parlement.
Son gouvernement compte en effet sur la responsabilité de l'opposition pour ne pas ajouter une crise politique à la crise économique et sociale du pays. Mais son plan est rejeté par tous les partis politiques (à gauche comme à droite) et Socrates n'a pas d'autres choix que de présenter sa démission (23 mars 2011). Le Président dissout l'assemblée et convoque des élections pour le 5 juin 2011. Avant même d'attendre le résultat des élections le gouvernement fait appel à l'aide européenne. En contrepartie un plan d'austérité drastique (privatisations, baisse des salaires de la fonction publique, plafonnement des aides sociales, augmentations des taxes)...est annoncé qui engage le prochain gouvernement quel qu'il soit.
L'opposition emporte les élections législatives.19
Le Portugal, un pays qui va à vau-l’eau
En 2013, des 5,8 millions actifs, presque 3 millions sont des précaires ou travaillent irrégulièrement pour des salaires de qui peuvent descendre à 2 euros de l’heure. Des 900 000 chômeurs, 750 000 ne reçoivent aucune allocation de chômage. On répertoria plus de 3 millions de personnes dont les revenus se situent entre 7 euros et 15 euros par jour.
Depuis fort longtemps, les alertes et les critiques prédisaient la mort de la nation. La stagnation de l’économie portugaise commença longtemps avant l’éclatement de la crise actuelle. Ayant été un des pays où la CEE injecta plus d’argent per capita, le Portugal est celui qui profita le moins de cette manne. Pendant les vingt-six années d’« aides » reçues afin de le préparer et adapter aux exigences de la communauté européenne, les fonds furent entièrement dilapidés au fur et mesure qu'ils entraient dans les coffres de l’État. Ils servirent, essentiellement à créer une classe de parasites qui firent main basse, en toute impunité, sur des sommes colossales.
Les fonds structurels d’aide au développement eurent comme contrepartie l’endettement des gouvernements portugais auprès des banques du centre de l’Europe (Allemagne, Benelux et Autriche). En effet, le financement des fameux projets, élaborés par Bruxelles obligeait le Portugal à participer avec des fonds propres (entre 15 et 25% de la totalité) obtenus, évidemment, à des taux usuraires. Une manière très astucieuse d’amener le pays à s’endetter auprès des banques. En 2013, à peu près 121 milliards d’euros (41% de la dette portugaise) proviennent de ces emprunts.
Avec un des PIB le plus bas de l’Europe et une dette souveraine très préoccupante, la crise mondiale ne pouvait qu’aggraver la situation économique et sociale du Portugal.
Faute d’élites compétentes et honnêtes, tout le long de ces années de « démocratie », les Portugais ne purent forger les armes nécessaires pour affronter, efficacement, les économies avancées de l’Europe. Et, du fait de son entrée dans l’Union européenne, en 1986, le Portugal dut abandonner un grand nombre de secteurs productifs essentiels, modestes mais capables néanmoins de relancer sa capacité exportatrice et d’assurer à son peuple un minimum d’autosuffisance. Presque tout l’essentiel à la survie de ses populations est, depuis lors, importé des autres membres de l’Union européenne.
Après le coup d’État du 25 Avril, la fameuse « révolution des Œillets », les politiciens « démocrates » se limitèrent à remplacer une aberration politique par une autre aberration politique. Au lieu du parti unique du salazarisme, les portugais découvrirent le « bloc central unique », l’alternance entre deux forces politiques, les socialiste du PS, d’un côté et les néolibéraux du PSD et son allié le CDS (droite traditionnelle), de l’autre. Ce front composé par des politiciens opportunistes, incompétents et corrompus montra, au fil des années, un inconcevable mépris envers le peuple. Ce sont les appareils de ces partis, un dangereux conglomérat de gens prêts aux pires combines, à l’escroquerie et au vol des richesses nationales qui conduisirent le pays à la banqueroute.
Tout commença avec Cavaco Silva, président de la république de 2006 à 2016, alors premier-ministre. Il porte la responsabilité de la faillite de l’économie portugaise. Ce fut pendant ses deux mandats, gangrenés par le favoritisme et le clientélisme, que le vol de l’argent de la CEE commença. Du jour au lendemain, on vit apparaître une « performante » classe d’entrepreneurs qui, parrainés par les cadres de son parti et avec l’appui des banquiers, surent détourner les fonds vers de juteux négoces, sans le moindre contrôle de l’État.
Cette complicité criminelle entre les politiciens élus par le peuple et le Privé empêcha l’éclosion d’un vrai entrepreneuriat, fort et ajusté aux défis de la modernité.
Le soleil brilla de tous ses feux pour la classe de nouveaux-riches qui surfèrent, allègrement, la vague de la rapine nationale : Ferraris, villas de luxe, des voitures pour toute la famille, voyages de rêve et les mille et une merveilles d’une inattendue dolce vita à la portugaise. Les riches s’enrichirent démesurément, les classes moyennes reçurent quelques miettes du festin et s’en contentèrent, et le pays sombra dans la béatitude idéologique. Le pouvoir politique put, ainsi, consolider sa force, et le « cavaquisme » naquit pour le malheur du peuple et de la nation.
Si avec Cavaco Silva, la corruption eut la bride sur le cou, avec son successeur, António Guterres, un socialiste du PS, elle s’érigea en institution d’État. Quand le gueterrisme remplaça le cavaquisme, les troupes du nouveau premier-ministre savaient déjà ce qui les attendait. Ils avaient très bien lu le manuel d’instructions de la gouvernation politique et n’hésitèrent à copier les méthodes de leurs collègues néolibéraux.
Une nouvelle sous-classe d’opportunistes est apparue. On les appela les « boys » de Guterres. Depuis ce temps-là, les deux formations, les néolibéraux et les socialistes du PS valsent, ensemble, au son de leurs hymnes partisans et, en se succédant, régulièrement, se débrouillent pour partager, fraternellement, les richesses nationales, les succulents jobs et les institutions de l’état.
Pendant la gouvernation de Guterres, la désindustrialisation du pays continua de plus belle : l’agriculture et la pêche furent pratiquement abandonnées et le manque de créativité, d’innovation et de compétence de la plupart des entrepreneurs nationaux placèrent le pays sous une dépendance totale de l’étranger. D’ailleurs aucun gouvernement, du PSD ou du PS n’aura eu l’initiative de stimuler les industries exportatrices, bien au contraire, ils facilitèrent l’invasion des produits importés.
Au fil des années, les appétissants fonds se volatilisèrent : construction de stades de football, d’autoroutes et de nombreuses œuvres de prestige ; achat de sous-marins pour une éventuelle défense de la patrie ; acquisition de milliers de voitures de luxe pour les hauts et moyens fonctionnaires - plus de 29.000 voitures remplissent le parc automobile de l’état ; création de milliers d’entités publiques et publico-privées - plus de 13.000 instituts et fondations (beaucoup d’eux illégaux) puisent, dans le budget de l’État, malgré les politiques d’austérité du gouvernement, quelque chose comme 70 milliards d’euros (48 % de la richesse nationale) ! Ces entités si prisées par les conservateurs et par les gens du PS sont les chasses-gardées des apparatchiks du régime (hauts salaires, retraites dorées et privilèges de classe).
Les politiciens obnubilés par les bénéfices du Grand Pillage n’essayèrent même pas de mettre le holà aux dangers qui guettaient l’économie nationale. La corruption, le clientélisme et les dépenses pharaoniques de l’état continuèrent d’aller bon train, pendant toutes ces années, jusqu’à ce que le pays entre en banqueroute. Devant un tel gâchis, la Justice se banda les yeux pour ne pas avoir à intervenir dans les sales affaires de l’état.
L’allégeance des gouvernants aux seigneurs du capital suscita la création d’une grande bourgeoisie intellectuellement et culturellement médiocre qui finit par bloquer tout processus de progrès social, économique et culturel.
La jeunesse ne trouve plus de travail. Les jeunes ayant fait des études supérieures commencent à s’expatrier, ils partent vers une immigration sans avenir et dangereuse. Leur pays n’est plus le merveilleux eldorado des fonds, les potentialités du peuple furent étouffées dans l’œuf.
La pauvreté atteint alors des proportions jamais vues depuis la chute du régime salazariste. Les portugais, catalogués comme un peuple pacifique, humble et timoré, allergique à la contestation, affaibli du point de vue culturel et éducationnel se laisse museler, figé dans un moule de préjugés et de déterminismes civilisationnels.
Dès l’année 1985, six premiers-ministres gouvernèrent le Portugal. En analysant les aspects de leurs gouvernations, je me dis qu’il faudrait écrire, un jour, l’histoire de tous les gouvernements des pays membres de l’Union Européenne. En dévoilant la corruption et l’incompétence de leurs politiciens et, surtout, les tragédies vécues par leurs victimes, les peuples, on écrirait la vraie histoire de cette Europe des « démocraties pourries ».20
Austérité à perpétuité et impasse politique
Le Portugal célébrait en 2015 les 40 ans de l’éclatement de la « Révolution des Œillets », qui mit fin à la dictature salazariste, suscita l’espoir d’une société libérée de la dictature du capital et permit au peuple portugais d’obtenir des conquêtes importantes (protection sociale, services publics, droit du travail, etc.). Mais ces célébrations, officielles ou populaires, se sont faites dans un contexte particulier, celui de la destruction des acquis de cette révolution par les politiques imposées par la troïka et relayées par les partis institutionnels.
Après la signature du « memorandum of understanding » (négocié par le PS portugais en mai 2011), il est possible de tirer un bilan de politiques qui satisfont à la fois les capitaux étrangers et la bourgeoisie portugaise. En troquant des reculs sociaux de grande ampleur contre l’octroi de prêts, les mesures mises en œuvre ont ouvert aux premiers de nouveaux terrains d’« accumulation par dépossession » (grâce notamment aux privatisations) et permis à la seconde d’engager le démantèlement des conquêtes du mouvement ouvrier portugais depuis la séquence révolutionnaire de 1974-75.
Politique anti-salariés, l’austérité imposée par la troïka (BCE, Commission européenne, FMI) a visé en particulier à abaisser le coût de la force de travail. Mais il s’agit au moins autant d’accroître ou rétablir les marges des entreprises, portugaises ou étrangères, que d’accélérer brutalement le processus de reconfiguration de l’Europe capitaliste, assurant l’intégration croissante des pays d’Europe du sud (mais aussi de l’ex-bloc soviétique) à une division européenne et internationale du travail de plus en plus poussée et dans laquelle ces pays occupent une position de plus en plus dominée, au profit évidemment des puissances du centre (Allemagne, États-Unis, etc.).
Quels ont été les effets des politiques menées au Portugal depuis que la troïka a étendu son emprise sur le pays (en s’appuyant sur ce qu’on peut appeler la troïka interne : le PSD, parti de Jose Manuel Duraõ Barroso, le CDS, parti de la droite réactionnaire, et le PS) ? Le premier élément qui saute aux yeux, c’est qu’elles n’ont eu en rien les effets annoncés, bien au contraire puisque la dette publique a explosé, les niveaux de production ont baissé et le chômage a largement augmenté. À l’inverse, ces politiques ont accru la dépendance du pays à l’égard des marchés financiers, abaissé fortement les revenus des travailleurs et donc renforcé les inégalités.
La dette de l’État portugais est ainsi passée, entre 2010 et 2013, de 94 % à 129 % du PIB. Les politiques d’austérité n’ont donc pas seulement échoué à diminuer l’endettement public mais l’ont accru de manière considérable, ce qui s’explique aisément par les effets en chaîne de la baisse des revenus des salariés : recul de la consommation, donc de l’activité économique et des recettes qui en découlent pour l’État. La richesse nationale a ainsi décru en 2011, 2012 et 2013, et la croissance a été tout juste positive en 2014 (+ 0,4 %). Au total, on évaluait à près de 21 milliards d’euros la destruction de richesses, à prix constants, depuis la signature du mémorandum avec la troïka.
On remarquera que cet énorme accroissement de la dette n’a guère suscité le courroux du FMI, de la BCE ou de la Commission européenne, preuve s’il en était besoin que ce n’est pas la dette en elle-même qui est en jeu, puisqu’elle constitue à la fois une manne pour les capitalistes, un mode de disciplinarisation des États, mais surtout un prétexte utilisé pour justifier les nombreuses attaques contre les droits et revenus des travailleurs.
Les effets d’une politique de classe
Au Portugal, entre 2011 et 2014, ces attaques ont pris des formes très diverses : facilitation des licenciements, division par trois environ des indemnités de licenciement, moindre paiement des heures supplémentaires, suppression de quatre jours fériés, réduction des congés payés de trois jours, gel du salaire minimum, limites opposées à l’application des conventions collectives, augmentation des taxes payées par tous (et non des impôts touchant les plus fortunés), réduction des retraites et des salaires des fonctionnaires, etc.
Alors que le mémorandum prétendait « réduire le risque de chômage à long terme », « promouvoir la création d’emploi » et « améliorer l’employabilité des jeunes et des catégories défavorisées », les conséquences ont évidemment été inverses : un emploi sur sept a été détruit, le taux de chômage officiel est passé de 12,7 % à 17,7 %, et le nombre de jeunes au chômage a doublé. En outre, 1 million de travailleurs portugais ne travaillent pas plus de 10 heures par semaine. Si bien qu’un chiffre permet à lui seul de résumer la situation sur ce plan : un actif portugais sur trois est ou privé d’emploi ou soumis au sous-emploi. Cela sans parler de l’émigration massive de travailleurs portugais – 100 000 par an depuis 2011 ! –, notamment de jeunes souvent diplômés de l’enseignement supérieur, ce qui abaisse les chiffres du chômage au Portugal.
Les destructions d’emploi induites par les politiques d’austérité ont eu pour conséquence évidente un processus d’appauvrissement des travailleurs portugais (occupés, retraités ou privés d’emploi). Le revenu médian, qui partage en deux la population, est ainsi passé de 439 euros en 2009 à 409 en 2012 (le salaire minimum se situant à 485 euros). Dans le même temps, le taux de pauvreté est passé de 17,9 % à 18,7 %. Près d’une personne sur cinq disposait en 2012 d’un revenu inférieur à 245 euros ; et cela, avant que les mesures imposées par la troïka aient produit tous leurs effets.
On ne peut s’étonner, dès lors, que les inégalités de revenus aient augmenté. Si l’on retient un seul indicateur, significatif bien que sommaire, à savoir la part des revenus nationaux accaparés par les 1 % les plus riches, elle est passée de 4,3 % en 1981 à 9,8 % en 2012. Cette tendance à l’augmentation des inégalités constitue évidemment une tendance de long terme que l’on retrouve dans d’autres pays mais, excepté aux États-Unis et en Angleterre, on ne la retrouve nulle part dans les pays de l’OCDE avec la même ampleur qu’au Portugal (pour la France par exemple, on est passé dans la même période de 7,6 % à 8,1 %). Or on peut gager que les deux dernières années ont vu encore s’accentuer les inégalités de revenus.
À cela, il faut encore ajouter la dégradation des services publics d’éducation et de santé. 40 000 professeurs en moins dans les dernières années, 1,3 milliard de coupes dans le budget de l’École publique, mise en concurrence avec le secteur privé par la promotion de la « liberté de choix » de l’établissement, création d’un examen pour les écoliers de 9 ans : on voit que les attaques ne se limitent pas à limiter les dépenses publiques mais bien à vider le service public de son contenu. De même dans les hôpitaux, où les coupes budgétaires, le renvoi de milliers de travailleurs ou leur précarisation ne peuvent que détériorer le service rendu et favoriser le secteur privé, alors même qu’en 2011, la dépense moyenne par habitant était déjà inférieure au Portugal de 500 euros par rapport à la moyenne aux pays de l’OCDE.
Une crise d’hégémonie sans solution politique
Qu’en est-il de la situation politique au Portugal ? De manière claire, la crise d’hégémonie se prolonge et s’approfondit, notamment à travers une défiance généralisée à l’égard du système politique. Ainsi, aux élections européennes qui ont eu lieu en mai 2014, ce sont seulement 31,9 % des électeurs qui ont voté pour une des listes présentées. Cette désaffection massive n’est pas nouvelle, mais elle prend une ampleur inconnue dans le passé. Plus spécifiquement, il semble bien que les partis qui se sont succédé au pouvoir depuis 1976 continuent à l’exercer mais sans parvenir à obtenir un consentement actif de la majorité de la population, ce qui ouvre la perspective d’une explosion sociale aussi nécessaire qu’imprévisible.
Reste que la combativité populaire apparaît nettement en deçà de la séquence politique allant du printemps 2011 au printemps 2013, où l’on avait vu les manifestations parmi les plus imposantes depuis la Révolution des œillets, organisées à l’initiative de collectifs de jeunes précaires (notamment les « précaires inflexibles »), dans le sillage du mouvement espagnol des Indignés. En particulier, le 2 mars 2013, près d’un million et demi de personnes étaient descendues dans la rue, dans une trentaine de villes du pays, sur le mot d’ordre « Que se lixe a troïka ! » ( Que la troïka aille se faire foutre ! »). En lien avec ces grandes manifestations, qui convergeaient vers l’appel à une grève générale, les deux confédérations syndicales ont organisé plusieurs journées de grève interprofessionnelle, notamment les 24 novembre 2011 et 14 novembre 2012. Bien que très suivies, ces journées n’ont pas modifié le rapport de forces politique et social dans la mesure où elles ne s’inscrivaient pas dans un plan de bataille conséquent et durable permettant de mettre en échec le gouvernement, le patronat portugais et la troïka.21
La droite perd la majorité, le Bloc de gauche progresse
Lors des élections législatives, le 4 octobre 2015, la coalition de la droite portugaise a perdu sa majorité absolue au Parlement, mais elle reste la principale force politique. Le Bloc de gauche a fait un retour spectaculaire : avec le meilleur résultat jamais atteint, il double presque son électorat et fait plus que doubler le nombre de ses députés.
La fin de la majorité de droite au Parlement est la principale conséquence du choix des 5,37 millions d’électeurs.
L'austérité sanctionnée
Les deux partis de la coalition au pouvoir ont perdu environ 727 000 votes depuis la dernière élection en 2011, et cela quelques semaines après la signature du mémorandum de la troïka. Ils obtiennent 38,55 % des voix (y compris les résultats de Madère et des Açores, où ils ont fait des listes séparées).
L’austérité sévère imposée au peuple portugais a entraîné l’émigration de près d’un demi-million d’électeurs qui n’ont pas eu la chance de pouvoir voter lors de cette élection. Le Parti socialiste n’a pas été en mesure de rassembler le vote de protestation et n’a augmenté son résultat (32,38 %) que de 200 000 votes. Le fait que l’ancien Premier ministre José Sócrates soit allé en prison pour des soupçons de corruption (il a été renvoyé chez lui sous surveillance policière en début de campagne et il n’y a toujours pas d’accusation portée contre lui), ainsi que la prise en main de la direction par António Costa (imposant des élections au sein du parti juste après la courte victoire du PS aux élections européennes, alors que celui-ci était présidé par un opposant à Sócrates), a contribué à diviser et à démobiliser son électorat.
Soutien populaire au Bloc de gauche
Parmi les forces anti-austérité, le Parti communiste n’a pas réussi à tirer profit de la révolte exprimée dans les rues pendant les « années de la troïka », et a gardé son électorat des dernières élections, gagnant environ 3 400 votes et un député supplémentaire (8,27 % des voix, 17 éluEs).
La seule force politique qui a réussi à capter le mécontentement est clairement le Bloc de gauche. Avec 549 000 voix (261 000 de plus qu’en 2011), soit 10,22 % des voix et 19 députés, le Bloc de gauche est maintenant la troisième force nationale. Il a réussi à gagner des députés au détriment de la coalition de droite dans plusieurs districts. L’élection de l’un d’entre eux représente un événement historique en 40 ans de démocratie : pour la première fois, l’archipel de Madère élit un député de la gauche radicale. Trois des nouveaux députés sont indépendants, y compris un militant de longue date des droits pour les personnes handicapées, ce qui va maintenant obliger le Parlement à construire un accès pour son fauteuil roulant afin qu’il puisse prendre place sur les bancs et monter à la tribune...
Ce résultat a été construit principalement grâce à la campagne de la nouvelle direction du Bloc de gauche après la convention nationale du parti de novembre 2014. Sa porte-parole Catarina Martins a été victorieuse et largement applaudie dans chaque débat télé en face-à-face avec le Premier ministre, le vice-Premier ministre et le chef de file PS. Elle a rassemblé le plus grand soutien populaire durant la campagne de toute l’histoire du Bloc de gauche. Le résultat électoral a confirmé cet accueil chaleureux dans tous les coins du pays durant les deux derniers mois. Et les deux partis formés par des dissidents du Bloc de gauche et qui ont pourtant bénéficié d’une large couverture médiatique (Livre et Agir) sont désormais condamnés à la marginalité politique, obtenant respectivement 0,72 % et 0,38 %. Le seul petit parti à entrer au Parlement est PAN qui milite pour les droits des animaux et se dit prêt à soutenir tout gouvernement... 22
Vers un gouvernement « antiaustérité » ?
Le 10 novembre 2015, la motion de censure déposée par le Parti socialiste au Parlement portugais a recueilli 123 voix : celles des députés du PS, du PC et du Bloc de gauche se situant à l’extrême gauche. Le gouvernement de droite est donc tombé. Antonio Costa, le dirigeant du PS, devait désormais former un gouvernement exclusivement socialiste, soutenu par le PC et le Bloc de gauche.
L’accord conclu entre ces partis pour la durée de la législature prétend « tourner la page de l’austérité » et mettre fin, progressivement, à toute une série de mesures prises par la droite. Les mesures sur lesquelles ils se sont mis d’accord entraîneraient l’augmentation progressive du salaire minimum, de 505 euros brut aujourd’hui à 600 euros en 2019, ainsi que la fin des coupes dans les salaires de la fonction publique et du blocage des pensions de retraite. Elles régulariseraient les travailleurs victimes de contrats abusifs d’autoentrepreneurs, d’insertion ou de stages et mettraient fin au système qui permet de licencier dans la fonction publique. Des postes dans la santé et l’éducation seraient créés et les privatisations en cours annulées.
Après des années d’austérité et de mesures catastrophiques pour le niveau de vie des classes populaires, ce programme comporte bien sûr des mesures qui ne peuvent que recueillir l’approbation des travailleurs, malgré leur caractère prudent et modeste.
Reste à savoir qui pourrait les réaliser… Car si le Parti communiste affiche sa confiance envers le PS et si le Bloc de gauche se dit rassuré par les mesures promises sur la sécurité sociale ou les pensions, il faut tout de même rappeler que le programme d’austérité mis en place par la droite a été initié par le PS au gouvernement avant elle.
Et même si les dirigeants du PS étaient réellement sensibles à une « pression à gauche », comment pourraient-ils mettre en œuvre ces promesses, même timides, sans s’affronter au grand capital, en particulier à ses représentants européens qui, au Portugal comme en Grèce, ont piloté les politiques d’austérité ? Or Costa a déjà garanti que les engagements pris par le Portugal vis-à-vis de l’Europe seraient respectés et il a loué le sens des responsabilités et l’esprit de compromis constructif de ses alliés, qui pourront continuer à manifester contre l’Union européenne tout en soutenant son gouvernement.23
Élection présidentielle de 2016
L’élection s'est tenue le 24 janvier 2016. Le chef de l'État sortant, le social-démocrate Aníbal Cavaco Silva, ne pouvait concourir à cette élection puisque achevant son second quinquennat.
Favori des sondages et des enquêtes d'opinion, Marcelo Rebelo de Sousa est élu sans surprise président de la République à l'issue du premier tour de cette élection. Sauf en 1986, tous les présidents portugais ont été déclarés élus dès le premier tour, sans qu'ils ne soient contraints d'attendre un second tour. Avec 51,99 % des voix, Rebelo de Sousa distance largement son principal concurrent, António Sampaio da Nóvoa.
Ce dernier, avec 22,90 % des voix, recueille un résultat satisfaisant mais ne parvient pas à contraindre le candidat du centre-droit à un ballotage. Cet échec est certainement dû à la diversité des candidatures se réclamant de la gauche ou du centre-gauche comme celle de l'ex-ministre Maria de Belém Roseira.
Celle-ci subit un camouflet : alors que les sondages la donnaient troisième, elle ne recueille que 4,24 % des voix et se trouve largement distancée par Marisa Matias ; la candidate du BE a rassemblé un peu plus de 10 % des suffrages, ce qui constitue une surprise importante de ce scrutin.
Le mandat présidentiel de Marcelo Rebelo de Sousa commençait le 9 mars 2016. Le nouveau chef de l'État va devoir travailler avec un gouvernement socialiste soutenu par une majorité courant du centre-gauche à la gauche radicale dans le cadre d'une « cohabitation ».24
Un an de gouvernement de gauche
Le gouvernement socialiste d’Antonio Costa, soutenu par le Parti communiste et le Bloc de gauche, dirige le Portugal depuis le 26 novembre 2015.
Il a réussi jusqu’ici à gouverner avec la bénédiction de l’Union européenne et du patronat, mais sans s’aliéner les couches populaires par de nouvelles mesures d’austérité. Les travailleurs portugais restent pourtant parmi les plus mal lotis d’Europe.
Costa avait promis de mettre fin à l’austérité imposée précédemment par la droite, qui avait en particulier réduit et gelé la plupart des salaires des fonctionnaires et des retraites. Il a autorisé à nouveau des augmentations, mais sans revenir sur la baisse passée ni restituer le pouvoir d’achat perdu. Il n’est pas revenu non plus sur la plupart des mesures antiouvrières.
Les retraites sont misérables. La pension de vieillesse et d’invalidité est de 263 euros. Avec une inflation officielle de 0,7 %, les augmentations seront minuscules. Pour compenser, Costa annonce pour août 2017 une augmentation exceptionnelle de 6 euros pour les pensions jusqu’à 275 euros par mois. Le leader du PC, Jeronimo de Sousa, réclamait 10 euros pour tous les retraités. Un Portugais sur trois est en dessous du seuil de pauvreté, 319 euros par mois.
Les salaires sont bas. Le smic est à 530 euros brut. La semaine de travail légale est de 40 heures. Bien des salariés ont dû se déclarer travailleurs indépendants, cotisant en principe eux-mêmes aux caisses de Sécurité sociale et de retraite. La précarité et les temps partiels frappent même la fonction publique. Costa propose de donner des CDI à 70 000 précaires de celle-ci, en septembre 2017.
Que ce soit pour les précaires ou pour les retraités, les améliorations sont donc pour l’avenir, et sans doute à condition que l’économie aille bien. Pour 2016, la croissance serait de 1,3 %, grâce en particulier au tourisme qui reflue des pays arabes ou du Maghreb. Mais beaucoup d’usines ont fermé. Si le chômage est passé de 16 % en 2013 à 11 % en 2016 (25 % pour les jeunes), c’est grâce à l’émigration de 500 000 jeunes. Chaque année, 110 000 travailleurs s’expatrient, entre autres des diplômés.
La droite privatisait à tout-va. Avec Costa, l’État est resté ou redevenu actionnaire majoritaire de la compagnie aérienne TAP et du métro de Lisbonne et Porto. Mais cela n’empêche pas les suppressions d’emplois. Il fait mine de s’en prendre aux riches, avec un nouvel impôt de 0,3 % sur les patrimoines immobiliers urbains de plus de 600 000 euros. Mais cet impôt remplace une taxe de 1 %, et par ailleurs la presse patronale salue dans le budget 2017 de nombreuses mesures « positives », comme l’extension aux grandes entreprises de mesures jusqu’ici réservées aux PME.
Aujourd’hui, les travailleurs portugais ne craignent plus à tout moment de nouveaux coups contre l’emploi, les revenus ou la santé, comme précédemment. Mais ils sont loin d’avoir retrouvé la situation d’avant la crise de 2008, situation qui n’était déjà pas des meilleures. Et, pour en finir avec le chômage et les bas revenus, ils ne pourront compter ni sur Costa, défenseur ouvert du système capitaliste, ni sur ses alliés du PC et du Bloc, bien utiles pour calmer les revendications populaires.25
L’extrême droite refait surface
Aux élections législatives anticipées du 10 mars 2024, droite et gauche se sont retrouvées à égalité. La nouveauté est l’arrivée en force du parti d’extrême droite Chega (Ça suffit !).
Dans la nouvelle Assemblée de 230 députés, l’Alliance démocratique (AD, droite) disposait de 79 sièges (+2), le PS de 77 (-43) et Chega de 48 (+36). Montenegro, le leader de l’AD, a rejetté les propositions d’alliance de Chega et allait former un gouvernement minoritaire, le PS refusant de le soutenir.
En 2022, après sept années de gouvernement minoritaire où il avait besoin au Parlement du soutien du Parti communiste portugais et du Bloc de gauche, le Parti socialiste d’Antonio Costa avait obtenu une majorité absolue de 120 sièges. Il disposait de ce large soutien parce que son arrivée mettait fin à cinq ans de plans d’austérité sévère imposés par l’Union européenne et pilotés par la droite. Mais ce soutien s’est effrité et une série de scandales ont amené Costa à démissionner et ont permis au président de la République (de droite) de convoquer de nouvelles élections, que le PS a donc perdues.
Le PS se vantait pourtant d’avoir ramené la prospérité économique. La dette publique était en baisse, le budget légèrement excédentaire, l’inflation descendue à 4,3 % (contre 7,8 % en 2022), le taux de chômage à 6,7 %. Le tourisme, secteur phare, rapportait 28 milliards d’euros.
Tout allait bien donc pour la bourgeoisie portugaise. Mais si les hôtels se vantaient d’avoir vendu 73 millions de nuitées, les Portugais des couches populaires se plaignaient d’avoir de plus en plus de mal à se loger. C’est au point que le gouvernement a dû allouer une aide au loyer aux enseignants des régions de Lisbonne et de l’Algarve, la zone touristique du sud du pays, où Chega est arrivé en tête des élections. Les secteurs de l’enseignement et de la santé sont en grande difficulté et connaissent depuis des années des grèves à répétition. Les salaires sont bas, avec le smic à 820 euros brut, alors que les prix avoisinent ceux de la France. Deux millions de Portugais vivent sous le seuil de pauvreté, dont la majorité des retraités. Rien d’étonnant à ce que de nombreux jeunes émigrent, comme durant les années 1960 et 1970. Ils ne fuient plus la dictature et les guerres coloniales, mais la misère et la crise.
André Ventura, le leader de Chega, développait depuis cinq ans un discours sécuritaire et xénophobe. Il attaque les Roms, et les immigrés en général, les homosexuels, les femmes qui avortent. Il se déclare antisystème, partisan de moins d’État, moins d’impôts, moins d’aides sociales. Son slogan, « Dieu, famille, patrie et travail », rappelle les thèmes de la dictature salazariste qui a régné sur le Portugal jusqu’à la révolution des œillets du 25 avril 1974. Chega essaie de relayer le mécontentement social, en en rendant les immigrés responsables. Son mot d’ordre « Nettoyer le Portugal » les vise, eux tout comme le gouvernement socialiste touché par les scandales.
Le succès de Chega est un succès électoral qui ne correspond pas à une organisation militante. Mais, un demi-siècle après la fin de la dictature, cette ascension d’un parti d’extrême droite sonne comme un sinistre retour en arrière.26
Le message de Fátima
Notre-Dame de Fátima est le nom sous lequel est invoquée la Vierge Marie telle qu'elle serait apparue à trois enfants à Fátima, petit village du centre du Portugal, à six reprises au cours de l'année 1917. Ces apparitions, dont le message porte sur la prière et les fins dernières, ont d'abord été l'objet de méfiance, aussi bien de la part des autorités civiles que des autorités religieuses. Puis, dès 1930, le succès populaire de ce qui devient un grand centre de pèlerinage est accompagné de la reconnaissance de ces apparitions par l'Église catholique romaine.
La fête de Notre-Dame de Fátima a été fixée par le Saint-Siège en 2009, à la date du 13 mai, jour anniversaire de la première apparition, le 13 mai 1917.
Contexte
La situation au Portugal
Le Portugal est un pays très anciennement catholique et qui a été reconquis de haute lutte sur les musulmans entre le Xe siècle et le XIIIe siècle. L'évangélisation a été très profonde, la mentalité catholique est fortement ancrée et est encore, au début du XXe siècle, une part intrinsèque de la vie au Portugal. Malgré cela, en 1908, le roi de Portugal Charles Ier est assassiné avec son fils aîné par deux carbonari. En 1910, Manuel II doit quitter le pays, et une république libérale et laïque est proclamée le 5 octobre. Le 24 mai 1911, par son encyclique Jamdudum in Lusitania, le pape Pie X rejette vigoureusement les lois de laïcisation mises en place par le nouveau gouvernement. La nouvelle constitution, votée en 1911, s'inspire largement des constitutions française et brésilienne : le Portugal est officiellement un pays laïc et anticlérical.
La première guerre mondiale
Depuis août 1914, l'Europe est en guerre : le conflit meurtrier a déjà causé la mort de deux millions de soldats. Engagé dans la guerre au côté des Alliés à partir de mai 1916, le Portugal a environ 50 000 soldats positionnés en France.
La vie difficile dans les campagnes
Fátima, située à 130 km au nord de Lisbonne, est, en 1917, une paroisse rurale de 2 500 habitants, dispersée en une quarantaine de hameaux. Les habitants sont des paysans qui travaillent constamment un sol ingrat. Tout le monde est mis à contribution pour le labeur quotidien. Les enfants sont généralement chargés de la garde des troupeaux. Cette pauvreté est doublée d'un profond analphabétisme, puisque seulement 10 % des femmes savent écrire. Dans le hameau d'Aljustrel habitent les familles Dos Santos et Marto.
Voyants
Lúcia de Jesus dos Santos est née le 22 mars 1907 à Fátima, elle a donc dix ans. Son cousin Francisco Marto, né le 11 juin 1908, a neuf ans. Et Jacinta, sœur de François, née le 11 mars 1910, en a juste sept. Pour aider leurs parents, ils participent à l'activité familiale en gardant les troupeaux de moutons dans les alentours du hameau, et en particulier au lieu dit Cova de Iria.
Apparitions
L'ange du Portugal
Au cours de l'année 1915, Lucie et deux de ses amies voient « une figure semblable à une statue de neige, que les rayons du soleil rendaient un peu transparente », « ayant forme humaine ». Quand, de retour au village, elles racontent leur aventure, leur entourage se moque d'elles.
Au printemps 1916, Lucie, François et Jacinthe revoient le même personnage qui leur dit : « Ne craignez rien ! Je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi ! ». S'agenouillant, l'ange baissa la tête et leur enseigna une prière : « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas ». Il fit trois fois cette prière, puis, levant la tête il dit : « Priez ainsi. Les cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications. »
L'ange leur apparaît une nouvelle fois l'été suivant et se présente comme « l'Ange du Portugal » puis une dernière fois au début de l'automne. Cette dernière apparition s'accompagne d'une théophanie eucharistique et d'une communion miraculeuse. L'ange donna la communion aux enfants après avoir récité une prière « en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences » qui offensent Jésus présent dans le tabernacle.
Première apparition : 13 mai 1917
Le 13 mai 1917, vers midi, « une dame toute vêtue de blanc » apparaît aux trois petits bergers dans un petit chêne vert et, s'adressant à Lucie, leur demande de venir le mois suivant, à cette même heure. Elle ajoute ensuite : « Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre ».
Jacinthe, oubliant sa promesse de discrétion, en parle à ses parents. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans le village mais la réaction est plutôt méfiante. Le curé interroge Lucie et n'est pas du tout convaincu. Dans son rapport à l'évêque de Leiria il écrit : « Il faut se tenir résolument à l'écart de cela. »
Deuxième apparition : 13 juin 1917
Le mois suivant, le 13 juin 1917, les enfants, accompagnés de quelques dizaines de personnes venues « pour voir », sont au rendez-vous. Le groupe récite le chapelet lorsque l'apparition se présente à nouveau, et, dans sa conversation avec Lucie, insiste sur l'importance de la prière, recommande la dévotion au « cœur immaculé de Marie » et annonce la mort prochaine de ses cousins à Lucie : « J'emmènerai bientôt Francisco et Jacinta au ciel, mais toi tu resteras encore ici quelque temps, Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. » Elle demande aussi à la jeune Lucie d'apprendre à lire et à écrire afin de mieux rapporter sa parole auprès des hommes.
Seuls les trois enfants voient l'apparition : les témoins ne voient ni lumière, ni la Vierge, ni ne l'entendent. Mais ils témoignent avoir vu le petit arbre, sur lequel se tenait l'apparition, ployé comme s'il portait un poids, brutalement allégé lors du départ de la Vierge. Ils témoignent aussi avoir entendu un son et vu un sillage lors du départ de l'apparition.
Troisième apparition : 13 juillet 1917
Le vendredi 13 juillet, la « dame en blanc » apparaît devant Lucia et ses cousins comme les autres fois, environ 4 000 personnes assistent à l'événement, bien que ne voyant rien eux-mêmes : Lucie, Jacinte et François sont toujours les seuls à percevoir la « dame en blanc », les fidèles ne constatent que des faits inhabituels, tels des éclairs, un halo de lumière ou un vent soudain.
Elle s'adresse, comme à chaque apparition à Lucie : « Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix du monde. »
C'est au cours de cette manifestation que l'apparition aurait confié un secret aux enfants. Cette partie du message de Fátima ne sera dévoilée qu'en 1942, pour les deux premières parties, et c'est en 2000 que le Vatican divulguera la troisième partie du secret.
Quatrième apparition : 19 août 1917
Le 10 août, l'administrateur du canton, Arthur d'Oliveira Santos, connu pour son anticléricalisme, demande à voir les « voyants » et les interroge sans succès. Le 13 août, il fait enfermer Lucie et ses deux cousins pour trouble à l'ordre public. Il souhaite connaître les secrets que la Vierge Marie a révélés aux enfants et va jusqu'à les menacer de mort pour les faire parler, mais en vain, ils gardent leur secret. C'est à regret que l'administrateur les relâche le 15 août.
Quelque 18 000 personnes sont au rendez-vous du 13, en l'absence des enfants, et assistent à quelques phénomènes déjà vus lors des précédentes apparitions. Mais les enfants ne sont pas là.
Le dimanche 19 août, alors que les enfants font paître leurs troupeaux sur la Cova da Iria, la Vierge leur apparaît, leur demande de prier pour les âmes pécheresses et leur promet un miracle « afin que tous croient ».
Cinquième apparition : 13 septembre 1917
Pour la cinquième apparition, le 13 septembre, environ 30 000 fidèles se prosternent devant les messagers de la Vierge Marie, Lucie, Jacinte et Francois, implorant leur secours pour obtenir la guérison des malades. C'est à ce moment-là que l'apparition annonce pour le mois suivant, la « venue du Seigneur, de Notre-Dame du Carmel et de saint Joseph avec l'Enfant-Jésus ».
Sixième apparition, le « miracle du soleil » : 13 octobre 1917
Le 13 octobre 1917, il pleut à torrent sur la Cova da Iria, et une foule d'environ 50 000 personnes récite le chapelet. À midi, heure solaire, l'apparition se présente alors à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire et lui demande de faire bâtir une chapelle en son honneur. Elle annonce la fin proche de la guerre. Elle demande aussi la conversion des pécheurs.
Alors que Notre-Dame du Rosaire s'élève vers le ciel, la pluie s'arrête et le soleil revient dans un ciel bleu. Les témoins peuvent regarder le soleil directement, ils le voient se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s'approcher de la terre, inquiétant la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal.
Le soleil « lançait des faisceaux de lumière, d'un côté et de l'autre, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l'air ». Le soleil tournoya ensuite, « à un certain moment, le soleil s'arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer ; il s'arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu'au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s'avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! » Il y eut des témoins jusqu'à cinq kilomètres à la ronde, et pourtant l'observatoire astronomique n'a rien relevé de particulier à ce moment-là.
Pendant ces phénomènes cosmiques, les enfants voient quant à eux les trois apparitions promises : la Sainte Famille, puis Notre-Dame des Sept-Douleurs accompagnée du Christ et enfin Notre Dame du Mont-Carmel.
Les témoins du miracle
Avelinos de Almeida, journaliste anticlérical et rédacteur en chef du quotidien de Lisbonne 0 Seculo, présent ce jour-là, en fait le compte rendu suivant : « On voit l'immense multitude se tourner vers le soleil, qui apparaît au zénith, dégagé de nuages. Il ressemble à une plaque d'argent mat, et il est possible de le fixer sans le moindre effort. Il ne brûle pas les yeux. Il n'aveugle pas. On dirait qu'il se produit une éclipse. Mais voici que s'élève une clameur immense, et ceux qui sont plus près de la foule l'entendent crier : "Miracle ! Miracle !....Merveille ! Merveille !" ».
« … Et l’on assiste alors à un spectacle unique et incroyable pour tous ceux qui n’en furent pas témoins… Le soleil rappelle une plaque d’argent mat… Il n’aveugle pas ! On dirait qu’il se produit une éclipse. Mais voici que s’élève une clameur formidable : “Miracle, miracle !” Sous les yeux éblouis de cette foule, dont l’attitude nous transporte aux temps bibliques et qui, pâle d’épouvante et tête nue, regarde l’azur firmament, le soleil trembla ! Le soleil eut des mouvements brusques, jamais vus et en dehors de toutes les lois cosmiques ! Le soleil « se mit à danser », selon l’expression typique des paysans ! Il ne reste maintenant qu’une chose : c’est que les savants nous expliquent, du haut de leur compétence, la macabre danse solaire, qui, aujourd’hui à Fátima, a fait jaillir des hosannas de la poitrine des fidèles ; et qui, comme me l’affirment les gens dignes de foi, a laissé très impressionnés les libres-penseurs eux-mêmes, ainsi que d’autres personnes sans aucune préoccupation religieuse, qui étaient accourues sur cette lande désormais célèbre » (Avelino d’Almeida, rédacteur en chef du Seculo, avait publié le matin même dans ce journal l’article ironique dont on a parlé. À midi, il fut témoin du « prodige solaire » à la Cova da Iria, et le soir, sous l’impression encore des événements, il composa le nouvel article dont nous citons ici quelques extraits. Cet article, publié dans le Seculo du lundi 15 octobre, fit sensation dans tout le pays, et attira à son auteur les vifs reproches des libres-penseurs, qui ne lui pardonnaient pas d’avoir donné une telle publicité aux faits de Fátima, et de les avoir appuyés de son autorité).
Ces apparitions, dont le message porte sur la prière et les fins dernières, ont d'abord été l'objet de méfiance, aussi bien de la part des autorités civiles que des autorités religieuses. Puis, dès 1930, le succès populaire de ce qui devient un grand centre de pèlerinage est accompagné de la reconnaissance de ces apparitions par l'Église catholique romaine.
La fête de Notre-Dame de Fátima a été fixée par le Saint-Siège en 2009, à la date du 13 mai, jour anniversaire de la première apparition, le 13 mai 1917.27
Lors des apparitions à Fátima, la Vierge Marie a délivré un MESSAGE aux enfants, et les apparitions ont débuté le 13 mai 1917 (13 5 1917).
13 5 1917 = MESAG
Toutes les lettres sont dans l'ordre. Il manque un S et un E pour obtenir le bon orthographe du mot MESSAGE.
La Vierge Marie est apparue la première fois aux enfants le 13 mai 1917 mais elle leur a délivré son MESSAGE le 13 juillet 1917.
Le 13 juillet est le 195e jour d'une année bissextile.
195 = 19 5
19 = S
5 = E
MESAG+S+E = MESSAGE
Effectivement, le 13 juillet 1917, la Vierge Marie a délivré un MESSAGE aux enfants.
Le 13 juillet est le jour de naissance de Jules César et il est né le 13 juillet 100 av. J.-C. : soit 2017 ans - jour pour jour - avant que la Vierge Marie ne délivre son MESSAGE aux enfants.
Dieu nous transmettait ainsi le MESSAGE de renverser le pouvoir de CESAR lors de l'élection présidentielle française de 2017.
Le MESSAGE était clair car nous devions élire en 2017 le 25e président de l'histoire de la République.
Le chef-lieu du département 25 est la ville de BESANCON.
Dieu nous demandait ainsi de renverser le pouvoir de César en votant pour le parti politique d'Olivier BESANCENOT lors de l'élection du 25e président de l'histoire de la République.
Olivier est le porte-parole du NPA et il est facteur de profession donc c'est un porteur de MESSAGES.
Le premier tour de l'élection présidentielle s'est déroulé le 23 avril 2017 (23 4 2017).
23x4x2017 = 185564
185564 = FEDER
À travers ce MESSAGE, Dieu nous demandait de nous FÉDÉRER derrière le parti politique d'Olivier BESANCENOT le jour de l'élection présidentielle.
Lors de la prochaine élection, nous élirons le 26e président de l'histoire de la République.
26 se prononce 20 6.
20x6 = 120
120 = LO
Le MESSAGE de Dieu est le suivant : « Votez pour L.O. et le NPA à chaque élection présidentielle. »
Dieu nous demande ainsi de renverser le système capitaliste.
La Vierge Marie a délivré son MESSAGE le 13 juillet dans le village de FATIMA.
Jules César est né un 13 juillet.
FATIMA = 6x1x20x9x13x1 = 14040
14040 = 144 00
144 se prononce 100 44.
Jules César est né en l'an 100 et mort en 44 av. J-C.
00 = ce sont vos yeux qui lisent le MESSAGE de Dieu.
À travers le MESSAGE de FATIMA – Dieu nous transmet le MESSAGE suivant : « Renversez le pouvoir de César ».
Je rappelle le signe initial :
Lors des apparitions à Fátima, la Vierge Marie a délivré un MESSAGE aux enfants, et les apparitions ont débuté le 13 mai 1917 (13 5 1917).
13 5 1917 = MESAG
La Vierge Marie a délivré son MESSAGE le 13 juillet 1917.
Le 13 juillet est le 195e jour d'une année bissextile.
19 5 = S E
MESAG+S+E = MESSAGE
Dieu nous révèle ainsi que la Vierge Marie a bel et bien délivré un MESSAGE aux enfants le 13 juillet 1917.
Or le 13 juillet 1917 n'était pas le 195e jour de l'année car c'était une année non bissextile. En 1917, le 195e jour de l'année était le 14 juillet : le jour symbolique de la RÉVOLUTION française.
Étant donné que nous avons besoin du chiffre 195 pour obtenir le mot MESSAGE – Dieu nous fait comprendre qu'il nous envoie un MESSAGE à travers le chiffre 195 – en nous révélant que l'Alliance de l'EAU nous impose de faire la RÉVOLUTION afin de renverser le règne de César.
195 = 19 5 = 19 mai
Il y a SEPT jours d'écart en le 19 mai et le 12 MAI.
12 MAI = L MAI = MAIL
Un MAIL est un MESSAGE.
SEPT = 19x5x16x20 = 30400
Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort un 30 4 (30 avril).
Dieu nous transmet ainsi un MESSAGE en nous montrant que la nouvelle Alliance nous impose de faire la RÉVOLUTION pour signer l'arrêt de mort du RICHE : César – en partageant équitablement les richesses.
Les apparitions de la Vierge Marie ont débuté le 13 mai 1917 – le lendemain du 12 MAI.
12 MAI = L MAI = MAIL = MESSAGE
Le 12 MAI 1917 était le 132e jour de l'année.
132 minutes sont égales à 2 heures 12.
2 12 = 2 L = 2 AILES
La Vierge Marie ayant délivré son MESSAGE un 13 juillet – le jour de naissance de Jules César – Dieu nous transmet un MESSAGE en nous faisant comprendre que si nous luttons pour mettre un terme au règne de César : le RICHE – nous obtiendrons les 2 AILES qui mènent au paradis.
Les apparitions de la Vierge Marie ont donc débuté le 13 mai 1917 : le 133e jour de l'année.
13 3 = 13 mars
Le Pape François a été élu un 13 mars.
Dieu transmet un MESSAGE au Pape François en lui révélant qu'il remplace l'Alliance du VIN avec Jésus par celle de l'EAU – qui nous impose de prendre collectivement le pouvoir politique en main – à la place de César – afin de construire un monde égalitaire.
En 1917, la Vierge Marie a délivré son « MESAG » à trois jeunes BERGERS et il y a le mot BERGER dans mon nom de famille. Dieu vous fait ainsi comprendre que je suis le MESSAGER dont la mission est vous traduire ses MESSAGES.
BERGERS = BE GERS
BE = 25
Le GERS est le département 32.
Mon nom de famille est GERBERON et lorsque j'ai posté les MESSAGES de Dieu sur ce site internet, j'avais 32 ans.
Dieu vous révèle que je suis le BERGER et il m'a programmé pour vous transmettre son MESSAGE dans lequel il vous demandait de voter pour le parti politique d'Olivier BESANCENOT lors de l'élection du 25e président de l'histoire de la République.
Il manque un S et un E au mot MESAG pour obtenir le bon orthographe du mot MESSAGE.
S = 19
E = 05
En 1905, a été adoptée la loi de séparation des Églises et de l'État qui mit fin à l’antique union entre l’Église catholique de France et le pouvoir politique. Cette loi marqua le début de la laïcité, l'État manifestait dorénavant sa volonté de neutralité religieuse.
À travers le MESAG de Fátima, Dieu nous transmet le MESSAGE de rompre avec la laïcité car il nous demande de créer le CIEL sur TERRE, c'est-à-dire créer un monde dans lequel les richesses seront équitablement redistribuées entre chaque être humain, et pour y parvenir, nous devons exproprier les capitalistes de l'économie et plafonner les revenus de chaque habitant sur Terre.
CIEL = 3x9x15x12 = 1620
1620 = 2016
TERRE = 20x5x18x18x5 = 162000
162000 = 2016 00
00 = ce sont vos yeux qui lisent le MESSAGE de Dieu.
Dieu m'a ainsi programmé pour vous transmettre, à partir de 2016, le MESSAGE de créer le CIEL sur TERRE; et nous y parviendrons en France si nous prenons le pouvoir en main par l'intermédiaire de L.O. et du NPA.
LOI = 12x15x9 = 1620
1620 = 2016
Depuis 2016 – l'année de la mise en ligne de ce site internet – Dieu vous transmet sa nouvelle LOI afin de vous permettre d'obtenir la vie éternelle, ou à l'inverse, de vivre éternellement en enfer si vous ne respectez pas sa LOI.
LOI = 1620
Le 16 2 (16 février) est le 47e jour de l'année.
Le chef-lieu du département 47 est AGEN.
AGEN = ANGE
Dieu ajoute que si nous respectons sa LOI, nous deviendrons des ANGES.
La « théologie de la libération » est un courant de pensée théologique chrétienne venu d’Amérique latine, suivi d’un mouvement socio-politique, visant à rendre dignité et espoir aux pauvres et aux exclus et les libérant d’intolérables conditions de vie. Enracinée dans l’expérience biblique du peuple juif guidé par Dieu au-delà de la mer Rouge et à travers le désert – d’une terre d’esclavage (Égypte) à la Terre promise (Exode, ch. 12 et suivants) – elle est un « cri » prophétique pour plus de justice et pour un engagement en faveur d’un « Règne de Dieu » commençant déjà sur TERRE. La réflexion théologique part de la base : le peuple rassemblé lit la Bible et y trouve ressources et inspiration pour prendre en main son destin.
La théologie de la libération propose non seulement de libérer les pauvres de leur pauvreté, mais en plus d'en faire les acteurs de leur propre libération. Elle dénonce dans le capitalisme la cause de l'aliénation à la pauvreté de millions d'individus.
Aujourd'hui, les thèses soutenues par les théologiens de la libération font de moins en moins appel au marxisme, et rejoignent les mouvements altermondialistes dans leurs actions contre la mise en place d'un ordre néolibéral mondial.
L’expression « théologie de la libération » fut utilisée une première fois par le prêtre péruvien Gustavo Gutiérrez lors du congrès de Medellin du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), en 1968.28
Gustavo Gutiérrez est né le 8 juin 1928 à LIMA au Pérou.
Le prophète Mahomet est mort un 8 juin et il était le MESSAGER de Dieu.
LIMA = MAIL
Un MAIL est un MESSAGE donc à travers Gustavo Gutiérrez et la théologie de la libération, Dieu nous demande de faire régner le CIEL sur TERRE en libérant les pauvres de leur pauvreté – car des milliards d'êtres humains vivent dans la misère alors que la planète regorge de richesses mais elles ont été accaparées par une minorité d'individus, alors nous devons renverser le capitalisme pour permettre à tous les êtres humains de vivre dignement.
Gustavo Gutiérrez est né à LIMA en 1928.
Le département 28 est celui de L'EURE-et-LOIR.
Dieu nous envoie ainsi un MAIL pour nous montrer qu'il est L'HEURE de changer la LOI : nous devons désormais combattre LE ROI Argent pour obtenir la vie éternelle.
Les initiales de Gustavo Gutiérrez sont G G.
G G = 7 7 = SEPT SEPT
SEPT = 19x5x16x20 = 30400
Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort un 30 4 (30 avril).
À travers ce MESSAGE, Dieu nous demande de libérer les pauvres de leur pauvreté, en signant l'arrêt de mort du RICHE, afin de partager équitablement les richesses de la Terre entre chaque être humain.
Frantz Hinkelhammert, l'un des principaux théoriciens de la théologie de la libération, a écrit : « Qui ne veut pas créer le Ciel sur Terre y crée l'enfer. »29
En effet, si nous n'obligeons pas les hommes à redistribuer équitablement les richesses, des milliards d'êtres humains seront persécutés par la misère et des millions d'entre eux continueront à mourir de faim chaque année, donc nous devons obliger les hommes à partager le PAIN.
PAIN = 16x1x9x14 = 2016
Depuis 2016, Dieu vous prouve son existence et il vous envoie ainsi un MESSAGE en précisant que la nouvelle Alliance nous impose de lutter pour créer le CIEL sur TERRE – en partageant équitablement le PAIN entre chaque être humain.
Dieu transmet également au Pape François le MESSAGE d'intervenir dans le pouvoir temporel, car il doit lutter pour faire régner la loi de Dieu sur TERRE. François est né en ARGENTINE : sa mission étant d'unir les hommes pour renverser le capitalisme afin de redistribuer équitablement l'ARGENT entre chaque être humain sur Terre.
ARGENTINE = ARGENT NIE
Ne NIE pas le MESSAGE de Dieu, François, tu dois combattre l'impérialisme de l'ARGENT pour que chaque être humain puisse vivre dignement.
Che Guevara est la figure la plus populaire du combattant anticapitaliste et il est né en ARGENTINE parce que Dieu fait comprendre au Pape François qu'il doit combattre la dictature de l'ARGENT, à l'instar du CHE, mais sans faire couler une seule goutte de sang.
CHE = 3x8x5 = 120
120 se prononce SANS VIN.
Dieu remplace ainsi l'Alliance du VIN par celle de l'EAU car son MESSAGE est « SANS VIN » – c'est-à-dire : « Ne laissez plus le pouvoir politique entre mains les mains de César mais renversez-le pour que les richesses de la Terre soient équitablement redistribuées entre tous mes enfants. »
1905 = 19+05 = 24
Le chef-lieu du département 24 est la ville de PÉRIGUEUX.
Dieu nous révèle que si nous ne créons pas le CIEL sur TERRE, le « GUEUX » continuera de PÉRIR par millions chaque année à cause de l'inégale redistribution des richesses générées par le système capitaliste.
24 se prononce 20 4.
Adolf Hitler est né un 20 4.
Si nous ne renversons pas le capitalisme, Adolf Hitler continuera d'exterminer des millions d'êtres humains chaque année.
RICHE = REICH
À travers JESUS DE NAZARETH, Dieu nous transmet le MESSAGE suivant :
DE = 4+5 = 9
9 = I
JESUS+I = JE SUIS
NAZ+I = NAZI
Dieu nous fait comprendre que : JE SUIS un NAZI si je laisse le pouvoir politique entre les mains de César – car je le laisse alors exterminer des millions de vies humaines en lui permettant d'accaparer la majeure partie des richesses de la Terre.
NAZ ARRET = ARRET NAZI
Le MESSAGE de Dieu est « ARRETE les NAZIS » en combattant la dictature de l'ARGENT.
En 1917, la Vierge Marie est apparue en face de trois jeunes bergers dont l'un s'appelait Francisco MARTO.
MARTO = TOMAR
« TOMAR » signifie « TUER » en espagnol.
En 1417, cinq cent ans avant les apparitions de la Vierge à Fátima, Henri le Navigateur devenait le grand maître de l'ORDRE du CHRIST, dont le siège était à TOMAR.
L'ORDRE du CHRIST a pris son essor en 1417 et a il été rétabli après une courte coupure en 1917, l'année de la révélation du MESSAGE de la Vierge Marie à Fátima.
L'ordre s'est développé sous Henri le Navigateur qui est souvent considéré comme la figure la plus importante du début de l'expansion coloniale européenne, car grâce aux fonds de l'Ordre, il fonda son école de navigation à SAGRES, ouvrant la voie à la suprématie maritime portugaise ; de ce petit village appareillèrent les premières expéditions menant aux Grandes découvertes.30
Henry le Navigateur est mort à SAGRES le 13 novembre 1460.
SAG = 1917
En 1917, Dieu nous transmettait le MESSAGE de ne plus suivre l'ORDRE du CHRIST parce que laisser le pouvoir politique entre les mains de César, c'est le laisser tuer des millions d'êtres humains chaque année étant donné qu'il accapare la majeure partie des richesses de la Terre.
SAGRES = RES
S = 19
E = 05
R = ÈRE
L'ÈRE de la séparation entre le spirituel et le temporel (1905) est terminée car la morale chrétienne doit prendre le pouvoir sur Terre. Jésus a dit « aimez-vous les uns les autres » et non « mangez-vous les uns les autres » – donc nous devons mettre un terme au capitalisme cannibale.
Henri le Navigateur est devenu le maître de L'ORDRE du CHRIST en 1417 et son siège était à TOMAR.
En 1917, la Vierge Marie a transmis un MESSAGE à trois jeunes enfants dont Francisco TOMAR.
1917-1417 = 500
500 ans est égal à 6 000 mois.
Le code postal 6000 est celui de la ville de NICE.
« NICE » signifie « BIEN » en anglais.
Dieu nous transmet ainsi le MESSAGE de ne plus suivre l'ORDRE du CHRIST : nous devons désormais prendre le pouvoir politique en main pour que le BIEN règne sur la Terre.
TOMAR = 20x15x13x1x18 = 70200
Le code postal 70200 est celui de le commune de LURE.
Eric KAYSER est né à LURE.
« KAISER » est un mot allemand dérivé de la forme latine de « CESAR ».
Eric KAYSER possède des boulangeries dans le monde entier, donc à l'image de CESAR, il accapare le PAIN et il s'est construit son empire en montant sur le dos de ses salariés.
LURE = RULE
« RULE » signifie « RÈGLE » en anglais, et une RÈGLE c'est un ORDRE.
Dans la Bible, le CHRIST ne nous donne pas l'ORDRE de partager le pain, il nous le recommande, or désormais, nous devons prendre le pouvoir politique en main pour que cette recommandation devienne un ORDRE inscrit dans la loi.
Nous devons ainsi exproprier les capitalistes pour que le pain ne soit plus accaparé par César mais redistribué équitablement entre tous les hommes.
« TOMAR » signifie « TUER » en espagnol.
Chaque année, des millions d'êtres humains sont TUÉS parce que César court à toute ALLURE vers les richesses en accaparant la majeure partie du PAIN.
PAIN = 16x1x9x14 = 2016
Depuis 2016, Dieu nous transmet le MESSAGE de partager le PAIN – et nous pourrons en faire un ORDRE si nous permettons à L.O. et au NPA d'arriver au pouvoir.
En 1417, Henri le Navigateur est devenu le maître de l'Ordre du Christ dont le siège était à TOMAR. Henri est mort à SAGRES. En 1917, la Vierge Marie à dévoilé son MESSAGE à trois enfants dont Francisco TOMAR.
1917 = SAG
SAG = GAS
« GAS » signifie « PÉTROLE » en anglais.
En associant le PÉTROLE au mot TOMAR qui signifie TUER en espagnol, Dieu nous fait comprendre que les hommes TUENT pour accaparer le PÉTROLE, et effectivement, les puissances occidentales ont TUÉ des millions d'êtres humains ces dernières décennies pour mettre la main sur le PÉTROLE, de la même manière que les Européens ont TUÉ les Amérindiens pour acquérir l'OR.
Le PÉTROLE a ainsi pris le ROLE de l'OR.
Donc Dieu associe les années 1417 et 1917, car en 1417, Henri le Navigateur est devenu le maître de l'Ordre du Christ et il est souvent considéré comme la figure la plus importante du début de l'expansion coloniale européenne, lorsqu'il fonda son école de navigation à SAGRES, ouvrant la voie à la suprématie maritime portugaise ; de ce petit village appareillèrent les premières expéditions menant aux Grandes découvertes. Les Européens ont alors progressivement découvert l'Amérique où ils ont pillé l'OR, et 500 ans plus tard, le PÉTROLE a pris le ROLE de l'OR. En effet, Georges Clemenceau déclarait en 1917 : « Désormais, pour les nations et pour les peuples, une goutte de pétrole à la valeur d'une goutte de sang ». Il expliquait que celui qui n'avait pas assez de PÉTROLE perdrait la guerre en cours et ce fut le cas. Par conséquent, le PÉTROLE est devenu progressivement un enjeu géostratégique, et après la Seconde Guerre mondiale, il fut la principale cause de conflits guerriers. C'est d'ailleurs à cause de lui que 130 personnes sont mortes lors des attentats de Paris le 13 novembre 2015, vu que l'État Islamique est né à partir du moment où les États-Unis ont ravagé l'Irak en 2003 pour accaparer le PÉTROLE. Alors si on ne s'attaque pas à la racine du mal, on ne pourra jamais mettre un terme aux guerres et au terrorisme islamiste, et la racine du mal, c'est le capitalisme dont l'impérialisme est le prolongement, donc Dieu nous donne un MESSAGE clair en nous demandant de prendre le pouvoir politique en main afin de mettre un terme aux guerres impérialistes et prendre le contrôle du PÉTROLE – en nationalisant sans indemnité les multinationales de l'énergie.
La gestion collective et planifiée des ressources du sous-sol comme de toute l’économie, sous le contrôle démocratique des peuples, reste plus que jamais une urgente nécessité afin d'éradiquer la pauvreté et mettre un terme aux guerres qui ensanglantent la planète.
« Pour la première fois peut-être dans l'histoire de l'humanité, le monde pourrait vraiment se permettre d'ouvrir à tous les habitants de la planète l'accès à une vie décente – une alimentation suffisante, de l'eau saine, un logement correct, une éducation de base, des soins médicaux et des services publics, comme le prévoit la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Où trouver l'argent ? Là où il est, pour l'essentiel : dans la sphère internationale, dans les profits des groupes géants ou sur les marchés financiers ; on le trouvera aussi en annulant les dettes des pays pauvres et en fermant les paradis fiscaux. »31
Nous devons ainsi exproprier les capitalistes de l'économie, et plafonner les ressources de chaque être humain, afin de redistribuer équitablement les richesses entre tous les habitants de la Terre.
Nous ne devons plus suivre l'ORDRE du CHRIST lorsqu'il nous demande de « laisser à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu ».
Rien n'appartient à César, comme le dit le NPA : « TOUT EST A NOUS ! ».
En 2008, alors que Georges W. Bush était responsable de la mort d'une centaine de milliers d'Irakiens – après avoir décidé d'intervenir militairement en Irak, en 2003, pour permettre aux compagnies états-uniennes de piller le pétrole du pays – le Pape Benoît XVI se rendait au États-Unis pour le rencontrer chaleureusement.
L'ORDRE du CHRIST était de laisser César régner sur le monde mais Jésus nous a transmis ce MESSAGE en nous faisant boire une coupe de VIN qui symbolisait ses paroles, donc Dieu nous montre que ce VIN rend malade puisque 2000 ans plus tard, le Pape est un allié du diable.
Dieu change ainsi le VIN en EAU et il donne l'ORDRE au Pape de ne plus collaborer avec des chefs d'État criminels qui sont responsables des guerres qui ensanglantent le monde.
En 2004, le Portugal organisait le Championnat d'Europe de football qui fut remporté par la Grèce.
2004 est une année symbolique car c'est la seule année de l'Histoire où la date du jour de naissance d'Adolf Hitler est écrite dans l'ORDRE.
Adolf Hitler est né un 20 04 (20 avril).
L'année symbolisant Adolf Hitler, Dieu a ainsi organisé le Championnat d'EUROPE de football dans le pays qui a ouvert la voie aux Grandes découvertes et dont le résultat fut le GÉNOCIDE des Amérindiens commis par les conquistadors EUROPÉENS.
En 2004, Dieu a symboliquement permis à la GRÈCE de devenir championne d'Europe de football puisque la démocratie est née en GRÈCE, donc Dieu nous fait comprendre que nous faisons le SHOAH de voter pour Adolf Hitler à chaque élection présidentielle étant donné que nous permettons aux capitalistes de s'ENGRAISSER de profits en pillant les richesses du Tiers Monde, ce qui provoque l'extermination de millions d'êtres humains chaque année.
La démocratie est née en GRÈCE.
Dieu nous révèle ainsi que des millions d'enfants n'ont plus de GRAISSE sur le corps car nous faisons le SHOAH de voter pour le règne des capitalistes cannibales, qui s'ENGRAISSENT de profits en dévorant notamment 6 millions d'enfants chaque année.
Les actionnaires des multinationales ont succédé aux conquistadors des Grandes découvertes car leur avidité provoque l'extermination de millions d'êtres humains dans les pays colonisés.
Vous comprenez désormais pourquoi, en 2004, la GRÈCE est devenue championne d'Europe de football au PORTUGAL.
Dieu nous transmet ainsi le MESSAGE que le capitalisme constitue un GÉNOCIDE – alors nous devons y mettre un terme en nationalisant sans indemnité les multinationales criminelles qui pillent les richesses du Tiers Monde.
Le MESSAGE de Dieu est clair car en 2004, la GRÈCE organisait les Jeux Olympique d'Athènes, par conséquent, Dieu nous fait comprendre que la course des capitalistes pour accaparer l'or extermine des millions d'êtres humains chaque année.
Certains penseront que le « MESSAGE » de Fátima est dû au HASARD mais n'oubliez pas que SALAZAR a régné pendant 36 ans au Portugal. Alors NON, ce n'est pas un « SALE » HASARD si les chiffres du 13 mai 1917 nous permettent d'obtenir le mot « MESAG ».
13 MAI =
13 = M
M = AIME
MAI = AIM
« I AM » signifie « JE SUIS » en anglais.
Dans la Bible, Dieu emploie le terme « JE SUIS » lorsqu'il révèle sa présence aux prophètes.
Le 13 MAI 1917, Dieu nous révélait ainsi sa présence pour nous transmettre le MESSAGE suivant : « AIME ton prochain : ne vote pas pour son extermination le jour de l'élection présidentielle. »
1917 = SAG
En allemand, « SAG » signifie « DIS » !
Dieu te DIS : « AIME ton prochain ».
FATIMA = TAF AIM
TAF = 2016
Depuis 2016, Dieu te transmet le MESSAGE : « AIME ! » – donc tu as du TAF car tu vas devoir combattre le capitalisme durant les prochaines années pour aider tes milliards de frères et sœurs.
FATIMA = 6x1x20x9x13x1 = 14040
14040 = 14400
144 se prononce 100 44.
Jules César est né en l'an 100 et mort en 44 av. J-C.
À FATIMA, la Vierge Marie a délivré son MESSAGE aux enfants le 13 juillet 1917 – le jour de l'anniversaire de Jules César.
Dans l'Apocalypse de Jean (Ch.7), le nombre 144 000 est utilisé pour indiquer le nombre des élus.
Pour faire partie des élus, tu dois suivre le MESSAGE de Dieu et combattre le pouvoir de César : le capitalisme.
Il manque un 0 au chiffre 14400, obtenu à travers FATIMA, par rapport au nombre 144 000 des élus.
Le chiffre 0 a la forme de la lettre O (EAU).
Dieu te montre que tu dois rejoindre la nouvelle Alliance de l'EAU afin de faire partie des élus.
Le chiffre 144 000, symbolisant les élus, apparaît au Chapitre 7 de l'Apocalypse.
L'abréviation du mot CHAPITRE est CH.
CH = 38
38x7 = 266
Le Pape François est le 266e Pape élu.
Dieu multiplie les signes afin que le Pape comprenne que je suis le MESSAGER et qu'il doit combattre César à mes côtés, en montrant ainsi l'exemple à ses fidèles pour qu'ils fassent partie des nouveaux élus.
Ce n'est pas un HASARD si SALAZAR a régné pendant 36 ans au Portugal et que les chiffres du 13 mai 1917 nous donnent les lettres « MESAG ».
La Vierge Marie a délivré son MESSAGE aux enfants, le 13 juillet 1917.
César est né un 12 ou un 13 juillet.
Le chef-lieu du département 36 est la ville de CHÂTEAUROUX dont le maire est Gil AVEROUS.
À travers le chiffre 36, Dieu nous fait passer un MESSAGE pour nous dire que la « ROUE tourne », donc nous devons arrêter de dire « AVE César » en l'expropriant de ses CHÂTEAUX.
César est né un 12 ou 13 juillet et Gil AVEROUS est né le 12 juillet 1973.
ROUS = SOUR
Le département 73 est celui de la SAVOIE.
Ne reste pas SOURD au MESSAGE de Dieu : écoute SA VOIX.
La Vierge Marie a délivré le MESSAGE aux enfants le 13 juillet 1917 et Gil AVEROUS est né le 12 juillet 1973.
1973-1917 = 56
Gil AVEROUS est donc né 56 ans, quasiment jour pour jour, après que la Vierge Marie ait délivré son MESSAGE aux enfants.
Le 7 avril 2002, Hugo CHAVEZ, le président du Venezuela, en direct lors de son émission Aló Presidente et avec un sifflet, a mis à la porte sept dirigeants de la Compagnie nationale des pétroles du Venezuela (PDVSA) et en a forcé douze autres à prendre leur retraite.
7 avril 2002 = 7x4x2002 = 56056
CHAVEZ = AVE CHZ
CHZ = 3+8+26 = 37
Le chef-lieu du département 37 est la ville de TOURS.
7 avril = 7 04 = GOD = DIEU
DIEU nous demande ne plus dire « AVE César », dorénavant, c'est à notre TOUR de diriger le monde.
Dieu nous demande de prendre un sifflet et d'exproprier les capitalistes de NOTRE économie ; nous allons ainsi prendre le contrôle des compagnies pétrolières en expulsant leurs dirigeants, comme l'a fait d'Hugo Chavez au Venezuela. Nous forcerons alors les capitalistes à prendre leur retraite anticipée mais contrairement à Chavez au Venezuela, nous nationaliserons les multinationales sans indemniser leurs actionnaires pour prendre le contrôle TOTAL de l'économie.
CHAVEZ a mis à la porte les dirigeants de la Compagnie nationale des pétroles du Venezuela lors de l'émission « ALO Présidente ».
À travers le mot « ALLO », DIEU nous appelle pour nous communiquer son MESSAGE : « Expropriez les capitalistes de l'économie : ne dites plus AVE César car TOUT EST À VOUS : LES PEUPLES DE LA TERRE. »
Le chiffre 56 est symbolique parce qu'Adolf Hitler est mort à l'âge de 56 ans – donc Dieu nous fait comprendre que nous éradiquerons le nazi-capitalisme en expropriant les capitalistes de l'économie. Alors prenons un sifflet le jour de l'élection présidentielle et expulsons ces criminels qui pillent les richesses de la Terre.
Rien n'est dû au HASARD.
SALAZAR a régné pendant 36 ans au Portugal.
36+35+34+33+32+31+30+29+28+27+26+25+24+23+22+21+20+19+18+17+16+15+14+13+12+11+10+9+8+7+6+5+4+3+2+1=
666.
Le chiffre de la BÊTE est le 666.
Donc ce n'est pas un HASARD si SALAZAR a régné pendant 36 ans au Portugal et que les chiffres du 13 mai 1917 nous donnent les lettres « MESAG » – car Dieu nous transmet le MESSAGE d'éradiquer le pouvoir de la BÊTE : le capitalisme.
Lorsque j'ai traduis ce MESSAGE, le maire de la ville de TOURS était Serge BABARY.
Le capitalisme fait régner la BARBARIE sur Terre donc Dieu nous révèle que c'est à notre TOUR de régner afin de mettre un terme à la BARBARIE capitaliste qui extermine des millions d'êtres humains chaque année.
LE DEPARTEMENT = LE DEPART TE MENT
La République laïque TE MENT dès le DEPART : tu ne descends pas du SINGE donc Dieu multiplie les SIGNES pour te prouver qu'il t'a donné la vie. Alors écoute son MESSAGE et abats la République car elle essaie de te corrompre quotidiennement en t'endoctrinant pour que tu vénères son dieu Argent.
SALAZAR est arrivé au pouvoir 15 ans après la première apparition de la Vierge à Fátima.
15 = O
O = EAU
Ce n'est pas un HASARD : Dieu nous transmet le MESSAGE qu'il remplace l'Alliance du VIN par celle de l'EAU – qui nous impose de lutter pour renverser le pouvoir de César afin d'obtenir un jour la vie éternelle.
Le 26 février 2016, Dieu nous a transmis un MESSAGE lors de la 41e cérémonie des César, en attribuant le César du meilleur film à FATIMA, réalisé par Philippe Faucon.
Le film raconte l'histoire de FATIMA, une femme issue de l'immigration maghrébine, arrivée en France vers la trentaine avec son mari. Des années plus tard, séparée de celui-ci, elle élève ses deux filles, Souad et Nesrine, en faisant des ménages. Craignant que ses filles de 15 et 18 ans ne connaissent qu'un parcours frustrant et précaire comme le sien, elle tente de les aider du mieux qu'elle peut. Ces dernières, qui ont grandi en France, parlent mieux le français que leur mère et ne comprennent pas très bien l'arabe. Fatima vit difficilement cette séparation par la langue au sein de la société et cette barrière de communication au sein de sa propre famille. Pour pallier cette frustration, elle tient quotidiennement un journal intime dans sa langue natale.
C'est alors que, pendant une longue période d'immobilisation due à un accident du travail, elle décide de se plonger dans ses cours d'alphabétisation et d'apprendre véritablement le français, tout en faisant lire ses manuscrits à son médecin, jeune femme parlant l'arabe.32
Le sujet principal du film FATIMA est donc le LANGAGE, et il a reçu le CESAR du meilleur film en 2016, car cette année-là, Dieu m'a programmé pour vous dévoiler la traduction du LANGAGE des signes, afin de vous transmettre son MESSAGE dans lequel il nous demande de combattre CESAR.
Les apparitions de la Vierge Marie à FÁTIMA ont débuté le 13 mai 1917.
L'actrice qui interprète le personnage de FATIMA dans le film, est née le lendemain du 13 mai : un 14 mai.
Soria Zeroual est née le 14 mai 1970 (14 5 1970).
14x5x1970 = 137900
137 = 13 juillet
La Vierge Marie est apparue à FÀTIMA un 13 mai, mais elle a délivré le MESSAGE aux enfants un 13 juillet.
137900 = 137 9 00
Le chef-lieu du département 9 est la ville de FOIX.
Dieu vous demande d'avoir FOI en lui car en attribuant le César du meilleur film à FATIMA en 2016, il vous fait comprendre qu'il vous transmet depuis 2016 un nouveau MESSAGE en remplaçant l'Alliance du VIN par celle de l'EAU – qui nous impose de combattre César.
FATIMA = TAF I AM
TAF = 2016
« I AM » signifie « JE SUIS » en anglais.
Dans la Bible, Dieu emploie le terme « JE SUIS » lorsqu'il révèle sa présence aux prophètes.
Ainsi, en 2016, à travers le César du meilleur film décerné à FATIMA, Dieu nous fait comprendre qu'il nous révèle sa présence par le biais du LANGAGE des signes.
Le film FATIMA a été récompensé lors de la 41e cérémonie des César.
Le chef-lieu du département 41 est la ville de BLOIS.
BLOIS = BOIS L
À travers FATIMA, Dieu te délivre le MESSAGE suivant : « BOIS l'eau de la nouvelle Alliance et tu obtiendras deux L dans le dos pour t'envoler un jour au paradis. »
Nous devons désormais combattre CESAR pour obtenir la vie éternelle. Dieu nous indique ainsi le TAF que nous devons fournir pour le rejoindre au paradis.
FATIMA est sorti au cinéma le 7 octobre 2015.
7 octobre = 7 10
7x10 = 70
Le chef-lieu du département 70 est la ville de VESOUL.
Dieu nous révèle que l'Alliance du VIN rend SAOUL, car en laissant le pouvoir politique entre les mains de César, nous lui permettons d'accaparer la majeure partie des richesses de la Terre, ce qui provoque la mort de millions d'êtres humains chaque année. Donc Dieu change le VIN en EAU afin de nous ramener à la raison, il nous transmet ainsi ce MESSAGE pour nous ouvrir les yeux : un enfant est exterminé toutes les 5 secondes – alors unissons-nous pour mettre un terme à ce massacre.
Le film est sorti en 2015.
20 = VIN
15 = O = EAU
Vous devez ainsi faire un choix entre l'Alliance du VIN et celle de l'EAU : soit laisser César diriger le monde ou le combattre pour lui prendre le pouvoir des mains.
Les secrets de Fátima
Les « secrets de Fátima » sont les trois révélations adressées en 1917 par la Vierge Marie à Lúcia dos Santos et ses cousins Jacinta et Francisco Marto dans la petite ville de Fátima au Portugal.
On parle communément des trois secrets de Fátima, mais il s'agit en fait des trois parties d'une unique révélation donnée le 13 juillet 1917 et que la Vierge Marie a demandé de ne pas divulguer immédiatement.
En juillet-août 1941, rédigeant son troisième Mémoire sur les apparitions, Lúcia dos Santos (devenue sœur Lucie) précise, pour la première fois, que ce secret comprend trois éléments différents : « Le secret comprend trois choses distinctes, écrit-elle, et j’en dévoilerai deux. » La troisième partie ne fut révélée qu'en l'an 2000.
Première partie
La première partie est une vision de l'enfer.
« La première [partie] fut la vision de l'Enfer. Notre-Dame nous montra une grande mer de feu, qui paraissait se trouver sous la terre et, plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s'ils étaient des braises transparentes, noires ou bronzées, avec une forme humaine. Ils flottaient dans cet incendie, soulevés par les flammes, qui sortaient d'eux-mêmes, avec des nuages de fumée. Ils retombaient de tous côtés, comme les étincelles retombent dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. Les démons se distinguaient par leurs formes horribles et dégoûtantes d'animaux épouvantables et inconnus, mais transparents et noirs. Cette vision dura un moment, grâce à notre bonne Mère du Ciel qui auparavant nous avait prévenus, nous promettant de nous emmener au Ciel (à la première apparition). Autrement, je crois que nous serions morts d'épouvante et de peur. »
Deuxième partie
La deuxième partie enseigne comment sauver les âmes de l'enfer et comment obtenir la paix. Cette partie concerne la Russie.
« Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes seront sauvées et on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne, qu'Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l'Église et le Saint-Père. Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. À la fin, mon Cœur immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera concédé au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la Foi, etc. [Ici s’insère la troisième partie du « Secret »]. Ceci, ne le dites à personne. À François, oui, vous pouvez le dire. »33
« Fátima est sans aucun doute la plus prophétique des apparitions modernes. La première et la deuxième parties du ''secret'' concernent avant tout la vision épouvantable de l'enfer, la dévotion au Cœur immaculé de Marie, la deuxième guerre mondiale, ainsi que la prédiction des très graves dommages que la Russie, abandonnant la foi chrétienne et adhérant au totalitarisme communiste, devait apporter à l'humanité.
En 1917, personne n'aurait pu imaginer tout cela. »34
Troisième partie
La troisième partie se présente comme une vision allégorique, susceptible de diverses interprétations. Jean-Paul II s'y est référé explicitement après l'attentat dont il a été victime sur la place Saint Pierre.
« Après les deux parties que j'ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde ; mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui ; l'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte : “Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !”. Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu quelque chose de semblable, à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant, à un Évêque vêtu de Blanc, nous avons eu le pressentiment que c'était le Saint-Père.
(Nous vîmes) divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s'ils étaient en chêne-liège avec leur écorce ; avant d'y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches ; et de la même manière moururent les uns après les autres les évêques, les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes.
Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s'approchaient de Dieu. »35
Les enfants ont observé dans leur vision « divers évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s'ils étaient en chêne-liège avec leur écorce. »
Le mot important est CHÊNE-LIÈGE.
CHÊNE = CHAINE
Les esclaves sont condamnés à porter des CHAINES.
LIÈGE est une ville BELGE dont le code postal est le 4020.
BEL = 25 12
Le 25 12 (25 décembre) célèbre la naissance de Jésus.
Le chiffre 40 symbolise l'esclavage car dans la Bible, les juifs mettent 40 ans dans le désert, à passer du statut d'esclave à celui de la liberté ; et en 2016, l'OIT rencensait 40 millions d'« esclaves modernes ».
20 = VIN
Dieu nous fait comprendre que l'Alliance du VIN avec Jésus ENCHAINE les hommes car elle les soumet au pouvoir de César, et c'est la raison pour laquelle, dans la vision des enfants, le Pape traverse « une grande ville à moitié en ruine » dont le chemin est jonché de « cadavres » – étant donné que César multiplie les guerres et extermine des millions d'êtres humains chaque année pour agrandir son empire.
Les enfants nous révèlent également dans leur vision que lorsque le Pape fut « prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches. »
Ce passage fait référence à l'attentat dont a été victime le Pape Jean Paul II.
En effet, le 13 mai 1981, Mehmet Ali Ağca, membre de l'organisation nationaliste turque des « Loups gris », tenta d'assassiner le Pape Jean-Paul II, sur la place Saint-Pierre à Rome. Le Pape fut touché trois fois et perdit une grande partie de son sang avant d'être hospitalisé. Mehmet Ali Ağca fut interpellé sur place et plus tard condamné à la prison à perpétuité.
Jean-Paul II s'est référé explicitement à la troisième partie du secret pour expliquer l'attentat.36
La Vierge Marie est apparue la première fois à Fátima le 13 mai 1917 et le Pape Jean Paul II a été victime d'une tentative d'assassinat le 13 mai 1981, soit 64 ans - jour pour jour - après la première apparition de la Vierge a Fátima.
Dieu met ainsi en lumière le chiffre 64 car il symbolise César.
J'ai expliqué précédemment que le cheval possède 64 chromosomes et les hommes sont les chevaux de COURSES de César parce qu'il monte sur leur dos pour bâtir son empire.
CESAR = RACES
« RACES » signifie « COURSES » en anglais donc Dieu nous fait comprendre que nous sommes les chevaux de COURSES de César.
Jules César est né le 13 juillet 100 (SANG) av. J.-C., car Dieu insiste pour nous faire prendre conscience que nous sommes les Pur-SANG de César : il nous fait galoper dans ses entreprises pour agrandir son empire.
Le chiffre 64 symbolise ainsi César et le chef-lieu du département 64 est ville de PAU, par conséquent, Dieu nous révèle que César est responsable de la PAU-VRETÉ. Des centaines de millions d'êtres humains ont la « PAU » sur les os parce que César a accaparé la majeure partie des richesses de Terre, et c'est la raison pour laquelle des millions d'êtres humains meurent de faim chaque année.
Dieu a ainsi mis en lumière le chiffre 64 lors de la tentative d'assassinat de Jean-Paul II – 64 ans après les apparitions de la Vierge à Fátima – car lors du MESSAGE délivré par la Vierge Marie aux enfants un 13 juillet, le jour de l'anniversaire de Jules César, les enfants ont vu dans leur vision : « le Saint-Père traversant une grande ville à moitié en ruine » où il a prié « pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin », et lorsqu'il est « parvenu au sommet de la montagne, un groupe de soldats lui tirèrent plusieurs coups » – donc à travers le chiffre 64, Dieu nous fait comprendre que ces cadavres sont ceux des millions d'êtres humains exterminés par le règne de César – et le Saint-Père qui se fait tirer dessus par des soldats est Jean-Paul II.
Le chef-lieu du département 64 est la ville de PAU.
PAU = 16+1+21 = 38
Le département 38 est celui de l'ISÈRE.
ISÈRE = MISÈRE
64 = 6x4 = 24
Le chef-lieu du département 24 est la ville de PÉRIGUEUX.
Dieu nous révèle ainsi que dans la vision des enfants, les cadavres sont ceux des millions de GUEUX qui PÉRISSENT chaque année à cause du règne de César : le responsable de la MISÈRE dans le monde.
Le règne de César, c'est le règne du capitaliste mais plus généralement celui du RICHE qui ne redistribue pas ses richesses.
En 1917, l'année de l'apparition de la Vierge à Fátima, le Pape était PIE XI.
PIE XI a été élu Pape à l'âge de 64 ans, le 6 février 1922 (6 2 1922).
6x2x1922 = 23064
23 = BC
B C se prononce BAISSER.
Dans la vision des enfants, le Pape se BAISSE pour s'agenouiller devant la croix, il est alors tué par des soldats.
64 ans après la première apparition de la Vierge à Fatima, alors que le Pape Jean-Paul II était debout dans la « papamobile » pour saluer la foule, il s'est BAISSÉ d'un coup lorsque Mehmet Ali Ağca lui a tiré dessus.
D'où le nombre 23064 (23=BC).
L'attentat de Jean-Paul II a eu lieu en 1981, au moment où une partie du monde adoptait le néolibéralisme, marquant ainsi le point de départ de la COURSE effrénée d'une minorité d'hommes pour agrandir la superficie de leur empire. Le néolibéralisme leur permettait d'accaparer toutes les richesses de la Terre : l'eau, l'énergie, le vivant, la connaissance, la santé, l'éducation, la sécurité collective, la protection civil, les services publics, les programmes gouvernementaux...
CESAR – le RICHE – a ainsi pu multiplier la taille de son empire et le néolibéralisme était la négation la plus extrême de la morale chrétienne, Jésus nous ayant enseigné que les riches n'iraient jamais au paradis, or la doctrine véhiculée par le néolibéralisme est « enrichissez-vous ».
Le Pape Jean-Paul II a combattu le communisme totalitaire mais pas le néolibéralisme dont il a seulement dénoncé certains excès, donc il s'est prosterné devant le néolibéralisme à l'instar du Pape qui se prosterne devant la croix dans la vision des enfants.
Le Pape Jean-Paul II s'est prosterné devant le capitalisme malgré des continents en ruine et des chemins jonchés de cadavres, donc l'attentat du Pape Jean-Paul II en 1981 symbolisait les coups infligés aux 25 000 hommes, femmes et enfants, assassinés chaque jour par le système capitaliste.
1981 = 19+81 = 100
100 = SANG
En 1981, le Pape Jean-Paul II a versé le SANG.
L'Alliance avec le SANG de Jésus a autorisé César à diriger le monde.
Le SANG versé par le Pape en 1981 symbolise le SANG versé par des millions d'êtres humains lorsque César veut mettre la main sur leurs richesses.
Le SANG des Irakiens a coulé en 2003 car les Papes se prosternent devant le capitalisme, ils se prosternent devant César, alors ce dernier peut continuer à régner en tuant des millions d'innocents pour accaparer les richesses de la Terre.
Dieu change aujourd'hui le VIN en EAU pour que le Pape François arrête de se prosterner devant le diable.
L'Assomption de Marie est l'événement au cours duquel la Vierge Marie, mère de Jésus, au terme de sa vie terrestre, est entrée directement dans la gloire du ciel, âme et corps, sans connaître la corruption physique qui suit la mort.37
L'Assomption de Marie est célébrée le 15 août (15 8).
15x8 = 120
120 se prononce SANS VIN.
Dorénavant, si tu veux rejoindre le Ciel, c'est « SANS VIN ».
120 = LO
LO = L'EAU
Je suis né un 31 janvier donc mon signe astrologique est le VERSEAU puisque je VERSE l'EAU, contrairement au Pape qui VERSE le VIN du Christ.
Le soir de l'attentat contre le Pape Jean-Paul II en 1981, France 3 a retransmis lors du journal télévisé les images de l'attentat et le journaliste Benoît SAUDEAU relatait les événements.
Dieu lançait alors un SEAU D'EAU pendant que le Pape versait le SANG.
Dieu change ainsi le VIN en EAU pour que le SANG ne coule plus sur la Terre.
Jésus est né un 25 décembre (25 12).
25 12 = BEL
BEL = 2x5x12 = 120
120 = SANS VIN
Dieu multiplie les signes pour que nous arrêtions de boire ce MAUDIT VIN car le seul MOT DIVIN, c'est l'EAU.
En 1917, l'année des apparitions à Fátima, le Pape était Pie XI.
Les apparitions ont débuté le 13 mai 1917.
Pie XI est né le 31 mai 1857.
31 mai = 13 mai
L'attentat de Jean-Paul II a eu lieu en 1981 et Pie XI est mort à l'âge de 81 ans.
Le pontificat de Pie XI a duré 17 ans et 4 mois.
L'auteur de l'attentat contre le Pape Jean-Paul II s'appelle Mehmet Ali AGCA.
AG = 17
CA = 31
3+1 = 4
17 ans et 4 mois.
ALI = AIL
Désormais, si tu veux obtenir des AILES pour t'envoler au paradis, c'est « SANS VIN », puisque tu dois combattre César pour obtenir la vie éternelle.
L'attentat contre Jean-Paul II a eu lieu le 13 mai et le prénom de l'auteur de l'attentat est MEHMET.
MEHMET = ME
ME = 13 5
13 5 = 13 mai
Il y a deux fois les lettres « ME » dans MEH MET : il y a donc deux fois le 13 mai.
Le premier symbolise le 13 mai 1917 et l'apparition de la Vierge à Fátima et le deuxième symbolise le 13 mai 1981 et l'attentat contre le Pape Jean-Paul II.
64 ans séparent les deux dates.
64 est le numéro du département des PYRÉNÉES-Atlantiques.
PYRÉNÉES se prononce PIRE EST NÉ.
Dans la vision des enfants, le Pape se fait tuer quand il est au sommet de la montagne, et en 1981, le monde entrait dans l'ère du néolibéralisme, on atteignait alors le sommet de l'égoïsme, de la cupidité, de l'immoralité et de la barbarie comme jamais auparavant dans l'histoire de l'humanité, parce que désormais, des millions d'enfants meurent de pauvreté chaque année alors qu'une minorité d'individus accapare des richesses phénoménales à la vue de tous.
Nous avons ainsi atteint le sommet de l'indifférence car lorsque les conquistadors exterminaient les Amérindiens, le monde entier n'avait pas internet pour se rendre compte de l'ampleur du génocide, or aujourd'hui, nous savons que des millions d'êtres humains sont exterminés par la pauvreté dans des pays où des multinationales comme Total accaparent des milliards d'euros chaque année, mais nous ne faisons rien pour obliger Total à redistribuer une partie de cet argent qui permettrait de sauver la vie de ces millions d'êtres humains ; et en plus, lorsque le PDG des conquistadors meurt, il a le droit à un hommage national. Le PIRE EST NÉ. Nous avons atteint le sommet de la barbarie.
Mehmet Ali Agca est né en TURQUIE.
TURQUIE = R QUI TUE
Nous vivons dans une ÈRE QUI TUE un enfant toutes les 5 secondes, dans l'indifférence générale.
Pie XI est mort le 10 février 1939 (10 2 1939).
10x2x1939 = 38780
38x7 = 266
Le Pape François est le 266e pape.
Le MESSAGE de Dieu s'adresse au 266e Pape.
Ouvrez les yeux François, vous ne voyagez pas souvent en Afrique mais ce continent est décrit dans la 3e partie du secret de Fátima : il est « à moitié en ruine » et jonché de « cadavres ». Tant que vous continuerez à vous prosterner devant la croix du Christ, les capitalistes assassineront des millions d'êtres humains en toute impunité.
38780 = 80
Le chef-lieu du département 80 est la ville d'AMIENS.
AMIENS = AMEN IS
AMEN est une déclaration de foi et d'affirmation.
IS = 9+19 = 28
Le département 28 est celui de l'EURE-ET-LOIR.
Dieu nous montre qu'il est l'HEURE de changer la LOI du Christ et de combattre politiquement LE ROI Argent.
Le 266e Pape doit donc changer la LOI qui impose au chef de l'Église de Rome de rester neutre, car ne pas lutter politiquement contre le nazi-capitalisme, c'est faire une déclaration de foi à Adolf Hitler, c'est dire AMEN à chacun de ses crimes.
Le symbole de la SUISSE est la neutralité politique et lors de l'attentat contre Jean-Paul en 1981, les gardes SUISSES qui protégeaient le Pape n'étaient pas armés.
En restant neutre politiquement, le Pape désarme les deux milliards de chrétiens dans le monde qui se soumettent alors au pouvoir de César. Le Pape doit au contraire unir politiquement les 2 milliards de chrétiens afin de les armer d'un bulletin de vote dans les pays démocratiques pour protéger les millions d'êtres humains, victimes chaque année des attentats perpétrés par les nazi-capitalistes.
Il est donc l'HEURE de changer la LOI, François, votre devoir est d'unir le monde afin de combattre politiquement le diable. Vous êtes le BERGER GAULOIS, Dieu vous transmet le MESSAGE de ne plus vous soumettre au pouvoir de César.
Le Pape Jean-Paul II est le 264e Pape de l'Histoire.
264 = 132+132
Le 132e jour de l'année est traditionnellement le 12 MAI.
12 MAI = L MAI = MAIL = MESSAGE
Dieu nous fait ainsi comprendre que l'Attentat du 264e Pape de l'Histoire était prédit dans le MESSAGE de Fátima.
264 = 132+132
132 minutes sont égales à 2 heures 12.
2 12 = 2 L = 2 AILES
L'attentat s'est déroulé en 1981.
19 = le chef-lieu du département 19 est la ville de TULLE.
81 = HA = ce sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.
À travers l'attentat du Pape Jean-Paul II, Dieu nous transmet le MESSAGE suivant : « TUE LE RICHE – en construisant un monde égalitaire – et je te donnerai 2 AILES dans le dos pour que tu puisses t'envoler un jour au paradis. »
Lors de l'attentat en 1981, Dieu a ainsi tiré sur le Pape, car désormais, ceux qui se prosterneront devant le règne du RICHE, à l'instar du Pape Jean-Paul II, n'obtiendront jamais la vie éternelle : ils se feront tuer.
Lucia dos Santos, l'une des trois enfants témoins de l'apparition de la Vierge à Fátima, est morte le 13 février 2005.
13 février = 13 2
132 minutes sont égales à 2 heures 12.
2 12 = 2 L = 2 AILES
Dieu nous révèle que si nous respectons son MESSAGE en luttant pour la construction d'un monde égalitaire, nous obtiendrons les 2 AILES qui mènent au paradis.
Lucia dos Santos est donc décédée le 13 février 2005 (13 2 2005).
13x2x2005 = 52130
52130 = 2 13 05
2 13 05 = DEUX 13 MAI
Les DEUX 13 MAI sont ceux du 13 mai 1917 et l'apparition de la Vierge à Fátima, et le 13 mai 1981 lors duquel la prophétie du troisième message s'est réalisée.
Les deux dates sont primordiales car 64 ans les séparent.
J'explique dans la partie consacrée à l'Islam que nous avons besoin du chiffre 64 pour écrire le MESSAGE de Dieu avec les lettres détachées du Coran. Ce MESSAGE est « PEACE 5 ». Dieu nous donne ainsi 5 lettres pour changer le monde.
(La partie consacrée à l'Islam se situe dans la rubrique « Religions » du site internet).
Le Portugal a aboli l'esclavage au BRESIL le 13 mai 1888.
La première apparition de la Vierge à Fatima a eu lieu le 13 mai 1917.
1917-1888 = 29
Le chef-lieu du département 29 est la ville de QUIMPER.
Les signes nous prouvent que nous n'avons Q'UN PÈRE : Dieu.
C'est notre père à tous et il nous fait comprendre que nous serons LIBRES lorsque nous aurons renversé le pouvoir de César.
Lorsque j'ai écris ces lignes, le maire de QUIMPER était Ludovic Jolivet. Il avait été élu le 6 avril 2014.
6 avril = 64
64 ans après le 13 mai 1917, le Pape Jean-Paul II a été victime d'un attentat, comme l'indiquait la prophétie.
N'oublions pas que le 6 avril précède de 14 jours la naissance d'Adolf Hitler (né un 20 avril).
14 = N
N = HAINE
À travers le chiffre 64, Dieu nous révèle que c'est la HAINE qui dirige le monde et il multiplie les MESSAGES codés pour que nous en prenions enfin conscience.
Le Portugal a aboli l'esclavage au BRESIL le 13 mai 1888.
BRESIL = LIBRES
Dieu multiplie les signes pour que nous soyons enfin LIBRES.
Son MESSAGE est simple :
13 MAI 1888 =
13 = M = AIME
MAI = AIM
888 = HHH
Les trois H assemblés forment une échelle.
Le MESSAGE de Dieu est : « AIME ton prochain » et tu monteras l'échelle qui mène au paradis.
Aimer son prochain signifie combattre ce qui l'opprime : c'est-à-dire combattre le nazi-capitalisme.
Une fois que nous aurons aboli le capitalisme, nous serons enfin LIBRES.
Controverse au sujet du secret
S'il y eut peu de controverses concernant les deux premières parties, révélées en 1942, la 3e, qui ne sera révélée que le 26 juin 2000, a fait couler beaucoup d'encre.
L'authenticité
L'authenticité du texte publié en l'an 2000 est contestée par les critiques les plus radicaux, généralement sédévacantistes (pour eux, tous les papes depuis Pie XII à savoir Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II, Benoît XVI et François sont de faux papes). Laurent Morlier envisage même l'existence d'une fausse sœur Lucie (sosie de la vraie). Il affirme dans son livre, Le troisième secret de Fatima publié par le Vatican le 26 juin 2000 est un faux en voici les preuves, que Rome aurait diffusé de faux documents sous l'égide du Pape Jean Paul II car il ne cadrerait ni avec le contenu, ni avec le style des deux premières parties.
L'intégralité
L'intégralité du texte est contestée par des journalistes américains et italiens. Le journaliste Antonio Socci affirme que Tarcisio Bertone et Angelo Sodano ont caché une partie importante du message, qui parlerait d'une « grande apostasie ». Toutefois, cette allégation a été récusée par Mgr Loris Capovilla, qui avait lu le texte en 1963.
L'interprétation du texte
Enfin, tout en reconnaissant l'authenticité et l'intégralité du texte publié en l'an 2000 par le Vatican, certains contestent l'interprétation qui en a été donnée alors (et selon laquelle ce secret concernait des faits maintenant passés : l'attentat contre Jean-Paul II). Pour eux, le troisième secret annonce des événements encore à venir : vraisemblablement le martyre d'un pape. Cette thèse est défendue dans le no 53 de la revue dominicaine traditionaliste Le Sel de la Terre.38
Gérard de Sède, journaliste et auteur français, après deux ans d'enquête et d'étude publia en 1977 une étude sur les apparitions. Niant toute manifestation de surnaturel à Fátima, il considéra les « apparitions » comme une supercherie montée de toute pièce par les familles des voyants et mis les « miracles » sur le compte d'une hallucination collective renforcée par des phénomènes naturels. D'autres avancèrent également que les prédictions ont été en réalité formulées après les événements (mort de François et Jacynthe, fin de la guerre...).39
À travers Gérard DE SÈDE, Dieu adresse un MESSAGE à tous ceux qui dénonceront les signes comme une supercherie, en te faisant comprendre que si tu ignores son MESSAGE : tu DÉCÈDES.
Le Portugal après les apparitions
Peu après les apparitions de Fatima, Sidónio Pais prend le pouvoir et dissout l'Assemblée après le coup d'État du 8 décembre 1917. Cherchant à mettre fin au désordre et à la démagogie de la République, il instaure un régime fort qui vire bientôt au culte de la personnalité. Par ailleurs, le Portugal venait de s'engager dans la Première Guerre mondiale contre l'Allemagne, aux côtés du Royaume-Uni et de la France ; cette décision incomprise par le peuple, provoque la colère des milieux catholiques et conservateurs plus proches de l'Allemagne. Opposé à cette intervention, il bénéficie de leur soutien au début.
Il ne changera pourtant pas la politique extérieure du pays sur ce plan. Par contre, il va s'efforcer de corriger les excès des débuts de la République portugaise en rétablissant les liens avec le Saint-Siège, en renforçant le pouvoir du président, instaurant même le suffrage universel pour la première fois au Portugal.
Il se fait élire président le 8 avril 1918.
Il va petit à petit être abandonné par ses partisans ; son autoritarisme, la répression contre l'opposition, la censure et la torture, la déception des milieux ouvriers devant le peu de réformes sociales lui valent des critiques. En outre, la guerre aggrave la crise que vit le pays, provoquant famines, épidémies, rationnement et émeutes. L'abandon des troupes portugaises combattant en France lui sera aussi reproché.
Il sera assassiné le 14 décembre 1918 dans la gare du Rossio à Lisbonne par un militant républicain.40
SIDANIO = SIDA
Le SIDA est une maladie du SANG.
Le SANG a la couleur du VIN.
Le SIDA symbolise le VIN de Jésus car il rend la Terre malade en laissant César diriger le monde.
Le PAIS est un cépage de VIGNE d'origine espagnole répandu au Chili et au Mexique.
Sidónio PAIS est né le 1er mai 1872 (1 5 1872).
1 5 1872 = BARGE
Une BARGE est un bateau à fond plat, dépourvu de moteur, généralement utilisé en convois poussés sur les rivières et canaux à grand gabarit41. Une BARGE se laisse glisser sur l'EAU.
SIDANIO = SIDA NOI
Dieu te demande de monter sur ma BARGE afin que tu ne te NOIES pas dans un déluge de VIN.
Les signes prouvent que je ne suis pas BARGE alors monte avec moi et tu auras la vie éternelle en combattant ces BARGES de capitalistes qui s'enrichissent en exterminant des enfants.
« SIDA » se dit « AIDS » en anglais.
AIDS = 19x4x19 = 1444
144 se prononce 100 44.
Jules César est né en l'an 100 (SANG) et mort en 44 av. J-C.
Le SIDA est une maladie du SANG.
Dieu nous révèle ainsi que l'Alliance du SANG avec Jésus rend le monde malade car elle laisse le pouvoir politique entre les mains de César.
Dieu n'a pas choisi le Portugal par HASARD pour nous dévoiler son MESSAGE.
Le Portugal est le premier État européen ayant fondé un empire mondial, avec un ensemble de territoires répartis sur cinq continents. L’Empire portugais, qui dure six siècles, est par ailleurs considéré comme le plus long des empires coloniaux européens modernes (1415-2002). Le Portugal est le dernier grand État européen à clore son processus de décolonisation, en Afrique avec les indépendances de l'Angola, du Mozambique, de la Guinée-Bissau du Cap-Vert et de Sao Tomé-et-Principe au milieu des années 1970, et en Asie avec la rétrocession de Macao à la Chine en 1999 et la prise d'indépendance du Timor oriental en 2002.
Le Portugal est le premier État européen à se lancer dans la traite négrière dans l'Atlantique, avec l'arrivée d'un premier lot d'esclaves noirs à Lisbonne dès 1441, amené par le navigateur Antão Gonçalves (esclaves achetés sur la côte de l'Argüim la même année).
Le Portugal est le premier État européen à dévier massivement les circuits de la traite négrière africaine vers les îles de l'Atlantique puis vers les Amériques.
Les Portugais sont le seul peuple européen à pratiquer massivement et systématiquement la chasse aux esclaves dans l'Atlantique (avec les pombeiros en Angola, les bandeirantes au Brésil, l'achat et la capture d'esclaves dans le Golfe de Guinée), l'océan Indien et le Pacifique (avec les prazeiros au Mozambique, les Ferengis dans golfe du Bengale et les Fu-lang-chi en Chine).
Le Portugal est la principale puissance esclavagiste européenne de la période moderne. Il fonde le système des plantations dès le XVe siècle à Madère, transposé le siècle suivant au Brésil, qui devient le plus grand Empire esclavagiste d'Amérique (et le dernier à abolir l'esclavage le 13 mai 1888)
La marine de guerre portugaise est la plus ancienne branche des forces armées du monde encore active. Elle est en activité de facto au moins depuis 1180, sous le règne d'Afonso Henriques, lorsqu'elle remporte une victoire face à une escadre musulmane au large du cap Espichel.42
Le Portugal a ainsi été pendant plusieurs siècles le champion du colonialisme avec toutes les horreurs que cela a entraîné, et aujourd'hui, les multinationales du capitalisme ont succédé aux conquistadors portugais ; le résultat est le même, à savoir l'extermination de millions d'êtres humains chaque année – donc Dieu nous transmet aujourd'hui le MESSAGE : « AIME ton prochain » – afin que nous sauvions nos frères et sœurs de la barbarie capitaliste.
Sources
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Portugal
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_d%C3%A9couvertes
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Ier
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_le_Navigateur
(5) Ibid.
(6) https://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_d%C3%A9couvertes
(7) https://fr.wikipedia.org/wiki/Portugal
(8) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Portugal
(9) https://fr.wikipedia.org/wiki/Portugal
(10) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Portugal
(11) http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_lib%C3%A9rale_portugaise
(12) http://fr.wikipedia.org/wiki/Constitution_portugaise_de_1822
(13) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Portugal
(14) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ant%C3%B3nio_de_Oliveira_Salazar
(15) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Portugal
(16) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ant%C3%B3nio_de_Oliveira_Salazar
(17) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Portugal
(18) Vincent Gelas http://www.lutte-ouvriere-journal.org/lutte-ouvriere/2387/dans-le-monde/article/2014/04/30/32281-il-y-quarante-ans-au-portugal-en-1974-la-revolution-des-oeillets.html
(19) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Portugal
(20) Sejo Vieira http://www.legrandsoir.info/le-portugal-un-pays-qui-va-a-vau-l-eau.html
(21) Ugo Palheta http://www.npa2009.org/content/portugal-austerite-perpetuite-et-impasse-politique
(22) Luis Branco (Traduit par Yvan Lemaitre) https://npa2009.org/actualite/portugal-la-droite-perd-la-majorite-le-bloc-de-gauche-progresse
(23) Vincent Gelas http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/11/11/portugal-vers-un-gouvernement-antiausterite_63027.html
(24) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_portugaise_de_2016
(25) Vincent Gelas http://journal.lutte-ouvriere.org/2016/11/30/portugal-un-de-gouvernement-de-gauche_72937.html
(26) Vincent Gelas https://www.lutte-ouvriere.org/journal/article/2024-03-13-portugal-lextreme-droite-refait-surface_729896.html
(27) https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_F%C3%A1tima
(28) https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ologie_de_la_lib%C3%A9ration
(29) Entretien avec Willy Spieler, in Neue Wege. Cité par Jean Ziegler dans « Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent », Fayard, 2002, p.358.
(30) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Christ_%28Portugal%29
(31) Susan George, « Un autre monde est possible si », Fayard, 2004, p.157.
(32) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fatima_(film)
(33) https://fr.wikipedia.org/wiki/Secrets_de_F%C3%A1tima
(34) http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20000626_message-fatima_fr.html
(35) https://fr.wikipedia.org/wiki/Secrets_de_F%C3%A1tima
(36) https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentative_d'assassinat_de_Jean-Paul_II
(37) https://fr.wikipedia.org/wiki/Assomption_de_Marie
(38) https://fr.wikipedia.org/wiki/Secrets_de_F%C3%A1tima
(39) https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_F%C3%A1tima
(40) https://fr.wikipedia.org/wiki/Sid%C3%B3nio_Pais
(41) https://fr.wikipedia.org/wiki/Barge_%28bateau%29
(42) https://fr.wikipedia.org/wiki/Portugal