L'Argentine

 

 

Époque précoloniale

Un grand nombre de tribus indigènes peuplait l'Argentine avant la conquête espagnole (Diaguitas, Pampas, Tehuelches, Tobas, Matacos, Onas…).

 

Colonisation espagnole

En 1516, l'Espagnol Díaz de Solís découvrit le Rio de La Plata. Le pays est colonisé entre le XVIe et le XVIIe siècles par les Espagnols.1

 

Vice-royauté du Río de la Plata

En 1680, les Portugais venus du Brésil tout proche avaient fondé au nord du Río de la Plata, face à Buenos Aires, sous le nom de Colonia del Sacramento un établissement, qui menaçait gravement les intérêts espagnols. Ceux-ci avaient attaqué et pris cette ville à plusieurs reprises, mais chaque fois, grâce à un traité international, les Portugais avaient récupéré la ville.

C'est finalement en 1776 que le roi Charles III décida d'agir pour chasser les Portugais du Río de la Plata. Il prit la décision d'instituer la vice-royauté du Río de la Plata. Presque immédiatement, le nouveau vice-roi Pedro de Cevallos organisa une puissante armée et la mena contre les Portugais. Il avait ajouté à cette armée des contingents de Guaranís, habitués à se battre contre les Portugais. Cevallos prit Colonia en 1777 et la détruisit totalement, allant symboliquement jusqu'à semer du sel sur ses ruines. La ville fut cependant occupée à nouveau par les Portugais puis par les Brésiliens quelques décennies plus tard.

La création de la vice-royauté du Río de la Plata apporta beaucoup à Buenos Aires, où en peu d'années s'installèrent toute l'administration bureaucratique viceroyale, la douane, le Consulado (1794), l'Audiencia (1785), l'Académie navale, et des écoles. On commença à éditer des journaux, activité difficile à cause de la censure du vice-roi.

La population de la ville s'accrut de 9.568 en 1744 à 32.069 habitants en 1778, puis à plus de 40.000 en 1797 et à presque 100.000 en 1810, chiffre très important pour l'époque et constituant près du tiers de la population totale de l'Argentine espagnole d'alors. La vice-royauté comprenait les territoires qui appartiennent aujourd'hui à l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay, la Bolivie, et partiellement au Chili et au sud du Brésil.

 

Les invasions britanniques

Avec l'entrée en guerre de l'Espagne du côté napoléonien, le Royaume-Uni commença à faire des plans pour améliorer son influence dans les colonies espagnoles. En 1806, après avoir pris la colonie hollandaise du cap de Bonne Espérance, la flotte britannique cingla vers le Río de la Plata, apparemment sur initiative propre. La flotte ne tarda pas à prendre Montevideo, puis se dirigea vers Buenos Aires.

 

En juin 1806 les Britanniques, sous le commandement de William Carr Beresford, prirent Buenos Aires, bien reçus par les partisans de l'indépendance. Mais ceux-ci durent vite déchanter en comprenant que les envahisseurs désiraient convertir la région de la Plata en une colonie britannique, et s'unirent à ceux qui voulaient résister. Jacques de Liniers, marin français né à Niort, commandant du port de Ensenada, traversa le fleuve pour la Bande Orientale où il organisa une armée à destination de Buenos Aires. En chemin des milliers de volontaires enthousiastes se joignirent aux troupes. Une bataille de rue s'engagea et les Britanniques, bientôt encerclés dans la citadelle de la ville durent capituler. Revenue dans la cité, l'Audience, tribunal suprême, décida d'assumer le pouvoir civil et de confier la capitainerie générale à Liniers. Prudemment le vice-roi se retira à Montevideo.

En 1807 les Britanniques revinrent envahir le pays, mais cette fois officiellement et avec une puissante armée de 11.000 soldats sous les ordres du général John Whitelocke. Au départ, celui-ci et sa flotte avaient pour mission de s'emparer du Chili et de renforcer les troupes qu'ils croyaient toujours maîtresses de Buenos Aires. Mis au courant de la capitulation de ces dernières, Whitelocke décida de reprendre la cité. Ils reprirent Montevideo, débarquèrent à Buenos Aires et pénétrèrent dans la capitale, confiants dans leur suprématie face à des forces hispano-argentines très inférieures. Mais très vite ils se heurtèrent à une résistance acharnée des habitants qui les arrosaient d'eau et d'huile bouillante et les mirent finalement en déroute. Le général John Whitelocke fut acculé à la capitulation générale, et le Royaume-Uni subit là une défaite particulièrement humiliante.

À la suite de cette franche victoire, un jugement destitua Sobremonte de sa charge de vice-roi et l'envoya en Espagne pour y être jugé. Liniers fut alors nommé vice-roi par intérim, décision ratifiée plus tard par le roi.

 

Naissance de la nation

Les Invasions anglaises sont très importantes dans l'histoire de l'Argentine, car elles sont le prélude à l'indépendance. Elles ont démontré la capacité du peuple à l'autodéfense, grâce à des milices civiles, et révélé que les Argentins étaient désormais en mesure de déterminer seuls leur propre destin.

 

La révolution de Mai

Les nouvelles de la Révolution française avaient fait germer les idées libérales en Amérique latine.2

 

À Buenos Aires, les élites créoles, qui ont pris conscience de leur capacité militaire en luttant contre les Anglais, organisent méthodiquement leur prise du pouvoir et installent leur « junte » en l'espace d'une semaine, du 18 au 25 mai 1810. Le pays débuta son processus d'affranchissement de l'Espagne le 25 mai 1810, lors de l'épisode appelé Revolución de Mayo ou Révolution de mai, en s'engageant dans des hostilités contre les Espagnols et leurs partisans (les royalistes). La révolution de Mai déboucha sur l’instauration d’un premier exécutif autonome, dit Première Junte de Gouvernement, lequel était présidé par un criollo, Cornelio Saavedra, et revendiquait, à titre de successeur légitime du vice-roi, l’autorité sur l’ensemble de la Vice-royauté du Río de la Plata.3

 

D’après l’ouvrage Breve historia de los Argentinos de l’historien Félix Luna, une des conséquences politiques les plus importantes de la révolution de Mai fut le changement de paradigme dans la relation entre population et gouvernants. Jusque-là avait prévalu le concept de bien commun : cependant que l’autorité royale restait pleinement respectée, si une instruction émanant de la cour d’Espagne était jugée préjudiciable au bien commun de la population locale, elle n’était suivie qu’à moitié ou tout simplement dédaignée. Avec la révolution, le concept de bien commun fut supplanté par le concept de souveraineté populaire, tel que l’avaient théorisé Moreno, Castelli et Monteagudo, parmi d’autres. L’idée tenait qu’en l’absence d’autorité légitime, le peuple avait le droit de désigner lui-même ses propres dirigeants. Au fil du temps, la souveraineté populaire devait céder le pas à la doctrine de la règle majoritaire. Cette maturation des idées fut lente et progressive, et prit de longues décennies à cristalliser en des systèmes électoraux et politiques stables, mais déboucha finalement sur l’adoption du système républicain comme forme de gouvernement pour l’Argentine.

 

Domingo Faustino Sarmiento exprima des points de vue similaires dans son Facundo, en relevant que les villes étaient plus réceptives aux idées républicaines, alors que les zones rurales leur étaient plus réfractaires, ce qui permettait au phénomène des caudillos (leader politique et militaire) de se développer dans les provinces.

 

Une autre conséquence de la révolution de Mai fut, toujours selon Félix Luna, la désintégration des territoires appartenant autrefois à la Vice-royauté du Río de la Plata en plusieurs unités distinctes. La plupart des villes et des provinces avaient des populations, des économies, des mentalités, des contextes et des intérêts différents. Jusqu’alors, toutes ces populations étaient maintenues ensemble par l’autorité du gouvernement espagnol, mais après la disparition de celle-ci, les habitants de Montevideo, du Paraguay et du Haut-Pérou commencèrent à s’éloigner de Buenos Aires. La durée d’existence de la Vice-royauté du Río de la Plata, de 38 ans à peine, avait été insuffisante pour permettre à une conscience patriotique de se forger et pour créer dans l’ensemble de la population un sentiment d’appartenance à une même communauté. Il manquait au nouveau pays un concept établi d’identité nationale propre à unir la population sous une commune idée de l’État. Juan Bautista Alberdi décèle dans la Révolution de Mai une des manifestations précoces de la lutte de pouvoir entre la ville de Buenos Aires et les provinces de l’intérieur — un des antagonismes centraux à l’œuvre dans les guerres civiles argentines. Alberdi écrivit dans son ouvrage Escritos póstumos :

« La révolution de Mai 1810 à Buenos Aires, dont le dessein était d'obtenir l'indépendance de l'Argentine d’avec l’Espagne, eut également pour effet d’émanciper de l’Argentine la province de Buenos Aires, ou plutôt, d’imposer l’autorité de cette province à la nation tout entière émancipée de l’Espagne. Ce jour-là, si la tutelle espagnole s’acheva sur les provinces argentines, celle de Buenos Aires fut instaurée ».4

 

 

Guerre d'indépendance de l'Argentine

La Guerre d’indépendance de l’Argentine, aussi appelée Guerre des Provinces unies du Río de la Plata est l’ensemble des batailles et campagnes militaires qui, dans le cadre des guerres d’indépendance hispanoaméricaines, eurent lieu en Amérique du Sud et auxquelles prirent part des forces militaires des Provinces unies du Río de la Plata, État qui succéda à la Vice-royauté du Río de la Plata et fut le prédécesseur de la République d’Argentine.

La guerre dura sur quinze ans et s'acheva par la victoire des indépendantistes, qui, tout en parvenant à consolider l’indépendance de l’Argentine, avaient en même temps apporté leur concours à celle d’autres pays d’Amérique du Sud.

Les adversaires en présence sont qualifiés de patriotes (en esp. patriotas) ou de royalistes (realistas), le conflit opposant les partisans de l’indépendance de leur patrie et de la création de nouveaux États américains, et ceux qui au contraire tenaient à ce que les territoires concernés (provinces, capitaineries ou vice-royautés) demeurent sous l’autorité de la monarchie espagnole du roi Ferdinand VII.

Seuls certains de ces affrontements eurent lieu sur le territoire de l'actuelle Argentine, la plupart se déroulant dans les territoires de l’ancienne Vice-royauté du Río de la Plata qui allaient à l’issue de la guerre rester en dehors des Provinces Unies, ou dans d’autres régions d'Amérique du Sud qui n’avaient jamais fait partie de cette vice-royauté, tels que le Chili, le Pérou et l’Équateur ; toutefois, les troupes ne luttant pas seulement pour la maîtrise de ces territoires mêmes, mais aussi en vue d’établir la souveraineté nationale sur le territoire ayant appartenu à la Vice-royauté du Río de la Plata, ces opérations militaires font partie de la guerre d'indépendance. Il y eut par ailleurs des combats en mer, dans quelques cas même dans des eaux très éloignées du continent américain.5

 

En 1812, les batailles victorieuses que Manuel Belgrano livra à Tucumán et Salta, assurèrent le succès de l'indépendance. Si bien que José Gervasio Artigas réunit un premier Congrès de l'Indépendance argentine à Arroyo de la China (actuelle Concepción del Uruguay) en mars et avril 1815. Les campagnes militaires conduites par José de San Martín et Simón Bolívar entre 1814 et 1817 augmentèrent les espoirs d'indépendance face à l'Espagne, qui fut finalement proclamée à Tucumán le 9 juillet 1816. Le désordre régnait dans les provinces.

 

Le congrès de Tucumán

Le congrès national se réunit donc à Tucumán et débuta ses sessions le 24 mars 1816. Presque toutes les provinces y participèrent. Il procéda à l'élection d'un Directeur Suprême capable de maintenir l'ordre et d'établir l'autorité centrale. Il fallait un homme qui soit appuyé tant par Buenos Aires que par les provinces de l'intérieur. On élit pour cela Juan Martín de Pueyrredón qui était apprécié de tous. Un autre objectif important était de consolider l'unité nationale du pays. On décida donc l'intervention de l'armée là où se manifestaient des mouvements localistes.

Finalement, la Déclaration d'Indépendance face aux rois d'Espagne et à la métropole, fut votée publiquement le 9 juillet 1816.

Deux positions s'affrontaient dans toute l'Amérique espagnole concernant l'administration des territoires libérés : la position américaniste et la position localiste.

La position américaniste proposait l'union des peuples d'Amérique hispanique. Il fallait unir les forces afin de terminer les guerres d'indépendance et organiser un système stable qui garantisse l'union. La position localiste défendait l'autonomie des régions, craignant qu'une union qui regrouperait tant de pays et de terres retarderait la récupération de la prospérité locale. Ils redoutaient surtout de perdre du pouvoir avec cette intégration. Bernardino Rivadavia était un des principaux représentant des localistes.

Le problème de la forme de gouvernement se posait aussi. Parmi les différentes options, un groupe de partisans de la monarchie constitutionnelle s'était constitué, considérant que ce système stable garantirait l'ordre et les droits de l'homme. Belgrano proposa une monarchie ayant à sa tête un descendant d'Inca. Ce projet fut bien reçu par les représentants du Haut Pérou et des villes du nord. Il avait l'appui de José de San Martín et de Martín Miguel de Güemes. Mais les hommes de Buenos Aires s'y opposèrent, craignant d'y perdre leur position hégémonique. Ils proposèrent d'offrir la couronne à un prince européen. Tandis que Tomás de Anchorena, député de Buenos Aires, défendait une république fédérale.

Au début de 1817, le congrès se transféra dans la capitale et remit la résolution de ce problème à plus tard, les idées monarchistes perdurèrent au sein du congrès.

 

La guerre civile

Les luttes intestines se succédèrent en Argentine pendant plus de 40 ans6. Cette période de guerres civiles apparaît comme une longue enfilade de révolutions et de coups d’État, de combats d’escarmouche et de batailles rangées, de séditions et de blocus étrangers, de compromis et de trêves, et aussi de vengeances personnelles et d’atrocités, péripéties dont le recension pourra sembler fastidieuse, voire embrouillée. Il faut se garder de confondre aspiration à l’autonomie des provinces dites de l’intérieur vis-à-vis de Buenos Aires et volonté sécessionniste — les provinces n’eurent jamais de velléité à se constituer en États indépendants.

Si l’intensité des combats a pu varier au cours de la période décrite, si les conflits ont pu affecter davantage telle province à telle date, et si les enjeux ont pu évoluer et qu’ont pu s’y mêler les motifs d’intérêt personnel de certains protagonistes (p.ex. entre Rivadavia et Quiroga sur les droits d’exploitation d’une mine) et des rivalités individuelles, y compris au sein du même camp, le conflit avait néanmoins cette constante de découler fondamentalement de l’antagonisme entre deux partis politiques, savoir : d’une part, le Parti unitaire, incarné principalement par les élites intellectuelles et économiques de la capitale nationale Buenos Aires, d’idéologie libérale et libre-échangiste, partisan d’un pouvoir central fort, davantage attiré par les sphères européenne et nord-américaine, plus réceptif aux idées politiques nouvelles, et d’autre part, le Parti fédéraliste, incarné par des potentats locaux (caudillos), enclin à perpétuer les rapports sociaux traditionnels hérités de l’époque coloniale, protectionniste en économie, réfractaire aux évolutions modernes et privilégiant en politique l’ascendant et le charisme personnels. Ce fut donc de façon générale un conflit entre une armée nationale aux mains des unitaires et les troupes provinciales mises sur pied localement par des caudillos charismatiques, même s’il est advenu plusieurs fois, notamment sous la dictature (centraliste, mais d’idéologie fédéraliste) de Rosas, que les forces nationales aient paradoxalement été utilisées pour assurer le maintien d’une organisation étatique centraliste d’essence idéologique fédéraliste.7

 

Rosas et le rosisme (1829-1852)

En 1826, le congrès nomma Bernardino Rivadavia premier président constitutionnel du pays. Le fait de céder l'Uruguay actuel au Brésil provoqua la démission de Rivadavia (Juin 1827). Manuel Dorrego reprit la charge, partisan des autonomies provinciales. Il liquida le conflit avec le Brésil en reconnaissant l'indépendance de la Banda Oriental. Les unitaires soulevés par Juan Lavalle fusillèrent Dorrego (1828), ce qui ralluma la guerre civile entre unitaires et fédéralistes.

La Bolivie se déclara indépendante en 1825, de même que l'Uruguay en 1828. La figure dominante à cette époque devint Juan Manuel de Rosas, vu par beaucoup comme un tyran. Rosas gouverna la province de Buenos Aires et représenta les intérêts de l'Argentine à l'étranger de 1829 à 1852, sans qu'il n'y ait eu de gouvernement central pour l'ensemble du pays. Il fut qualifié d'impérialiste argentin en raison de son opposition à d'autres tyrans, amis d'empires étrangers.

Sous Rosas, il n'y avait pas de liberté de presse, ni de parole, ni de pensée et un système d'éducation brillait par son absence.

Pendant cette période l'Argentine était peuplée d'indigènes, ainsi que d'immigrés espagnols et de leurs descendants, les créoles. Certains de ces derniers étaient concentrés dans les villes, mais d'autres vivaient dans les pampas comme gauchos. L'économie rurale de ces derniers se basait presque exclusivement sur l'élevage de bétail. Cependant les attaques indigènes ou « malones » continuaient et menaçaient les frontières, surtout à l'ouest. On peut dire que l'Argentine avait acquis l'indépendance de l'Espagne, mais que la conquête espagnole de l'Argentine n'était toujours pas terminée.

Durant son long gouvernement, Rosas avait réussi à se faire beaucoup d'ennemis à l'intérieur. Pas seulement des unitaires bourgeois réfugiés à Montevideo, mais aussi d'autres caudillos et ce, même s'ils défendaient une position fédéraliste et qu'ils n'étaient pas d'accord avec le monopole du port que Buenos Aires continuait à posséder.

Ce monopole fut momentanément brisé durant le conflit de Rosas avec les impérialismes français et surtout britannique. L'émergence de la navigation à vapeur permettait de remonter les fleuves avec rapidité. Pour ces motifs le Royaume-Uni et la France qui avaient armé d'importantes flottes commerciales et militaires composées de vaisseaux à vapeur exigeaient la libre circulation sur les fleuves, ce qui leur assurerait le libre commerce. Les deux puissances exigèrent donc le droit de navigation sur le río Paraná pour y commercer avec les autres ports, ce que Buenos Aires refusa. Le conflit se mua en guerre avec le combat de Vuelta de Obligado, où les forces fédéralistes de Rosas tentèrent de bloquer le passage aux flottes étrangères. La bataille tourna à la déroute pour les forces de Rosas (20 novembre 1845). Cependant elle fut perçue comme un symbole de défense de la souveraineté nationale. L'action diplomatique habile du gouvernement de Rosas, doublé de l'appui de José de San Martín, finirent par transformer la défaite en victoire politique pour le gouvernement de la Confédération argentine, obligeant les puissances à reconnaître son droit à la souveraineté sur les eaux intérieures.

Mais ces événements montrèrent aux caudillos (et surtout à Justo José de Urquiza, gouverneur d'Entre Ríos) le pouvoir que donnait à Buenos Aires le monopole du commerce extérieur. Cela engendra un rapprochement entre les unitaires et les fédéralistes opposés à Rosas.

Il se forma dès lors un clan anti-rosiste qui donna lieu à la création de la Grande Armée, qui battit Rosas à la bataille de Caseros (le 3 février 1852). Le gouvernement rosiste fut renversé, et l'unité argentine fut atteinte, du moins théoriquement.

 

Adoption de la Constitution de 1853

Justo José de Urquiza, organisa le Congrès constituant de Santa Fe (1853), qui approuva une Constitution de caractère républicain, représentatif et fédéral atténué, élaboré selon le texte “Bases y puntos de partida para la organización política de la República Argentina” de Juan Bautista Alberdi. Urquiza fut proclamé président de la Confédération. Mais les divergences dans le camp des vainqueurs (entre unitaires et caudillos anti-rosistes) conduisirent la province de Buenos Aires à rejeter cette Constitution et à se séparer de la Confédération Argentine, qui établit dès lors sa capitale dans la ville de Paraná. En 1861, les armées de Buenos Aires mirent celles de la Confédération en déroute à la bataille de Pavón et débutèrent une campagne pour soumettre les provinces. Cela fut fait, et le pays resta définitivement unifié selon le projet de nation des unitaires.

 

Naissance de l'Argentine moderne

En 1865, l'Argentine se vit impliquée dans le conflit qui opposait le Paraguay au Brésil. Mitre joignit ses troupes aux armées brésiliennes et uruguayenne. Ainsi constituées, les forces de la Triple Alliance mirent finalement en déroute le maréchal paraguayen Francisco Solano López en 1870.

 

La guerre contre les Indiens

La fin victorieuse de la guerre contre le Paraguay avait créé une frontière sûre au nord-est du pays et assuré à celui-ci la possession des territoires de Misiones et de Formosa. Nicolás Avellaneda succéda à Sarmiento en 1874, et s'attacha à soumettre les terres encore occupées par les indigènes amérindiens. Durant la décennie suivante, lors de la Conquête du Désert, le général Julio Argentino Roca établit le contrôle du gouvernement national sur les vastes régions de Patagonie et du Chaco en annihilant les peuples indigènes qui les peuplaient depuis toujours. Le 20 septembre 1880, le Congrès national déclara Buenos Aires capitale fédérale de la République.

 

La République conservatrice et la prospérité économique

Roca fut élu en 1880, car il bénéficiait d'une grande popularité à la suite de ses succès lors de la « Campagne du Désert ». Après lui, il y eut Miguel Juárez Celman (1886), qui démissionna en 1890 à la suite d'une tentative de soulèvement mené par Leandro N. Alem et d'autres dirigeants de l'Union civique radicale (UCR), fondée peu après. Le vice-président Carlos Pellegrini le remplaça. Ses successeurs furent Luis Sáenz Peña (1892), José Evaristo Uriburu (1895), puis de nouveau Julio Argentino Roca (1898). Après, ce furent Manuel Quintana (1904), José Figueroa Alcorta (1906), Roque Sáenz Peña (1910), et Victorino de la Plaza (1914).

Pendant toute cette période, l'économie se développa fortement et ce fut en moyenne une époque de prospérité, l'Argentine devenant une des dix premières puissances mondiales, en termes de PNB, au début du XXe siècle. Elle reste néanmoins loin derrière l'Australie et le Canada si l'on prend en compte le pouvoir d'achat. Trois facteurs sont la cause de cet essor : d'abord, la fin des guerres indiennes et donc la conquête de vastes nouveaux territoires agricoles ; ensuite, la modernisation de l'économie, l'adoption de techniques modernes et l'intégration du pays dans l'économie mondiale (essor du commerce et des investissements étrangers) ; enfin, l'arrivée massive d'immigrants européens dans une démocratie relativement stable, bien que cela n'exclut pas d'importants conflits sociaux. Dès 1901, la Federación Obrera Argentina est créée, donnant lieu en 1904 à l'importante Fédération ouvrière régionale argentine (FORA), dominée par l'anarcho-syndicalisme. Celle-ci compte des figures telles que Diego Abad de Santillán, qui s'opposa dans les années 1930, lors de la « Décennie infâme », à la « propagande par le fait », prônée par Severino Di Giovanni.

Les investissements étrangers provenaient surtout du Royaume-Uni et furent principalement destinés à l'infrastructure (chemins de fer et ports notamment construits pour le transport et l'exportation du bois et de produits agricoles). Les immigrants travaillèrent beaucoup au développement du pays, surtout dans les pampas occidentales. Ils arrivèrent essentiellement de toute l'Europe, mais aussi d'ailleurs (chrétiens du Moyen-Orient).

De 1880 à la crise de 1929, l'Argentine fut donc économiquement prospère, mais l'économie fut de plus en plus orientée vers l'exportation de matières premières et de produits agricoles et l'importation de produits industriels manufacturés : l'industrialisation ne se faisait pas, le modèle d'agro-exportation, au profit du Royaume-Uni, favorisant au sein du pays l'oligarchie des propriétaires terriens, tenant de gigantesques domaines latifundiaires.

Alors que les ressources naturelles forestières les plus faciles à exploiter s'épuisaient, la situation devenait politiquement et socialement moins brillante. Les gouvernements de Roca et de ses successeurs étaient alignés sur les intérêts de l'oligarchie argentine. Les élections étaient entachées de fraude et de clientélisme électoral, le vote se faisant à main levée. Les forces conservatrices dominèrent la république jusqu'en 1916, lorsque la loi Roque Sáenz Peña du « suffrage universel » masculin, instituant le vote à bulletins secrets, vint bouleverser l'ordre ancien et permit le triomphe électoral des radicaux de l'UCR, rivaux traditionnels des conservateurs, et dirigés par Hipólito Yrigoyen. Les radicaux, qui avaient effectué des tentatives de soulèvement contre le régime fallacieux et discrédité et qui avaient proposé l'abstention pour lutter contre la fraude électorale, représentaient les classes moyennes en expansion auxquelles ils ouvrirent les portes.

 

Le radicalisme (1916-1930)

En 1916, Hipólito Yrigoyen, représentant de l'aile gauche de l'Union civique radicale (UCR), fut élu président grâce au suffrage universel et secret. Les conservateurs conservent cependant le contrôle du Sénat ainsi que celui de la majorité des provinces. La démocratie s'installait progressivement en Argentine, avec les réformes sociales d'Yrigoyen, qui rompt avec le refus de l'interventionnisme étatique prôné par le libéralisme économique classique de l'école de Manchester, tente de favoriser l'industrialisation équilibrée du pays, tandis que la Cour suprême jouit, jusqu'au coup d'État du général Uriburu, d'une indépendance prometteuse.8

Sur le plan économique, l'Argentine pâtit de la Première Guerre mondiale : la réduction des exportations et des échanges commerciaux internationaux crée du chômage dans le secteur de l'exportation. Mais dès 1918, avec la demande croissante de produits d'exportation argentins, l'inflation va se développer. Elle profite aux propriétaires terriens exportateurs de viande, dont les produits se vendent plus cher, et nuit aux travailleurs salariés.

En 1928, Yrigoyen est réélu président, aux dépens d'une coalition des conservateurs et des radicaux antipersonnalistes, pour un mandat qui devait se poursuivre jusqu'en 1934.

En 1929 commence la Grande Dépression. Le radicalisme dirigé par Yrigoyen ne parviendra pas à répondre aux nouvelles tendances socio-politico-économiques mises en évidence par cette crise à une époque où tout un paradigme économique se désintègre à l'échelle mondiale.

En pleine crise économique et politique, et cinq ans avant l'élection présidentielle, la faiblesse du gouvernement d'Yrigoyen devient critique. Le radicalisme est complètement divisé, et le gouvernement ne parvient pas à rétablir le dialogue avec l'opposition. Le fait le plus important et le plus durable de la seconde présidence d'Yrigoyen sera la décision de la société pétrolière d'État YPF, le 1er août, d'intervenir sur le marché pétrolier pour fixer les prix et rompre les trusts.

 

Le coup d'État d'Uriburu et la Décennie infâme

Le 6 septembre 1930, Yrigoyen est déposé par le premier coup d'État de l'époque constitutionnelle, soutenu par la presse, l'armée et l'opposition conservatrice. La classe moyenne, qui avait été la clé de son accession au pouvoir, a cessé de le soutenir après l'effondrement économique. Des groupes de manifestants saccagent la maison d'Yrigoyen.9

Le coup d'Etat du 6 septembre du général José Félix Uriburu renverse le gouvernement constitutionnel, initiant une série de coups d'État et de gouvernements militaires qui se prolongera jusqu'en 1983 et, fait plus grave encore, écrasant par la force tous les gouvernements issus d'élections libres lors d'un vote populaire.

Plongée dans la crise, l'Argentine renoua alors avec la fraude électorale et la corruption, initiant ce qui fut appelé la « Décennie infâme », marquée par l'autoritarisme militaire et le poids prépondérant de l'oligarchie, qui maintenait l'Argentine dans un statut de dépendance économique envers le Royaume-Uni. Le Parti fasciste argentin fut créé en 1932, mais le fascisme avait une influence plus large : ainsi, en novembre 1935, Manuel Fresco, admirateur de Mussolini et d'Hitler, fut élu, dans un contexte de fraudes massives, gouverneur de la province de Buenos Aires.

 

Juan Perón et le péronisme

Les militaires organisèrent un « putsch » en 1943. Juan Domingo Perón, un colonel de l'armée, participa à ce coup d'État et devint ministre de l'emploi, puis vice-président du pays. Il est à noter que l'Argentine resta neutre lors de la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1944 mais déclara la guerre à l'Allemagne et au Japon dès cette année.10

Sa politique en faveur des ouvriers et la manifestation de ses ambitions personnelles l'opposent à une partie des militaires appuyée par les grands propriétaires terriens. Il est poussé à la démission le 9 octobre 1945. Perón est arrêté peu après, mais des manifestations de masse organisées par le syndicat CGT poussent ses geôliers à le relâcher le 17 octobre 1945 après une manifestation de plusieurs centaines de milliers de personnes (les descamisados) dans la place principale de la capitale, la Plaza de Mayo. Événement fondateur du péronisme, ce jour, commémoré par la suite, prend le nom du « Jour de la loyauté (es) ».

Bien que la majorité des radicaux fût fortement opposée aux péronistes (la foule était traitée avec des injures animalières), une partie réformiste décide de soutenir ce mouvement, créant l'Unión Cívica Radical Junta Renovadora (en). En revanche, les partis communiste (à l'exception de Rodolfo Puiggrós, qui fonde le Mouvement ouvrier communiste), socialiste, démocrate national et Parti démocrate progressiste (Argentine) (es) (conservateurs) font front commun contre Perón, soutenus par l'organisation patronale FUA et les États-Unis.

Malgré l'opposition ouverte des États-Unis (et l'ingérence dans la campagne électorale de l'ambassadeur US Spruille Braden aidé de son assistant Gustavo Duran), le soutien populaire dont il bénéficie alors lui permet d'emporter la présidence avec 56 % des suffrages lors des élections du 24 février 1946. Le péronisme se définit alors en tant que « justicialisme », mélange de nationalisme et de populisme. Perón appuie les revendications sociales et ouvrières, et rejette la tutelle américaine ou britannique tout en cherchant à engager le pays vers une modernisation.

Son mode de gouvernement a été rapproché par ses adversaires du fascisme, notamment par son culte de la personnalité. Toutefois, à la différence majeure du fascisme, le régime péroniste a maintenu le multipartisme, ce qui en soi interdit de l'assimiler aux régimes fascistes. Il fut plébiscité de façon permanente entre 1945 et 1955 à travers des élections présidentielles, régionales ou municipales qui confirmaient presque tous les deux ans l'appui massif des électeurs au régime.

Malgré des tentations de dérive autoritaire de la part du régime, la Constitution est respectée tout comme la séparation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

La Déclaration de 1947, fondatrice de l'Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique (ODCA), se réfère ainsi implicitement au péronisme lorsqu'elle critique le néo-fascisme ; de façon peut-être ironique, l'ODCA, tout comme le péronisme, prétend alors définir une « troisième voie » entre capitalisme et communisme, ce qui en fait des rivaux évidents. À l'inverse, l'abbé intégriste Julio Meinvielle, antisémite et proche du national-catholicisme, considère que le régime de Perón prépare la voie au communisme, en raison de la politique sociale : Meinvielle compare ainsi le général à Kerenski ou Alcalá-Zamora.

Appelé le « Conducteur » (Conductor), son pouvoir aura connu un succès large à l'étranger dans le contexte de la décolonisation et de l'émancipation du Tiers-Monde via la création du mouvement non-aligné. Sa femme, Eva Péron déclare alors : « Dieu est argentin… et c'est pourquoi il nous a envoyé Perón ».11

Son épouse Eva Perón, surnommée « Evita », une ancienne actrice d'origine modeste, fut très populaire auprès des pauvres : elle était à la tête d'une organisation de charité. Les femmes obtinrent le droit de vote en 1947. Elle mourut en 1952 d'un cancer.12

 

Programmes ouvrier et industriel

Fortement influencé par la doctrine sociale de l'Église et notamment par les encycliques Rerum Novarum de 1891 et Quadragesimo Anno de 1931, Perón a poursuivi des politiques dont le but était de donner plus de poids politique et économique à la classe ouvrière. Il a permis l'explosion du nombre d'ouvriers syndiqués et a aidé à la création de la puissante Confederación General del Trabajo, CGT (Confédération Générale du Travail, fondée la première fois en 1930).

Il appelait cette politique la « troisième voie » entre le capitalisme et le communisme bien qu'il ait été fortement anti-américain et anti-britannique. Malgré ses ressemblances avec certains points de la doctrine sociale de l'Église et surtout de la démocratie chrétienne, le péronisme s'en distingue nettement, à la fois par son mode de gouvernement autoritaire, et aussi en raison du conflit avec l'Église dans lequel s'engage Perón à partir de 1954.

Afin de, selon lui, valoriser les travailleurs, Perón va aussi mettre sur papier la « Déclaration des droits du travailleur » le 24 février 1947. Ce document, aussi appelé la « Décalogue du travail » comprend 10 points, où chacun représente un droit reconnu aux travailleurs. Selon les juristes, cette déclaration représentait un idéal de société qui venait combler les manques de la « Déclaration des droits de l'Homme ». Ce texte justicialiste (doctrine de Perón), se veut un intermédiaire entre le communisme et le libéralisme. Il détermine les droits des travailleurs et précise les obligations qui doivent être respectées par la société, les entreprises et les employeurs envers les travailleurs. Des nouvelles normes sont mises en place pour améliorer les conditions de travail, mettant l'accent sur une qualité de vie acceptable (disposition d’un logement, d’une tenue et d’une nourriture adéquats. Pour Perón, les travailleurs sont une de ses priorités. Il considère qu’en développant davantage l’économie, le niveau de vie et de travail va ainsi augmenter pour contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des travailleurs. La famille étant également capitale pour Perón, il fait rédiger une déclaration solennelle des « Droits de la Famille » et modifie dans ce sens la [Constitution] de 1949. Dans ce document, l'État s’engage à adopter les mesures nécessaires afin de protéger la maternité et l'enfance.

Le justicialisme prône une redistribution plus juste des richesses : « Droit à une juste rétribution – La richesse, la rente, et l’intérêt du capital étant le fruit exclusif du travail humain, la communauté doit organiser et activer les sources de production, de façon à rendre possible et garantir au travailleur une rétribution morale et matérielle qui puisse satisfaire ses nécessités vitales et qui compense le rendement obtenu et l’effort réalisé ». Perón, sait que la richesse est une des motivations principales au travail pour l’être humain, mais il considère toutefois que chacun devrait être récompensé en fonction du travail et des efforts donnés. Il pratique le dirigisme, système où l’État intervient et oriente l’économie, dans le but de redistribution des ressources. Perón apparaît comme le protecteur des travailleurs, qui leur donne un rôle actif fondamental dans la structure de l'État. Il précise le sens de la Déclaration des droits du travailleur en 1947 : « En nouvelle Argentine, le travail est un droit, mais c’est aussi un devoir parce qu’il est juste que chacun produise pour le moins ce qu’il consomme ».

D'autres déclarations suivent : « Droits de l'Éducation et de la culture », aux « Droits de l’Enfance » etc.

Perón a également mené une politique ambitieuse d'industrialisation du pays : en 1947, il annonce le premier plan quinquennal pour permettre le développement des nouvelles industries nationalisées. Il démarre aussi le programme nucléaire national.13

 

 

Les années de violences et d'instabilités (1955-1976)

En 1955, un autre militaire, le général Lonardi, renversa Péron avec la bénédiction de l’impérialisme américain, qui ne voyait pas d’un bon œil ce gouvernement qui prétendait mener une politique indépendante.14

Pour prendre le pouvoir, l'armée bombarda la place de Mai, tuant de nombreux civils. Désormais, l'Argentine entrait dans une période d'instabilité à la fois économique et politique. Le puissant mouvement péroniste est décapité mais va renaître sous la forme clandestine (sabotage, grèves…). Les élites du pays, revenues au pouvoir, cherchent alors une impossible formule de démocratie sans péronisme. Les militaires organisent des élections, puis reprennent le pouvoir quelque temps après, et ce, à deux reprises.15

Sur le plan économique, jusqu’aux années soixante, l’industrialisation s’étendit à de nouveaux secteurs : chimie, métallurgie de base, machines et véhicules, à un rythme de 8,6 % pour ces seuls secteurs. Mais les investissements provenaient pour la plupart de l’étranger : 97 % dans l’industrie automobile, 70 % dans l’électronique. Et, surtout, l’agriculture représentait toujours la principale source de revenus, malgré ses méthodes archaïques : en 1960, la consommation d’engrais n’était que de 0,5 kg par hectare (contre 39 kg aux États-Unis et 21 kg en Australie). En 1949, 29 % de la population active travaillaient à la campagne. Cette proportion était encore de 20 % dans les années soixante-dix.

Mais l’essentiel de la richesse allait toujours aux mêmes couches dirigeantes. Les plus riches, 5 % de la population, connaissaient un niveau de vie identique aux plus riches des pays capitalistes développés. En revanche, la masse salariale, qui avait augmenté pendant la décennie péroniste, recommença ensuite à décliner. La productivité augmentait à un rythme plus rapide que les salaires réels. Et, du fait de la polarisation de l’emploi industriel sur la province de Buenos Aires, il y avait de fortes différences entre la capitale et les provinces. En 1963, les provinces, avec 75 % de la superficie totale et 33 % de la population, ne produisaient que 20 % de la richesse. Les salaires pouvaient y être jusqu’à 60 % inférieurs à ceux de la capitale.

Entre 1950 et 1963, les exportations ne couvraient pas les besoins accrus d’importations qui découlaient de la croissance du secteur industriel. Du fait du retard de l’industrialisation, les entreprises ne pouvaient satisfaire la demande de biens d’équipement qu’à un coût très élevé, à cause d’innombrables difficultés techniques et économiques à résoudre. Quand les prix atteignaient un certain seuil, les entreprises étrangères devenaient plus compétitives. Elles entraient alors sur le marché argentin, absorbaient les entreprises locales et imposaient des prix de monopole, empêchant toute baisse des prix.

C’est de cette façon que, de 1959 à 1969, s’implantèrent les firmes liées à de grandes multinationales. Leur participation au capital industriel frisait les 80 % en 1969. Les gouvernements successifs entre 1955 (chute de Peron) et 1976 (coup d’État militaire de Videla), qui prétendaient défendre les intérêts de l’économie nationale, n’avaient pas plus la volonté politique de s’opposer aux grandes entreprises étrangères que de réduire la part de richesse prélevée par la bourgeoisie locale.16

 

Nouvelle série de violences

En 1966 a lieu le coup d'État du général Ongania. Ce dernier, partisan de la manière forte, va mettre en place un régime bureaucratique et autoritaire. En réaction à la violence, les mouvements sociaux, les syndicats, les étudiants, les ouvriers vont se battre contre le régime jusqu'à prendre conscience de sa faiblesse. La situation s'aggrave jusqu'à l'année 1969, quand éclate le Cordobazo (une explosion de violence spontanée durant laquelle les ouvriers et les étudiants seront les principaux protagonistes). C'est la première pueblada (il y en aura bien d'autres dans tout le pays) : la population s'attaque aux symboles du pouvoir autoritaire (police…) mais aussi à ceux des multinationales étrangères. Le lendemain, le pays est paralysé par la grève générale. Désormais, même la classe moyenne, traditionnellement anti-péroniste, s'associe au rejet du pouvoir bureaucratique et autoritaire. Les militaires se retirent alors en bonne et due forme, essayant de ne pas perdre la face. Mais il est trop tard et en 1973, la population assiste à la fin du régime militaire.

Des élections démocratiques sont organisées, les militaires sont conspués, la gauche révolutionnaire voit ses organisations de masses légalisées et ses militants prisonniers sont tous libérés. L'extrême-gauche gagne des espaces de pouvoir au sein de l'État (Université…). On croit que les militaires ne reviendront pas. Jamais alors le climat politique n'avait été aussi propice à la gauche en Argentine.17

Mais le général Lanusse a obtenu que Peron ne soit pas candidat aux élections. C'est donc Héctor José Cámpora qui se présente pour le Parti justicialiste, qui dirige la coalition du FREJULI (Front justicialiste de libération), laquelle sort largement victorieuse des élections de mars 1973, le candidat justicialiste obtenant près de 50 % des votes. Le 11 mars 1973, le pays vote ainsi massivement contre les militaires et le pouvoir autoritaire et croit que ces derniers partent pour ne plus jamais revenir. Mais les Argentins qui ont voté pour la formule gagnante ne l'ont pas tous fait pour les mêmes raisons.

 

Le retour de Juan Domingo Péron (1973-1976)

Juan Perón ne peut pas participer à ces premières élections depuis 1965, et premières élections sans limitation des libertés civiles ni proscription d'un parti depuis 1946. Toutefois, Campora est poussé en juillet 1973 à la démission par la « bureaucratie syndicale » et la droite péroniste : de nouvelles élections sont organisées. Le retour définitif du général Perón est marqué par le massacre d'Ezeiza qui divise le camp péroniste.

En octobre 1973, quelques semaines après le coup d'État chilien contre Salvador Allende, Perón redevient président, aux côtés de sa troisième épouse et vice-présidente, Isabel Martínez de Perón.

Fin 1973, après plusieurs fusions, les mouvements armés se réduisent à deux : les Montoneros, péronistes, et l'ERP, trotskyste. Les tensions internes au justicialisme explosent, forçant le gouverneur de Buenos Aires, Oscar Bidegain (péroniste de gauche), à la démission, en janvier 1974, tandis que le gouverneur péroniste de Cordoba, Ricardo Obregón Cano (en), est victime en février d'un putsch policier, entériné a posteriori par Perón lui-même. Ces deux hommes, avec d'autres figures importantes du péronisme de gauche, créent alors le Parti péroniste authentique, lequel subit les vexations du pouvoir.18

Le nouveau régime de Perón a été perturbé par le conflit qui opposait ses partisans de gauche et ses partisans de droite. Lui-même se tournant de plus en plus vers une politique de droite, les actes terroristes ont commencé à se multiplier. En matière de politique extérieure, Perón a pris position en faveur d'une troisième voie entre le capitalisme et le socialisme. Il laissait entendre qu'il ne s'alignerait pas de façon automatique ni avec les États-Unis ni avec l'Union soviétique. Simultanément, des controverses éclatent entre historiens au sujet de l'accueil accordé par l'Argentine à des anciens nazis à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le péronisme avait organisé un réseau de réception d'anciens officiers et scientifiques du régime nazi, en fournissant des passeports argentins.19

À la mort de Perón, le 1er juillet 1974, la violence est déjà devenue, depuis la normalisation imparfaite du Parti justicialiste enclenchée en 1971-1972, un mode ordinaire de règlement des conflits au sein du péronisme, lequel agglomère désormais de plus en plus de groupes, dont des nationalistes auparavant peu enclins à soutenir Perón (ainsi de la Concentración Nacional Universitaria, qui s'était illustrée en 1971 en assassinant l'étudiante Silvia Filler à Mar del Plata).

Son épouse devient présidente, mais elle doit faire face à de graves problèmes économiques, aux luttes intestines dans son parti politique, et à l'escalade de la violence politique provenant de nombreux secteurs de la société, l'extrême-gauche et l'extrême-droite péroniste s'entre-tuant, avec les premiers attentats de la Triple A dirigée par le ministre d'Isabel Perón, José Lopez Rega.

 

La dictature militaire (1976-1983)

Après avoir initié les opérations de contre-insurrection contre la guérilla de l'ERP dans la province de Tucuman (« Opération Indépendance (es) », dirigée à partir de décembre 1975 par le général Antonio Domingo Bussi, condamné en 2008 pour crimes contre l'humanité et génocide) et promulgué les décrets dits d'« annihilation de la subversion », et généralisé l'état d'urgence au pays entier, livrant ainsi le pays aux militaires, le gouvernement d'Isabel Perón est évincé par le coup d'État du 24 mars 1976, dirigé par le général Videla avec l'appui des organisations patronales, notamment du secteur agricole. À cette époque, les deux mouvements guérilleros restants, l'ERP et les Montoneros, sont déjà quasiment complètement démantelés, la guérilla de Tucuman ayant été annihilée, tandis que nombre de Montoneros ont été assassinés.

La junte militaire gouverne alors l'Argentine jusqu'au 10 décembre 1983, généralisant les disparitions forcées (desaparecidos), l'internement arbitraire et la torture contre les opposants politiques, leurs familles (y compris les petits enfants), les amis, les voisins, etc., dans les 500 centres clandestins de détention, et remettant à l'ordre du jour les « crevettes Bigeard » de la guerre d'Algérie (l'opération de police de la « bataille d'Alger » avait déjà fourni le modèle de l'Opération Indépendance) sous le nom des vuelos de la muerte.

Elle justifie cette « guerre sale », qui n'a de guerre que le nom, par la nécessité de lutter contre une « subversion communiste » inexistante, comptant sur l'appui de secteurs catholiques conservateurs, dont la Cité catholique, fondée par le maurrassien Jean Ousset, et remettant au goût du jour la rhétorique de l'Occident catholique assiégé, se plaçant dans la continuité de la bataille de Lépante de 1571…

Dans les années 2000, le général Bussi pouvait ainsi continuer à justifier les crimes de la dictature, en affirmant que les guérilleros avaient infiltré la population civile (sic). D'innombrables Argentins sont alors contraints à l'exil, qui n'est autorisé qu'après quelques années, la plupart devant fuir le pays clandestinement, les visas n'étant pas accordés.

Videla, Viola et Galtieri se succèdent à la tête de la junte. Les services secrets argentins, conjointement à ceux du Chili, de la Bolivie, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay, instituent une répression violente, nommée Opération Condor, au cours de laquelle ils systématisent les arrestations, assassinats, tortures et enlèvements politiques. Les militaires prennent des mesures sévères contre les « terroristes » et les personnes qu'ils soupçonnent de soutenir les terroristes. Ces « terroristes » appartiennent pour la plupart à la jeunesse militante de gauche. 30 000 personnes auraient disparu entre 1973 et 1983, sans compter les centaines d'enfants et de bébés (nés dans les centres clandestins de détention) de ces personnes qui ont été soustraits à leur famille naturelle et adoptés sous de faux noms par des militaires et ceux qui les appuyaient. La plupart de ces enfants sont toujours recherchés par leurs grands-parents. Dès 1977, le Mouvement des mères de la place de Mai, infiltré par l'agent Alfredo Astiz, dénoncent les disparitions et les assassinats, ce qui vaut à ses fondatrices d'être enlevées, en même temps que les nonnes françaises Léonie Duquet et Alice Domon.

Les Argentins généralisent aussi dans toute l'Amérique latine les méthodes de contre-insurrection (Opération Charly). Ils soutiennent et entraînent ainsi les Contras au Nicaragua, interviennent au Honduras, au Salvador et au Guatemala, participent au coup d'Etat en Bolivie de Luis Garcia Meza, etc.20

 

Le démantèlement de l’économie étatisée

La junte du général Videla a, en effet, entamé le démantèlement de l’appareil de contrôle gouvernemental pour imposer un prétendu « marché libre », éliminer les monopoles d’État de la viande et des céréales, confier les exportations aux firmes privées et augmenter les subventions à l’agriculture, c’est-à-dire à l’oligarchie. La levée des barrières douanières amplifia encore les difficultés de l’industrie locale. D’autre part, du fait de la baisse des salaires, la demande de produits manufacturés diminua. La vente des automobiles, par exemple, chuta de près d’un tiers. Un coup d’arrêt fut porté aux investissements dans la production au profit de placements spéculatifs.

La dictature militaire compensa en partie cela par le développement de la finance et de la banque. Mais le blocage des salaires n’enraya pas l’inflation. La réduction du déficit budgétaire conduisit à une réduction de l’activité économique. La junte imposa une forte chute du niveau de vie de la population. En 1977, le pouvoir d’achat avait baissé de 60 % par rapport à 1974. L’excédent économique se déplaça à nouveau vers les propriétaires fonciers, dont la part dans le revenu national augmenta alors légèrement, tandis que la baisse des salaires permettait que les profits des industriels ne soient pas ébréchés.21

 

La chute du régime

Alors que le régime devient de plus en plus contesté, il tente de galvaniser les forces patriotiques de la nation en déclarant la guerre au Royaume-Uni, au nom de la souveraineté argentine sur les îles Malouines. Si la guerre des Malouines, commencée en mars 1982, atteint partiellement l'objectif d'unification patriotique, elle provoque aussi la chute du régime, défait en trois mois par l'armée britannique.

 

Retour à la démocratie

Des élections sont organisées le 30 octobre 1983 pour renouveler le président, le vice-président, les gouverneurs de province et représentants locaux. Les observateurs internationaux approuvent ces élections. Raúl Alfonsín, de l'Union Civique Radicale, remporte l’élection présidentielle avec 52 % des voix. Son mandat de 6 ans débute le 10 décembre 1983. Il œuvre notamment pour le rétablissement des institutions publiques et des droits et garanties constitutionnels22. Il abroge l’amnistie déclarée avant que les forces armées ne perdent le pouvoir et demande de poursuivre neuf dirigeants de la junte militaire. Il nomme en même temps une commission nationale sur la disparition des personnes et en choisit les membres : dix citoyens de premier plan, connus pour leur rôle dans la défense des droits de l’Homme.

Aux yeux du monde éclate la cruauté des crimes de la junte militaire argentine : quelque 10 000 personnes torturées puis exécutées clandestinement.

Mais si les principaux responsables de violations des droits de l'Homme durant le régime militaire seront jugés et condamnés, la pression de l'establishment militaire va forcer Alfonsin à céder aux revendications des militaires. Trois ans plus tard, son gouvernement empêche le jugement de nombreux autres responsables, en instaurant les lois de pardon Punto Final et Obediencia Debida. La première prescrit les procès à venir et la seconde accorde l'amnistie aux officiers subalternes, responsables d'atrocités commises sous les ordres des chefs des forces armées.23

Le retour à la démocratie entraîne de sérieuses améliorations au niveau des relations extérieures. Sous le mandat de Raúl Alfonsín se règle un différend frontalier avec le Chili qui écarte un risque de conflit, qui avait failli provoquer une guerre en 1978 (conflit du Beagle). Les deux pays signent le 29 novembre 1984 un traité de paix et d'amitié. C'est ensuite avec son rival régional le Brésil que l'Argentine se réconcilie le 30 novembre 1985, date de la déclaration de Foz do Iguaçu. Cette déclaration est la première pierre de ce qui va devenir le Mercosur.24

Au niveau économique, la situation dont hérita Raul Alfonsin se résumait ainsi : inflation exorbitante, récession dramatique, dette extérieure monstrueuse.

Les mesures économiques, connues sous le nom de « plan austral », mises en place par Alfonsin, en parfait accord avec les banquiers du FMI, ne permirent aucun redressement. À partir de 1984, le fait que tous les excédents servaient à payer la dette n’empêchait pas celle-ci de croître et de passer de 43 à 60 milliards de dollars. Dans la même période la monnaie argentine se dévalua par rapport au dollar de près de 5 000 %. Le loyer de l’argent était si élevé que les possesseurs de capitaux préféraient de beaucoup les placements spéculatifs. En conséquence, les investissements productifs diminuèrent constamment. La production en 1989 était inférieure à celle de 1974 et la part des salariés, qui avait été, depuis 1945, en moyenne de 35 % du revenu national, avec un pic de 45 %, était tombée à 28 %. Le chômage était déjà de 15 %.

 

La privatisation des entreprises publiques

Quand le péroniste Carlos Menem se retrouva à la présidence en juillet 1989, le pays comptait 30 millions d’habitants, dont 9 millions de pauvres. Les prix doublaient tous les mois. D’emblée, il accéléra la privatisation de toutes les entreprises publiques, qui passèrent entre les mains d’opérateurs privés, argentins ou étrangers. Furent ainsi privatisés les chemins de fer, les aciéries, le téléphone, la poste, l’eau, l’électricité, etc., qui se solda par des centaines de milliers de licenciements. Cette décision parachevait un désengagement de l’État commencé vers 1975. Ainsi, entre 1976 et 1982, les effectifs des cheminots avaient été ramenés de 140 000 à 94 000. À l’arrivée de Menem aux affaires, ils étaient environ 100 000. En 1995, ils n’étaient plus que 15 000.

Les différents services publics furent ainsi partagés entre différents groupes capitalistes étrangers (parmi lesquels Vivendi, France Télécom ou EDF) ou argentins (le groupe Macri, par exemple, qui récupéra la poste). Les gains tirés de la privatisation par l’État permirent dans un premier temps d’enrayer une inflation monstre, mais ce fut au prix d’une dégradation considérable des conditions de vie de la population, à la fois du fait des licenciements massifs et du fait de la dégradation du service public devenu inaccessible aux plus pauvres. Prendre un bus devenait, par exemple, impossible aux chômeurs.

Pour réduire le budget de l’État, Menem licencia 200 000 fonctionnaires (environ pour moitié de l’État fédéral et pour l’autre moitié des provinces) et transféra également vers les budgets provinciaux les salaires de 200 000 enseignants, qui perdirent ainsi leur statut d’agents de l’État fédéral.

Menem entreprit également une déréglementation tous azimuts, allant jusqu’à liquider les offices nationaux des céréales, de la viande, du vin, qui appliquaient les règlements abolis. Il favorisa l’exportation et abaissa les droits de douane.

Sur le plan social, l’État se désengagea des négociations salariales et imposa la flexibilité du travail, remettant en cause des droits acquis pendant le premier gouvernement péroniste.

En fait, l’État argentin avait lâché ses entreprises depuis longtemps et leur privatisation venait couronner des années d’absence d’investissements, de délabrement des infrastructures (les chemins de fer notamment, dont la longueur de voies ferrées avait reculé de 46 000 km à moins de 35 000 km), de mépris des usagers et de corruption.

Les privatisations entraînèrent un nouvel enrichissement des plus riches, tout en en multipliant les victimes : employés du secteur public licenciés, abandon des secteurs du textile et de la machine-outil. Un an après, le chômage recommençait à augmenter. Des catégories entières se paupérisaient : retraités, instituteurs, fonctionnaires. Ces nouveaux pauvres s’ajoutaient aux anciens, ceux qui n’avaient jamais eu accès aux services élémentaires : logement, eau potable, santé, éducation.

Mais, en établissant, en avril 1991, la libre convertibilité de la monnaie nationale, l’austral (redevenu peso le 1er janvier 1992), dans le cadre d’une parité fixe avec le dollar, le ministre de l’Économie, Domingo Cavallo (un ex-président de la Banque centrale pendant la dictature militaire), parvint cependant à écarter l’hyper-inflation (4 933 % en 1989 et « seulement » 1 355 % en 1990), cette situation où chacun assistait, impuissant, à la volatilisation de son pouvoir d’achat. Ce succès assura la réélection de Menem. Mais, au terme de son second mandat, on trouvait la récession et une dette extérieure plus monstrueuse.

Au terme de deux mandats de cinq ans (1989-1999), Menem, largement déconsidéré par plusieurs affaires de corruption, dut laisser à regret sa place au radical De la Rua. Celui-ci, comme pour souligner la continuité avec le précédent régime, fit entrer dans son gouvernement un ancien ministre de l’économie de Menem, Domingo Cavallo, celui-là même qui était auréolé du prestige d’avoir enrayé l’inflation en instaurant la parité du dollar et du peso argentin.

 

Les ministres changent, l’austérité reste

En 1999, ce fut ainsi de nouveau un radical, Fernando de la Rua, qui fut élu à la présidence du pays. Après deux ans, il en était à son troisième ministre de l’Économie. Les plans d’austérité succèdent les uns aux autres. Les salaires des employés de l’État ont d’abord baissé de 8 à 24 %, puis à nouveau de 13 %. Cette dernière baisse a été étendue aux 2,5 millions de retraités dont les pensions dépassent 300 pesos par mois (environ 2 250 francs).

Mais les plans successifs n’arrivent pas à desserrer le collet qui étrangle l’économie. En douze ans, la dette extérieure a triplé, passant de 62 à 170 milliards de dollars. La dette publique atteint 132 milliards de dollars en octobre 2001, la moitié du produit intérieur brut. L’équilibre économique dépend désormais d’emprunts aux banquiers de la planète.

Devant la progression de l’endettement et les réticences du Fonds monétaire international (FMI) à poursuivre ses prêts, Cavallo, pour sauver la mise aux banques, interdit les retraits bancaires, ce qui revenait à mettre sous séquestre les économies de la petite bourgeoisie. Cette mesure ne suffit cependant pas à convaincre le FMI. Alors que ce dernier s’était engagé à verser plus de 21 milliards de dollars (ce qui permettait en pratique à l’État argentin de pouvoir emprunter quatre fois cette somme sur le marché des capitaux), il ne versa qu’une tranche de 6 milliards. Du jour au lendemain, l’État argentin se retrouvait dans l’impossibilité de régler ses dépenses.

Après le recul de l’activité industrielle dans les vingt-cinq dernières années et la montée du chômage engendrée par les privatisations, ce fut l’effondrement pur et simple de l’activité. Certains secteurs, le pétrole, la chimie notamment, furent épargnés mais ils étaient toujours soutenus par l’État. En revanche, la chute fut dure pour l’automobile (-40 %), le textile (-26 %), le ciment (-20 %), la mécanique (-19 %), les matières plastiques transformées (-19 %) et le verre (-18 %). Le chômage s’envola encore jusqu’à concerner 30 % de la population active — cela dans un pays où, quand tout est normal, il faut cumuler deux emplois pour survivre.

En 1945, sous Péron, la part des salaires représentait 50 % du produit intérieur brut, en 1975 43 % et en 2000 seulement 20 %. Ce furent les grandes entreprises qui empochèrent la différence dans cette dépréciation du niveau de vie de la classe ouvrière. En 1999, la rémunération des plus pauvres ne représentait plus que 13,6 % du PIB. Celle des couches moyennes 34,6 %. Ces deux catégories étaient en diminution, celle des travailleurs plus que celle de la petite bourgeoisie. En revanche, les revenus des plus riches avaient grimpé pour atteindre 52,3 % du PIB. En vingt-cinq ans, les travailleurs avaient perdu les deux tiers de leur pouvoir d’achat.

La plongée dans la misère fut rapide, s’étendant en quelques mois à plus de la moitié des quelque 35 millions d’Argentins. La crise n’effleura qu’à peine les classes possédantes. En revanche, les couches les plus populaires, concentrées dans la province du grand Buenos Aires mais également dans les régions déshéritées du nord-ouest du pays, furent frappées de plein fouet. Dans un pays grand producteur de produits agricoles, pour plus de la moitié de la population, manger chaque jour devenait un problème !

La faillite économique fit finalement converger le mécontentement des plus pauvres avec celui des classes moyennes, qui se retrouvèrent ensemble devant le palais présidentiel, les 19 et 20 décembre 2001, derrière le slogan « qu’ils s’en aillent tous ! », une formule qui visait l’ensemble de la classe politique et illustrait le discrédit qui frappa alors les dirigeants des principaux partis politiciens.25

 

Un pays plongé dans le chaos

Les manifestations massives des 19 et 20 décembre sont parfois violentes et la répression fait 28 morts. Le ministre des Finances est relevé de ses fonctions, mais cela ne suffit pas et le président signifie sa démission en s'enfuyant du palais du Gouvernement en hélicoptère. Le gouvernement, le FMI et la parité entre le peso et le dollar américain sont les thèmes les plus critiqués.

En dix jours, quatre présidents se succèdent (Camaño, Rodriguez Saa, Puerta, Duhalde), le gouvernement argentin se déclare en état de cessation de paiement, abroge la loi consacrant l'intangibilité des dépôts bancaires (ce qui provoque l’évaporation des dépôts des classes moyennes qui en avaient mais ne les avaient pas transférés) et, donc, par un approfondissement de la crise économique. Le 6 janvier 2002, le nouveau gouvernement procède à un gel total des avoirs bancaires, appelé Corralón, et une dévaluation officielle du peso de 28 % par rapport au dollar, tandis que dans la rue le dollar se change à 1,60 peso pour atteindre très vite plus de 3 pesos.

Le monde entier a été surpris par les événements de décembre 2001. Les médias ont montré un pays caractérisé par les pillages de magasins et les concerts de casseroles des classes moyennes. Mais ces représentations sont simplistes et plus que subjectives. Les émeutes et les mobilisations ne sont pas nées à la fin de l'année 2001. Dès 1989, une vague de saccages de magasins a eu lieu, conséquence de l'hyperinflation. En décembre 1993, le pays a connu des révoltes, notamment à Santiago del Estero. En 1996, les premiers piqueteros établissaient des barrages à Cutral-Co, dans la province de Neuquen. Mais les médias n'avaient laissé que très peu de visibilité à ces mouvements.

Les protestations de décembre 2001 doivent être analysées en tenant compte des changements que le répertoire de l'action collective a connus ces dernières années en Argentine. Comme l'a expliqué Javier Ayuero, « loin d'être l'explosion d'une citoyenneté paraissant jusqu'alors repliée sur elle-même et incapable d'exprimer son mécontentement, le mois de décembre 2001 représente plutôt le point le plus critique d'un processus de mobilisation populaire datant environ d'une dizaine d'années ».

Eduardo Duhalde demeure président de l'Argentine entre janvier 2002 et mai 2003 où il met fin à la parité entre le peso argentin et le dollar américain et met en place un plan économique productiviste. Il appelle à des élections présidentielles anticipées en avril 2003 où il soutient le candidat péroniste de centre gauche Néstor Kirchner. Ce dernier est élu par défaut à la suite du retrait de Carlos Menem au second tour.26

 

 

L'embellie sous la présidence de Nestor Kirchner

Quand Kirchner prit la tête de l'État en 2003, il avait 52 ans et gouvernait depuis douze ans la province de Santa Cruz, après avoir été maire de Río Gallegos. Jusqu'en 1995, il fut un relais fidèle de Menem, puis il critiqua sa proximité avec les États-Unis et l'amnistie des militaires.

Sa province étant riche en pétrole et en gaz, les exportations assuraient une grande prospérité à la province et aux Kirchner. Autre atout, son épouse Cristina connaissait les rouages du système, ayant été de 1989 à 2001 conseillère régionale, députée et sénatrice.

Kirchner conserva Lavagna à l'Économie et s'attaqua aux lois d'amnistie des militaires abolies en août 2003. Cela ouvrit la voie à de nouveaux procès contre les militaires, y compris les chefs des juntes, qui additionnèrent les années de prison. Ces procès se poursuivent encore actuellement. Kirchner renforça ainsi ses liens avec le milieu des Mères de la place de Mai, qui restent mobilisées contre l'impunité des tortionnaires et dans la recherche des enfants de militants assassinés et volés par l'armée.

Kirchner reçut le soutien de la CGT, réunifiée en 2004 après avoir été divisée en deux factions, pro et anti-Menem. Il légalisa les entreprises relancées par leurs salariés devenues des coopératives. Le climat social s'apaisa, les piqueteros disparurent.

 

Le marchandage de la dette

Restait le problème de la dette externe. Inexistante en 1949, elle explosa sous la dictature, grimpant de 5 à 35 milliards de dollars. Elle était de 132 milliards en 2001. Une bonne part de ces milliards provenait de la reprise par l'État du passif de plusieurs fleurons de la bourgeoisie nationale, entre autres, les groupes Pérez Companc, Techint, Fate, Bunge y Born et Socma (Macri). Kirchner consacra l'essentiel des recettes de l'État à rembourser les prêts des instances internationales. Il fut moins souple avec les créanciers privés. Il agita la menace du défaut de paiement pour obtenir le soutien tacite du FMI qui entendait continuer d'être remboursé, et put ainsi imposer une forte réduction aux créanciers privés.

De 2004 à 2005, Lavagna proposa aux créanciers d'échanger leurs titres contre des bons aux montants diminués et étalés dans le temps. Soixante-seize pour cent des créanciers acceptèrent, réduisant la dette de 62 milliards. En décembre, il effaça la dette du FMI avec un versement anticipé de 10 milliards de dollars. En 2009, le service de la dette, les intérêts versés aux prêteurs, ne représentait plus que 7 % du budget contre 35 % en 2003. En 2010, 93 % des créanciers avaient négocié.

La fin du mandat fut marquée par des scandales, la corruption du système n'ayant pas disparu. Cela touchait des comparses mais, plus tard, cela devait éclabousser les Kirchner. En 2013, leur fortune avait augmenté de 700 % en dix ans ! Mais à l'heure de l'embellie économique des années 2005-2007 marquée par des taux de croissance moyens de 9 %, un taux de chômage retombé à 8 % et un taux de pauvreté divisé par deux, la réélection de Nestor était assurée. Il surprit en mettant en avant son épouse Cristina, laissant entendre qu'il reviendrait en 2011. Les « K » étaient aux commandes.

 

Quatre mois de conflit avec la bourgeoisie agricole

L'élection de Cristina Kirchner se déroula sans difficultés et une partie des ministres de Nestor furent reconduits. Il en alla différemment l'année suivante.

En quête de recettes fiscales et constatant que les exportations agricoles étaient florissantes, 5,5 % du produit intérieur brut mais 18 % des exportations, la présidente annonça en mars 2008 l'augmentation des taxes à l'export.

En dix ans, les surfaces agricoles consacrées à la culture du soja étaient passées de 25 à 53 %, tandis que celles consacrées au blé avaient reculé de 30 % à 18 %. Les abattoirs de Buenos Aires traitaient trois fois moins de bétail. Les Kirchner escomptaient réorienter la production agricole pour faire baisser le montant des importations. Mais les organisations d'exploitants agricoles se mobilisèrent contre les nouvelles taxes, en tête la Société rurale, héritière de la bourgeoisie terrienne, pionnière du capitalisme argentin.

Cela déclencha un débat sur le monde agricole, les difficultés des agriculteurs modestes, souvent sous-traitants des riches propriétaires, masquant les exigences de la bourgeoisie. Les agriculteurs bloquèrent les routes. La présidente resta ferme. La droite et Macri rejoignirent la protestation. Les Kirchner négocièrent, mais leur proposition d'aides aux petites entreprises fut rejetée. Les prix alimentaires doublèrent dans la capitale. La présidente espérait que sa majorité ferait passer sa proposition. Mais son propre vice-président annonça qu'il ne la soutenait pas. Le projet fut remballé et la popularité des Kirchner au plus bas.

Dès lors, la présidente dénonça la presse qui avait soutenu la bourgeoisie agricole, en tête le quotidien Clarin (Le Clairon), anti-péroniste depuis sa fondation en 1945, dont la propriétaire, la très fortunée Ernestina Herrera de Noble, avait soutenu l'armée pendant la dictature. Le quotidien devint la voix des anti-Kirchner, mais ces attaques remobilisèrent les soutiens des « K ».

 

Du social et du sociétal pour remonter la pente

La présidente accentua alors sa politique sociale. La gestion des pensions de retraite avait été privatisée par Menem en 1993. Pendant des années, on vit manifester des retraités dont les pensions, très faibles, étaient versées avec des mois de retard. La présidente s'attaqua aux fonds de gestion. Le système fut renationalisé. Depuis, les retraites, toujours modestes, sont versées régulièrement et même augmentées, mais en dessous de l'inflation. Elle revalorisa les allocations pour accident du travail, mit en place une allocation universelle par enfant qui tira de la misère 1,6 million de personnes, dont une moitié d'enfants. Dans les quartiers déshérités, Cristina devint synonyme d'Evita.

En 2010, une loi autorisa le mariage des couples homosexuels, qui avaient déjà les mêmes droits que les hétérosexuels. La présidente apparut ferme face à l'Église ; elle s'était gardée cependant de proposer la légalisation de l'avortement.

La crise économique de 2008 qui menaça le système bancaire international épargna l'Argentine. Soutenue par des dizaines de milliards d'aides et grâce aux exportations, elle maintint un rythme de croissance élevé, 9 % en 2010.

 

Fin de règne

Le 27 octobre 2010, la radio annonça le décès de Nestor Kirchner. La présidente devait donc se succéder à elle-même. L'action de Nestor fut mise en valeur, ainsi que l'action sociale en cours, et elle fut réélue.

S'étant fait beaucoup d'ennemis, à droite mais aussi dans la CGT, elle chercha d'autres alliés sur sa gauche. Nestor s'affichait avec Lula du Brésil, elle se rapprocha de Chávez du Venezuela. Elle adopta un ton anti-impérialiste contre les États-Unis et aussi le Royaume-Uni, en réveillant la revendication du retour des îles Malouines à l'Argentine.

Elle en joua encore, non sans raison, lors du bras-de-fer avec les fonds vautours. En octobre 2012, la cour d'Appel de New York déclarait que la restructuration de la dette de 2005 ne valait que si le gouvernement remboursait aussi les créanciers n'ayant pas choisi d'échanger leurs titres. L'État argentin était sommé de verser 3 milliards à ces créanciers et 1,3 milliard aux fonds vautours, ces fonds spéculatifs qui avaient racheté à bas prix des créances pour les revendre dix-sept fois leur prix. Un deuxième jugement défavorable, intervenu en 2015, a fait grimper la facture de l'Argentine vis-à-vis de ces fonds à 7 milliards. En payant, l'État argentin risquait d'inviter les créanciers ayant échangé leurs titres à réclamer leur part, évaluée à 95 milliards de dollars...

En 2012, au nom de la souveraineté, elle proposa la renationalisation de Repsol, une compagnie espagnole qui, sous Menem, avait pris le contrôle de la compagnie YPF qui exploitait et distribuait le pétrole argentin. Deux ans plus tard, Repsol ne disait plus « non » à 5 milliards de dollars d'indemnités.

La présidente dut cependant remballer son rêve d'un troisième mandat face à une manifestation monstre qui rassembla tous ses ennemis. Il ne lui restait qu'à préparer sa succession.

 

Face à l'austérité annoncée

L'Argentine est désormais dans une situation moins tourmentée qu'en 2003. Les « K » ont atténué la dette. Mais ils ont géré en fonction de leurs échéances électorales, continuant, comme leurs prédécesseurs, à vivre à crédit, ce qui alimente une dette que leurs successeurs tenteront de faire payer aux classes populaires.

Avec la relance de l'activité industrielle, la pauvreté a reculé, mais la contestation ouvrière aussi. Il y a encore des conflits sociaux durs, mais isolés, comme Lear, Gestamp ou la ligne de bus 60. Les ouvriers obtiennent parfois des résultats marquants, comme ceux des huileries de soja qui ont imposé en 2015 un salaire minimum égal au « panier de la ménagère » officiel, ce qu'il faut pour faire vivre une famille, 14 000 pesos par mois (620 euros), alors que bien des travailleurs ne gagnent que 5 000 pesos et les mieux payés 12 000 ou 13 000. Mais des luttes ont été réprimées, comme celle de ces ouvriers du pétrole de Las Heras, condamnés à la prison à perpétuité. Avec les travailleurs, les Kirchner ont conjugué clientélisme pour leur électorat avec répression contre ceux qui luttent.

Même si les « K » ont pu s'opposer à une fraction du patronat, l'Argentine qu'ils ont contribué à remettre sur pied est celle où la bourgeoisie locale, et pas seulement les multinationales, domine la société. Qu'ils s'opposent aux travailleurs comme Menem ou qu'ils cherchent leur soutien comme les Kirchner, les péronistes sont au gouvernement pour maintenir l'ordre social. De ce fait, ni la corruption ni la misère n'ont disparu.

La corruption découle en partie du système fédéral : faire passer la ligne du gouvernement exige de mobiliser les gouverneurs des provinces, cela s'accompagne d'aides et de subventions qui parfois s'égarent... Quant à la misère, elle découle de la nature capitaliste du système.

Les péronistes, les chavistes, voire des trotskystes, mettent volontiers l'accent sur le caractère « semi-colonial » du pays, dénonçant le FMI et les multinationales étrangères. Cela a pour conséquence de faire oublier l'autre « semi », son caractère capitaliste. La bourgeoisie nationale est puissante, les « K » ont pu le vérifier. Les travailleurs ne doivent pas perdre de vue que leurs ennemis sont aussi à l'intérieur, et pas seulement au gouvernement.27

 

La droite remporte l’élection présidentielle

Mauricio Macri, homme de droite et ex-chef d’entreprise, a remporté le 22 novembre 2015 le deuxième tour de l’élection présidentielle argentine, par 51 % des voix contre 48 % à Daniel Scioli, candidat péroniste officiel, successeur désigné de la présidente sortante, Cristina Kirchner.

 

Cette victoire confirme le résultat des élections générales du mois d'avant, où une candidate du regroupement électoral de Macri, Maria Eugenia Vidal, avait battu le candidat péroniste dans la province de Buenos Aires, fief historique des péronistes, dont Scioli était auparavant le gouverneur. C’est la première fois qu’un candidat qui n’est ni péroniste ni radical, les deux partis historiques de la bourgeoisie, remporte l’élection présidentielle.

 

Mauricio Macri est l’héritier d’un empire industriel. Son père Franco Macri dirige la Socma, groupe actif dans la construction, l’automobile, l’alimentation, le courrier, le recyclage des ordures, tout cela en Argentine mais aussi au Brésil et en Uruguay. De 1999 à 2008, le nouvel élu a présidé le populaire club de football de Buenos Aires, Boca Juniors. Il s’est lancé en politique en 2005 en se positionnant à droite, cultivant de bonnes relations avec les dirigeants les plus réactionnaires d’Amérique latine.

Depuis 2007, maire de Buenos Aires, il a choisi de prendre le contre-pied de la présidence Kirchner. Mais les échéances qui l’attendaient, lui et son équipe, en janvier 2016, risquaient d’être rudes pour la population.

De 2003 à 2011, l’économie argentine a bénéficié d’un rythme de croissance de 8,5 %. Depuis, elle connaît un net ralentissement. L’inflation est forte. Le peso, la monnaie locale, connaît plusieurs taux de change, avec des différences de 40 % entre la valeur officielle et la valeur moindre sur le marché des changes non officiel. La dévaluation est à l’ordre du jour et elle sera un grave coup pour le pouvoir d’achat des classes populaires.

Le précédent gouvernement a aussi laissé en héritage la question du règlement des créances des fonds spéculatifs, les « fonds vautours » qui ont racheté à bas prix une partie de la dette argentine et ont obtenu des jugements pour se les faire payer à un prix extravagant par l’État argentin. Macri a d’ores et déjà annoncé qu’il négociera avec les vautours, ce qui laisse entendre qu’il paiera.

Les péronistes ont mené leur campagne en expliquant qu’avec Macri reviendraient les années Menem, un péroniste qui, dans les années 1990, avait défendu exclusivement le patronat, démantelé les entreprises publiques, fait exploser le chômage, et avait ainsi pavé la voie vers le krach de 2001. Élu, Macri a tenu à adresser quelques paroles apaisantes aux classes populaires. Mais les travailleurs doivent se préparer à se défendre.28

 

 

Macri s’en va, le chaos financier reste

Le 27 octobre 2019, 80 % des 33 millions d’électeurs argentins se sont rendus aux urnes pour élire le président, deux gouverneurs, 130 députés, 24 sénateurs, les élus régionaux, maires et conseillers municipaux. Le candidat péroniste, Alberto Fernandez, a été élu dès le premier tour avec 48 % des voix, contre 40 % à son adversaire, le président sortant, Mauricio Macri.

Macri, qui a gouverné avec la complicité de gouverneurs péronistes et de la bureaucratie syndicale, payait le fait d’avoir replongé les classes populaires dans une crise brutale. On dénombrait à nouveau 16 millions de pauvres, soit plus de 35 % de la population ; un chômage à deux chiffres, qui frappait durement les femmes et les jeunes, ramenant le pays quinze ans en arrière. Comme après le krach de 2001, les produits de consommation courante, à commencer par la nourriture, étaient redevenus inaccessibles aux plus démunis, cela dans un pays grand producteur de viande et de blé !

Macri avait inauguré son règne par une explosion des tarifs publics, jusqu’à 1 000 % d’augmentation. Il a payé la dette de l’Argentine aux fonds vautours, ces fonds spéculatifs qui prospèrent sur le dos des États en difficulté, lui permettant de renouer avec le FMI. Cela s’est traduit par le retour des plans d’austérité pour la population, de l’inflation et des capitaux spéculatifs, ceux-là mêmes qui avaient conduit au krach de 2001.

Rien que dans les deux derniers mois, la Banque centrale avait perdu 22,8 milliards de dollars du fait de la chute du peso face au dollar. Ces masses d’argent ont profité aux spéculateurs internationaux, aux grandes entreprises exportatrices argentines de l’agroalimentaire, aux enseignes de supermarchés et, bien sûr, aux banques.

La première préoccupation du futur président, qui prenait ses fonctions en décembre, a été de rassurer la grande bourgeoisie, avec succès puisque la Fed nord-américaine a fait savoir que Fernandez valait Macri pour ce qui est d’honorer les traites de la dette. En quatre ans, Macri a remboursé 200 milliards de dollars, et Fernandez allait continuer. Pas plus que Macri, Fernandez n’entendait s’en prendre aux gagnants de la spéculation financière qui ruine la population, aux banques et aux grandes entreprises. Lui aussi allait essayer de faire payer la note du marasme aux travailleurs et aux classes populaires. Il a promis au patronat que les organisations populaires et les chômeurs n’occuperont pas la rue comme dans le passé.

De même, il était peu probable que la revendication d’un avortement légal, sûr et gratuit, portée par des millions de femmes depuis deux ans, serait satisfaite.29

 

 

Victoire de l’extrême droite

Javier Milei, le candidat libertaro-fasciste a remporté les élections présidentielles le 19 novembre 2023. Le résultat est malheureusement sans appel : presque 56 % pour Milei contre moins de 44 % pour Sergio Massa, le ministre candidat péroniste.

Les appels à l’abstention plus ou moins explicites d’une grande partie de la gauche révolutionnaire n’ont pas été suivis : avec une participation très légèrement inférieure au premier tour, le vote blanc et nul n’a augmenté qu’à la marge.

La victoire de l’extrême droite est avant tout le fruit d’un vote de désespoir, généré par le ras-le-bol des classes populaires face au gouvernement et à la crise économique, à laquelle personne ne semble voir d’issue, tandis qu’hyperinflation et pauvreté provoquent une montée de l’insécurité et de la violence... Mais Milei n’aurait pas remporté l’élection sans le soutien de la droite néolibérale, qui se radicalise ces dernières années, notamment en la personne de Macri, l’ancien président (de 2015 à 2019). Le candidat de « La liberté avance » a d’ailleurs salué, dans son discours de victoire, un soutien « complètement désintéressé » !

Ce triomphe électoral peut signifier un tournant majeur de l’histoire argentine. Même si Milei est souvent comparé à Trump ou Bolsonaro, son programme est, sur certains aspects, encore pire : démantèlement complet de l’État social, dollarisation de l’économie, légalisation de la vente d’organes, revendication de la dictature militaire, criminalisation de la lutte sociale, rupture des relations diplomatiques avec le Brésil et la Chine, etc. Son rêve dystopique va même jusqu’à la dissolution de la police d’État… au profit de milices privées. Il restait néanmoins largement minoritaire au parlement et il faudra voir si son alliance avec la droite traditionnelle est pérenne et jusqu’où la bourgeoisie est prête à le soutenir.30

 

 

Fonds vautours : le capitalisme en putréfaction attire les charognard

Le 30 juillet 2014, un juge new-yorkais a donné raison à deux fonds spéculatifs américains, des « fonds vautours », qui avaient racheté avec une forte décote des créances de la dette argentine de 2001 et qui entendent se les faire payer à leur valeur initiale avec, en plus, les intérêts et les pénalités sur treize ans.

Les dirigeants argentins ont cherché le moyen d'échapper à cette échéance, qui se traduisait par un remboursement de 1,3 milliard d'euros dans un premier temps, mais pouvait atteindre 15 milliards si le règlement s'étendait à l'ensemble des créanciers (7 %) qui ont refusé de réduire le montant de cette dette, voire 100 milliards si les créanciers ayant accepté d'en réduire le montant (93 %) se ravisaient et demandaient le même traitement.

Les fonds vautours sont le fer de lance des fonds spéculatifs, les hedges funds. Ils sont apparus dans les années 1990 aux États-Unis. Les deux qui ont coincé l'Argentine s'appellent NML Capital et Aurelius Management. D'autres se sont fait connaître en s'attaquant à des États africains et, plus récemment, à la Grèce et à l'Espagne.

Ces fonds sont le plus souvent américains ou britanniques, et basés dans des paradis fiscaux. On en trouve une vingtaine dans l'État du Delaware, au cœur des États-Unis. D'autres sont aux îles Caïmans ou aux îles Vierges. Des grandes banques, Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan, City Bank, leur ont emboîté le pas.

Racheter à bas prix la dette des pays pauvres, ou d'une entreprise en difficulté, et les attaquer ensuite en justice pour les obliger à rembourser, voilà leur méthode. L'objectif est, bien sûr, de réaliser une plus-value lors de la restructuration de la dette ou, mieux encore, en refusant cette restructuration et en obtenant par voie judiciaire le remboursement de leur créance à une valeur proche de sa valeur initiale avec, en plus, les intérêts et les pénalités de retard.

Lorsque les pays refusent de payer, les vautours cherchent à saisir leurs actifs à l'étranger. Ainsi FG Hémisphère a obtenu en 2008 le droit de saisir, pendant quinze ans, les recettes de la République démocratique du Congo sur la vente d'électricité à l'Afrique du Sud.

Et, dès que les fonds vautours constatent que des programmes d'aides améliorent la trésorerie de certains pays pauvres, ils interviennent pour se faire payer leurs créances.

Pour ces spéculateurs, des crises comme celles qui ont frappé la Grèce ou l'Espagne ont représenté une aubaine. En Espagne, Elliott Management a récupéré un milliard d'euros de Bankia et 300 millions de la banque Santander. L'achat initial de ces dettes lui avait coûté seulement 50 millions. Quand la Grèce a remboursé 436 millions d'euros de ses dettes soumises au droit étranger, Dart Management aurait récupéré 90 % de ce total.

Des lois simples pourraient ruiner l'action des fonds vautours. La Belgique en a promulgué une pour les empêcher de s'emparer de ses aides à destination des pays pauvres. Mais, le plus souvent, experts et gouvernants en parlent mais ne font rien, tout comme lorsqu'ils ont prétendu en finir avec les paradis fiscaux.

On voit mal en effet comment l'État américain pourrait ruiner les prospères activités d'un Paul Singer, propriétaire d'Elliott et de NML, mais aussi très gros donateur du Parti républicain et du Tea Party.31

 

 

 

La crise économique et sociale argentine, survenue entre 1998 et 2002, est la conséquence de la politique menée par le président Carlos Menem et son ministre de l'Économie Domingo Cavallo. En effet, « les deux hommes ont suivi à la lettre les recettes du FMI et appliqué pendant 10 ans une politique ultra-libérale (rigidité monétaire, privatisations, réformes sociales…).

Pour lutter contre l’inflation, Carlos Menem a arrimé le peso au dollar américain (currency board). Le pays a donc bénéficié fortement du cours faible du dollar entre 1992 et 1998, mais il est mis en difficulté avec la forte hausse de 1998. Moins compétitif, les exportations plongent, entraînant une baisse de la circulation monétaire et du crédit.

En 1999, le pays fait appel au FMI, qui impose de nouvelles réductions drastiques de dépenses publiques et des réductions des salaires publics et privés. Le mal s'aggrave, la pénurie de dollars et donc de pesos s’intensifie, la récession atteint -4 %, le chômage explose, le peuple proteste de plus en plus fortement. De nombreuses monnaies locales apparaissent.

L’Argentine entre alors dans une spirale déflationniste : le ministre de l’Économie Domingo Cavallo peut bien promettre aux marchés un déficit-zéro, les coupes budgétaires ne font que déprimer plus encore la demande et l’activité, les rentrées fiscales diminuent, obligeant à un surcroît d’austérité. Keynes aurait deviné la suite : ne pouvant ni dévaluer (currency board), ni utiliser la planche à billets, ni soutenir budgétairement l’activité (en raison de la hausse des taux d’intérêts imposés par les marchés financiers, limitant l’endettement possible), le gouvernement est piégé et l’économie ne peut aller que dans le mur.

Le pays a beau faire de gros efforts sur ses finances publiques, malgré la croissance et les recettes des privatisations, le service de la dette publique devient de plus en plus lourd.

La confiance des prêteurs internationaux s’érode : les taux d’intérêt exigés dépassent les 10 % début 2001, les 20 % en octobre 2001 et les 30 % début décembre…

L’Argentine connaît ensuite une gigantesque crise de confiance dans son système bancaire, une grève générale et enfin le 20 décembre une série de manifestations violentes se soldant par 28 morts32. » Le pays plonge dans une profonde crise.

 

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Carlos MENEM est à l'origine de cette crise, le déficit courant était inexistant avant ses réformes, mais après, il n'a cessé de se creuser parallèlement à l'endettement extérieur. « Le pays devait alors débourser des sommes sans cesse croissantes pour rembourser sa dette (le service annuel de la dette passant de 6 à 21 milliards), alors que les revenus gouvernementaux se faisaient dramatiquement rares (l'évasion fiscale était démentielle) et que le peso se retrouvait surévalué.

 

Suivant la théorie néolibérale, on a ainsi ''dégraissé'' la puissance publique, vendu les entreprises aux capitaux étrangers, ouvert les frontières économiques aux capitaux internationaux et aux multinationales. La dette extérieure du pays a alors quasiment quadruplé entre 1983 et 2000, la santé et l’éducation étaient en lambeaux et le salaire moyen valait la moitié de ce qu’il valait en 1974. L’échec fut dramatique, autant économiquement que socialement. La raison est, bien que peu souvent invoquée, évidente : le FMI et les gouvernements argentins n’ont pas répondu aux véritables problèmes et ont au contraire appliqué des mesures les aggravant. »33

 

Carlos MENEM est ainsi l'un des principaux responsables de la crise argentine, ayant appliqué à la lettre les mesures néolibérales dictées par le FMI.

Actuellement, la quasi-totalité des pays dans le monde a adopté le néolibéralisme et le résultat est un chômage de masse, des crises à répétition, des inégalités qui engendrent la haine, le racisme, la violence, la guerre, et l'extermination des plus pauvres.

 

Le mot « ARGENTINE » symbolise l'ARGENT donc Dieu nous a forcément transmis un message à travers Carlos MENEM, qui est le principal responsable de la crise de la dictature de l'ARGENT (le néolibéralisme), survenue en ARGENTINE, entre 1998 et 2002.

 

MENEM = 13x5x14x5x13 = 59150

Le code postal 59150 est celui de la commune de WATTRELOS dans le département du Nord.

WATTRELOS = WATERLO TS

Lors de la bataille de WATERLOO, les grandes puissances européennes se sont unies pour parvenir à battre Napoléon, l'un des plus grands criminels de l'histoire de l'humanité.

Aujourd'hui, le plus grand criminel de la Terre est le néolibéralisme, il tue un enfant toutes les 5 secondes, donc Dieu nous demande de nous unir afin de l'éradiquer.

La bataille de WATERLOO a eu lieu le 18 juin 1815, soit 125 ans avant l'APPEL du général de Gaulle, le 18 juin 1940, lors duquel il appela les Français à résister au IIIe REICH.

 

125 ans est égal à 1500 mois.

Charles QUINT est né en 1500.

QUINT = UNI TQ

TQ = 20x17 = 340

340 = 304

Le IIIe REICH a pris fin un 30 4 (30 avril).

 

À travers Charles QUINT, Dieu nous demande d'être tous UNIS afin d'éradiquer le néolibéralisme pour mettre un terme au règne du RICHE.

Par conséquent, à travers MENEM et l'ARGENTINE, Dieu nous lance un APPEL afin de nous unir pour combattre la dictature de l'ARGENT.

 

Carlos MENEM est né le 2 juillet 1930 (2 7 1930).

2x7x1930 = 27020

Le département 27 est celui de l'EURE.

0 = le chiffre 0 a la forme de la lettre O (EAU).

20 = VIN

Dieu nous montre qu'il est l'HEURE de remplacer l'Alliance du VIN par celle de l'EAU car il APPELLE les peuples à s'unir politiquement pour renverser la dictature de l'ARGENT.

WATERLOO = WATER

« WATER » signifie « EAU » en anglais.

LOO = LO O

LO = L'EAU

O = EAU

Dieu multiplie les signes pour mettre en lumière la nouvelle Alliance de L'EAU qui nous impose en France de voter pour L.O. ou le NPA afin de renverser la dictature de l'ARGENT.

NPA LO = NAPOL EON

Dieu associe NAPOLEON au néolibéralisme car ce sont tous les deux des massacreurs de peuples, alors à l'image des grandes puissances européennes lors de la bataille de WATERLOO, nous devons ne faire QUINT avec les autres peuples pour parvenir à battre non plus NAPOLEON mais le néolibéralisme qui tue actuellement des millions d'êtres humains chaque année.

 

La commune de WATTRELOS portait à l'origine le nom de WATERLOS, qui apparaît pour la première fois sur un document vers 1030 (XIe siècle). D'abord propriété d'un riche et puissant seigneur nommé ALLOWIN ; celui-ci, lors de sa conversion, abandonna tous ses biens dont Wattrelos, à l'abbaye gantoise de Saint Bavon.34

ALLOWIN est mort le 1er octobre 659 à GAND.

Charles QUINT est né dans la ville de GAND.

ALLOWIN se prononce comme le mot HALLOWEEN.

HALLOWEEN est célébrée la veille de la TOUSSAINT.

TOUSSAINT=TOUS NIS TA

TA = 20+1 = 21

21 = U

TOUS+U+NIS = TOUS UNIS

Nous devons être TOUS UNIS pour parvenir à renverser la dictature de l'ARGENT, et Dieu nous transmet ce message à travers Carlos MENEM parce qu'il est à l'origine des ravages du néolibéralisme en ARGENTINE.

Nous devons nous unir politiquement avec tous les peuples du monde et refuser notamment de payer les dettes illégitimes, contractées par des dirigeants politiques corrompus au service des puissances de l'argent, c'est pourquoi nous ne paierons pas la crise de LEUR système économique.

Éric TOUSSAINT est le porte-parole du réseau international du Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM).

Eric TOUSSAINT appelle constamment les peuples à s'unir pour refuser de payer les dettes odieuses et illégitimes imposées notamment par des gouvernements qui ont endetté les États pour justifier et imposer des « réformes » au profit du capitalisme, des banques privées, des fonds de placements financiers.35

Éric TOUSSAINT nous APPELLE ainsi à refuser la dictature du roi ARGENT.

ALLOWIN = ALLO

ALLO est une interjection servant à commencer une conversation téléphonique au début d'un appel par téléphone.36

Ce signe symbolise l'APPEL du 18 juin.

Dieu nous lance un APPEL pour que nous combattions le nazi-capitalisme et prenions LA PELLE afin de creuser sa tombe.

« WIN »  signifie « GAGNER » en anglais alors si tu réponds à l'appel de Dieu, tu seras forcément gagnant, étant donné qu'en plus de te débarrasser de la dictature du capitalisme, tu obtiendras la vie éternelle.

Le symbole emblématique d'Halloween est une CITROUILLE.

Dieu te transmet des signes clairs afin que tu n'aies pas la TROUILLE de t'engager dans la révolution humaniste.

SI tu as la TROUILLE de changer radicalement de système économique, des millions d'êtres humains continueront à mourir chaque année.

La citrouille est de couleur ORANGE.

ORANGE = OR ANGE

Tu as le Shoah de voter pour le maintien du néolibéralisme si tu veux accumuler de l'OR, ou alors tu combats cette idéologie criminelle pour partager équitablement les richesses afin de devenir un ANGE le jour de ta mort sur Terre.

 

Lors de la crise économique en Argentine, le ministre de l'Économie était Domingo CAVALLO.

CAVALER signifie courir à vive allure.

Dieu nous fait comprendre que la crise argentine est le résultat de la CAVALE des capitalistes vers l'ARGENT car pour leur permettre de s'enrichir toujours plus vite, les dirigeants politiques argentins ont privatisé à outrance l'essentiel de l'économie étatisée, et ainsi fait entrer l'économie argentine dans le casino de la spéculation boursière, ce qui a entraîné la multiplication des licenciements lors des krachs boursiers.37

Les privatisations menées par MENEM au début des années 1990 ont entraîné un nouvel enrichissement des capitalistes : les CAVALIERS – tout en multipliant les victimes : employés du secteur public licenciés, abandon des secteurs du textile et de la machine-outil.

Les chevaux ont donc été renvoyés sans ménagement à l'écurie et ceux qui avaient encore la « chance » de pouvoir courir ont vu leurs conditions se durcir car MENEM a mis fin à la stabilité de l’emploi en imposant des contrats de travail flexibles et temporaires. Les privatisations s’accompagnèrent d’une suspension des droits acquis des travailleurs du secteur public. La négociation collective fut décentralisée, les augmentations des salaires furent liées au rendement ; les chevaux devaient alors galoper quotidiennement pour avoir un salaire décent. Enfin, Menem favorisa la flexibilité du travail et supprima les allocations familiales pour ceux dont le salaire dépassait un certain plafond.38

L.O. et le NPA sont l'inverse d'un MENEM, ils s'inscrivent dans la mouvance TROTSKISTE dont l'objectif est de faire marcher le travailleur au TROT, en réduisant son temps de travail et sa cadence, pour permettre au plus grand nombre de travailleurs d'avoir un emploi et ainsi vider l'écurie du Pôle emploi.

NAPOLÉON était marié avec Joséphine de BEAUHARNAIS, et lors des courses de TROT attelé, les chevaux sont reliés aux cavaliers à l'aide d'un HARNAIS. L'objectif de L.O. et du NPA est de supprimer ce HARNAIS pour libérer les travailleurs afin qu'ils suivent leur propre direction à travers l'autogestion de leur entreprise.

Il n'y aurait pas eu de crise économique en Argentine si le trotskisme avait régné sur le monde, tous les travailleurs auraient été les maîtres de l'économie mondiale donc la Terre ne serait pas devenue un vaste casino, dans lequel les dettes des parieurs compulsifs sont prises en charge par les chevaux dont les courses quotidiennes ont permis aux parieurs d'avoir énormément d'argent pour jouer au casino.

Le capitalisme permet ainsi aux détenteurs du capital de CAVALER vers les richesses en jouant au casino ou en pariant sur des chevaux qui galopent dans des entreprises ; à l'inverse, le TROTSKISME veut mettre fin à ces jeux d'argent pour que les richesses soient équitablement redistribuées entre ceux qui les produisent : les travailleurs. La loi fondamentale du capitalisme, c’est celle de la maximisation du profit. Alors que le but de l’activité économique doit être la satisfaction des besoins matériels et culturels des travailleurs. Le travail disponible doit donc être réparti entre tous les travailleurs existants, et cette répartition doit ainsi déterminer la longueur de la semaine de travail.39

 

Lors de la bataille de Waterloo, les dirigeants européens ont mis leurs divergences de côté pour s'unir contre Napoléon, cette bataille est notamment appelée en Allemagne, « La belle alliance ».

Les peuples du monde doivent désormais s'unir contre leur ennemi commun : le capitalisme.

Les habitants de WATTRELOS ont pour surnom les « copés in deux » (coupés en deux). Dieu annonce ainsi que la Terre sera prochainement coupée en deux : la planète des singes et la planète des signes ; les Romains et les Gaulois ; les chevaux et les hommes ; les nazi-capitalistes et les révolutionnaires humanistes ; les morts-vivants et les immortels.

 

WATTRELOS = WATERLO TS

 

TS = 20x19 = 380

 

38 = CH

 

CH est le sigle de la SUISSE (Confédération Helvétique).

 

Le symbole de la SUISSE est la neutralité.

Le Pape François est neutre donc il ne combat pas politiquement le nazi-capitalisme.

380 = CH O

O = EAU

Dieu change le VIN en EAU et il demande ainsi au Pape François d'intervenir dans le pouvoir temporel pour combattre César.

 

Le Pape est ARGENTIN.

Carlos MENEM symbolise les ravages du capitalisme en ARGENTINE, qui ont notamment fait 39 morts à Buenos Aires, les 9 et 10 décembre 2001, lorsque la crise a dégénéré en émeutes violentes et en pillages. Ce sont les conséquences du capitalisme : la mort, la violence, le vol, la haine.

Je rappelle les signes : Dieu nous a transmis le code postal de la commune de WATTRELOS à travers la valeur numérique des lettres composant « MENEM ». Cette commune se nommait à l'origine WATERLOS.

La bataille de WATERLO symbolise l'unité des grandes puissances européennes pour battre un criminel sanguinaire : Napoléon.

Dieu nous demande ainsi de nous unir pour battre un criminel sanguinaire : le capitalisme.

La bataille de Waterloo a eu lieu 1500 mois après l'APPEL du général de Gaulle.

Charles QUINT est né en 1500.

« QUINT» se prononce « QU'UN ».

Dieu APPELLE les peuples à s'unir politiquement pour ne former QUINT seul et même peuple afin de parvenir à éradiquer le capitalisme de la surface de la Terre.

DE GAULLE = GAULE

À l'instar des Gaulois lors de la guerre des GAULES, Dieu nous demande de combattre CESAR.

Le nom du Pape François est BERGOGLIO.

BERGOGLIO = BERG GOLOI

BER G se prononce BERGER.

Le BERGER GOLOIS est Vercingétorix.

Vercingétorix a uni les peuples gaulois pour combattre César, donc Dieu appelle le Pape François à unir les peuples pour combattre le capitalisme. Dieu remplace ainsi l'Alliance du VIN par celle de l'EAU, et c'est la raison pour laquelle à travers la date de naissance de l'ancien président ARGENTIN, Carlos Menem, Dieu transmet au Pape ARGENTIN le message suivant : « Il est l'HEURE de remplacer l'Alliance du VIN par celle de l'EAU. »

La commune de WATTRELOS se situe dans le département du NORD.

NORD = 14x15x18x4 = 15120

15 = O = EAU

120 = SANS VIN

Dieu change le VIN en EAU.

La commune de WATERLOS appartenait à un riche et puissant seigneur nommé ALLOWIN.

Quand on répond à un appel, on prononce le mot : « ALLO ? ».

Dieu nous demande de répondre à son APPEL en combattant les riches et puissants seigneurs du capitalisme qui dirigent le monde.

« WIN » signifie « GAGNER ».

Si nous répondons positivement à son APPEL, nous allons GAGNER car il est évident que le capitalisme ne profite qu'aux riches et puissants seigneurs, alors que si nous sommes unis avec les autres peuples et votons pour le juste partage des richesses, nous éradiquerons le chômage de masse, augmenterons les bas salaires, et nous vivrons enfin en démocratie en n'étant plus soumis à la dictature du capital.

 

Il y a 2 000 ans, Jésus a dit : « Il faut rendre à César ce qui appartient à César », mais désormais, Dieu déclare : « Il faut rendre au peuple ce qui appartient au peuple », en l'occurrence le pouvoir politique et économique, car comme le dit le NPA : « TOUT EST A NOUS ! » ; « On fabrique, on vend, on se paie ! »

Dieu change ainsi le VIN en EAU.

WATERLOS = WATER

« WATER » signifie « EAU » en anglais.

LO = L'EAU

« LAW » signifie « LOI » en anglais.

Dieu change la LOI, désormais, seule l'Alliance de l'EAU nous donnera la vie éternelle.

L.O. est le sigle de Lutte Ouvrière, un parti TROTSKISTE.

Nous devons voter pour L.O. afin d'arrêter de CAVALER, car la course au profit des capitalistes tue des millions d'êtres humains chaque année, et condamne des milliards de personnes à vivre dans la misère, tout en détruisant la planète à petit feu.

Carlos MENEM symbolise l'Alliance du SANG avec Jésus, puisque la politique menée pendant 10 ans par MENEM a abouti à la crise économique, et donc au SANG versé par des dizaines d'Argentins quand la crise a dégénéré.

MENNEM est également le nom d'une marque de déodorant ANTI-TRANSPIRANT.

MENNEM empêche les hommes de transpirer donc il ne permet pas à l'EAU de couler.

Sans EAU, les plantes ne peuvent pas grandir alors si nous voulons vivre éternellement et ne jamais faner, nous devons combattre les hommes politiques comme MENEM, afin que l'EAU puisse couler et nous permettre ainsi de grandir éternellement.

 

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Pendant un temps, le slogan publicitaire de la marque MENNEM était « MENNEM, pour NOUS, les hommes ».

Nous devons évoluer du JE au NOUS pour mettre les hommes politiques comme MENEM à JENOUS.

Le slogan n'est plus : « TOUT est pour NOUS : les capitalistes » mais « TOUT est pour NOUS : les hommes ».

 

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TOUT est à NOUS ! est le titre du premier livre écrit par Olivier Besancenot, et Dieu a multiplié les signes pour faire comprendre au Pape François qu'il doit soutenir publiquement le NPA dont Olivier est la figure emblématique.

Olivier se bat pour unir les travailleurs du monde entier, il prône un message internationaliste car il veut unir les hommes sous un seul et même DRAPEAU.

Domingo FRENCH est un militaire argentin, protagoniste de la révolution de Mai et combattant de la guerre d’indépendance de l’Argentine.

Domingo FRENCH est habituellement considéré, avec Antonio Beruti, comme le créateur de la cocarde bleu et blanc que l'on retrouve sur le DRAPEAU de l’Argentine, car dans la matinée du 25 mai 1810, dernier jour de la semaine de Mai et épilogue de la révolution de Mai, l’un et l’autre distribuaient, en compagnie d’un groupe d’émeutiers dénommés les chisperos, des rubans destinés à identifier les patriotes admis à pénétrer sur la Plaza Mayor, l’actuelle Plaza de Mayo ; la cocarde argentine cependant fut créée et instituée dans sa forme actuelle par leur commun ami Manuel Belgrano.40

Domingo FRENCH est donc l'un des protagonistes majeurs de la révolution de Mai et combattant de la guerre d'indépendance de l'Argentine.

« FRENCH » signifie « FRANÇAIS » en anglais.

Domingo FRENCH possède la particularité d'être devenu en 1802 le premier POSTIER de Buenos Aires, la future capitale de l'Argentine.

Olivier Besancenot est le POSTIER le plus célèbre de FRANCE.

Domingo FRENCH est à l'origine du DRAPEAU argentin.

Olivier Besancenot se bat pour unir les travailleurs du monde entier sous le même DRAPEAU.

Domingo FRENCH est l'un des combattants de la guerre d'INDÉPENDANCE de l'ARGENTINE.

En FRANCE, Olivier Besancenot est l'un des principaux combattants de la guerre d'INDÉPENDANCE contre la dictature de l'ARGENT.

Olivier Besancenot et Domingo FRENCH sont des FACTEURS, donc Dieu envoie un MESSAGE au Pape François afin qu'il comprenne que le parti politique d'Olivier porte le MESSAGE de Dieu car il a été désigné, avec L.O., pour unir les Français contre la dictature de l'ARGENT.

À l'instar du Pape François, Olivier est un BERGER GAULOIS, sa mission est de convaincre le peuple français de s'unir pour combattre César.

FRENCH signifie FRANÇAIS, et le Pape s'appelle FRANÇOIS.

À travers Domingo FRENCH, le premier postier de Buenos Aires, Dieu demande au Pape FRANÇOIS de soutenir publiquement le parti politique du plus célèbre postier FRANÇAIS, lors de l'élection présidentielle.

 

En 2017, nous devions élire le 25e président de l'histoire de la République et le chef-lieu du département 25 est la ville de BESANCON, donc Dieu nous demandait de voter pour le parti politique de BESANCENOT, le NPA, lors de cette élection présidentielle.

Désormais, nous élirons le 26e président de la République, lors de la prochaine élection présidentielle.

26 se prononce 20 6.

20 FOI 6 = 120

120 = LO

Dieu demaine ainsi au Pape François d'avoir FOI en lui et de soutenir publiquement L.O. et le NPA lors l'élection présidentielle.

Dieu a multiplié les signes pour guider le Pape François sur la bonne voie.

 

Domingo FRENCH est l'un des protagonistes de la révolution de MAI.

MAI = IAM

« I AM » signifie « JE SUIS » en anglais.

Dans la Bible, Dieu emploie le terme « JE SUIS » lorsqu'il manifeste sa présence aux prophètes,

À travers la RÉVOLUTION de MAI en ARGENTINE, Dieu nous révèle sa présence pour nous demander de faire la RÉVOLUTION afin de renverser la dictature de l'ARGENT.

 

FRENCH = 6x18x5x14x3x8 = 181440

181440 = 18 144 0

18 = AH = ce sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.

144 se prononce 100 44.

Jules César est né en l'an 100 et mort en 44 av. J-C.

0 = le chiffre 0 a la forme de la lettre O (EAU).

À travers Domingo FRENCH – le premier postier de Buenos Aires – Dieu nous envoie un MESSAGE : il précise que la nouvelle Allliance de l'EAU nous impose de faire la RÉVOLUTION afin de signer l'arrêt de mort de César – le RICHE – en partageant équitablement l'ARGENT sur Terre.

 

Les initiales de Domingo French sont D F.

D F = 4 6

Domingo French est mort un 4 juin : 4 6.

Le département 46 est celui du LOT.

LOT = LO T

T = 20 = VIN

Dieu nous transmet ainsi le MESSAGE qu'il remplace l'Alliance du VIN par celle de LO qui nous impose de faire la RÉVOLUTION pour construire un monde égalitaire.

 

La RÉVOLUTION de MAI s'est terminée le 25 mai 1810.

25 mai = 25x5 = 125

12 5 = 12 MAI

12 MAI = L MAI = MAIL

Un MAIL est un MESSAGE

13 jours séparent le 12 MAI et le 25 mai.

13 = M

M se prononce AIM.

AIM = MAI

Dieu nous transmet ainsi un MESSAGE à travers la RÉVOLUTION de MAI en ARGENTINE : il nous demande de faire la RÉVOLUTION pour que le mot « AIME » règne sur le monde – en partageant équitablement l'ARGENT.

 

 

 

Le drapeau de l'Argentine est constitué de deux bandes bleu ciel horizontales séparées par une bande blanche. En son centre est placé un soleil doré, le sol de MAYO rappelant le Dieu Inca solaire Inti.41

Le nom de famille maternelle du général de GAULLE est MAILLOT.

MAYO se prononce MAILLOT.

Dieu APPELLE tous les peuples à jouer sous le même MAILLOT afin de combattre César pour débarrasser le monde de la dictature de l'ARGENT.

« SOL de MAYO » signifie « SOLEIL de MAI » en espagnol.

MAI = AIM = AIME

AIMER son prochain signifie combattre ce qui l'opprime, en l'occurrence le capitalisme, donc à travers le drapeau ARGENTIN, Dieu nous fait comprendre que si nous combattons la dictature de l'ARGENT, il nous donnera la lumière éternelle (le soleil).

 

Le drapeau argentin a été créé par Manuel BELGRANO.

Ses initiales sont M B.

M B = 13 2

132 minutes sont égales à 2 heures 12.

2 12 = 2 L = 2 AILES

À travers le soleil sur le drapeau de l'ARGENTINE, Dieu nous montre que nous vivrons éternellement à la lumière du soleil – en obtenant les 2 AILES qui mènent au paradis – si nous luttons pour partager équitablement l'ARGENT sur Terre.

 

Le drapeau argentin a donc été créé par Manuel BELGRANO

BE L = 25 12

Le 25 12 (25 décembre) célèbre la naissance de Jésus.

BELGRANO = GRANO

« GRANO » signifie « GRAIN » en espagnol.

Pour grandir, une GRAINE a besoin d'EAU.

Le VIN ne permet pas à la GRAINE de devenir une plante, c'est la raison pour laquelle l'Alliance du VIN ne vous permettra jamais de grandir, car le jour de votre mort, vous resterez sous terre, à l'instar d'une GRAINE qui n'a jamais pu grandir sans EAU.

Dieu est un jardinier, il a semé une multitude de signes pour vous donner la vie éternelle.

Le drapeau de l'Argentine a été adopté en 1812.

1812 = BAR

Ce signe est symbolique car le Pape ARGENTIN sert le VIN de Jésus aux chrétiens du monde entier.

À travers le BAR, Dieu vous fait comprendre que vous devez faire un choix entre l'Alliance du VIN et celle du l'EAU, c'est-à-dire brandir le DRAPEAU du IIIe REICH ou celui de la révolution humaniste.

Manuel Belgrano est mort un 20 juin (20 6).

20x6 = 120

120 se prononce SANS VIN.

Dieu multiplie les signes pour vous convaincre de rejoindre la nouvelle Alliance de l'EAU, en vous transmettant le message suivant : « SANS VIN ».

Le maire de la commune de WATTRELOS est Dominique BAERT.

BAERT = BAR ET

ET = 5x20 = 100

100 = SANG

Le SANG a la couleur du VIN.

La commune de WATTRELOS portait à l'origine le nom de WATERLOS.

« WATER » signifie « EAU » en anglais.

Vous devez ainsi choisir entre l'Alliance de l'EAU et celle du VIN.

Dominique BAERT est né le 24 octobre 1959 (24 10 1959).

24x10 = 240

240 = 204

Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est né un 20 4 (20 avril).

59 = le département 59 est celui du NORD.

NORD = 14x15x18x4 = 15120

15 = EAU

120 = SANS VIN

Le code postal 15120 est celui de la commune de LEUCAMP.

Dieu vous demande ainsi de rejoindre LE CAMP de la nouvelle Alliance de l'EAU qui nous impose de combattre le règne du RICHE.

 

Le Pape François doit ouvrir les yeux et arrêter de servir le VIN aux chrétiens, la neutralité politique tuant des millions d'êtres humains chaque année. Nous devons désormais nous unir sous un même DRAPEAU, quelque soit notre nationalité, notre couleur de peau, notre langue, notre identité sexuelle ou notre religion. Ensemble, nous devons combattre la barbarie capitaliste, alors ne restons plus les bras croisés devant le massacre d'un enfant toutes les 5 secondes. Dieu nous demande simplement de déposer un bulletin de vote dans l'urne pour sauver nos frères et sœurs de l'extermination.

Nous devons arrêter de CAVALER vers toujours plus de croissance, de productivité, de richesses, qui ne profitent qu'à une minorité au détriment du bien être de l'humanité.

Notre hymne national, la Marseillaise, nous encourage à MARCHER : « Aux armes citoyens, formez vos bataillons, MARCHONS, MARCHONS ! Qu'un sang impur abreuve vos sillons ».

Le SANG est IMPUR contrairement à la pureté de l'EAU.

Donc le message est désormais « aux LARMES CITOYENS » car lorsque nous commencerons à pleurer la mort des millions d'êtres humains exterminés par le système capitaliste, nous aurons alors la volonté de combattre le système économique le plus criminel de l'histoire de l'humanité.

 

Actuellement, la France ne nous appartient pas, elle est entre les mains de César, et il nous a transformé en GALOPS-ROMAINS en nous faisant galoper quotidiennement dans ses entreprises pour accaparer les richesses que nous produisons.

ROMAINS = OR MAINS

Nous fabriquons chaque jour de l'OR avec nos MAINS mais le jour de l'élection présidentielle, nous décidons naïvement de laisser la majeure partie de cet OR que nous produisons entre les mains de César.

Alors réveillons-nous car TOUT EST A NOUS !

 

 

Crash d'hélicoptère sur le tournage de « Dropped » en Argentine

Le 9 mars 2015, lors du tournage en Argentine de la nouvelle émission de télé-réalité Dropped de TF1, un crash entre deux hélicoptères de la production a tué dix personnes dont huit Français. Parmi eux, les trois sportifs : Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine. L'accident a suscité une vive émotion en France.

 

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Ainsi, le 10 mars 2015, David Pujadas débutait le journal de 20H de France 2 en déclarant : « Incrédulité, l'émotion et des questions après l'accident d'hélicoptère en Argentine : ''page spéciale'' ce soir. Les deux pilotes argentins et huit Français sont morts. Parmi eux trois sportifs reconnus : la navigatrice Florence Arthaud, la championne de natation Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine. Ils participaient au tournage d'un jeu d'aventure pour la télévision. Les 5 autres victimes, cadreurs ou réalisateurs, appartenaient à la société de production. Que s'est-il passé ? Comment expliquer le brusque changement de trajectoire d'un des deux appareils qui a entraîné la collision ? Le monde du sport est en deuil. Les hommages sont très nombreux. On fera le point avec nos envoyés spéciaux. »

Le journal de 20H de France 2 a donc réalisé une « page spéciale » consacrée à cet accident d'hélicoptère et le visage des trois sportifs décédés était incrusté en bas de l'écran, accompagné du mot : « ACCIDENT ».

 

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Par conséquent, seule la mort de ces trois sportifs était importante car France 2 se fichait royalement des 7 autres victimes de l'accident, à l'instar de la République française qui pleure la mort de personnages célèbres et se contrefiche des pauvres qui meurent de froid dans la rue.

Le journal de 20H de France 2 a ainsi dévoilé le nom des victimes par leur ordre d'importance. Un journaliste de France 2 précisait : « Parmi les victimes, trois très grands champions français : Florence Arthaud la navigatrice, Camille Muffat la nageuse médaillée olympique et le boxeur Alexis Vastine. On compte aussi parmi les victimes les 5 membres de la production : 2 cameramans, Brice Guilbert et Laurent Sbasnik ; 2 journalistes, Volodia Guinard et Lucie Mei-Dalby ; et un preneur de son, Edouard Gilles. Les deux pilotes argentins sont également décédés. »

Le JT de 20H a ainsi commencé par annoncer le nom des « trois très grands champions » et ensuite le nom des autres victimes. France 2 avait également agi de la sorte après les attentats du 7 janvier 2015, en rendant davantage hommage aux caricaturistes de Charlie Hebdo, considérant qu'ils étaient plus « talentueux » et importants que les autres victimes.

Lors du crash en Argentine, c'est surtout l'hommage à Florence Arthaud qui a été particulièrement appuyé. En effet, le même jour, dans l'édition du journal de 13H, France 2 a d'abord relaté les faits avant de rendre hommage à la navigatrice.

 

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La présentatrice Élise Lucet déclarait : « Arrêtons nous maintenant sur l'émotion provoquée par la disparition de ces 8 Français, on reviendra sur le nom de chacun d'entre eux dans un instant. La mort de Florence Arthaud est bien sûr un choc pour toute la nation, c'est la petite fiancée de l'Atlantique qui nous quitte ; courageuse, attachante, elle a forcé l'admiration de tous en remportant notamment la Route du Rhum en 1990. Elle s'est imposée à la barre dans un monde d'hommes. C'était une championne passionnée et entière qui ne mâchait pas ses mots et qui n'avait pas peur du gros temps. »

Le soir, le journal de 20H de France 2 a également commencé par rendre hommage à Florence Arthaud. David Pujadas précisait avant de lancer le reportage : « Elle était l'une des navigatrices les plus connues au monde. Elle avait ouvert aux femmes ce milieu réputé macho. » Dans le reportage qui suivait, une journaliste ajoutait : « Elle revendiquait sa liberté, haut et fort avec ses mots et son franc parlé. Sur l'eau, Florence Arthaud navigue avec tempérament, bouscule les clichés, elle, le premier grand marin au féminin. »

 

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On voyait alors cet extrait d'un interview de Florence Arthaud qui déclarait : « Peut-être que les gens sont étonnés de voir quelqu'un qui réussit dans le monde de la voile où il n'y a que des gros costauds et qui soit comme moi normale. » La journaliste ajoutait : « Dès 1978, elle traverse l'Atlantique (…) et à 31 ans, elle devient la première femme à remporter la Route du Rhum, la plus prestigieuse des courses transatlantiques, une performance hors du commun. »

 

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Florence Arthaud expliquait  : « On a ce qu'on mérite, il n'y a pas de chance ou de malchance, les choses arrivent quand elles doivent arriver. » La journaliste poursuivait : « Florence Arthaud devient bien plus qu'une navigatrice, elle s'affiche dans les magazines et décroche un surnom : ''la petite fiancée de l'Atlantique''. Sur l'eau, elle rivalise avec les plus grands, écrit l'histoire de la voile avec ses bons et ses mauvais moments comme par exemple les blessures, un bateau qui chavire près de Terre-Neuve, les sponsors qui l'abandonnent. Elle avait une vie de marin, respectée et souvent admirée par les siens. » Le navigateur Olivier de Kersauson déclarait : « On a tous perdu une petite sœur, une fille qu'on aimait bien, que tout le monde admirait, qu'on trouvait marrante ; elle était très maritime, ce n'est pas une imposture Florence Arthaud, c'est un extraordinaire marin. » Le navigateur Yves Parlier ajoutait : « C'est une sacrée personnalité qui vivait à 100 à l'heure, qui aimait les sensations fortes, qui n'avait pas peur de prendre des risques. Elle avait certainement un côté garçon manqué. » La journaliste concluait : « En 2011, au large de la Corse, elle croise la mort une deuxième fois, tombée du bateau, elle reste plusieurs heures seule et ne doit son salut qu'à son téléphone portable ; un miracle cette fois-ci mais c'est ainsi qu'elle aimait sa vie : l'aventure par dessus tout. »

 

Après avoir remporté la Route du Rhum, Florence ARTHAUD est devenue le symbole des femmes navigatrices mais également un symbole de la liberté des femmes car elle vivait pleinement sa passion.

Florence ARTHAUD a passé une partie de sa vie sur L'EAU et elle est morte le 9 mars 2015 en ARGENTINE.

La veille, le 8 mars 2015, Nathalie ARTHAUD, la porte-parole de L.O., prononçait un discours à ARGENTEUIL, dans le cadre de la Journée internationale des femmes.

Dieu associait ainsi Florence ARTHAUD et Nathalie ARTHAUD

L'EAU = L.O.

ARGENTINE = ARGENTEUIL

Nathalie ARTHAUD a déclaré dans son discours du 8 mars à ARGENTEUIL :

 

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« Le 8 mars, la Journée internationale des femmes, fait partie du meilleur des traditions du mouvement ouvrier.

Même si aujourd’hui le gouvernement la reprend à son compte, à l’origine il s’agissait d’une journée de mobilisation, de grèves et de manifestations organisées par le mouvement socialiste révolutionnaire contre le pouvoir et le patronat, sur le modèle du 1er mai.

C’est Clara Zetkin, qui la proposa en 1910. J’ai entendu et lu aujourd’hui que Clara Zetkin était une ''journaliste'' une ''féministe''. C’est un mensonge par omission. Si Clara Zetkin écrivait des articles, c’était pour son parti, le parti socialiste révolutionnaire allemand. Et elle était féministe parce qu’elle combattait toutes les oppressions à commencer par l’exploitation capitaliste.

C’est cette journée, le 8 mars 1917, que les ouvrières du textile de Petrograd choisirent pour se mettre en grève. Une grève qui fut le point de départ de la révolution russe. Autant dire que l’esprit de cette journée était aux antipodes des discours et des hommages hypocrites que nous servent aujourd’hui gouvernement et médias.

C’était une journée de lutte portée par les femmes ouvrières et c’est en restant fidèle à cet esprit que la cause des femmes avancera.

Car le problème n’est pas de faire le point sur le nombre de femmes PDG, milliardaires ou ministres. Pour nous, l’émancipation des femmes ne se mesure pas à cela !

La première fortune de France est une femme, Madame Bettencourt, elle est actionnaire principal de L’Oréal, elle possède près de 40 milliards d’euros de patrimoine. Qu’est-ce que cela change pour l’écrasante majorité des femmes à commencer par celles qui travaillent dans les usines ou les laboratoires de cosmétiques ? Rien.

Les femmes de la bourgeoisie n’échappent certes pas aux préjugés machistes, mais elles, elles ont de l’argent, une position sociale, une indépendance financière et elles échappent à l’exploitation. Ce n’est pas le cas des femmes qui appartiennent au monde du travail.

Chômage, temps partiels imposés, boulots mal payés, les femmes des classes populaires sont les premières frappées. Avec des salaires inférieurs de 20 % à ceux des hommes, des retraites inférieures de 40 % les femmes forment la moitié la plus exploitée de la classe ouvrière.

Dans la crise, ce sont encore les femmes qui ont pris de plein de fouet les licenciements, la précarité. Quant aux coupes dans les services publics, lorsque l’école ou l’hôpital ne remplit plus son rôle, c’est encore sur les femmes que cela retombe le plus.

Alors on ne peut pas combattre réellement pour les droits des femmes sans lutter contre le chômage, contre les licenciements, contre les bas salaires et les petites retraites. C’est le combat commun aux exploités qui peut faire avancer les droits des femmes. »

 

Ainsi, Nathalie ARTHAUD a prononcé ce discours à ARGENTEUIL la VEILLE de la mort de Florence ARTHAUD en ARGENTINE.

Dieu nous fait ainsi comprendre que Nathalie ARTHAUD VEILLE sur les femmes car elle combat la dictature de l'ARGENT qui exploite les femmes du monde entier.

Nathalie ARTHAUD est l'opposée de Florence ARTHAUD puisque Nathalie combat le capitalisme alors que Florence faisait la promotion du capitalisme étant donné que ses bateaux étaient sponsorisés par de grands groupes capitalistes.

Florence ARTHAUD participait à des courses en solitaire alors que Nathalie ARTHAUD se bat pour que la vie soit une grande marche solidaire.

Avant sa mort, Florence ARTHAUD travaillait sur un projet de course réservé aux femmes, dont la première édition devait se dérouler en Méditerranée durant l'été 2015.

Nathalie ARTHAUD lutte contre la dictature de l'ARGENT pour que les femmes ne soient plus en compétition les unes contre les autres.

Par ailleurs, Florence ARTHAUD était toujours seule sur L'EAU alors que Nathalie ARTHAUD n'est jamais seule avec L.O. puisqu'elle lutte collectivement aux côtés des travailleurs contre le système capitaliste.

Ainsi, Florence ARTHAUD et Nathalie ARTHAUD s'opposaient car l'une faisait notamment la promotion du capitalisme et l'autre le combattait.

Florence ARTHAUD est morte en ARGENTINE à cause de la dictature de l'ARGENT car elle a été tuée sur le tournage d'une stupide émission télévisée qui n'avait pour but que de rapporter un maximum d'ARGENT aux actionnaires de TF1.

David Pujadas nous donnait le principe de cette émission dans le journal de 20H : « Tous participaient au tournage d'une émission de télévision prévue l'été prochain sur TF1. Un programme d'aventure animé par Louis Bodin avec également Alain Bernard, Jeannie Longo, Sylvain Wiltord et Philippe Candeloro. Une nouvelle émission baptisée ''Droped'', le principe est simple : on embarque les candidats des yeux bandés dans un hélicoptère, on les largue en pleine nature et ils doivent survivre sans nourriture. »

Florence ARTHAUD est donc morte dans l'hélicoptère avec les yeux bandés et Dieu nous transmettait ainsi un message car en diffusant ce genre de programmes de divertissement, les capitalistes bandent les yeux de millions de téléspectateurs en les empêchant de voir à la place des reportages sur les centaines de millions d'êtres humains qui essayent réellement de survivre quotidiennement sans nourriture ; et des millions d'entre eux meurent de faim chaque année. TF1 préfère ainsi transformer la plus grande tragédie de l'histoire de l'humanité en un jeu. C'est comme si les nazis avaient réalisé lors du IIIe Reich un jeu de télé-réalité dans lequel des célèbres sportifs allemands étaient enfermés dans un camp de concentration et ils devaient tout faire pour ne pas être tués par des SS ; mais l'hélicoptère qui emmenait les sportifs vers le camp de concentration s'est écrasé, alors le journal de 20H du IIIe Reich consacrait une « page spéciale » sur cet accident en rendant hommages aux victimes et plus particulièrement aux « trois plus grands champions du IIIe Reich », en délaissant ainsi les sept autres victimes de l'accident puisqu'il y avait une hiérarchie au sein même de la race supérieure. Pendant que le journal de 20H du IIIe Reich rendait hommage aux « champions »  – les juifs – la race inférieure – continuait à être exterminée par les SS, mais les millions de téléspectateurs allemands s'en fichaient complètement car ils n'étaient émus que par la mort des « trois champions ».

 

Florence ARTHAUD voulait ainsi participer à une émission de télé-réalité dont l'objectif était de survivre sans nourriture, c'est-à-dire de parvenir à réaliser ce que les 10 millions d'êtres humains qui mouraient de faim chaque année n'avaient pas pu faire, donc cette émission de télé-réalité était totalement abjecte et les candidats devaient essayer de survivre sans nourriture pour que les actionnaires de TF1 puissent se goinfrer de profits.

Florence ARTHAUD participait une nouvelle fois à une compétition sous les couleurs du capitalisme donc les hommages furent nombreux dans les médias aux mains des capitalistes.

 

Le 15 mars 2015, le journal de 20H de France 2 rendait une nouvelle fois hommage à Florence ARTHAUD.

 

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Le journaliste expliquait : « Une course résume le personnage : la Route du RHUM 1990 ; partie avec une minerve, souffrant d'une hernie discale, Florence Arthaud multiplie les soucis techniques et physiques ; elle écrira plus tard avoir fait une fausse couche. Pourtant, le 18 novembre 1990, dans la nuit de Point-à-Pitre, c'est bien elle qui triomphe. »

 

Florence ARTHAUD a donc remporté la Route du RHUM.

 

RHUM se prononce comme la ville de ROME.

 

CESAR était l'empereur de ROME.

 

CESAR = RACES

 

RACES signifie COURSES en anglais.

 

La COURSE en solitaire de Florence Arthaud symbolise la COURSE en solitaire de CESAR qui tue des millions d'êtres humains pour remporter la course au profit.

 

Pour remporter la Route du ROME, Florence Arthaud a tué involontairement l'enfant qu'elle portait en elle, car si elle était restée tranquillement chez elle, cet enfant serait probablement en vie aujourd’hui mais malheureusement pour lui, Florence aimait trop faire la COURSE.

 

Dieu veut nous faire comprendre que la COURSE en solitaire tue des enfants et cette COURSE, c'est le capitalisme.

 

CESAR = RACES

 

Les nazis avaient établi une hiérarchie au sein d'une espèce humaine divisée en « RACES », au sommet de laquelle ils plaçaient la « race aryenne ».

Les capitalistes ont également établi une hiérarchie des races dans laquelle les miséreux du Tiers Monde sont tout en bas, et actuellement, la race supérieure occidentale réalise des émissions télévisées dans lesquelles des sportifs doivent vivre dans les même conditions que la race inférieure, mais ces émissions ne sont pas destinées à sensibiliser des millions de téléspectateurs sur la tragédie vécue par la race inférieure, au contraire, ces émissions sont destinées à rapporter le maximum d'ARGENT aux plus hauts dignitaires de la race supérieure, c'est-à-dire aux capitalistes, dont Florence ARTHAUD et les autres participants de l'émission, ont porté les couleurs durant leurs carrières sportives.

Cette émission de télé-réalité tournée en Argentine était révoltante et les sportifs auraient dû avoir honte d'y participer mais pourtant, après l'accident, les médias n'ont émis aucune critique et les participants de l'émission ont été considérés comme des « exemples ».

 

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La palme d'or revenant au président François Hollande qui déclarait : « Ces trois champions qui ont fait un moment briller leur pays et aujourd'hui sont morts parce qu'ils voulaient là-encore repousser les frontières, faire connaître des exploits, des pays, des régions, et être capable de donner l'exemple. »

François Hollande affirmait ainsi que ces sportifs étaient morts puisqu'ils voulaient nous « donner l'exemple » en gagnant une émission de télé-réalité ! Donc le président de la République française considérait que participer à une émission de télé-réalité était un « exemple » pour tous les Français, voilà les valeurs de la République ! Et effectivement, ces émissions télévisées prônent les valeurs de la République : compétitivité, dépassement de soi, écrasement de l'autre, coups bas.

François Hollande ajoutait que ces sportifs étaient partis en Argentine pour « faire connaître des exploits », donc il avouait que c'était un « exploit » de survivre sans nourriture, mais on ne l'a pourtant jamais entendu saluer l'exploit des 800 millions d'affamés dans le monde qui essayent quotidiennement de survivre sans nourriture, au contraire, il employait tous les moyens pour permettre aux multinationales françaises de voler leur nourriture.

Enfin, Hollande nous disait que ces trois sportifs voulaient « faire connaître des pays » donc ils participaient à cette émission de télé-réalité pour faire connaître L'ARGENTINE aux Français ! Comme si L'ARGENT n'avait rien a voir dans leur participation à cette émission. Ces sportifs étaient partis en ARGENTINE pour poursuivre leur carrière individuelle, leur course en solitaire et on nous les présentait comme des personnages altruistes et solidaires car on veut nous faire croire que cette République est fraternelle, or quand Camille Muffat a gagné ses médailles d'or et l'argent qui va avec, elle a gardé l'or pour elle, puisque le taux d'imposition de l'impôt sur le revenu ne l'a pas obligé à partager l'intégralité de son or avec nous, et à l'échelle de la société, cette inégale redistribution des richesses est responsable de la pauvreté qui touche 10 millions de nos concitoyens, donc contrairement à ce que Hollande déclarait, les « exemples » à suivre ne sont pas ces sportifs qui mènent des carrières individuelles mais ceux qui luttent pour redistribuer équitablement les richesses.

La République française glorifie les meilleurs sportifs car à l'instar du sport professionnel, la République se résume à une course aux richesses dans laquelle les mieux dotés par la nature l'emportent sur les plus faibles, et nous sommes ainsi conditionnés pour admirer les « meilleurs » triompher en leur laissant l'or et l'argent entre les mains.

C'est la raison pour laquelle, le 9 mars 2015, la République française rendait hommage à une femme qui avait gagné une célèbre course à la VOILE, alors que quelques jours auparavant, le 3 mars 2015, la République française stigmatisait des étudiantes qui portaient le VOILE à l'université.

 

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En stigmatisant les musulmans, l'objectif de la classe dominante est de diviser les classes populaires et les classes moyennes pour qu'elles ne soient jamais solidaires, car c'est le meilleur moyen pour que règne indéfiniment la course en solitaire qui enrichit tellement les mieux dotés par la nature, c'est-à-dire les familles riches.

 

La bourgeoisie au pouvoir impose donc ses propres règles et elle nous endoctrine quotidiennement lors du journal de 20H pour que nous rendions hommage à ceux qu'elle considère comme les meilleurs. Les Français étaient ainsi émus par la mort de ces trois sportifs mais beaucoup moins par celle des deux caméramans. Les Français étaient particulièrement touchés par la mort des sportifs, ces derniers les ayant fait vibrer lors des compétitions retransmises à la télévision mais s'il n'y avait pas eu de caméramans pour filmer leurs exploits, jamais les Français n'auraient pu vibrer avec eux, donc la mort de ces deux caméramans était toute aussi importante que celle des sportifs mais pourtant, le journal de 20H de France 2, n'a affiché que la photo des trois sportifs lors de cette « page spéciale » consacrée à l'accident. C'est à l'image du capitalisme, les travailleurs produisent toutes les richesses mais le capitaliste les accapare donc tous les honneurs lui reviennent alors que les travailleurs sont considérés comme des moins que rien. Dans le domaine du sport, les joueurs de football professionnel gagnent une fortune parce que les caméramans filment leurs matches ce qui permet aux clubs de gagner beaucoup d'argent avec les droits de retransmission télévisés et ainsi de pouvoir verser des salaires mirobolants aux joueurs, mais si tous les caméramans du monde s'unissaient pour faire la grève afin de percevoir une partie de ces droits TV, les clubs seraient obligés de céder car ils ont besoin des caméramans pour profiter du pactole des droits TV, or malheureusement, les travailleurs ne parviennent pas à s'unir puisqu'ils n'ont pas conscience de leur importance et de leur force s'ils parvenaient à se fédérer.

C'était le sens de la mort de Florence ARTHAUD en ARGENTINE car cette femme symbolisait la course en solitaire alors que nous avons besoin d'une lutte solidaire pour renverser cette dictature de l'ARGENT qui permet à une minorité d'individus de recevoir tous les honneurs.

La veille de la mort de Florence ARTHAUD en ARGENTINE, Nathalie ARTHAUD prononçait des paroles prophétiques lors de son allocution à ARGENTEUIL :

« Un aspect essentiel de notre identité c’est aussi d’être travailleur, d’être ouvrier pour certains, employés, gardiens, aides soignantes, caissières pour d’autres.

C’est à l’usine, au bureau, c’est au travail que l’on passe une grande partie de notre vie. On y laisse notre énergie, notre santé. C’est encore de notre travail que dépendent notre salaire et nos conditions de vie. La galère de l’exploitation, les fins de mois difficiles, le chantage des chefs, tout cela nous le partageons avec nos camarades de travail. Face au patron nous avons les mêmes revendications.

Nous formons une classe sociale. Une classe qui est composée de travailleurs de toutes origines et de toutes religions mais qui a fondamentalement les mêmes intérêts et qui doit se battre unie.

Alors face à tous ceux qui veulent dresser un mur entre nous, il faut affirmer qu’il y a une seule et unique communauté, celle des travailleurs et des exploités et il faut surtout que les travailleurs se manifestent politiquement en tant que tels.

Prenons les manifestations. Il y en eu tout au long de l’année 2014. Manifestations d’ambulanciers, de taxis, de paysans, mais aussi manifestations de médecins, d’avocats, de notaires, d’huissiers, de pharmaciens…il y a même eu une manifestation de petits patrons !

La petite bourgeoisie, la toute petite jusqu’à celle vivant aisément, sait parfaitement défendre ses intérêts. Même les huissiers savent faire pleurer dans les chaumières en montrant tout ce que leur profession a de vital. Oui tout ce monde-là sait se mettre en avant, ils savent dire en quoi ils comptent pour la société.

Eh bien, il y a plus nécessaire, il y a plus indispensable, il y a plus vital au fonctionnement de la société que les notaires et les huissiers : ce sont les travailleurs.

Ce sont les ouvriers de l’automobile sans lesquels on ne pourrait pas se déplacer, les ouvriers de l’agroalimentaire sans lesquels on ne pourrait pas se nourrir, les chauffeurs de cars, les cheminots sans lesquels on ne pourrait pas se déplacer, les infirmières, les aides soignantes, les enseignants… sans lesquels on ne pourrait se soigner, s’éduquer…

Oui, les travailleurs que nous sommes et j’englobe dans ce mot tous ceux qui aujourd’hui sont condamnés au chômage mais qui font partie du monde du travail, nous portons la société. Sans nous rien ne peut tourner. Nous avons le droit et le devoir de prendre la parole. Nous avons le droit et le devoir de mettre en avant nos intérêts qui représentent le mieux les intérêts collectifs, qui correspondent le plus aux intérêts de la société dans son ensemble.

Il faut, il est indispensable que les travailleurs interviennent dans la lutte de classe quotidienne, qu’ils se battent contre le patronat et contre les attaques gouvernementales, mais il faut aussi qu’ils interviennent sur le terrain politique.

Les droits des travailleurs sont organisés à l’échelle de l’État, ils sont discutés entre partis bourgeois, qui ne sont préoccupés que des affaires de la bourgeoisie. Il ne faut pas laisser les partis bourgeois décider de notre sort sans nous en mêler. S’ils représentent différentes options, elles vont toutes dans le sens du patronat.

Outre la défense de nos intérêts matériels et politiques au jour le jour, il faut que nous mettions en avant notre politique de classe et ce qui est indissociable, la perspective d’émancipation des travailleurs, celle du communisme. Car sans exproprier la bourgeoisie, sans renverser le capitalisme, on ne supprimera pas l’exploitation.

Oh, il y a bien des couches petite-bourgeoises dans la société qui arrivent à s’en tirer et pour qui renverser le capitalisme n’est pas une nécessité mais pour les travailleurs, ça en est une. Et pas seulement parce qu’on est en crise, mais parce que, même si l’économie repart, les travailleurs n’en auront jamais que des miettes. »

 

À travers les paroles de Nathalie ARTHAUD, Dieu nous demande de nous unir pour renverser la dictature de l'ARGENT, qui glorifie et donne tous les pouvoirs aux détenteurs du capital.

Lors de cet accident d'hélicoptères, les caméramans étaient tout aussi importants que les sportifs mais les capitalistes et la bourgeoisie qui contrôlent les médias n'ont rendu hommage qu'aux sportifs en nous faisant croire qu'ils étaient plus importants que les autres, et les médias agissent toujours de la sorte en nous racontant que les capitalistes sont plus importants que nous car ils apportent les capitaux pour créer des entreprises, or ce sont les travailleurs qui leur permettent d'acquérir ces capitaux, donc nous devons nous unir et prendre le pouvoir en main puisque nous faisons tourner cette société, c'est pourquoi tous les honneurs doivent nous revenir.

Les capitalistes glorifient ceux qui gagnent des courses en solitaire car ils ne veulent pas que le peuple devienne un jour solidaire alors le journal de 20H de France 2 a rendu hommage aux parcours individuels.

Ainsi, après Florence Arthaud, France 2 a rendu hommage à la nageuse Camille Muffat ; son agent déclarait : « C'était une grande championne mais c'était surtout une jeune femme exceptionnelle qui alliait tout un tas de qualités. Elle était à la fois très déterminée dans ce qu'elle faisait et en même temps une incroyable humilité et puis une droiture, j'ai rarement croisé dans ma vie quelqu'un d'aussi droit. »

Une équipe de journalistes de France 2 s'est alors rendue à Nice, la ville de naissance de Camille Muffat, où un rassemblement était en cours et des Niçois venaient allumer des bougies. Un journaliste précisait : « Petit à petit, la promenade du Paillon s'illumine, après la famille et les amis ce sont les Niçois qui viennent allumer une bougie. Communier dans la peine d'avoir perdu un emblème : Camille Muffat. »

 

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Une jeune niçoise interviewée déclarait : « Elle est un très bon exemple et je pense que c'est très important qu'on soit là ce soir pour lui rendre hommage. »

Pourquoi Camille Muffat serait-elle un exemple ? De nombreux Niçois ont passé leur vie à aider les autres par le bais associatif ou autre mais lorsqu'ils décèdent, personne n'allume de bougies sur la promenade du Paillon pour leur rendre hommage. Qu'a fait Camille Muffat pour devenir un exemple ? Elle a nagé dans une piscine ! C'est tout ! Le capitalisme a érigé ses propres dieux qui n'ont de mérite que d'avoir remporté des courses individuelles.

On peut voir sur ce portrait géant, Camille Muffat avec sa médaille d'or et le drapeau français qui symbolise le nationalisme. Nathalie ARTHAUD est internationaliste, c'est-à-dire qu'elle se bat pour unir politiquement tous les peuples du monde contre le capitalisme. À l'inverse, lors des épreuves internationales, Camille Muffat se battait individuellement sous les couleurs de la France et de ses sponsors capitalistes contre d'autres nations.

Donc d'un côté, Nathalie ARTHAUD lutte collectivement avec L.O. pour unir les nations, alors que de l'autre côté, Camille Muffat luttait individuellement dans L'EAU contre d'autres nations. À l'image de Florence ARTHAUD, Camille Muffat symbolisait l'opposé du combat de Nathalie ARTHAUD, et par conséquent, Florence Arthaud et Camille Muffat ont été glorifiées par les médias puisqu'elles symbolisaient les valeurs de la République : l'individualisme, la concurrence, la compétition.

Camille Muffat accaparait l'or à elle seule alors que Nathalie Arthaud se bat pour que l'or soit redistribué au plus grand nombre.

Le journal de 20H de France 2 a ensuite interviewé en direct L'OR Manaudou :

 

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Elle déclarait : « Je pense que le plus bel hommage qu'on pourrait lui faire c'est de lui offrir une piscine à son nom si on a les Jeux en 2024 ; je pense que tous les Français sont derrière ce projet et j'espère vraiment que Camille de là-haut nous regarde et on va penser à elle très fort. »

Laure Manaudou voulait ainsi qu'une piscine porte le nom de Camille Muffat et la République française récompense effectivement toujours ceux qu'elle considère comme les meilleurs. Ainsi, les hommes politiques qui ont défendu les intérêts de la bourgeoisie durant leur carrière, ont leurs noms donnés à des rues, des stades, des écoles, des aéroports, des bibliothèques, des hôpitaux, alors que ce sont les ouvriers qui ont construit ces bâtiments publics et ces rues, mais pourtant, leurs noms de famille n'ont été donnés à aucune rue ni aucun bâtiment. Alors pourquoi Camille Muffat aurait-elle le droit à une piscine à son nom ? Parce qu'elle est décédée lors du tournage d'une stupide émission de télé-réalité qui avait pour but d'enrichir les actionnaires de TF1 ? Il faut arrêter de donner le nom de personnes célèbres à des rues ou des bâtiments publics car aucun être humain n'est supérieur à un autre et il est temps d'engager une révolution des esprits pour que chacun en prenne conscience.

 

Après Camille Muffat, le journal de 20H de France 2 a rendu hommage à Alexis Vastine. David Pujadas déclarait : « Et puis un autre champion, un autre médaillé olympique qui a également perdu la vie, Alexis Vastine, 28 ans, un boxeur et un destin fait de victoires mais aussi de larmes. »

 

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On voyait ainsi dans le reportage les larmes d'Alexis Vastine qui pleurait après avoir perdu en finale des Jeux Olympiques en 2008, puis en quart de finale en 2012. Un journaliste ajoutait : « Alexis Vastine où l'itinéraire d'un boxeur maudit, d'un infatigable combattant aussi car malgré les échecs, l'enfant prodige de la boxe serre les points et remonte sur le ring. Objectif : les Jeux Olympiques de Rio. »

 

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Alexis Vastine expliquait : « J'ai envie surtout de revenir pour moi et pour me prouver à moi-même que je suis capable. »

« MOI » ; « MOI-MÊME » ; « JE ».

Dieu mettait ainsi en lumière le combat individualiste de ce boxeur, à l'instar de la course individuelle menée par Camille Muffat et Florence ARTHAUD lors de leurs carrières sportives.

Alexis Vastine pleurait lorsqu'il perdait ses combats de boxe lors des Jeux Olympiques mais j'imagine qu'il ne pleurait pas lorsque des millions d'enfants mourraient de faim dans le monde. Nous devons pleurer ces enfants et mener une lutte COLLECTIVE pour les sauver.

Alexis Vastine était un boxeur et Dieu mettait ainsi en lumière le GANT de boxe.

L'empereur Charles QUINT est né à GAND en Belgique.

Dieu nous fait comprendre que nous devons ne faire QU'UN pour lutter contre le capitalisme.

 

Charles QUINT est né le 24 février 1500 (24 2 1500).

24÷2 = 12 = L

15 = O

L+O = LO

00 = ce sont des yeux.

Nos yeux doivent pleurer lorsque des millions d'enfants meurent de faim chaque année donc L.O. doit couler sur notre visage car lorsque nous serons enfin émus, nous voterons pour L.O. afin de mettre un terme au génocide des pauvres.

À travers les larmes d'Alexis Vastine, Dieu nous faisait comprendre que si nous versions des larmes devant la mort des millions d'enfants mourant de pauvreté chaque année, nous aurions envie de boxer ces criminels de capitalistes.

Alexis Vastine est mort en ARGENTINE avec les yeux bandés, car Dieu multiplie les signes pour que nous n'ayons plus les yeux bandés en nous montrant le visage des victimes de la dictature de l'ARGENT.

C'est la raison pour laquelle Florence Arthaud et Camille Muffat sont nées toutes les deux un 28 octobre – 64 jours avant la fin de l'année.

Le chef-lieu du département 64 est la ville de PAU.

Dieu met ainsi en lumière les PAU-VRES qui ont la « PAU sur les os » à cause de l'inégale redistribution de l'ARGENT sur Terre.

Par conséquent, cette émission de télé-réalité tournée en ARGENTINE était révoltante puisque la faim dans le monde tue des millions de PAU-VRES chaque année, or TF1 en faisait un divertissement en privant les candidats de nourriture. Voilà pourquoi les sportifs qui participaient à cette émission n'étaient pas des « exemples » mais des êtres humains éduqués par la nazi-République pour être indifférents à la misère humaine, les hommages de France 2 étaient donc complètement déplacés.

 

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Le 15 mars 2015, lors du journal de 20H, le navigateur Eugène Ridiguel rendait hommage à Florence ARTHAUD : « J'ai l'impression qu'elle va ressurgir, elle est éternelle, elle va rester dans l'histoire des femmes, dans l'histoire de la voile, dans l'histoire de la compétition. »

Il se trompait. Ce n'est pas Florence ARTHAUD mais Nathalie ARTHAUD qui restera dans l'histoire des femmes car nous renverserons un jour le capitalisme, et Nathalie symbolisera pour toujours la lutte des femmes contre ce système économique criminel qui exterminait des millions d'êtres humains chaque année dont majoritairement des fillettes.

Florence ARTHAUD ne restera pas dans l'histoire des femmes parce que le capitalisme oppressait les femmes et Florence ARTHAUD en faisait la promotion donc elle n'était un exemple pour aucune femme.

C'est le sens du discours de Nathalie ARTHAUD le 8 mars 2015 à ARGENTEUIL, lorsqu'elle déclarait : « Car le problème n’est pas de faire le point sur le nombre de femmes PDG, milliardaires ou ministres. Pour nous, l’émancipation des femmes ne se mesure pas à cela !

La première fortune de France est une femme, Madame Bettencourt, elle est actionnaire principal de L’Oréal, elle possède près de 40 milliards d’euros de patrimoine. Qu’est-ce que cela change pour l’écrasante majorité des femmes à commencer par celles qui travaillent dans les usines ou les laboratoires de cosmétiques ? Rien. »

Effectivement, qu'est-ce que cela a changé pour les femmes que Florence ARTHAUD ait gagné la Route du Rhum ? Rien.

Florence ARTHAUD a ensuite accumulé l'ARGENT mais ne l'a pas partagé avec les femmes, et pendant qu'elle faisait la promotion du capitalisme lors de ses courses à la voile, les femmes étaient soumises au chômage, aux temps partiels imposés et aux boulots mal payés, donc Florence ARTHAUD n'a rien fait pour améliorer la condition des femmes à l'inverse de Nathalie ARTHAUD qui se bat régulièrement pour faire progresser les droits des femmes en combattant le capitalisme.

Ainsi, à travers la mort de FLORENCE ARTHAUD en ARGENTINE, Dieu nous guidait vers Nathalie ARTHAUD, la porte-parole de L.O., afin que nous combattions la dictature de l'ARGENT à ses côtés.

FLORENCE = FRENCE LO

Dieu veut ainsi unir la FRANCE derrière L.O. afin que nous mettions un terme à cette course en solitaire qui oppresse des milliards d'êtres humains dans le monde entier.

 

Par ailleurs, le 8 mars 2015, Nathalie Arthaud prononçait un discours à ARGENTEUIL ; le lendemain, le 9 mars 2015, avait lieu l'accident d'hélicoptères en ARGENTINE ; et le 11 mars 2015, un avion de tourisme s'écrasait près d'ARGENTAN en tuant une mère de famille et ses trois enfants.

Lors du journal de 20H du 11 mars 2015, France 2 a consacré 20 minutes sur le crash en ARGENTINE mais seulement 10 secondes ont été consacrées à l'accident d'avion près d'ARGENTAN.

Ainsi, entre le 10 et le 11 mars 2015, le journal de 20H de France 2 a consacré plus d'une heure à parler de l'accident d'hélicoptères en ARGENTINE, qui avait fait 8 victimes françaises, mais a contrario, le 20H de France 2 n'a consacré que 10 secondes pour évoquer l'accident d'avion près d'ARGENTAN qui a fait 4 victimes françaises.

La République française a ainsi établi une hiérarchie entre les citoyens, la mort de certains Français est plus importante que d'autres. Lors des attentats de Paris en janvier 2015, la République a rendu hommage aux 17 victimes froidement assassinées par des terroristes, mais elle n'a pas rendu hommage aux dizaines de SDF froidement assassinés en janvier vu que la République française n'a pas voulu leur fournir un logement pour l'hiver alors qu'il y avait 2,6 millions de logements vides en France. Il y a donc une hiérarchie entre les citoyens, et la République ne rend hommage qu'à ceux qu'elle considère comme les « meilleurs », alors que les plus faibles sont lâchement assassinés dans l'indifférence générale, notamment parce que les médias, les hommes politiques et l'Éducation nationale, ont réussi à déshumaniser une partie des citoyens sans que ces derniers en aient conscience.

Lors de l'accident d'avion près d'ARGENTAN, si les 4 victimes avaient été célèbres, le journal de 20H de France 2 aurait parlé de cet accident pendant plus de 20 minutes mais puisque les victimes étaient anonymes, France 2 n'a évoqué l'accident que pendant 10 secondes.

Au-delà de la hiérarchie entre les citoyens, à travers l'ARGENTINE et ARGENTAN, Dieu nous fait comprendre que le traitement de l'information par les journaux télévisés est une question d'ARGENT car au niveau de l'audience, il était préférable de parler de l'accident d'hélicoptères dans lequel étaient morts des sportifs célèbres plutôt que d'évoquer la mort d'anonymes dans un accident d'avion.

La mort des trois célèbres sportifs à une dizaine de milliers de kilomètres de chez nous était donc plus lucrative pour les chaînes de télévision que la mort sur le sol français d'une mère et ses trois enfants anonymes. L'ARGENT dirige ainsi le monde et c'est pourquoi ce monde est immonde.

Par conséquent, pour des raisons d'audimat, le 10 mars 2015, le JT de TF1 a diffusé un duplex depuis l'Argentine avec Louis Bodin, le présentateur de l'émission « Dropped », qui a pris la parole devant la carcasse calcinée d’un des hélicoptères détruits durant le crash.

 

 

Les actionnaires de TF1 ne reculent devant rien pour accumuler le maximum d'ARGENT car il faut beaucoup de culot pour vouloir profiter de ce drame afin de faire la plus grande audience possible. On a atteint le summum de l'indifférence et nous vivons clairement à la pire époque de l'histoire de l'humanité.

Il est grand temps que nous prenions le contrôle de l'économie et des médias.

Dieu nous a envoyé un signe allant dans ce sens à travers l'accident d'avion de tourisme qui a eu lieu le 11 mars 2015 dans la commune de Vrigny près d'ARGENTAN.

Vrigny est une commune d'environ 300 habitants et elle a la particularité d'être la ville de naissance de Jean-René et Michel-Marcel Gougeon.

Jean-Réné Gougeon, dit « Le Pape de Vincennes », était un driver de TROT attelé, vainqueur à huit reprises du Prix d'Amérique.

Michel-Marcel Gougeon est également un jockey et driver de TROT attelé, trois fois vainqueur du Prix d'Amérique, notamment en 1990 avec le cheval Ourasi.

 

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À travers le TROT, Dieu mettait en lumière le TROTSKISME car Nathalie Arthaud et L.O. se réclament du mouvement TROTSKISTE.

Les TROTSKISTES luttent pour unir politiquement les travailleurs du monde entier afin de renverser le capitalisme.

Les TROTSKISTES veulent mettre un terme à la course en solitaire pour la remplacer par une marche solidaire.

Les TROTSKISTES veulent ainsi enlever le HARNAIS qui relie le cavalier au cheval lors des courses de TROT attelé, afin que les travailleurs arrêtent de courir et puissent enfin MARCHER à leur rythme.

À travers les deux drivers de TROT attelé, nés à Vrigny, près d'ARGENTAN, Dieu nous fait comprendre que l'ARGENT dirige le monde car nous laissons les capitalistes driver (conduire) l'économie, alors que nous devrions être à leur place puisque nous produisons toutes les richesses, à l'instar du cheval Ourasi qui a fait gagner une fortune à son driver sans qu'Ourasi ne touche un seul centime, il a juste reçu de quoi manger, comme les travailleurs. Nous sommes ainsi des chevaux de courses et Dieu nous demande de voter pour les TROTSKISTES de L.O. et du NPA afin d'enlever le HARNAIS que les capitalistes nous ont fixé sur le dos ; nous devons désormais suivre notre propre direction en prenant le contrôle des richesses que nous produisons et ainsi prendre le contrôle du monde étant donné que vous pouvez vous rendre compte tous les jours que ce monde tourne à l'envers.

C'est la raison pour laquelle, de 2001 à 2008, le maire de Vrigny était Marcel TRAVERT.

Quotidiennement, nous voyons tous les TRAVERS de la société capitaliste car il faut vraiment avoir les yeux bandés, à l'instar des victimes de l'accident d'hélicoptères en Argentine, pour ne pas voir que le capitalisme détruit les hommes et la nature.

À travers ARGENTEUIL, ARGENTAN et l'ARGENTINE, Dieu nous fait comprendre que le règne de l'ARGENT détruit l'humanité.

Par ailleurs, l'accident d'hélicoptères en ARGENTINE a eu lieu deux jours avant l'accident d'avion à Vrigny près d'ARGENTAN, et Jean-Réné Gougeon, dit « Le Pape de Vincennes », est né à Vrigny.

Dieu associait ainsi le PAPE de VINCENNES à ARGENTAN et ARGENTINE car le PAPE François est ARGENTIN.

Jésus a transmis aux chrétiens l'Alliance du VIN lors du repas de la CÈNE.

En demandant à ses disciples de boire une coupe de VIN, Jésus leur demandait de boire ses paroles dont l'une était de laisser le pouvoir politique entre les mains de CESAR.

C'était la Route du ROME car Dieu nous dirigeait vers CESAR.

Jésus nous a transmis la nouvelle Alliance à TRAVERS son SANG qui a coulé sur la croix.

Le Pur-SANG est la plus connue des RACES de chevaux à SANG chaud.

RACES = CESAR

RACES signifie COURSES en anglais.

Dieu nous révèle que nous sommes des Pur-SANG : des chevaux de COURSES – car CESAR (le capitaliste) nous fixe un harnais sur le dos afin de diriger quotidiennement notre course au travail pour que nous lui rapportions le maximum d'ARGENT.

Jean-René Gougeon, dit « Le Pape de VINCENNES », drivait des Pur-Sang lors des courses de TROT attelé.

Dieu nous fait comprendre que nous devons nous unir derrière les TROTSKISTES de L.O. pour enlever notre attelage.

Dieu supprime ainsi l'Alliance du SANG pour la remplacer par celle de L'EAU (L.O.).

 

Par ailleurs, les victimes de l'accident d'hélicoptères en ARGENTINE sont mortes avec les yeux bandés et Jacques de Liniers est mort en ARGENTINE en refusant d'avoir les yeux bandés lors de son exécution.

Jacques de Liniers est né à Niort en 1753, c'est un militaire d'origine française qui a servi dans la cavalerie française avant de s'engager par la suite comme officier dans la marine espagnole. Il est nommé comte de Buenos Aires et vice-roi du Río de la Plata de 1807 à 1809. Héros espagnol lors des invasions britanniques du Río de la Plata, monarchiste, il est finalement exécuté par les jacobins argentins, après la Révolution de Mai, dans la petite ville de Cabeza de Tigre, dans la province de Córdoba.

Lors de son exécution, Jacques de Liners a refusé de se faire bander les yeux sur le peloton d'exécution afin de déclarer une dernière fois sa fidélité au Roi d'Espagne, mais après deux salves de tirs du peloton, Jacques de Liniers était toujours vivant alors il a été achevé par le colonel Domingo FRENCH.42

Domingo FRENCH a la particularité d'être le premier postier de l'histoire de Buenos Aires, l'actuelle capitale de l'ARGENTINE.

« FRENCH » signifie « FRANÇAIS » en anglais.

Le plus célèbre postier de France est Olivier BESANCENOT, et c'est un militant TROTSKISTE.

Domingo FRENCH est habituellement considéré, avec Antonio Beruti, comme le créateur de la cocarde bleu et blanc, que l'on retrouve sur le DRAPEAU de l’Argentine.

Olivier BESANCENOT et les TROTSKISTES veulent unir tous les travailleurs du monde sous un seul et même DRAPEAU.

Domingo FRENCH était l'un des combattants de la guerre d'INDÉPENDANCE de l'ARGENTINE.

En FRANCE, Olivier Besancenot est l'un des principaux combattants de la guerre d'INDÉPENDANCE contre la dictature de l'ARGENT.

Ainsi, à travers la mort de Florence ARTHAUD dans l'accident d'hélicoptères en ARGENTINE, Dieu mettait en lumière le discours de Nathalie ARTHAUD à ARGENTUEIL, et à travers les yeux bandés des victimes lors de cet accident, Dieu mettait en lumière Jacques de Liniers qui fut tué par Domingo FRENCH, symbolisé par Olivier BESANCENOT.

Dieu nous guidait ainsi vers Nathalie Arthaud et Olivier Besancenot pour mener le combat contre la dictature de L'ARGENT.

Jacques de Liniers est né à NIORT donc N'IGNORE pas les signes que Dieu t'envoie.

Jacques de Liniers était un pur monarchiste, c'est pourquoi avant son exécution, il refusa de se faire bander les yeux en déclarant une dernière fois sa fidélité au ROI d'Espagne. Toi aussi tu mourras dorénavant sans avoir les yeux bandés car Dieu nous a révélé sa présence et montré à travers les signes le vrai visage du règne du ROI ARGENT, alors tu sais dorénavant que tu seras exécuté si tu jures fidélité à ce ROI le jour de l'élection présidentielle.

Jacques de Liniers a été tué par Domingo French, le premier postier de l'histoire de Buenos Aires, et Dieu t'a clairement fait comprendre que tu devais voter pour le parti politique d'Olivier, le plus célèbre postier de France, donc tu n'as plus les yeux bandés et si tu refuses de voter pour les révolutionnaires humanistes, tu seras exécuté par Dieu.

Jacques de Liniers est mort à CABEZA de TIGRE.

« CABEZA de TIGRE » signifie « TÊTE de TIGRE » en espagnol.

Dieu nous fait ainsi comprendre que nous devons couper la TÊTE du ROI ARGENT le jour de l'élection présidentielle afin de mettre les prédateurs du capitalisme hors d'état de nuire.

Jacques de Liniers est né en 1753.

1753 = CAGE

La place des prédateurs est dans une CAGE, donc nous devons couper la TÊTE du ROI ARGENT le jour de l'élection présidentielle pour réussir à enfermer pendant au moins 5 ans les prédateurs capitalistes en CAGE.

Jacques de Liniers est né à NIORT.

NIORT = IGNORE

N'IGNORE pas le message de Dieu.

 

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Regarde les vidéos du crash d'hélicoptères en ARGENTINE, on voit très bien que c'est la main de Dieu qui a fait en sorte que l'un des hélicoptères percute subitement l'autre, car Dieu veut nous faire comprendre à travers cet accident, qui a eu lieu dans le ciel ARGENTIN, que l'ARGENT ne nous donnera jamais des ailes étant donné que si nous l'accumulons, nous finirons au final par nous écraser et brûler en enfer.

Les victimes sont mortes à cause de l'ARGENT puisque contrairement à ce que François Hollande déclarait, cette émission avait uniquement pour but de rapporter un maximum d'ARGENT à une infime minorité d'individus, et le résultat était d'abrutir chaque semaine des millions de téléspectateurs devant un écran au lieu de les amener à s'instruire en lisant des livres pour évoluer intellectuellement.

Si tu veux obtenir un jour les ailes qui te mèneront vers le royaume de Dieu, instruis-toi, lis des livres ou consulte des sites internet qui dévoilent le vrai visage du monde capitaliste, car tu dois combattre la dictature de l'ARGENT à nos côtés pour obtenir la vie éternelle.

 

Mon objectif n'est pas de salir la mémoire de Camille Muffat, Florence Arthaud ou Alexis Vastine, je ne fais que traduire les signes car Dieu nous éduque à travers eux, et ces trois sportifs étaient ainsi programmés pour avoir une telle carrière sportive et mourir dans cet accident d'hélicoptères. Dieu dénonce symboliquement à travers ces sportifs la COURSE en SOLITAIRE qui dirige le monde, et il met en lumière Nathalie Arthaud pour que nous mettions un terme à la dictature de l'ARGENT afin que la vie de chaque être humain sur Terre soit une perpétuelle MARCHE solidaire.

 

 

Sources

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Argentine
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'ind%C3%A9pendance_de_l'Argentine
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_de_Mai
(5) https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'ind%C3%A9pendance_de_l'Argentine
(6) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Argentine
(7) https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_civiles_argentines
(8) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Argentine
(9) https://fr.wikipedia.org/wiki/Hip%C3%B3lito_Yrigoyen
(10) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Argentine
(11) https://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Per%C3%B3n
(12) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Argentine
(13) https://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Per%C3%B3n
(14) http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/argentine-une-crise-permanente
(15) https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine
(16) http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/argentine-une-crise-permanente
(17) https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine
(18) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Argentine
(19) https://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Per%C3%B3n
(20) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Argentine
(21) http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/argentine-une-crise-permanente
(22) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Argentine
(23) https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine
(24) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'Argentine
(25) https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/argentine-une-crise-permanente
(26) http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/argentine-les-creanciers-jamais
(27) http://www.lutte-ouvriere-mensuel.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/argentine-elections-apres-douze
(28) Jacques Fontenoy http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/11/25/argentine-la-droite-remporte-lelection-presidentielle_63466.html
(29) Jacques Fontenoy https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/10/30/argentine-macri-sen-va-le-chaos-financier-reste_135424.html
(30) https://lanticapitaliste.org/actualite/international/amerique-latine-victoire-de-lextreme-droite-en-argentine
(31) Jacques Fontenoy http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2410&id=39
(32) Interview de Roberto Lavagna par Olivier Brruyer http://www.pauljorion.com/blog/2011/07/23/la-crise-de-2001-et-le-defaut-argentin-interview-de-roberto-lavagna-par-olivier-berruyer/
(33) Arnaud Zacharie http://cadtm.org/Aux-origines-de-la-crise-argentine
(34) https://fr.wikipedia.org/wiki/Wattrelos
(35) Éric Toussaint http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=2155:brisons-lengrenage-mortifere-de-la-dette-publique-entretien-avec-eric-toussaint&option=com_content&Itemid=53
(36) https://fr.wikipedia.org/wiki/All%C3%B4
(37) Jacques Fontenoy http://www.lutte-ouvriere-journal.org/1999/10/29/argentine-le-peroniste-battu-menem-desavoue_333.html
(38) http://www.lutte-ouvriere-mensuel.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/argentine-une-crise-permanente
(39) https://2ccr.wordpress.com/2015/08/21/contradictions-du-capitalisme/
(40) https://fr.wikipedia.org/wiki/Domingo_French
(41) https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_de_l'Argentine
(42) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_de_Liniers