Le Christianisme

 

Le christianisme est une religion abrahamique fondée sur l'enseignement, la personne et la vie de Jésus de Nazareth tels qu'ils sont interprétés par la tradition chrétienne à partir du Nouveau Testament de la Bible. Il s'agit d'une religion du salut considérant Jésus-Christ comme le Messie annoncé par les prophètes dans l'Ancien Testament qui vient sauver l'humanité du Mal et la faire participer à la vie de Dieu. La foi en la résurrection de Jésus est au cœur du christianisme car elle signifie le début d'une humanité nouvelle libérée du Mal.

Les premières communautés chrétiennes naissent au Ier siècle en Judée et dans les grandes villes de la diaspora juive telles que Rome, Éphèse, Antioche et Alexandrie. Le christianisme se développe dès le IIe siècle dans l'Empire romain, dont il devient la religion officielle au IVe siècle, mais aussi en Perse, en Inde et en Éthiopie. Au Moyen-Âge, le christianisme devint majoritaire en Europe, tandis qu'il s'amenuise face à l'islam dans les régions où il est né. Depuis le XVIe siècle, il est devenu la religion la plus importante de la planète par son expansion en Amérique et, plus tard, en Afrique. Il est actuellement présent dans tous les pays du monde.

Les Églises chrétiennes sont classiquement regroupées en trois principales branches : le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme représentant respectivement 50%, 12% et 37% du total des chrétiens en 2010. À la mi-2015, le nombre total de chrétiens dans le monde est évalué à 2,419 milliards, ce qui en fait la religion comptant le plus grand nombre de fidèles au monde devant l'islam qui en compte environ 1,6 milliard.1

 

Jésus de Nazareth

Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né vraisemblablement entre l'an 7 et l'an 5 av. J.-C. Il apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s'engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante d'un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s'attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d'être arrêté, condamné et crucifié vers l'an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l'administration du préfet Ponce Pilate.

L'annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le messie ou Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le fils de Dieu, le Messie annoncé dans l'Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé Îsâ, est considéré comme un prophète majeur.

Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l'Histoire. Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet, essentiellement au travers de la littérature néotestamentaire.2

 

La foi en la Résurrection de Jésus

Jésus-Christ est la figure centrale du christianisme. Selon l'historien des religions Mircea Eliade, le fondement historique de la religion chrétienne est la foi en sa résurrection. La résurrection est pour les premiers chrétiens le "signe indubitable" de la divinité du Christ ; selon le théologien Jacques Guillet Jésus ressuscité « vient leur rendre le goût du passé et la lumière de l'avenir. [Ses disciples] sont toujours ses amis, ils vont annoncer sa victoire. Eux aussi ont passé par une mort, Jésus les ramène à la vie ». La crucifixion et la résurrection montrent "la triomphante victoire sur les pouvoirs du mal." La résurrection du Christ symbolise l'idée que l'homme peut faire confiance au Bien, s'engager pour le Bien : "Le Seigneur est venu dans le monde (...) afin de détruire la tyrannie du [mal] et de libérer les hommes. (...) Par la mort, Il a détruit la mort, et réduit à rien celui qui avait le pouvoir de tuer." La Résurrection signifie aussi que Jésus continue de vivre avec ses disciples qui, par la foi, atteignent sa présence.

Le plus ancien témoignage écrit du kérygme, le noyau de la foi chrétienne, se trouve exprimé dans la lettre aux Corinthiens : "Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures, il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures, il est apparu à Céphas puis aux douze."

Deux professions de foi sont venues préciser la foi chrétienne, le Symbole des apôtres et le Symbole de Nicée-Constantinople (ou credo). Cependant, tous les chrétiens n'accordent pas une valeur à ces deux derniers. Ces professions de foi sont divisées en quatre parties. La première confirme la doctrine monothéiste du christianisme en stipulant qu'il n'y a qu'un seul Dieu qui est aussi le Créateur. La seconde partie énonce que Jésus-Christ est le fils unique de Dieu et qu'il a souffert, est mort, a été enseveli et est ressuscité avant de monter au ciel afin de juger les vivants et les morts. L'expression de fils relève de la continuité de la tradition biblique, mais les chrétiens proclament que c'est Dieu qui se révèle de façon unique en son fils Jésus-Christ. Les catholiques insistent davantage sur la filiation biologique dans la doctrine de la virginité perpétuelle. La troisième partie des professions de foi dit que l'Esprit saint intercède pour les hommes et, finalement, la quatrième partie énonce que Jésus-Christ a institué une Église sur Terre.

 

Une nouvelle lecture de l'Ancien Testament, une nouvelle loi

Aux Écritures issues du judaïsme, qui correspondent à ce que les chrétiens nomment l'Ancien Testament, la tradition des premiers siècles du christianisme a adjoint le Nouveau Testament ; réunis, ils constituent la Bible chrétienne. Le canon du Nouveau Testament est composé de 27 écrits : les quatre évangiles, les Actes des Apôtres, des épîtres des apôtres aux premières communautés chrétiennes et l'Apocalypse ; il exclut de nombreux textes chrétiens apocryphes, parmi lesquels une douzaine d’Évangiles et, en particulier, celui de Thomas, qualifié de gnostique dans le christianisme.

Les chrétiens précisent que le Nouveau Testament ne vient pas remplacer l'« Ancien » mais l'accomplir. Dès le Ier siècle, le « concile de Jérusalem » dut se prononcer sur la continuité de la nouvelle foi avec la Torah.

Marcion de Sinope, vers 150, fut le premier théologien à poser explicitement la question de la permanence de l'Ancien Testament dans le canon chrétien. Le marcionisme distingue le Dieu créateur de l'Ancien Testament du Dieu d'amour des écrits pauliniens ; ces idées furent clairement rejetées par le christianisme.

Irénée de Lyon affirme à la même époque que la Loi a été abrégée et non abrogée. Il bâtit une théologie de l'Histoire qui donne un sens à celle-ci, déterminé par le plan de Dieu, de la Création à l'Incarnation et dans l'attente du retour du Christ.

L'inculturation du christianisme dans la culture gréco-romaine est l'œuvre des Pères de l'Église vers la fin du IVe siècle. Nés pour la plupart dans des familles chrétiennes de l'élite locale, ils effectuent un travail de réappropriation de la Bible hébraïque, dont les citations abondent dans leurs ouvrages, au biais de la philosophie grecque.

 

Révélation de Dieu comme amour

« Dieu est l'Amour » et rien d'autre ». Pour le théologien jésuite Hans Urs von Balthasar, cet énoncé constitue le cœur du discours chrétien sur Dieu : « Dieu interprété comme amour : en cela consiste l'idée chrétienne. » « En envoyant (...) son Fils unique et l'Esprit d'amour, Dieu révèle son secret le plus intime : il est Lui-même éternellement échange d'amour. » « "Dieu est amour : celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui" (1Jn4,16). Ces Paroles de la Première lettre de saint Jean expriment avec une particulière clarté ce qui fait le centre de la foi chrétienne : l'image chrétienne de Dieu, ainsi que l'image de l'homme et de son chemin, qui en découle. »

Pour certains théologiens, le christianisme reste centré sur l'amour. L'exclamation du dominicain T. Radcliffe est représentative : « Tout ce que j'ai écrit est, en un sens, un commentaire de ce que signifie aimer. »

Le christianisme produisit ainsi de grands mystiques, tels Jean de la Croix ou Catherine de Sienne.

 

Morale chrétienne

Deux textes du Nouveau Testament sont fondamentaux pour la morale chrétienne : le sermon sur la montagne dans l'évangile de Matthieu et l'épître de Paul aux Romains ; ils furent longuement commentés par nombre de théologiens tels qu'Augustin d'Hippone ou Thomas d'Aquin. Le sermon assigne au croyant des objectifs de perfection difficilement réalisables. Le péché, honni mais inévitable, est ainsi une notion centrale dans le christianisme.

 

Doctrine sociale

Né dans la société romaine reposant sur l'esclavage, le christianisme proclame que les hommes sont frères dans le Christ mais ne remet pas en cause l'ordre établi et prône l'obéissance des esclaves à leur maître.

Le christianisme privilégie la charité envers les pauvres et les malades ; dès le IVe siècle l'organisation de la diaconie établit des listes de pauvres et consacre à leur entretien une part des revenus des églises. Le prêt à intérêt est donc interdit aux chrétiens par l'Église catholique romaine comme contraire à cette notion.

Au XVIe siècle, Calvin remet en cause cet interdit, ce qui le fait parfois qualifier de père du capitalisme, mais s'il légitime le prêt d'investissement, il ne remet pas en cause l'obligation de gratuit du prêt d'assistance au prochain dans le besoin. À la même époque, des institutions catholiques fondent les premiers monts-de-piété.

Au XIXe siècle, les révoltes des ouvriers face à leur misère croissante amenèrent Frédéric Ozanam à fonder la société de Saint-Vincent-de-Paul pour l'aide aux pauvres. Ce fut le début de l'action du catholicisme social, qui aboutit en 1891 à l'encyclique Rerum novarum de Léon XIII, qui reconnaît les droits des ouvriers et cautionne solennellement le développement d'un mouvement social.

Depuis cette époque, en ce qui concerne le catholicisme, les papes ont régulièrement mis à jour la doctrine sociale de l'Église. Celle-ci comprend un ensemble de principes et de valeurs qui doivent dicter l'action des catholiques en matière sociale. L'action sociale des chrétiens peut aujourd'hui intervenir en France dans le cadre du bénévolat dans des associations.

 

Sacrements

Au sein du christianisme, les sacrements sont des rites cultuels. Deux sacrements sont pratiqués par presque toutes les confessions chrétiennes : le baptême et l'eucharistie fondamentalement parce que ce sont les deux seuls gestes sacramentels institués par Jésus selon les textes bibliques. Cependant certaines dénominations protestantes, notamment la Société religieuse des Amis ne pratiquent aucun sacrement et les catholiques ainsi que les orthodoxes en pratiquent sept.

La définition usuelle du sacrement pour les chrétiens est un signe visible et efficace de l'amour de Dieu à travers le Christ qui a établi ces sacrements. Les catholiques croient que les sacrements communiquent la grâce de Dieu, De plus, certaines Églises telles que les baptistes ne croient pas que les sacrements communiquent la grâce de Dieu et nomment plutôt le baptême et l'eucharistie « ordonnances » au lieu de sacrements.

 

Baptême

Le baptême est un rite présent dans la quasi-totalité des Églises chrétiennes, à quelques exceptions près, comme les quakers. Baptême d'eau issu des rites de purification juifs il prend pour modèle celui de Jésus par Jean le Baptiste ; il peut être pratiqué par immersion, par effusion ou par aspersion. Il symbolise l'entrée du croyant dans la communauté chrétienne ; dans certaines confessions il est pratiqué sur les jeunes enfants (pédobaptisme) tandis que les anabaptistes prônent un baptême volontaire et conscient, et le réservent donc aux adultes. Ce sacrement n'est en principe pas réitéré, mais les conditions de reconnaissance mutuelles du baptême entre confessions sont complexes : les Églises trinitaires ne reconnaissent que les baptêmes « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » tandis que les anabaptistes ne considèrent pas le baptême des enfants comme valide.

 

Eucharistie

L'eucharistie est le repas sacrificiel qui commémore la Cène, dernière Pâque de Jésus. Sa célébration est l'acte central du culte dans les différentes Églises.

 

Autres sacrements

Les catholiques et les orthodoxes pratiquent sept sacrements comprenant, en plus du baptême et de l'eucharistie, la confirmation (ou la chrismation), l'ordination, la pénitence (ou la réconciliation), l'onction des malades et le mariage. C'est également le cas des orthodoxes orientaux, de plusieurs anglicans et de quelques luthériens.

 

Calendrier liturgique

Pâques est la première fête célébrée dans les calendriers liturgiques chrétiens ; elle est attestée dès le IIe siècle. Elle commémore la dernière Cène, la Passion et la Résurrection du Christ, événements dont les quatre évangiles situent le déroulement lors des festivités de la Pâque juive à Jérusalem, le 14 Nissan du calendrier juif. Sa date fut fixée en 325 par le concile de Nicée au « dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. »

Le calendrier liturgique se constitua progressivement à partir du IVe siècle autour de la date de célébration de Pâques. C'est tout d'abord le triduum, trois jours précédant Pâques, qui devint un temps de jeûne puis la célébration s'étendit à la semaine sainte dès 389. À partir de la fin du IVe siècle, elle fut précédée des 40 jours de jeûne du carême. Le temps pascal fut également étendu jusqu'à la Pentecôte, sept semaines après Pâques.

Le cycle des fêtes à dates fixes lié à Noël ne fut instauré qu'au Ve siècle, après que cette fête eut été fixée au 25 décembre pour remplacer la fête impériale de Sol Invictus.

La réforme du calendrier grégorien au XVIe siècle, adoptée pour corriger la dérive séculaire du calendrier julien alors en usage, amena un décalage dans le calcul de la date de Pâques entre le calendrier liturgique catholique et le calendrier liturgique orthodoxe, qui perdure de nos jours.

 

Démographie

Le christianisme reste la première religion du monde en nombre de fidèles devant l'islam qui compte 1,703 milliard de fidèles. Selon une estimation pour mi-2015, le christianisme compterait 2,419 milliards de fidèles.

Les chrétiens se répartissent dans de multiples confessions, dans des Églises autocéphales dès l'origine, ou issues des nombreux schismes qui ont agité l'histoire du christianisme.

On classifie les Églises chrétiennes en trois grands groupes : la catholique, les orthodoxes et les protestantes :

  • Catholiques: 1,254 milliard
  • Protestants: 895 millions
  • Orthodoxes : 283,1 millions

Le christianisme a une croissance légèrement supérieure à celle de la population mondiale, ce qui fait que le christianisme est la religion d'une part toujours plus importante de la population mondiale avec, à la mi-2015, 33,2% de chrétiens.

Ce que les médias ont appelé l'indifférence religieuse, étudiée par différentes personnalités de l'Église catholique concerne surtout les confessions historiques majoritaires, tandis que les religions nouvelles et minoritaires semblent progresser.3

 

Le Pape François

Jorge Mario Bergoglio est né le 17 décembre 1936 au 531 de la rue Membrillar dans le quartier populaire de Flores, au cœur de Buenos Aires. Son père, Mario Josè Bergoglio, est un immigré italien venu du Piémont et sa mère, Régina Maria Sivori, née en Argentine, est fille d'immigrés italiens venant de Ligurie.

 

Le petit Jorge Mario est baptisé le 25 décembre 1936, jour de Noël, par le père Enrique Pozzoli (qui fut plus tard son directeur spirituel) en la basilique Saint-Charles-Borromée-et-Marie-Auxiliatrice située dans le quartier d'Almagro à Buenos Aires.

 

Le grand-père paternel de Jorge Mario, Giovanni Angelo Bergoglio, est originaire de Portacomaro Stazione, un hameau de Bricco Marmorito aujourd'hui rattaché à la commune d'Asti (Piémont). Son père, Mario Josè Bergoglio, né à Turin (Piémont), exerce la profession de cheminot, et sa mère, Régina Maria Sivori, originaire de la région de Gênes (Ligurie), est femme au foyer. Ses parents se marient le 12 décembre 1935 à Buenos Aires. Ils ont ensemble cinq enfants, trois garçons (Alberto, Oscar et Jorge Mario) et deux filles (Marta Regina et Maria Elena), parmi lesquels seule Maria Elena est encore en vie au moment de l'élection de Jorge.4

 

 

Jorge Bergoglio, le Pape François, est né dans le quartier de FLORES à Buenos Aires.

 

FLORES signifie FLEURS en espagnol.

 

Les FLEURS ne peuvent pas grandir sans EAU donc Dieu fait comprendre au Pape François qu'il remplace l'Alliance du VIN par celle de l'EAU.

 

Les parents de François se sont mariés le 12 décembre 1935.

 

1935 = SCE = SEC

 

L'adjectif « SEC » symbolise le manque d'EAU.

 

1935 = 19x35 = 665

 

Le chiffre de la Bête est le 666 mais certains manuscrits évoquent le chiffre 665.

 

Dieu associe ainsi le manque d'EAU au diable car ceux qui ne respecteront pas les termes de la nouvelle Alliance de l'EAU iront en enfer.

 

12 décembre = 12 12

 

12 12 = L L =  deux L = deux AILES

 

12 12 = 12x12 = 144

 

144 se prononce 100 44.

 

Jules César est né en l'an 100 et mort en 44 av. J-C.

 

À travers la date de mariage des parents du Pape François, Dieu nous fait ainsi comprendre que désormais, seule l'Alliance de l'EAU nous donnera les deux AILES qui mènent au paradis – en luttant pour mettre un terme au règne de César : le RICHE.

 

À travers le jour de mariage de ses parents, Dieu demande au Pape François de marier les hommes entre eux, en les unissant politiquement afin de renverser le système capitaliste qui permet à César de voler la majeure partie des richesses de la Terre.

 

 

François est né le 17 décembre 1936 et il a été baptisé le jour qui célèbre la naissance de Jésus : le 25 décembre – soit 8 jours après sa naissance.

 

8 = H

 

La lettre H symbolise une échelle.

 

Depuis son élection, la mission du Pape François est de servir le VIN de Jésus à tous les chrétiens du monde entier afin de leur permettre de monter l'échelle qui les mènera dans le royaume de Dieu.

 

François a été baptisé le 25 décembre 1936 (25 12 1936).

 

25x12x1936 = 580800

 

Le département 58 est celui de la NIÈVRE.

 

NIÈVRE = ÈRE VIN

 

L'ÈRE du VIN symbolise l'Alliance du VIN avec Jésus qu'il a transmis lors du repas de la Cène.

 

580800 = 58 8 000

 

8 = H

 

H = l'échelle

 

Auparavant, il suffisait de boire le VIN de l'Alliance avec Jésus pour monter l'échelle qui mène au paradis, or le dogme a changé.

 

François a été baptisé le 25 décembre 1936.

 

1936 = 44x44

 

Jules César est mort en 44 av. J.-C.

 

Le baptême symbolise l'EAU.

 

Par conséquent, en associant la date du baptême du Pape François à la naissance de Jésus et la mort de César, Dieu nous fait comprendre que François doit remplacer l'Alliance du VIN avec Jésus par celle de l'EAU – qui nous impose de combattre afin de signer son arrêt de mort. Dieu nous demande ainsi mettre un terme au règne du roi ARGENT : c'est la raison pour laquelle le Pape est ARGENTIN.

 

François s'est fait baptiser 8 jours après sa naissance (8=H=l'échelle). Le baptême symbolise l'EAU, donc en associant l'EAU et l'échelle, Dieu révèle à François que seule la nouvelle Alliance de l'EAU nous permettra de monter l'échelle qui mène au paradis.

 

EAU = 5+1+21 = 27

 

Le département 27 est celui de l'EURE.

 

Dieu nous fait comprendre qu'il est l'HEURE de changer le VIN en EAU.

 

La seule lettre qui diffère entre les mots « EURE » et « HEURE », est la lettre H.

 

La lettre H a la forme d'une échelle.

 

Nous devons désormais respecter les termes de la nouvelle Alliance de L'EAU pour monter l'échelle qui mène au paradis.

 

C'est logique : pour aller LA-HAUT, nous devons rejoindre la nouvelle Alliance de L'EAU.

 

HAUT = EAU

 

L'ange a une auréole sur la tête et cette auréole à la forme de la lettre O.

 

O = EAU

 

Dieu multiplie les signes pour associer le paradis à l'EAU.

 

EAU = 27

 

27 se prononce 20 7.

 

Ma sœur, dont le nom de famille est GERBERON, est née un 20 7 (20 juillet).

 

GERBERON = GERBER

 

Il est l'HEURE de GERBER le VIN, c'est-à-dire de rejeter l'Alliance du VIN car Dieu nous demande dorénavant de renverser César pour redistribuer équitablement les richesses de la Terre entre chaque être humain.

 

Mon père, Christian, est né un 13 juillet, comme Jules César.

 

Il y a 7 jours d'écart entre le 13 juillet et le 20 juillet.

 

Le 7e mois de l'année est celui de Juillet dont l'étymologie est due à Jules César, qui est né le 13 du mois Quinctilis, appelé plus tard Iulius en son honneur.

 

Le mois de juillet symbolise ainsi César et le signe astrologique des personnes nées entre le 22 juin et le 22 juillet, est le CANCER.

 

Le VIN provoque le CANCER du FOI et plus précisément le CANCER de la FOI car laisser César diriger le monde c'est faire l'inverse de la FOI chrétienne étant donné que Jésus nous demande d'aider notre prochain, or ne pas combattre César c'est le laisser accaparer la majeure partie des richesses de la Terre et donc exterminer notre prochain qui est privé de ces richesses. C'est pourquoi le VIN provoque le CANCER du FOI. Dieu nous demande ainsi de GERBER le VIN pour renverser César et ainsi aider notre prochain en conformité avec la FOI chrétienne. Vous comprenez désormais pourquoi Dieu nous révèle qu'il est l'HEURE de changer le VIN en EAU.

 

Le signe astrologique de César est le CANCER et ce signe concerne les personnes nées entre le 22 juin et le 22 juillet.

 

22 juin = 22x6 = 132

 

132 minutes sont égales à 2 heures 12.

 

2 12 = 2 L = 2 AILES

 

22 juillet = 22x7 = 154 = DO

 

À travers le SIGNE du CANCER, Dieu nous envoie un SIGNE en nous faisant comprendre que pour obtenir 2 AILES dans le DOS et nous envoler un jour au paradis, la nouvelle Alliance de l'EAU nous impose de combattre le règne de César : le CANCER qui rend le monde malade.

 

 

Les parents de François se sont mariés le 12 12 1935.

 

12 12 = 21 12

 

Le 21 décembre 2012 était le jour de la fin du monde dans le calendrier maya.

 

Les parents du Pape François se sont mariés le 12 décembre 1935 – soit 77 ans et 9 jours avant la date de la fin du monde dans le calendrier maya.

 

77 = 7x7 = 49

 

Le chef-lieu du département 49 est la ville d'ANGERS.

 

ANGERS = ANGE

 

Le chef-lieu du département 9 est la ville de FOIX.

 

Le VIN provoque le CANCER du FOI alors Dieu change le VIN en EAU car pour devenir un ANGE, nous devons désormais combattre César afin de l'empêcher d'exterminer un enfant toutes les 5 secondes.

 

Le jour de la fin du monde dans le calendrier maya annonçait la fin d'un monde et le début d'un nouveau monde, donc Dieu remplace l'Alliance du VIN par celle de l'EAU afin que nous construisions ce nouveau monde en redistribuant équitablement les richesses de la Terre entre chaque être humain.

 

À travers le mariage de ses parents, Dieu demande au Pape François d'unir les hommes avec la nouvelle Alliance de l'EAU pour que nous construisions le nouveau monde.

 

L'ALLIANCE des mariés a la forme d'un O, car Dieu nous envoie un signe évident pour que nous rejoignions la nouvelle ALLIANCE de l'O.

 

 

C'est dans l'église San José du quartier de Flores que Jorge Mario Bergoglio, à l’âge de 17 ans, lors d'une confession précédant la fête de la saint Matthieu de 1953, fait l'expérience « de la miséricorde de Dieu » et qu’« il a eu une révélation divine, pour entrer dans les ordres » et s'est senti appelé, « à l'instar de Ignace de Loyola ». Il entame alors une réflexion qui le conduit à entrer dans les ordres ; depuis, il vient chaque année dans cette église dire une messe pour Pâques.5

 

1953 = SEC

 

Une terrible inondation a eu lieu aux Pays-Bas en 1953.

 

Historiquement, les Pays-Bas sont un un pays qui lutte contre les EAUX.

 

Le Pape François a eu une révélation en 1953 à l'âge de 17 ans, il est alors entré dans les ordres en faisant la promesse de boire le VIN de Jésus tout au long de sa vie.

 

Désormais, le Pape François va devoir changer le VIN en EAU et soutenir publiquement L.O. et le NPA lors de l'élection présidentielle.

 

 

Durant sa jeunesse, le Pape François a été videur de boite de nuit pour payer ses études de Chimie. Ce métier était symbolique car la « boite de nuit » symbolise un cercueil et la mission de François est de vider cette « boite de nuit » pour que personne ne soit enterré six pieds sous terre dans l'obscurité. Les boites de nuit servent de l'alcool, donc Dieu fait comprendre au Pape François qu'il doit arrêter de servir le VIN de Jésus, car si les chrétiens laissent le pouvoir politique entre les mains de César, ils seront enfermés dans une « boite de nuit » pour l'éternité. Par conséquent, le Pape François doit remplir sa mission de videur de boite de nuit, en servant uniquement l'EAU de la nouvelle Alliance afin de permettre au plus grand nombre, de vivre éternellement à la lumière.

 

 

En 1953, François est entré dans les ordres à l'âge de 17 ans après avoir eu une révélation, et il a ensuite bu le vin de Jésus CUL SEC.

 

17 = Q

 

1953 = SEC

 

L'alcool est mauvais pour la santé donc Dieu change le dogme parce que le christianisme a engendré un cancer de la FOI : les jeunes n'étant pas forcément attirés par une religion qui demande notamment de « tendre LA JOUE » à un ennemi qui les condamne à la précarité à vie et extermine un enfant toutes les 5 secondes. Dieu demande désormais aux chrétiens de combattre le capitalisme afin d'obtenir la vie éternelle : EN JOUE, FEU !

 

L'EAU ne provoque pas le cancer du FOI.

 

Comprends entre les lignes.

 

L'année 1953 est donc une année majeure dans la vie du Pape François.

 

1953 = SEC

 

Le mot « SEC » symbolise le manque d'EAU.

 

Dieu ne change pas le VIN en EAU par hasard, il demande au Pape François de verser l'EAU car elle manque cruellement à des milliards de pauvres dans le monde, et quand ils y ont accès, l'eau est souillée vu que César refuse de partager ses richesses qui permettraient à tous de boire une eau potable.

 

Ainsi, « en de multiples points du monde, des hommes, des femmes, des enfants boivent des eaux croupies, voire des eaux souillées par leurs propres déjections ou celles de leur bétail ; d'autres, des eaux polluées par les biocides des monocultures, les nitrates, les produits chimiques les plus variés ou des métaux lourds, ou encore par des contaminations radioactives ou hospitalières...

L'histoire du monde permet de l'affirmer ; les oligarchies ne manqueront jamais d'eau potable et continueront d'en abuser et d'en gaspiller. Et pendant ce temps-la, dans des bidonvilles dont les populations ne cessent d'enfler, dans les zones parfois immenses soumises à des exploitations agro-industrielles, minières ou industrielles, dans des campagnes ravagées par d'incessants conflits armés ou par des catastrophes... qui aura à la fois la capacité et la volonté d'assurer l'approvisionnement en eau ''potable, salubre et propre'' ?

Et comme l'eau potable, elle aussi, va se heurter à des limites physiques dans certaines régions et certains pays – des limites parfois rendues plus sévères par le dérèglement climatique –, les pénuries vont encore s'aggraver. Car les besoins ne croissent pas seulement en proportion de la croissance démographique, mais aussi, et plus que proportionnellement, avec l'urbanisation, avec l'accès au pouvoir d'achat et son augmentation, avec l'élargissement des classes moyennes. »6

« Notre terre durablement dégradée, où des milliards d'humains vivent dans le dénuement ou la misère. Des milliardaires comblés, inexorablement fermés à l'idée qu'il existe un lien entre leur fortune et la misère du monde. Des trésors d'ingéniosité et de technologie sont consacrés à des futilités, alors que tant d'êtres humains manquent d'eau buvable, d'un toit, d'une école ou de soins, que d'autres sont privés de leur coin de forêt, de leur terre ou de leur logis et que tant encore manquent de tout dans des villes qui regorgent de richesses, suspects d'y marcher à pied ou simplement d'y vivre. »7

 

Dieu nous demande ainsi d'apporter l'EAU aux pauvres, François, et nous pourrons accomplir notre mission qu'en renversant le système capitaliste.

 

 

Formation

Jorge Bergolio étudie notamment au collège salésien Wilfrid Barón de Ramos Mejía en 1949 avant d'entrer dans l'école industrielle E.N.E.T (Escuela Nacional de Educación Técnica) Nº 27 Hipólito Yrigoyen où il obtient un diplôme de technicien en chimie.

 

Il subit en 1957 une ablation de la partie supérieure du poumon droit à la suite d'une pneumonie aiguë avec multiples kystes pulmonaires. Plusieurs causes sont évoquées : tuberculose contractée au contact des populations pauvres et traitée par pneumothorax en raison de la pénurie d'antibiotiques à cette époque, tabagisme excessif lors de son passage au séminaire. Pendant ses études à Buenos Aires, il a subvenu à ses besoins financiers en faisant des ménages dans une usine locale et en travaillant en tant que videur dans un club mal famé de Córdoba (Argentina). Il décide de devenir prêtre à l'âge de 21 ans.

 

Jorge Mario Bergoglio a suivi une formation de technicien en chimie avant d'entrer au séminaire de Villa Devoto, puis au noviciat de la Compagnie de Jésus, le 11 mars 1958. Il fait ses humanités au Chili et revient en 1963 à Buenos Aires pour ses études de philosophie.

Après une expérience d'enseignement (régence) de la littérature dans un collège de Santa Fe (Colegio de la Inmaculada) et dans un collège de Buenos Aires (Colegio del Salvador) (1964 à 1966), il fait ses études de théologie au Colegio Máximo de San Miguel dans la banlieue de Buenos Aires qui dépend de l'université jésuite del Salvador (1967 à 1970), puis est ordonné prêtre le 13 décembre 1969 par Mgr Ramón José Castellano, archevêque de Córdoba. Il continue ensuite ses études à la faculté théologique et philosophique San José de San Miguel.

 

Prêtre et provincial des jésuites

Après une année (1971-1972) de Troisième An à Alcalá de Henares en Espagne, Jorge Mario Bergoglio est nommé maître des novices du Colegio Máximo San José, institution jésuite de San Miguel, en 1972, et fait profession solennelle le 22 avril 1973. Trois mois plus tard, le 31 juillet 1973, âgé d'à peine trente-six ans, il est nommé provincial des jésuites d'Argentine en remplacement de Ricardo O'Farell pour une durée de six ans. La Compagnie est alors appauvrie en vocations et se trouve divisée sur la question de la théologie de la libération – vis à vis de laquelle sa position est contrastée – quand prend place la dictature militaire entre 1976 et 1983. Ainsi, si certains commentateurs lui reprochent de ne pas avoir toujours défendu les jésuites socialement engagés, d'autres lui savent gré d'avoir préservé la Compagnie d'une crise majeure et d'en avoir conservé l'unité.

Membre depuis la fin des années 1960 de l'organisation péroniste Organización Única del Trasvasamiento Generacional (OUTG), il confie, fin 1974, le contrôle de l'université del Salvador à d'ex-membres de cette organisation controversée, dissoute à la mort de Juan Perón.

En 1980, il est nommé recteur de la faculté de théologie et de philosophie de San Miguel (l'ancien Colegio Máximo San José), tout en y étant professeur de théologie. Il est également pendant cette période curé de la paroisse Saint-Joseph de San Miguel. Il communique régulièrement à travers ses homélies pour dénoncer la corruption de la classe politique et la crise des valeurs en Argentine.

En 1986, il se rend en Allemagne pour terminer sa thèse à la faculté de philosophie et de théologie de Sankt Georgen de Francfort. À son retour en Argentine, il est directeur spirituel et confesseur à Córdoba.

 

Pendant la dictature

Son attitude durant la dictature militaire entre 1976 et 1983 fait l'objet de controverses : en 2000, il demande à l’Église argentine d'assumer son rôle durant la période de la dictature et l'appelle à la pénitence pour purifier sa mémoire. Mais en 2005, le journaliste Horacio Verbitsky, ancien membre des « Montoneros » devenu directeur du quotidien pro-gouvernemental Pagina 12, reconnu au niveau international pour ses enquêtes, relance la polémique en publiant El Silencio. Verbitsky affirme notamment que le père Bergoglio a collaboré avec la junte et n'a pas cherché à faire libérer deux jésuites travaillant sous son autorité, Franz Jalics et Orlando Yorio.

Ces accusations sont reprises par une partie de la presse latino-américaine et internationale au lendemain de l'élection du Pape. Elles sont démenties par le Service d'Information du Vatican (VIS) le surlendemain ; le Vatican réitère ainsi les précédents démentis à ces allégations nées dans un climat anticlérical, arguant qu'elles n'ont jamais été concrètement fondées, qu'il a été entendu par la justice et qu'a contrario il existe de nombreux témoignages de personnes qu'il a protégées à l'époque de la dictature. Un des trois magistrats chargés de l'examen des accusations en 2011 explique après étude des éléments qu'« il est totalement faux de dire que Jorge Bergoglio [aurait] livré ces prêtres » et que, par conséquent, la justice l'a innocenté. L'un des jésuites, Orlando Yorio, mort en 2000, est resté persuadé que le Provincial n'était pas intervenu pour leur libération et qu'ils étaient d’ailleurs passés pour morts. Peu après l'élection du cardinal argentin au pontificat, l'autre jésuite, Franz Jalics, estime qu'« il ne peut se prononcer sur [son] rôle dans ces événements » et qu'après avoir discuté de ceux-ci avec le père Bergoglio – devenu archevêque – et concélébré une messe fraternelle avec lui, il considère l'histoire close, précisant encore qu'« il est faux de prétendre que notre mise en détention a[it] été provoquée par le père Bergoglio ».

Lorsqu'en octobre 2007, le prêtre Christian von Wernich est condamné pour torture, acte qualifié de crime contre l'humanité commis pendant la dictature, et qu'est évoqué le soutien apporté par la hiérarchie ecclésiastique à la junte, le cardinal Bergoglio exclut que l'Église puisse en tant qu'institution avoir une part dans les crimes de la « guerre sale », rejetant cette responsabilité sur des individus isolés. Des représentants de familles de victimes et des Mères de la place de Mai considèrent que l'attitude de l’Église est hypocrite quand elle refuse de participer aux procès sur les exactions de la dictature. L'activiste des droits de l'homme et prix Nobel de la paix argentin Adolfo Pérez Esquivel, lui-même arrêté et torturé, estime pour sa part que le père Bergoglio n'a pas été complice de la dictature et qu'on ne peut l'accuser de cela.

Le biographe de Jorge Bergoglio, Sergio Rubín, explique que d'une manière générale, l’Église catholique avait échoué à s'opposer à la junte, comme, du reste, une bonne partie de la société argentine d'alors. Selon Marie-Monique Robin, journaliste qui a enquêté sur la dictature argentine, l’Église argentine n'avait même pas, à quelques exceptions près, tenté de s'opposer, et sa responsabilité est lourdement engagée. Rubin affirme que le père Bergoglio avait alors pris des risques personnels importants pour sauver des « subversifs » des griffes de la dictature, sans en faire part avant 2010. C'est ainsi qu'il a sauvé la vie de l'avocate Alicia Oliveira, persécutée par les militaires. Le témoignage d'un ancien militant de gauche uruguayen, réfugié quelque temps en Argentine, va dans le même sens.

En octobre 2012, la conférence épiscopale d'Argentine émet sous sa responsabilité une déclaration pour s'excuser de l'échec de l’Église à protéger la population durant la dictature et condamne cette période de violence, tant du côté de la junte que de la guérilla.

 

Évêque

Jean-Paul II le nomme évêque auxiliaire de Buenos Aires le 20 mai 1992, à l'âge de cinquante-cinq ans, puis coadjuteur du même archidiocèse le 3 juin 1997. Le 28 février 1998, à la mort du cardinal Antonio Quarracino, il devient archevêque de l'archidiocèse de Buenos Aires.

Bergoglio refuse alors de loger dans la résidence des archevêques de Buenos Aires et opte pour un petit appartement situé près de la cathédrale. Il confesse régulièrement dans cette cathédrale. Il se lève vers 4 h 30 le matin pour une journée de travail complète et sans arrêt. Afin de rester proche de ses prêtres, il crée une ligne téléphonique qui le relie à eux ; de plus, il déjeune régulièrement avec un de ses curés. Un jour, en 2009, il loge avec un de ses prêtres menacé de mort par des narcotraficants dans un bidonville.

 

Cardinal

Jean-Paul II le nomme cardinal-prêtre lors du consistoire du 21 février 2001 au titre cardinalice de San Roberto Bellarmino.

À cette occasion, il refuse que ses compatriotes se rendent à Rome pour les festivités et ordonne que le produit de la quête pour billets d'avion soit distribué aux pauvres. Le Jeudi saint de la même année, à l'hôpital Francisco Muniz de Buenos Aires, il lave les pieds de douze personnes atteintes du SIDA.

En novembre 2001, le cardinal, qui évite de se mettre en avant, refuse d'être élu à la tête de l'épiscopat argentin. Réputé pour sa proximité avec les fidèles, dans la crise politique et économique que traverse alors l'Argentine et ses élites, il devient une référence et sa popularité ne cesse de grandir. Ainsi, à la perte de reconnaissance du « pouvoir religieux » de l’Église et sa désinstitutionnalisation au sein de la société argentine, correspond dans le même temps une politisation non partisane de cette Église, à la suite du discrédit des partis politiques ; ce qui fait répéter au cardinal que c'est cette dernière qui met « la Patrie à l'épaule », poussant les partis au compromis politique.

Cette situation n'est pas sans créer des frictions régulières et engendre à partir de 2003 une nette dégradation des liens entre l’État et l’Église catholique, notamment avec les gouvernements de Néstor Kirchner et Cristina Fernández de Kirchner qui font des droits de l'homme une politique d’État et remettent en cause la liaison entre « identité argentine » et « identité catholique ».

Selon le vaticaniste Lucio Brunelli, lors du conclave d'avril 2005 pour élire un successeur à Jean-Paul II, Jorge Mario Bergoglio, réputé en outre pour sa solidité doctrinale, est le principal concurrent du cardinal Ratzinger qui aurait recueilli au quatrième et dernier tour du scrutin 84 voix, 26 voix s'étant portées en faveur du cardinal Bergoglio (et 5 votes dispersés). Sa pneumonectomie partielle qui le fatigue rapidement ayant pu jouer un rôle dans cette élection face à un Joseph Ratzinger perçu par les cardinaux comme plus énergique, il se serait alors retiré de la course, « presque en larmes ». Si cette version a longtemps fait autorité, Marco Tosatti en donne une autre qui doute du retrait de Bergoglio et explique les difficultés de Joseph Ratzinger une fois élu par la faiblesse relative des suffrages portés sur lui, sans qu'on sache ce qui a favorisé le report de voix du dernier tour. L'historien vaticaniste Hervé Yannou rapporte quant à lui que le cardinal Bergoglio aurait déclaré qu'il ne voulait pas être pape, et qu'il aurait dit, à une autre occasion, qu’appelé à ces hautes fonctions, il en mourrait.

 

Pontificat

Le pape Benoît XVI ayant annoncé le 11 février 2013 sa renonciation, un conclave est convoqué à partir du 12 mars 2013 pour élire un nouveau pape. Après un peu plus de vingt-quatre heures de délibérations et cinq scrutins, Jorge Mario Bergoglio est élu pape, le 13 mars 2013, comme l'annonce la fumée assez foncée, puis blanche, qui sort de la cheminée de la chapelle Sixtine à 19 h, fumée blanche confirmée quelques secondes plus tard par la sonnerie, à toute volée, des six cloches de la basilique.

Il choisit le nom de François annoncé par le cardinal protodiacre français Jean-Louis Tauran. Il a expliqué avoir choisi ce nom en référence à saint François d'Assise, le saint des pauvres (« François est le nom de la paix, et c'est ainsi que ce nom est venu dans mon cœur ») après que le cardinal Claudio Hummes, préfet émérite de Congrégation pour le Clergé, archevêque émérite de São Paulo, lui a dit « Et n'oublie pas les pauvres ! ». Il a aussi choisi ce nom car « Il (saint François) nous enseigne le respect profond de toute la Création et de la protection de notre environnement que trop souvent, même si cela est parfois pour le bien, nous exploitons avec avidité, au détriment d'autrui ».8

 

 

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Le nom du Pape François a été annoncé par le cardinal protodiacre français Jean-Louis TAURAN.

TAURAN se prononce comme le mot TORRENT.

Un TORRENT est un cours d'EAU.

À travers les signes, Dieu nous donne un COURS d'eau car il nous enseigne la morale en nous demandant de combattre le capitalisme afin d'apporter de l'EAU à tous les pauvres de la Terre.

Jean-Louis TAURAN est né à BORDEAUX, une ville mondialement connue pour son VIN.

La ville de Bordeaux est le chef-lieu du département 33.

Jésus avait 33 ans quand il est mort sur la croix.

33 = CC 

C C se prononce CESSEZ.

CESSEZ de boire le VIN de Jésus car Dieu le remplace par un TORRENT d'eau.

Le TORRENT d'eau symbolise les larmes qui devraient inonder le monde entier quand César tue 6 millions d'enfants chaque année en volant les richesses de la Terre, mais personne ne pleure, c'est pourquoi Dieu nous demande désormais d'avoir de la compassion envers les victimes et de combattre César pour l'empêcher de détruire des millions de vies humaines chaque année.

 

Jean-Louis TAURAN est mort le 5 juillet 2018, et ses funérailles ont été célébrées le 12 juillet 2018, le jour de l'anniversaire de Jules CESAR.

2018 = 20 18

20 = VIN

18 = AH = ce sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.

Dieu nous fait ainsi comprendre que l'Alliance du VIN avec Jésus provoque un TORRENT de haine car elle entraîne l'extermination de millions d'êtres humains en laissant le pouvoir politique entre les mains de CESAR : le capitaliste, le RICHE.

 

Jean-Louis TAURAN était atteint de la maladie de Parkinson, qui se caractérise par des TREMBLEMENTS incontrôlables.

Ses funérailles ont été célébrées le jour de l'anniversaire de CESAR, car Dieu nous révèle que l'Église de Rome TREMBLE devant le pouvoir de CESAR. Ainsi, le Pape François dénonce avec colère, dans ses discours, une « économie qui tue », mais lorsqu'il rencontre les dirigeants politiques qui mettent en oeuvre cette « économie qui tue », il est toujours souriant et complice avec eux, il ne dénonce jamais leurs crimes en face d'eux et devant les caméras, car il a peur : il TREMBLE.

 

James Parkinson, qui a donné son nom à la maladie de Parkinson, est né un 11 avril (11 4).

11x4 = 44

Jules CESAR est mort en 44 av. J.-C.

Dieu nous demande ainsi de ne pas TREMBLER devant le pouvoir de CESAR, mais de le combattre pour signer son arrêt de mort.

 

La maladie de Parkinson se caractérise ainsi le plus souvent par des TREMBLEMENTS.

James Parkinson est né le 11 avril 1755, et cette année-là, a eu lieu un puissant TREMBLEMENT de terre à Lisbonne au Portugal, qui a provoqué la mort d'un quart de la population.

Ce TREMBLEMENT de terre a eu lieu le 1er novembre 1755, le jour de la TOUSSAINT.

TOUSSAINT = TOUS NIS TA

TA = 20+1 = 21

21 = U

TOUS+U+NIS = TOUS UNIS

Dieu nous fait comprendre que si nous sommes TOUS UNIS, nous ferons TREMBLER le pouvoir de César car le RICHE est en minorité sur la planète, alors il ne pourra pas nous résister si nous sommes TOUS UNIS politiquement. Nous signerons alors son arrêt de mort en l'expropriant de l'économie et en plafonnant les revenus de tous les hommes sur l'échelle de la planète.

Par conséquent, nous ne devons pas TREMBLER à l'idée de prendre le pouvoir en main car TOUS UNIS dans la même direction, nous sommes capables de changer le monde et de le diriger. C'est la raison pour laquelle le TREMBLEMENT de terre a eu lieu à LISBONNE car Dieu nous transmet le message suivant : « LIS » – pour prendre la « BONNE » direction – étant donné que nous devons nous instruire, connaître l'histoire de l'humanité afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs, puis également nous familiariser avec l'économie en créant des entreprises, en les gérant et en réinvestissant les profits dans d'autres secteurs économiques, ce que nous ferons à travers l'économie révolutionnaire dans l'objectif de prendre un jour le pouvoir en main. Ce qui suppose ainsi, dès maintenant, de LIRE, d'utiliser notre cerveau, pour être capable prochainement de diriger les affaires de l'État lorsque nous aurons renversé le pouvoir de CESAR.

 

James Parkinson est né le 11 avril 1755 – soit 204 jours avant le TREMBLEMENT de terre de Lisbonne.

204 = 20 avril

Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est né un 20 avril.

Dieu nous demande ainsi de ne pas TREMBLER en ayant pas peur de mettre un terme au règne du RICHE.

 

James Parkinson est mort le 21 décembre 1824, soit 188 ans - jour pour jour - avant le 21 décembre 2012, qui annonçait la venue d'un nouveau monde dans le calendrier maya.

188 = 18x8 = 144

144 se prononce 100 44.

Jules CESAR est né en l'an 100 et mort en 44 av. J-C.

188 = 18  88

18 = AH = Adolf Hitler

88 = HH = Heil Hitler = signe d'allégeance au IIIe REICH.

À travers Parkinson, Dieu nous fait ainsi comprendre que nous collaborons actuellement avec César : le RICHE capitaliste – car nous TREMBLONS à l'idée de construire un nouveau monde. Nous avons peur de l'inconnu, peur du changement, peur d'une éventuelle pauvreté alors nous n'osons pas changer de système économique. Mais Dieu multiplie les signes pour nous convaincre de nous révolter contre le pouvoir criminel de CESAR : le capitalisme, et plus généralement, contre le règne du RICHE. Alors n'ayons par peur de construire le nouveau monde : UNISSONS-NOUS et AGISSONS !

 

Jorge Bergoglio a choisi de se prénommer François en précisant : « François est le nom de la paix, et c'est ainsi que ce nom est venu dans mon cœur ».

J'ai traduit le message : « PEACE » avec les lettres détachées du Coran.

PEACE signifie PAIX en anglais.

François est mon deuxième prénom.

L'élection du Pape François annonçait la PAIX sur Terre.

Il a été élu le 13 mars 2013 (13 3 2013).

13 3 13 = AC C AC

A C C A C se prononce ASSEZ c'est ASSEZ.

13 3 13 = M C M

M C M se prononce AIME c'est AIME.

Dieu nous demande ainsi d'arrêter de voter pour l'extermination de notre prochain : « ASSEZ c'est ASSEZ », il nous demande d'AIMER les milliards de pauvres sur la Terre en luttant pour que les richesses soient équitablement redistribuées entre nous tous. Il nous dévoile ainsi un message d'AMOUR et de PAIX.

Alors construisons sans plus tarder le Nouveau Monde afin de mettre un terme au TORRENT de haine qui règne actuellement sur la Terre.

 

 

Voyages hors d'Italie

Pour son premier déplacement à l'étranger, le pape François se rend au Brésil où se déroulent du 23 au 28 juillet 2013 les 28e Journées mondiales de la jeunesse à Rio de Janeiro. L'événement, clôturé par une messe sur la plage de Copacabana, rassemble plus de trois millions de fidèles dans une atmosphère festive visant à concurrencer les Églises évangéliques vers lesquelles de nombreux catholiques brésiliens se sont détournés.

S'entretenant de façon imprévue avec la presse lors de son retour, il n'esquive aucune question, déclarant que la voie à l'ordination des femmes n'est pas d'actualité et que « si une personne est gay et qu'elle cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? Le catéchisme de l'Église catholique dit très bien qu'on ne doit pas marginaliser les homosexuels. Ils sont nos frères. Le problème n'est pas d'avoir cette tendance, c'est de faire du lobbying ». Pour certains observateurs, cette approche d'une église catholique engageant le dialogue « avec le monde » contraste avec la position plus timide du théologien Benoît XVI, davantage tourné vers les problèmes éthiques et préconisant une Église plus pure, au risque d'en réduire le nombre de fidèles.

 

Visites en Italie

Le 8 juillet 2013, le pape se rend sur l'île italienne de Lampedusa située au large de la Tunisie, porte d'entrée en Europe pour de nombreux migrants africains. Cette visite, décidée quelques jours auparavant en réponse à une recrudescence d'arrivée de migrants, se déroule avec un protocole très allégé, sans représentant du gouvernement italien ni représentant de l'épiscopat italien autre que l'évêque du lieu. Elle a pour objectif d'attirer l'attention du monde sur la situation des migrants et fustiger « La culture du bien-être » qui rend les hommes « insensibles aux cris d'autrui (...) et aboutit à une globalisation de l'indifférence ».

 

Le 21 juin 2014, le pape se rend en visite pastorale en Calabre dans le diocèse de Cassano all'Ionio, diocèse dont l'évêque n'est autre que Nunzio Galantino, secrétaire général de la CEI. Dans cette région marquée par la la puissance de la 'Ndrangheta, la mafia calabraise, le pape est allé à la rencontre des détenus de la prison de Castrovillari, puis a rencontré le clergé du diocèse à la cathédrale avant de célébrer une messe devant 250 000 fidèles au cours de laquelle il déclare « La Ndrangheta est ceci : adoration du mal et mépris du bien commun. [...] Ceux qui dans leur vie suivent cette voie du mal, comme le sont les mafieux, ne sont pas en communion avec Dieu : ils sont excommuniés ». Cette excommunication intervient trois mois après la veillée à Rome avec les victimes de la mafia italienne au cours de laquelle il avait imploré les mafieux à changer de comportement.

 

Les 21 et 22 juin 2015, François se rend à Turin à l'occasion de l'ostension du Saint-Suaire. Trois jours après la publication de l'encyclique Laudato si’, le pape lance de nouveau un appel à dire « « non » à une économie du déchet » et au contraire à prêter attentions aux plus pauvres, aux plus faibles et aux migrants. Ce voyage est aussi pour lui une occasion de retrouver ses racines piémontaises et de rencontrer une partie de sa famille résidant à Turin.

 

 

Paix et justice sociale

Au terme de l'audience générale du mercredi 24 avril 2013, le pape François affirme aux grands-mères de la place de Mai présentes qu'elles peuvent « compter sur [lui] » concernant l’ouverture des archives de l’Église au sujet de la dictature argentine. La semaine suivante, à l'occasion de la Fête du Travail, suivant ses prises de position plusieurs fois affirmées, il appelle à son audience hebdomadaire place Saint-Pierre les dirigeants politiques à « relancer le marché du travail » et lutter contre le chômage qui résulte pour lui « d'une vision économique de la société fondée sur le profit égoïste en dehors des règles de justice sociale », les appelant à se consacrer à la création d'emplois car « le travail est essentiel pour la dignité ». Dénonçant le « travail d'esclave », il affirme que « ne pas verser un salaire juste, ne pas donner du travail parce qu'on ne regarde que les comptes d'une entreprise, rechercher le seul profit - tout cela est contraire à Dieu ».

 

En tant que cardinal, il a dénoncé le « libéralisme sauvage d'un monde globalisé ». Sa devise Miserando atque eligendo (« En ayant pitié [en aimant] et en choisissant ») montre l'intérêt du cardinal Bergoglio pour le problème du rejet, de l'exclusion et de toutes les sortes de misères.

 

En 2013, plusieurs médias argentins et américains l'accusent d'être marxiste. Il s'en défend dans une interview à La Stampa, indiquant que « l'idéologie marxiste est erronée, mais dans ma vie j'ai rencontré de nombreux marxistes qui étaient des gens biens », dénonçant toutefois le fétichisme de l'argent et la dictature de l'économie sans visage et sans un but véritablement humain. Il défend par ailleurs un renforcement de l'État dans le contrôle de l'économie. Ces propos tranchent historiquement avec la doctrine sociale de l'Église, qui a toujours promu la responsabilité personnelle et la liberté d'entreprise.

 

 

Euthanasie et avortement

Ainsi que le rappellent l'historien Hervé Yannou ou la revue jésuite America, le cardinal Bergoglio a toujours été « conservateur » sur le plan doctrinal, en particulier sur les questions familiales et éthiques relatives à la vie. Concernant l'euthanasie, suivant la doctrine traditionnelle de l’Église catholique, il s'y est opposé publiquement.

Concernant l'avortement, il estime que c'est davantage un problème d'éthique, au-delà même du religieux, considérant qu'un être humain existe dès la « formation de son code génétique » : selon lui l'avortement est une privation du « premier des droits de l'homme, celui du droit à la vie. Avorter c'est tuer quelqu'un sans défense » et ce n'est « jamais une solution ». Il est ainsi opposé à l'avortement même en cas de viol de la mère, qualifiant de « lamentable » la loi argentine le dépénalisant, estimant avec la Conférence épiscopale argentine que lorsqu’on parle d’une femme enceinte, il s'agit de deux vies « qui doivent être préservées et respectées, car la vie est une valeur absolue ». Il explique : « La femme enceinte ne porte pas en elle une brosse à dents, ni une tumeur. La science enseigne que dès le moment de sa conception le nouvel être possède tout son code génétique. C’est impressionnant. Ce n’est donc pas une question religieuse, mais une question clairement morale avec des bases scientifiques, car nous sommes en présence d’un être humain. »

 

 

Mariage homosexuel

Le cardinal Bergoglio s'est opposé, en vain, au projet de loi argentin de mariage entre personnes de même sexe.

Ses positions ont pour cadre l'enseignement de l'Église catholique qui appelle au respect des personnes homosexuelles (« Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste ») mais désapprouve les actes homosexuels comme « intrinsèquement désordonnés » car ils « ferment l'acte sexuel au don de la vie ».

Dans une lettre du 22 juin 2010 aux moniales carmélites de la capitale argentine, le cardinal Bergoglio explique qu'il s'oppose au projet de loi afin de défendre « l'identité et la survie de la famille : père, mère et enfants » contre « le dessein du Démon, responsable du péché en ce monde, qui cherche sournoisement à détruire l’image de Dieu : un homme, une femme, qui reçoivent le mandat de croître, de se multiplier, et de dominer la terre. Ne soyons pas naïfs : il ne s’agit pas seulement d’un combat politique ; il s'agit de la prétention de détruire le plan de Dieu. » La présidente argentine a jugé que les expressions « guerre de Dieu » et « projets du démon » « renvoient à l'époque de l'Inquisition, aux temps médiévaux ».

Dans une interview accordée en septembre 2013 aux revues jésuites, le pape François se refuse à condamner les personnes homosexuelles en tant que telles, déclarant : « L'ingérence spirituelle dans la vie des personnes n'est pas possible. Un jour, quelqu'un m'a demandé d'une manière provocatrice si j'approuvais l'homosexualité. Je lui ai alors répondu avec une autre question : “Dis-moi : Dieu, quand il regarde une personne homosexuelle, en approuve-t-il l'existence avec affection ou la repousse-t-il en la condamnant ?” Il faut toujours considérer la personne. »

 

 

Vision de l'Église du pape François et de sa mission d'évangélisation

Selon les propos qu'il a tenus lors d'une congrégation générale des cardinaux avant d'entrer en conclave, transcrits par lui-même à la demande du cardinal Jaime Ortega, le cardinal Bergoglio a une vision personnelle de l'Église qu'il articule en quatre points :

  • Sur la mission d'évangélisation de l'Église : « L'Église est appelée à sortir d’elle-même et à aller dans les périphéries, les périphéries géographiques mais également existentielles : là où résident le mystère du péché, la douleur, l’injustice, l’ignorance, là où le religieux, la pensée, sont méprisés, là où sont toutes les misères ».
  • Sur l'Église elle-même : il critique l'Église « autoréférentielle » et des institutions ecclésiastiques frappées d'une sorte de « narcissisme théologique ». « L’Église autoréférentielle prétend retenir le Christ à l'intérieur d’elle-même et ne le fait pas sortir ».
  • Sur les réformes : selon lui, l'Église va vers un mal très grave dont on connaît le nom : « la spiritualité mondaine » (Selon Lubac, c’est le pire mal qui puisse arriver à l’Église). Il critique « l’Église mondaine qui vit repliée sur elle-même et pour elle-même. Cette analyse devrait apporter un éclairage sur les changements et réformes possibles qui doivent être faites pour le salut des âmes ».
  • Sur le pape : il faut un « homme qui, partant de la contemplation de Jésus-Christ, pourrait aider l'Église à se rapprocher des périphéries existentielles de l’humanité ». Dans cette perspective, au 20e anniversaire de l'Université del Salvador en 1995, ou encore dans sa biographie de 2010 El jesuita, le pape reprend la formule de Joseph Malègue « Loin que le Christ me soit inintelligible s'il est Dieu, c'est Dieu qui m'est étrange s'il n'est le Christ ».

 

 

Réseau social

Le pape François a fait le souhait de se rapprocher des jeunes, comme son prédécesseur, par le réseau social Twitter, le but étant d'évangéliser par des tweets. Ils sont publiés tous les deux jours environ en de multiples langues.

 

 

Relations avec le judaïsme

Le cardinal Bergoglio a maintenu des relations suivies avec la communauté juive, par exemple en participant à des offices de Hanoucca ou de Seli'hot ou à des commémorations de la Nuit de Cristal et de l'attentat de 1994 contre la communauté juive argentine. Il a aussi coécrit l'ouvrage À propos du ciel et de la terre (en version originale Sobre el cielo y la tierra) avec le rabbin Abraham Skorka, recteur du Séminaire rabbinique latino-américain. Les deux auteurs y exposent leurs vues sur Dieu, le fondamentalisme, les athées, la mort, la Shoah, l'homosexualité ou le capitalisme.

Dès son élection, il adresse un message au grand rabbin de Rome Riccardo Di Segni où il annonce son intention de contribuer au dialogue avec les juifs, dans un esprit de « collaboration renouvelée » et annonce que « de part leurs racines communes avec les juifs, les catholiques ne doivent pas être antisémites.»

 

Rapport à l'islam

Les responsables de la communauté islamique de Buenos Aires (en) ont accueilli avec enthousiasme la nouvelle de l'élection de Bergoglio comme Pape, notant qu'« il s'est toujours présenté comme un ami de la communauté islamique », et en faveur du dialogue.

Les dirigeants de la communauté islamique de Buenos Aires font l'éloge des liens étroits de Bergoglio avec la communauté islamique en citant sa réaction à l'incident survenu lorsque le Pape Benoît XVI a cité un document médiéval qui décrivait Mahomet « comme maléfique et inhumain ». Selon eux, Bergoglio a pris immédiatement ses distances avec la citation, faisant remarquer que des affirmations qui provoquent l'indignation dans la Communauté islamique « ne serviront qu'à détruire en 20 secondes la relation avec l'islam que le Pape Jean-Paul II a patiemment construite au cours des 20 dernières années ».

Bergoglio a visité une mosquée et une école islamique en Argentine, des visites que le Cheik Mohsen Ali, Directeur de la Diffusion de Islam, a qualifiées d'actions renforçant la relation entre les communautés catholique et islamique. Dr Sumer Noufouri, Secrétaire Général du Centre islamique de la République argentine (CIRA), a ajouté que pour la Communauté islamique, l'élection de Bergoglio comme Pape, en raison de ses actions passées, est une cause de joie et d'espoir de renforcement du dialogue entre les religions. Noufouri a dit que la relation entre le CIRA et Bergoglio pendant une dizaine d'années avait aidé à construire un dialogue islamo-chrétien d'une façon réellement significative dans l'histoire des relations entre les religions monothéistes en Argentine.

Ahmed el-Tayeb, Grand Imam d'Al-Azhar et président de l'Université Al-Azhar en Égypte, a envoyé ses félicitations après l'élection du pape. Al-Tayeb avait « interrompu les relations avec le Vatican » pendant le pontificat de Benoît XVI, si bien que sa déclaration a été interprétée comme un « signe d'ouverture » pour l'avenir. Cependant, son message de félicitations indiquait également que l'« Islam demande à être respecté par le souverain pontife ».

Peu après son élection, lors d'une réunion avec les ambassadeurs de 180 pays accrédités auprès du Saint-Siège, le Pape François a appelé à davantage de dialogue inter-religieux – « en particulier avec l'Islam ». Il a aussi exprimé sa gratitude qu'"autant de responsables civils et religieux du monde islamique" aient assisté à sa messe d'installation. Un éditorial du journal d'Arabie saoudite Saudi Gazette a chaleureusement accueilli l'appel du Pape à davantage de dialogue inter-religieux, faisant remarquer que « si le pape ne faisait que réitérer une position qu'il a toujours défendue », son appel public en tant que pape à un dialogue accru avec l'Islam « arrive comme une bouffée d'air frais à une époque où une grande partie du monde occidental connaît une violente montée d'islamophobie ».

 

Rapport au péronisme

Jorge Mario Bergoglio a été membre depuis la fin des années 1960 d’une organisation péroniste dite OUTG (Organisation unique du transfert générationnel) : celle-ci se consacrait à la formation de jeunes cadres du péronisme, mouvement à la fois social et très hostile au marxisme. Fin 1974, alors qu’il était provincial des jésuites depuis un an, il confia le contrôle de l’Université jésuite del Savaldor à d’anciens membres de cette organisation, qui venait d’être dissoute. Il fut de ceux qui ont voulu préserver l’héritage social du péronisme. Dans un livre d’entretien, El Jesuita, publié en 2010, il présente son parcours et insiste sur le fait que sa ligne a toujours été le souci des pauvres, l’organisation en leur faveur des structures sociales et l’évangélisation en ce sens.

 

Écrits

 

Extrait de l'homélie de la messe solennelle d'inauguration du pontificat du pape François, du 19 mars 2013.

Servir Dieu en sa création

« Je voudrais demander, s'il vous plaît, à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité dans le domaine économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté : nous sommes « gardiens » de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l'autre, de l'environnement ; ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde ! Mais pour « garder » nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes. Rappelons-nous que la haine, l'envie, l'orgueil souillent la vie ! Garder veut dire alors veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c'est de là que sortent les intentions bonnes et mauvaises, celles qui construisent et celles qui détruisent. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse !

Ici j'ajoute alors une remarque supplémentaire : le fait de prendre soin, de garder, demande bonté, demande d'être vécu avec tendresse. N'oublions jamais que le vrai pouvoir est le service, il doit regarder vers le service humble, concret, riche de foi, et accueillir avec affection et tendresse l'humanité tout entière, spécialement les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits, ceux que Matthieu décrit dans le jugement final sur la charité : celui qui a faim, soif, est étranger, nu, malade, en prison (Mt 25, 31-46). Seul celui qui sert avec amour sait garder ! »9

 

 

Sources

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_de_Nazareth
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_%28pape%29
(5) Ibid.
(6) Michel Beaud, « Face au pire des mondes », Seuil, 2011, p.156.
(7) Ibid. p.170
(8) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_%28pape%29
(9) Ibid.