La République Tchèque

 

 

Antiquité

Depuis au moins 3000 ans avant J.-C., les Proto-Celtes sont implantés en Bohême, où ils ont défriché une partie de la vaste forêt hercynienne. Le peuple celte des Boïens (latinisé en Boii) a donné son nom à la région (Boiohaemum en latin).

À partir de la Pannonie (actuelle Hongrie), les Romains sont remontés jusqu'en Moravie. Des traces de leur passage et campement ont notamment été découvertes à Olomouc.

Les tribus germaniques s'installent sur le territoire à partir du premier millénaire.

 

Les grandes migrations

Ce que les Français en particulier et les Européens de l'Ouest en général appellent les grandes invasions, est nommé le « déménagement des nations » dans les manuels d'histoire tchèques (et allemands).

Les Slaves arrivent dans la région actuelle de la Tchéquie au Ve siècle. Des sources mentionnent une union des tribus slaves entre 623 et 659 sous la direction du marchand franc Samo.

À la fin du VIIIe siècle se constitue la principauté de Grande-Moravie qui marque le départ de l'histoire slave avec l'arrivée des moines missionnaires byzantins Cyrille et Méthode qui évangélisent la région et donnent aux peuples slaves l'alphabet glagolitique.

 

Les origines de l'État tchèque

La Grande-Moravie est envahie en 907 par les Hongrois, les Tchèques restant autonomes, cela marquera pour le millénaire à venir le destin séparé des nations tchèque et slovaque, celle-ci restant sous le joug hongrois, celle-là passant progressivement sous la domination allemande après une période d'autonomie.

Au Xe siècle, l'État tchèque se constitue sous la dynastie des Przemys. C'est aussi l'époque des premiers textes écrits. Le premier Przemysl dont le règne est historiquement prouvé est Borivoj. Il possédait un petit territoire situé vers l'aval de laú Vltava. En Moravie, avec sa femme Ludmila, il accepte la religion catholique qu'il entreprend de disperser dans le pays dès son retour en Boheme. Il a construit des édifices religieux importants comme l'église de Levy Hradec. Grâce au christianisme le pays devenait plus important. Les moines et les prêtres, qui savaient lire et écrire, apportaient les premiers livres. Les églises importantes furent construites avec en plus un petit atelier ou l'on fabriquait les livres, à la main. Les scribes commencent à recopier les textes avec une plume d'oie sur des supports en parchemin. Les livres étaient remplis d'illustrations superbes et avaient souvent servi à répandre une religion. Ensuite débutaient d'autres genres, comme les biographies des saints ou les chroniques témoignant des événements importants et les actions remarquables des gouverneurs de l'époque, etc. En 924, le prince Venceslas de Bohême prend le pouvoir avant d'être assassiné en 935 par son frère Boleslav et d'être béatifié. Saint Venceslas est le saint patron de la Bohême. La ville de Prague devient le centre du pouvoir et un évêché y est instauré en 973.

En 1085, le prince Vratislav II Przemysl est élevé au rang de roi de Bohême, la couronne tchèque ne devient héréditaire qu'avec Vladislav II Przemysl en 1158. L'urbanisation du royaume commence avec la fondation de villes comme Brno, Znojmo ou Poděbrady. Avec l'assassinat du roi Venceslas III Przemysl en 1306, la dynastie prend fin.

Le Royaume de Bohême fait alors partie du Saint-Empire romain germanique et le roi de Bohême est l'un des sept Princes-Électeurs.

En 1310, Élisabeth de Bohême, fille du roi Venceslas II, et héritière du trône de Bohême, épouse Jean de Luxembourg. Leur fils Charles devient roi de Bohême en 1346 et empereur du Saint-Empire romain germanique en 1355, date qui marque le début d’un âge d'or en Bohême. L’Université de Prague (Universitas Pragensis en latin), la première université d’Europe centrale fut fondée en 1347. Prague devient la capitale du Saint-Empire et Charles IV entreprend de l'embellir : le pont Charles, en pierre, remplace un pont de bois entre Malá Strana et la Vieille-Ville de Prague, la Nouvelle-Ville double la superficie de la ville, le Château de Prague se couvre de nouveaux édifices avec, entre autres, la cathédrale Saint-Guy en faisant appel à l'architecte Mathieu d’Arras. Au sud de Prague, Charles fait édifier le château-fort de Karlštejn, bijou de l'architecture fortifiée gothique. Avec ses 40 000 habitants, Prague est alors l'une des villes européennes les plus importantes.

 

L'organisation du royaume de Bohême

Le principe slave de la répartition du pouvoir entre tous les membres de la famille régnante, la couronne revenant au plus âgé, tandis que les autres se partagent en apanage les terres de la Moravie, disparaît en 1198. L’administration du territoire est confiée à des comtes (comes, župan) nommés par le roi et auxquels, à partir du XIIIe siècle, viennent s’adjoindre des « officiers royaux » pour les seconder. Le pouvoir politique appartient non seulement au roi, mais aussi à la nation, c’est-à-dire aux classes privilégiées qui s’expriment par la diète (Landstag), constituée de représentants des ordres (Stände) au nombre de quatre : L’ordre des prélats (Prälatenstand) qui ne concerne que le haut clergé (l’archevêque de Prague, les suffragants d’Olomouc et de Litomerice, les abbés et les prieurs des collégiales) ; l’ordre des seigneurs (Herrenstand), formé d’une vingtaine de grandes familles tchèques, allemandes ou étrangères liées à la dynastie et qui fondent leur puissance sur la grande propriété terrienne ; la petite noblesse composée de gentilshommes et de chevaliers (Ritterstand), gens de guerre à la tête de petits domaines ; l’ordre des villes s’administrant elles-mêmes. Jusqu’en 1618, ses ordres — à l’exclusion du Prälatenstand écarté lors des guerres hussites — ont le privilège de l’élection du roi et de la nomination des grands officiers. La diète se réunit chaque année au Hradčany (le plus ancien château de Prague) en novembre ou en décembre. Elle est présidée par des commissaires royaux et le souverain n’y apparaît qu’exceptionnellement à partir du XIVe siècle. Elle règle les problèmes financiers (impôts), militaires (levées de troupes), économique (entretien des voies de communication) ou religieux.

 

 

La période des conflits religieux

 

Les hussites

Le mouvement hussite (1402-1485) était aussi bien un mouvement nationaliste que religieux. En tant que mouvement religieux réformateur, il représente une concurrence à l'autorité de la papauté et une affirmation de l'autonomie nationale dans les affaires ecclésiastiques. En tant que mouvement nationaliste tchèque, il a des implications anti-allemandes et anti-impériales et peut donc être considéré comme l'une des manifestations du long conflit germano-tchèque. Enfin, le mouvement hussite est vu par beaucoup de Tchèques comme une partie du mouvement mondial de la Réforme.

À la mort de Charles IV en 1378, son fils Venceslas IV devient roi de Bohême et empereur du Saint-Empire romain germanique. C'est à cette époque, marquée en Europe par la papauté d'Avignon et l'anarchie régnant dans le Saint Empire, que commence l'histoire du mouvement hussite.

À Prague, Conrad Waldhauser prêche en faveur d'une réforme de l'Église et contre ses excès. Jan Hus, le recteur de l'université Charles suit son exemple. Ses prêches qui préfigurent les thèses protestantes de Martin Luther et Jean Calvin provoquent l'ire de la hiérarchie catholique mais rencontrent un large écho dans le public1. Influencé par l'Anglais John Wyclif, il s'interroge sur les conséquences pratiques de l'obéissance au Christ, prononce des sermons, en particulier au sein de la Chapelle de Bethléem, à Prague, contre ce qu'il appelle les erreurs du catholicisme et se consacre à la réforme de l'Église.

Il se trouve bientôt à la tête d'un mouvement national de réforme et prend publiquement la défense des écrits de John Wyclif condamnés par une bulle pontificale en date du 20 décembre 1409 qui ordonne la destruction des ouvrages de Wyclif et l'interdiction de prêcher sa doctrine. Jan Hus fait appel au « pape de Pise » Alexandre V mais en vain.

Alexandre V meurt en 1410, Jean XXIII lui succède et entreprend, en 1411, une croisade contre le roi Ladislas Ier de Naples, protecteur du « pape de Rome » Grégoire XII (Ladislas avait surtout envahi Rome et est l'allié des Colonna). Cette croisade doit être financée et les indulgences sont un moyen pratique pour la papauté pour lever des fonds. (L'indulgence est la rémission totale ou partielle devant Dieu de la peine temporelle encourue en raison d'un péché déjà pardonné.)

Hus s'élève contre ce « trafic » dans son adresse Quaestio magistri Johannis Hus de indulgentiis, quasiment une copie conforme du dernier chapitre du De Ecclesia de Wyclif.

Le pamphlet hussite déclare qu'aucun prêtre, qu'aucun évêque, aucun religieux ne peut prendre l'épée au nom du Christ ; ils doivent prier pour les ennemis du Christ et bénir ceux qui le combattent. Le repentir de l'homme passe par l'humilité, pas l'argent ni les armes ni le pouvoir. Remarquable orateur, il provoque l’émeute du peuple de Prague qui est durement réprimée. Le 24 juin 1412, un cortège d’étudiants conduit par le disciple de Hus, Jérôme de Prague, va clouer au pilori la bulle du pape et la brûle ensuite. Trois étudiants, qui ont interrompu un prêtre pendant qu’il prêchait l’achat d’indulgence, sont exécutés à la hache.2

Jan Hus est convoqué en 1414 au concile de Constance, il s'y rend avec l'intention de défendre ses thèses mais sera condamné comme hérétique et à être brûlé vif.

La révolution hussite est en route, ce qui va provoquer une guerre fratricide et quinze années de malheurs dans une Bohême fanatisée entre les Hussites, partisans des thèses de Jan Hus, et les Catholiques. Elle donne lieu à la première défenestration de Prague. L'élément déclencheur de la défenestration est, le 30 juillet 1419, une pierre qui aurait été lancée depuis l'hôtel de ville de la Nouvelle-Ville de Prague contre une procession menée par Jan Želivský, dont les partisans prennent d'assaut le bâtiment. Ils jettent par la fenêtre sept échevins catholiques sur des lances pointées vers le haut et la foule les achève. La foule s'en prend ensuite aux églises et monastères fidèles à l'Église catholique romaine : l'incident a déclenché une révolte de grande ampleur.

Le concile de Bâle met un terme aux guerres hussites, et garantit une certaine tolérance doctrinale à l'aile modérée du mouvement hussite (ce qui a entraîné la guerre avec les Taborites) qui se convertiront au protestantisme au moment de la Réforme.

En 1458, le gouverneur Georges de Podiebrady est élu par la diète roi de Bohême, à la suite du décès de Ladislas Ier de Bohême. À sa mort, la couronne passe à la dynastie lituano-polonaise des Jagellon puis en 1526 à celle des Habsbourg.

 

La guerre de Trente Ans

Sous le règne de Rodolphe II, Prague redevient un centre culturel de premier plan mais à sa mort, les tensions entre les communautés catholique et protestante escaladent et explosent au moment où la diète des États tchèques s'oppose au roi Matthias Ier qui a succédé à son frère.

La défenestration par des nobles tchèques, le 23 mai 1618, des gouverneurs impériaux Wilhelm Slavata, Jaroslav Martinic et de leur servant, Fabricius, (ils s'en tireront tous indemnes, un tas de fumier amortissant leurs chutes) marque le début de la guerre de Trente Ans. Le 26 août 1619, la diète des États tchèques élit comme roi le Prince-électeur Frédéric V du Palatinat (Frédéric II de Bohême) au lieu de Ferdinand II désigné par Matthias comme son héritier.

Les armées de la Ligue catholique, levées par Ferdinand II s'opposent le 8 novembre 1620 à celles de Frédéric II au lieu-dit la Montagne Blanche. La défaite des armées tchèques et protestantes marque la mise sous tutelle définitive du royaume de Bohême aux Habsbourg. La noblesse tchèque (largement protestante) est décimée, ses propriétés réparties entre les généraux vainqueurs (Bucquoy, Tilly, Wallenstein). Certains préferent l'exil, comme Jan Amos Komenský, l'une des grandes figures de l'Église protestante tchèque (dite fraternelle).

La Bohême, à 90 % protestante, est alors massivement convertie (souvent de force) au catholicisme dans le mouvement de la Contre-Réforme, lequel aura pour conséquence de parsemer Prague d'églises baroques et la campagne tchèque de monastères.

Les Tchèques doivent attendre les réformes de Joseph II pour bénéficier de l'édit de Tolérance religieuse. Une chaire en tchèque est alors créé à l'Université Charles.

 

 

La renaissance tchèque au sein de l'Empire d'Autriche (1848-1918)

Après une longue période de domination autrichienne, la nationalité tchèque n'existait plus qu'au travers de la perpétuation de la langue et de la culture tchèques à la campagne. En parallèle à la Contre-Réforme catholique, une germanisation de la société a lieu. En réaction, à partir de la Révolution française et surtout à partir du Printemps des Révolutions de 1848, une renaissance nationale tchèque prend forme. La langue tchèque est purifiée des germanismes qu'elle avait naturellement adopté tout au long de la coexistence avec la minorité allemande, sous l'influence, entre autres, de František Palacký.

La tâche à accomplir par les guides de la renaissance nationale au début du XIXe siècle était difficile : faire revivre la langue tchèque qui était en train de perdre son combat avec l'allemand majoritaire. Il fallait créer un vocabulaire scientifique, une classe d'intellectuels, soutenir la culture tchèque, les sciences, les arts, et aussi l'industrie tchèque.

Les acteurs de la renaissance nationale se sont appuyés sur la solidarité slave, tout particulièrement avec la Russie, et l'histoire, avec le rappel des grands moments de l'histoire tchèque. Progressivement, les exigences culturelles de la nation tchèque cédèrent la place aux exigences politiques : l'égalité des droits de la langue tchèque avec ceux de la langue allemande, la reconnaissance institutionnelle et le renforcement de l'unité des pays de la Couronne de Bohême ou la décentralisation locale.

Le système rigide de la Sainte-Alliance, refusant toute réforme, ignorant les demandes de libéralisation et de démocratisation de la société, fit éclater en 1848 des révolutions dans toute l'Europe. Au cours de la même année se soulevèrent Palerme, Naples, Paris, Milan, Prague, Vienne et toute la Hongrie. En Allemagne, le parlement provisoire se réunit pour discuter de l'unification de l'Allemagne. Il avait à décider entre deux conceptions d'unification – une petite ou une grande Allemagne, choix qui concernait également les intérêts de la nation tchèque.

Au mois de mars 1848, le chancelier Metternich dut démissionner. Un mois plus tard était proclamée la première Constitution autrichienne, la « Constitution d'avril ». L'Autriche fut saisie d'une vague de révoltes – à Vienne, en Hongrie, dans la partie autrichienne de l'Italie. Finalement la monarchie fut sauvée par l'armée et par ses généraux – Radecký en Italie, Windischgrätz à Prague, Jelačič en Hongrie. Le parlement, qui devait discuter de la libéralisation dans les pays tchèques, se réunit à Vienne puis, du fait de la révolution, se déplaça en Moravie, à Kroměříž. Les députés représentants les nations slaves faisaient face aux exigences des libéraux allemands qui demandaient l'intégration de l'Autriche dans l'Allemagne suivant l'idée d'une Grande Allemagne. Les députés tchèques František Palacký et František Ladislav Rieger défendaient la politique de l'austroslavisme, d'une Autriche forte et indépendante, fédéralisée et organisée sur la base de l'égalité des nations. Dans le cas de l'intégration de l'Autriche dans l'Allemagne réunifiée, ils craignaient la dissolution de la nation tchèque dans une « mer allemande ».

Le 2 décembre 1848, après que la plus grosse vague révolutionnaire se fut un peu calmée, Ferdinand Ier, surnommé « le Bon » par les Tchèques, abdiqua. François Josef Ier, son neveu, qui ne portait pas le poids des promesses « irréalisables » de la période révolutionnaire, monta sur le trône à la place de l'empereur faible d'esprit. Le nouveau souverain chargea l'armée de disperser le parlement réuni à Kroměříž où il préparait une constitution. En décembre 1851, par décision de l'empereur, la constitution fut suspendue. De la révolution de 1848, il ne resta plus que l'égalité devant la loi, l'abolition du servage, la liberté religieuse et, dans une certaine mesure, la décentralisation locale.

Les années 1850 ont été marquées par l'absolutisme de Bach, d'après le nom du principal représentant du gouvernement, le ministre Alexander von Bach. L'époque fut caractérisée par une limitation des droits politiques, la centralisation du système administratif et le favoritisme vis-à-vis de l'Église catholique à la suite de l'accord avec le Vatican en 1855. D'un autre côté, l'État s'efforçait de soutenir le développement industriel et commercial. Le régime fut obligé de procéder à des réformes en raison de la débâcle en Italie du Nord. Il avait échoué parce qu'il n'était pas suffisamment fort pour empêcher l'unification progressive de l'Italie. Les défaites de Magenta et de Solferino ainsi que l'état catastrophique des finances forcèrent les représentants du pouvoir à appeler les représentants de la bourgeoisie à prendre part aux décisions. L'Autriche absolutiste se transforma définitivement en monarchie constitutionnelle.

L'Autriche s'efforçait toujours de mettre en œuvre l'idée d'une unification allemande, ce qui conduisit à une rivalité avec la Prusse, puis, logiquement, à la guerre. La bataille de Sadowa, près de Hradec Králové en 1866 fut remportée par la Prusse. En dehors des retombées internationales, comme le retrait de l'Autriche d'Italie et d'Allemagne, la guerre perdue eut de graves conséquences en politique intérieure. Il en résulta « le règlement austro-hongrois ». L'empire fut divisé en deux parties : la Cisleithanie autrichienne et la Transleithanie hongroise, deux parties où le pouvoir décisionnel revenait respectivement aux Allemands d'une part et aux Hongrois d'autre part. Les deux parties étaient liées par la personne du souverain ainsi que par le domaine commun des affaires militaires, internationales et financières.

La constitution de décembre 1867 laissa au souverain une position forte : sacré, intouchable et n'ayant de compte à rendre à personne avec le droit d'émettre des décrets lorsque le Conseil d'empire ne siégeait pas. Au début, le droit de vote n'était ni général ni égal. Le droit de vote universel pour les hommes n'a été appliqué pour la première fois aux élections parlementaires qu'en 1907.

Le règlement austro-hongrois avait oublié les revendications tchèques. En réaction, de grands rassemblements populaires furent organisés dans des lieux de mémoire liés à l'histoire tchèque – Říp, Vítkov, Blaník. En 1871, les représentants tchèques négocièrent avec le gouvernement autrichien des « articles fondamentaux ». Il s'agissait d'un projet de règlement tchéco-autrichien, mais dans une union plus étroite que celle existant entre la Hongrie et l'Autriche. Les compétences du parlement tchèque furent renforcées, un gouvernement local instauré et le royaume partagé en deux parties, tchèque et allemande. Le projet se heurta au refus des Allemands de Bohême et au vif mécontentement des Hongrois. Le gouvernement tomba et le règlement tchéco-autrichien avec lui. L'échec des négociations amena les partis politiques tchèques à poursuivre dans leur opposition passive en refusant de participer aux travaux du parlement local et du Conseil d'empire.

La politique d'opposition passive prit fin en 1878, quand les partis politiques réalisèrent qu'en participant aux décisions, ils gagneraient davantage qu'en s'abstenant. La nouvelle approche sous forme de faibles concessions de la part de l'État fut appelée, avec mépris, la « politique des miettes ». C'est František Ladislav Rieger qui lança cette expression malheureuse quand il voulut mettre l'accent sur les apports et les bénéfices de la politique active des partis tchèques. Il s'agissait par exemple de la scission de l'Université de Prague en une Université Charles tchèque et une Université Ferdinand allemande, de l'émission de réglementations linguistiques qui permettaient d'utiliser la langue tchèque pour communiquer avec l'administration, etc. La représentation tchèque, à l'origine unie, se divisa en deux courants : les Vieux-tchèques plus conservateurs et les Jeunes-tchèques plus radicaux. La dernière tentative d'un règlement tchéco-hongrois, lancée par les Vieux-tchèques en 1890, échoua du fait du refus catégorique des Jeunes-tchèques et du manque d'intérêt de la population.

Au fil du temps, les relations entre les Tchèques et les Allemands se détériorèrent de plus en plus. Les Allemands représentaient environ un tiers de la population en Bohême et en Moravie. Dans certaines régions, tout particulièrement dans les régions frontalières, les Sudètes, ils formaient même une majorité homogène. Les Tchèques voulaient maintenir l'indivisibilité du pays et obtenir l'utilisation de la langue tchèque aussi bien dans les rapports de la population avec l'administration, mais aussi entre les administrations elles-mêmes. Les Allemands, en revanche, s'efforçaient de créer un territoire allemand autonome en Bohême et à diviser toute l'administration en institutions tchèque et allemande tout en gardant l'allemand comme langue officielle. Les conflits virent le jour en raison de l'incompatibilité des revendications des deux partis. Après le boycott du travail du parlement national par les Allemands de Bohême et l'aggravation des problèmes financiers du pays, la gestion décentralisée en Bohême fut suspendue par des décrets impériaux en 1913. La gestion du pays fut attribuée, de manière anticonstitutionnelle, à une commission administrative.

L'industrie se développe et la Bohême devient le bassin industriel de l'Empire austro-hongrois. Le développement industriel et commercial se reflète dans celui de l'éducation, de la culture et du sentiment (voir ressentiment) national tchèque. Les premiers journaux tchèques sont publiés à partir de 1869, des théâtres jouant en tchèque voient le jour ; en 1882, l'Université Charles est scindée en deux entités : une tchèque et une allemande. En 1883, le Théâtre national tchèque est édifié sur la rive droite de la Vltava. On y joue la symphonie Má Vlast (Ma Patrie) de Bedřich Smetana et on ne peut comprendre les accords du poème symphonique Vltava (la rivière qui traverse la Bohême) sans imaginer qu'il est aussi un chant patriotique.

C'est une période d'intense compétition tant industrielle que culturelle entre les citoyens tchèques légèrement revanchards et les ressortissants allemands. Ces derniers construisent le Neuer Deutscher Theater (aujourd'hui Opéra d'État) pour damer le pion aux efforts tchèques au Théâtre national (tchèque) ; quand le Musée national (tchèque) est érigé sur le haut de la place Venceslas, les Allemands réagissent de même.

Dès lors que l'Empire est affaibli politiquement et défait militairement au sortir de la Première Guerre mondiale, les Tchèques sont prêts à prendre et leur revanche et leur indépendance : le 30 octobre 1918, le Conseil national tchèque annonce la création d’un État tchécoslovaque indépendant.

L'armée et certaines structures économiques (dont la Legiobanka) se construisent à partir des anciennes légions tchécoslovaques.

 

La première République tchécoslovaque (1918-1939)

En 1919, le traité de Saint-Germain-en-Laye établit le dépeçage de l'Autriche-Hongrie et valide la création, en octobre 1918 de la Première République tchécoslovaque sur une base nationale promue par le Tchèque Tomáš Masaryk et le Slovaque Milan Rastislav Štefánik, les Tchèques et les Slovaques pris ensemble représentent 50 % de la population totale aux côtés des Allemands (Sudètes), des Ukrainiens, des Polonais et des Hongrois (sans compter les minorités juives souvent germanophones et les Roms). En fait, aucune nation n'est réellement majoritaire sur « son » propre territoire et les premières années de la Tchécoslovaquie indépendante sont marquées par de fortes tensions nationalistes qui minent la vie politique.

La minorité allemande n'est pas invitée à participer à l'élaboration de la constitution de la nouvelle république. Adoptée en 1920, celle-ci prône l'irrédentisme avec l'Allemagne.

Les premières élections se déroulent le 18 avril 1920 et, jusqu’à l'annexion allemande de 1938-1939, les populations de la République Tchécoslovaque seront invitées à participer aux différents scrutins en respectant le calendrier prévu par la Constitution.

L'arrivée de Hitler au pouvoir en 1933 et l'Anschluss avec l'Autriche en 1938 fait craindre que la Tchécoslovaquie, avec ses trois millions d'Allemands des Sudètes concentrés sur les marges du pays bordant le Reich et menés par le Parti allemand des Sudètes, le parti autonomiste de Konrad Henlein, ne soit la prochaine sur la liste. Hitler demande la rétrocession des Sudètes et obtient gain de cause lors des Accords de Munich : le 1er octobre 1938, les Sudètes sont occupés. Le 15 mars 1939, c'est toute la partie tchèque qui est occupée (la Propagande nazie appelle cela "Zerschlagung der Rest-Tschechei" = démantèlement du reste de la Tchécoslovaquie) et devient le protectorat de Bohême-Moravie alors que la République slovaque déclare son autonomie sous la houlette de Mgr Tiso et que l'extrémité orientale de la République est occupée par la Hongrie de l'amiral Horthy. La France n'est pas intervenue pour défendre le pays, malgré des accords de défense mutuels.

C'est la fin d'une période qui, en dépit des incessants problèmes politiques (tensions nationalistes à l'intérieur, menace bolchévique aux marches orientales) et économiques (crise de 1929), est perçue comme un âge d'or par les Tchèques.3

 

La Seconde Guerre mondiale

La Tchécoslovaquie pendant la Seconde Guerre mondiale couvre, pour l'essentiel, la période située entre le 15 mars 1939 et le 8 mai 1945. Le 15 mars 1939, les troupes allemandes envahissent la Bohême et la Moravie. La jeune Tchécoslovaquie est alors fragmentée pour une période de 6 ans. D'un côté, le Protectorat de Bohême-Moravie, amputé des Sudètes, est quasiment annexé au Troisième Reich ; de l'autre, la République slovaque est un pays indépendant, satellite de l'Allemagne nazie mais qui, jusqu'en septembre 1944, n'est pas occupé par la Wehrmacht. En outre, la Pologne et surtout la Hongrie s'emparent des territoires où vivaient des minorités polonaises, hongroises et ukrainiennes.

 

La libération

Le 5 avril, Beneš, arrivé de Londres en transitant par Moscou, constitue à Košice un gouvernement de coalition présidé par Zdeněk Fierlinger, avec Klement Gottwald comme premier vice-président, signant le début de la « Troisième République tchécoslovaque ». Le programme de Košice prévoit une république démocratique, où Tchèques et Slovaques seront égaux.4

 

La seconde République tchécoslovaque

En mai 1945, la République tchécoslovaque est rétablie dans ses frontières initiales (les Sudètes sont réintégrées) à l'exception de la partie ukrainienne (annexée en 1938 par la Hongrie) qui est absorbée par l'Union soviétique.

Le président Edvard Beneš émet les décrets Beneš qui, en application de la conférence de Potsdam, expulsent du territoire tchécoslovaque les minorités allemandes et hongroises et confisquent leurs biens - en échange de quoi, l'État tchèque ne réclame pas de dommages de guerre à l'Allemagne vaincue. Ceci aura une incidence après la chute du régime communiste, le nouvel État démocratique décidant de restituer les biens confisqués en 1948 par les seuls communistes, considérant que (légaux ou non) les décrets Beneš ont été le fait d'un gouvernement démocratiquement élu et qu'il n'est pas nécessaire de les « réviser ». Cette décision sera contestée par les Allemands originaires des Sudètes, forts actifs politiquement en Bavière notamment, mais ne sera pas rouverte par l'Allemagne.

 

La période communiste

En février 1948, les communistes prennent le pouvoir. Klement Gottwald institue sur le modèle stalinien un culte de la personnalité, personnalité non-dénuée de paranoïa comme son illustre mentor et instaure un régime de terreur sous la férule de la Sécurité d'État tchécoslovaque, comme l'atteste l'élimination des opposants démocrates comme Milada Horáková en 1950 ou les procès de Prague en 1952 qui visent l'élimination de communistes de la première heure comme Rudolf Slánský, secrétaire général du parti communiste tchécoslovaque. Clin d’œil de l'histoire, Gottwald prend froid lors des funérailles de Joseph Staline et décède peu de temps après lui.

Débarrassée des tensions nationalistes avec les minorités allemande et hongroise, la Tchécoslovaquie se divise bientôt et le fossé qui sépare les Tchèques des Slovaques ne cesse de s'élargir. C'est la fédéralisation croissante de la République (un parlement tchèque, un parlement slovaque et un parlement fédéral tchécoslovaque, un exécutif tchèque, un exécutif slovaque, un exécutif fédéral, et plus important que tout, dans un pays du bloc communiste : un Parti communiste tchèque, un Parti communiste slovaque, etc.) et la « guerre du trait d'union » qui illustre la division des deux entités nationales : il est désormais séant d'écrire tchéco-slovaque et Tchéco-Slovaquie.5

 

Le Printemps de Prague

Le Printemps de Prague est la période de l’histoire de la République socialiste tchécoslovaque durant laquelle le parti communiste tchécoslovaque introduit le « socialisme à visage humain » et prône une relative libéralisation. Il débute le 5 janvier 1968, avec l'arrivée au pouvoir du réformateur Alexander Dubček qui introduit la liberté de la presse, d’expression et de circulation dans la vie politique et enclenche une décentralisation de l’économie. Il dote le pays d'une nouvelle constitution qui reconnaît l'égalité des nations tchèque et slovaque au sein d'une république désormais fédérale.

 

L'invasion soviétique (août 1968)

L'intervention des troupes du Pacte de Varsovie en août 1968 en Tchécoslovaquie, pour mettre fin au Printemps de Prague, illustre le principe de la « souveraineté limitée » et préfigure ce qui va devenir peu après la doctrine Brejnev. Dans la nuit du 20 au 21 août, les forces armées de cinq pays du Pacte de Varsovie — URSS, Bulgarie, Pologne, Hongrie et RDA — envahissent la Tchécoslovaquie. En revanche, ni la Roumanie, ni l’Albanie ne participent à l’opération ; l’Albanie décide de se retirer du pacte de Varsovie après les événements.

La période du Printemps de Prague prend fin lors de l'invasion qui a lieu dans la nuit du 20 au 21 août. 400 000 soldats, 6 300 chars des pays du Pacte de Varsovie, appuyés par 800 avions, 2 000 canons, envahissent le pays. L'Opération Danube, préparée depuis le 8 avril, mobilise pour l’essentiel des troupes soviétiques. À titre de comparaison, l'Allemagne alignait 3 580 chars contre l'URSS lors de l'Opération Barbarossa et la Tchécoslovaquie avait une population d'un peu moins de 15 millions d'habitants.

L’occupation soviétique entraîne des manifestations non violentes et une vague d’émigration parmi la population tchécoslovaque. Dans l’après-midi du 21 août 1968, des dizaines de milliers de manifestants défilent dans les rues dans l’après-midi. Ils bandent les yeux des statues des héros tchèques. Les panneaux indicateurs sont déplacés afin de semer le trouble dans l'armée adverse. Plusieurs personnes se regroupent autour des bâtiments de la Radio publique, notamment à Prague et à Pilsen.

 

Bilan et conséquences directes de l'invasion

L’invasion de la Tchécoslovaquie provoque la mort de 72 à 90 personnes et fait plusieurs centaines de blessés. Alexander Dubček appelle son peuple à ne pas résister. Depuis la bataille de la Montagne Blanche, en 1620, les Tchèques ne se sont jamais défendus militairement contre les invasions.

L’invasion provoque une importante vague d’émigration qui finit par s’arrêter quelque temps plus tard : on estime le nombre des départs à 70 000 immédiatement après l’intervention. Sur toute la période soviétique, 400 000 Tchécoslovaques quittent leur pays.

Le 16 janvier 1969, Jan Palach, un étudiant s’immole par le feu sur la place Venceslas à Prague en protestation contre la suppression de la liberté d’expression. L’exemple de Palach est suivi par Jan Zajíc un mois plus tard et par Evzen Plocek en avril. Dans la nuit du 28 au 29 mars 1969, 500 000 personnes manifestent spontanément : 21 garnisons soviétiques sont attaquées. Le premier anniversaire de l’invasion soviétique soulève de nouvelles manifestations.6

Jan Palach est mort trois jours après son geste, des suites de ses brûlures extrêmement importantes. En janvier 1989, le 20e anniversaire de la mort de Jan Palach provoque une semaine d'importantes manifestations contre le régime communiste, appelée « Semaine de Palach ». Le 16 février 1989, l'auteur dramatique Václav Havel, un des dirigeants du mouvement de la Charte 77, est arrêté par la police de la dictature communiste pour avoir voulu déposer une gerbe de fleurs à la mémoire de Jan Palach.

Le 20 février suivant, il est condamné pour ce geste à neuf mois de prison ferme et le 22 février, sept autres opposants sont aussi condamnés. Quelques mois plus tard, la dictature s'effondrera à la suite de la Révolution de velours.7

 

 

Jan PALACH s'est immolé par le feu pour protester contre l'invasion de son pays par l'URSS.

 

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Voici un extrait de sa lettre écrite avant de mourir à l’Union des écrivains tchécoslovaques, le 16 janvier 1969 :

« Puisque nos pays se trouvent au bord du désespoir et de la résignation, j'ai pris la décision d’exprimer mon désaccord et de réveiller la conscience de la nation. »

 

Par sa mort sacrificielle, ce jeune étudiant de 20 ans incarne immédiatement l'opposition au communisme, et offre à la nation tchécoslovaque l'occasion d'une mobilisation massive et déterminée portée par une émotion unanimement partagée.

 

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Jan Palach entre ainsi dans l'histoire de l'Europe et dans la symbolique du combat pour la Liberté.

 

Voici un extrait du document du groupe de la « Charte 77 » publié le 15 janvier 1989 à l’occasion de l'anniversaire de l'immolation de Jan Palach :

« Il est mort, parce qu’il a voulu crier le plus fort possible. Il a voulu que nous nous rendions compte de ce qui se passait, que nous voyions ce que nous faisions vraiment et que nous entendions ce que nous disions en ce temps de concessions dont on disait qu’elles étaient indispensables, de compromis que l’on considérait comme raisonnables et de manœuvres que l’on croyait intelligentes. Nous perdions peu à peu la conscience nous rappelant qu’il faut toujours garder quelque chose, quelque chose d'essentiel, quelque soit la pression ; quelque chose qui ne peut être vendu et sans quoi la vie humaine perd son inaliénable dignité. »8

 

Jan Palach a ainsi réveillé les consciences et effectivement, seul parmi toutes les espèces vivantes, l'homme possède une conscience de l'identité. Mais actuellement, « la violence symbolique du capital, la rationalité marchande réifient la conscience de l'homme. L'homme n'est plus le sujet de son histoire. La marchandise fournit désormais les paramètres de son identité.

La première tache du révolutionnaire est donc la destruction de la violence symbolique du capital et des significations meurtrières qu'elle impose aux hommes. Car un monde organisé selon les principes de la rareté sociale, politique, économique, donc un monde de la violence, où la fragile liberté, le relatif bien-être de quelques-uns se paient du désespoir, de la faim de la multitude, est un monde faux. Si je suis l'Autre, si l'Autre est moi, il n'y aura jamais de dignité, de paix, de liberté dans une société avant que tous les hommes ne soient libres, ne vivent dans la justice, ne mangent à leur faim. Tout homme ne se construit qu'à l'aide d'autres hommes, dans le libre exercice de son amour. Tant que la réciprocité de l'immanence, tant que la conscience pour soi n'aura pas remplacé la conscience en soi, il n'y aura pas de société, de vie, d'humanité possibles sur cette Terre. »9

Jan Palach s'est immolé par le feu pour que les Tchécoslovaques se rendent compte de ce qui se passait sous leurs yeux, afin qu'ils ne fassent plus les concessions qu'ils pensaient alors indispensables, raisonnables, comme aujourd'hui laisser une minorité de la population mondiale accumuler des richesses phénoménales alors que des millions d'êtres humains meurent de pauvreté chaque année ; le régime capitaliste nous a imprimé dans le cerveau que c'est raisonnable, indispensable, or ça ne l'est pas puisqu'il existe une alternative à ce système économique meurtrier. Jan Palach a ouvert les yeux du peuple tchécoslovaque afin qu'il se révolte contre la dictature communiste et Dieu a multiplié les signes pour nous ouvrir les yeux afin de nous révolter contre le capitalisme.

Pendant son agonie, Jan PALACH confirma l'intention d'éveiller le peuple tchécoslovaque par son sacrifice : « L’homme doit se défendre contre le mal qu’il est capable d'affronter à un moment donné », dira t-il le 17 janvier 1969.10

Actuellement, le mal qui dirige le monde c'est le capitalisme et à travers Jan PALACH, Dieu nous transmet le message suivant : « Ne sois PAS LACHE : combats-le ! ».

 

Les peuples subissent aujourd’hui l’aggravation d’une crise profonde du capitalisme dans laquelle les sociétés privées transnationales, les banques, les conglomérats médiatiques, les institutions financières internationales cherchent à accroître leurs profits au prix d’une politique interventionniste et néo-colonialiste, avec la complicité des gouvernements libéraux. Guerres, occupations militaires, traités néo-libéraux de libre-échange et politiques d’austérité se voient traduits en paquets économiques qui privatisent les biens communs et les services publics, baissent les salaires, violent les droits, augmentent le chômage, la précarité et la surcharge des femmes dans le travail de soins et détruisent la nature. Ces politiques néolibérales affectent lourdement à la fois les pays du Sud et les pays du Nord, augmentent les migrations, les déplacements forcés, les délogements, l’endettement et les inégalités sociales. Elles renforcent le conservatisme et le contrôle sur le corps et la vie des femmes. Elles nous imposent « l’économie verte » comme fausse solution à la crise environnementale et alimentaire, ce qui non seulement aggrave le problème, mais débouche sur la marchandisation, la privatisation et la financiarisation de la vie et de la nature.11

 

Le capitalisme impose une dictature totalitaire donc ne sois PAS LACHE et combats-là. De quelle manière ? « D'abord, ''résister'', puisqu'ils nous occupent : ils occupent nos esprits par la télévision, ils occupent nos réflexions par leurs médias contrôlés, ils occupent nos terres par leurs usines, ils occupent les conquêtes de nos parents par leurs privatisations, ils occupent l'espace écologique commun par leurs pollutions. Il faut ainsi résister, puisqu'ils veulent détruire la résistance. »12

Résister c'est LUTTER.

Lutter contre les multinationales et le système financier (FMI, BM et OMC), principaux agents du système capitaliste, qui privatisent la vie, les services publics et les biens communs comme l’eau, l’air, la terre, les semences, les ressources minérales, promeuvent les guerres, violent les droits humains et pillent les ressources. Les multinationales reproduisent des pratiques extractivistes nuisibles à la vie, accaparent nos terres et développent des semences et aliments transgéniques qui privent les peuples de leur droit à l’alimentation et détruisent la biodiversité

Lutter pour l’annulation de la dette illégitime et odieuse qui est aujourd’hui un instrument global de domination, de répression et d´asphyxie économique et financière des peuples.

Lutter contre les accords de libre-échange que nous imposent les États et les multinationales car il sera possible un jour de construire une mondialisation d’un autre type, par les peuples et pour les peuples, fondée sur la solidarité et sur la liberté de circulation pour tous les êtres humains.

Lutter pour la justice climatique et la souveraineté alimentaire parce que nous savons que le réchauffement global est le résultat du système capitaliste de production, distribution et consommation. Les multinationales, les institutions financières internationales et les gouvernements qui sont à leur service ne veulent pas réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Lutter contre « l’économie verte », et refuser les fausses solutions à la crise climatique comme les agro-carburants, les organismes génétiquement modifiés, la géo-ingénierie et les mécanismes de marché de carbone, comme le REDD (Réduction des Émissions liées à la Déforestation et à la Dégradation), qui font miroiter aux populations appauvries des progrès, tout en privatisant et transformant en marchandises les forêts et territoires où ces populations ont vécu pendant des millénaires

Lutter pour la défense de la souveraineté alimentaire et l’agriculture paysanne qui sont les solutions réelles à la crise alimentaire et climatique, ce qui signifie aussi l’accès à la terre pour celles et ceux qui la travaillent.

Lutter contre la violence envers les femmes qui est exercée régulièrement dans les territoires occupés militairement, mais aussi contre la violence dont souffrent les femmes quand elles sont criminalisées parce qu’elles participent activement aux luttes sociales. Lutter contre la violence domestique et sexuelle qui est exercée sur les femmes quand elles sont considérées comme des objets ou marchandises, quand leur souveraineté sur leur corps et leur spiritualité ne sont pas reconnues. Lutter contre la traite des femmes, des filles et des garçons.

Lutter contre l’homophobie et les violences sexistes.

Lutter pour la paix et contre la guerre, le colonialisme, les occupations et la militarisation de nos territoires. Dénoncer le faux discours de défense des droits humains et des combats aux intégrismes, qui sont souvent utilisés pour justifier les interventions militaires. Lutter pour la défense du droit à la souveraineté et à l’auto-détermination des peuples. Lutter contre l’installation des bases militaires étrangères qui fomentent des conflits, contrôlent et pillent les ressources naturelles et promeuvent des dictatures en divers endroits du monde .

Exiger des réparations pour tous les peuples du monde victimes du colonialisme.

 

Lutter pour la démocratisation des médias de masse et la construction de médias alternatifs, qui sont fondamentales pour faire renverser la logique capitaliste.

 

Pour la résistance et la solidarité : lutter pour la liberté de nous organiser dans des syndicats, des mouvements sociaux, des associations et toutes autres formes de résistance pacifiques.

Dénoncer l'intensification de la répression contre les peuples rebelles, les arrestations, emprisonnements et assassinats des activistes, des étudiants et des journalistes. Ainsi que la criminalisation des luttes.

Avançons vers une unité globale pour défaire le système capitaliste !

Renforçons notre solidarité avec les peuples du monde qui luttent au quotidien contre l’impérialisme, le colonialisme, l´exploitation, le patriarcat, le racisme et l’injustice, en Tunisie, en Palestine, au Kurdistan, en Syrie, en Irak, en Libye, en Grèce, en Espagne, au Burkina Faso, au Mali, au Congo (RDC), en Centre Afrique, au Sahara occidental… 13

Vive la lutte de tous les peuples !

Les peuples unis ne seront jamais vaincus !

 

 

Jan PALACH s'est immolé par le feu le 16 janvier 1969 (16 1 1969).

16 1 1969 = PASIF

Ne reste pas PASSIF devant la dictature du capitalisme. Rejoins notre mouvement politique afin de mettre le feu au système capitaliste.

Mais ne t'immole pas par le feu car nous avons besoin de ton vote le jour de l'élection présidentielle.

JAN PALACH = JAN

JAN = 10+1+14 = 25

Le chef-lieu du département 25 est la ville de BESANCON.

Dieu te demande ainsi de voter pour le parti politique d'Olivier BESANCENOT le jour de l'élection présidentielle.

N'aie pas peur de mettre un terme à la dictature du capitalisme. « ''Les individus ne sont pas devenus fondamentalement peureux, observe Cynthia Fleury, ils ont simplement perdu l'entraînement au courage.'' C'est un sport collectif : s'il est bien d'être courageux seul, on est plus fort si l'on est courageux ensemble – entreprise plus difficile dans une culture individualiste qui sépare les êtres les uns des autres. »14

Dieu nous a donc envoyé de multiples signes pour nous unir le jour de l'élection présidentielle et nous permettre ensuite de mettre en place l'économie révolutionnaire afin que la révolution contre le système capitaliste soit permanente et qu'elle s'exporte dans le monde entier ; à ce moment-là, nous serons enfin unis politiquement avec les autres peuples.

 

Le 16 février 1989, l'auteur dramatique Václav HAVEL, un des dirigeants du « mouvement de la Charte 77 », est arrêté par la police de la dictature communiste pour avoir voulu déposer une GERBE de fleurs à la mémoire de Jan PALACH. Il venait honorer les 20 ans de la mort de Jan.15

 

GERBE = GERBER

 

20 = VIN

 

HAVEL = AVE LH

 

LH = 12 8

 

François Hollande est né un 12 8 (12 août).

 

À travers Václav HAVEL, Dieu nous demande de GERBER le VIN de l'ancienne Alliance avec Jésus car nous ne devons plus dire « AVE César », donc ne vote plus pour des clones de François Hollande le jour de l'élection présidentielle.

 

Václav HAVEL est mort le 18 décembre 2011 et François Hollande est devenu président de la République le 15 mai 2012 – soit 149 jours plus tard.

 

149 jours séparent le 2 décembre (2 12) et le 30 avril qui célèbre la mort d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.

 

2 12 = 2 L = 2 AILES

 

Dieu nous montre que pour obtenir les 2 AILES qui mènent au paradis, la nouvelle Alliance de l'EAU nous impose de ne plus dire « AVE César » en signant l'arrêt de mort du RICHE le jour de l'élection présidentielle.

 

Durant la période communiste, Václav HAVEL était l'une des figures de l'opposition au régime en tant que membre de la charte 77.

 

77 = SEPT SEPT

 

SEPT = 19x5x16x20 = 30400

 

Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort un 30 4 (30 avril).

 

Dieu nous transmet le message suivant : « Signe l'arrêt de mort du RICHE en votant pour le partage équitable des richesses de la Terre. »

 

Ne sois PAS LACHE : sauve des millions de vies humaines en construisant un monde égalitaire.

 

Václav HAVEL a combattu le communisme totalitaire dont le fondateur – Joseph Staline – est né le 18 décembre 1878.

 

Václav HAVEL est mort le 18 décembre 2011 – soit 133 ans - jour pour jour - après la mort de Staline.

 

133 = 13 3 = 13 mars

 

Le Pape François a été élu un 13 mars.

 

À travers Václav HAVEL, Dieu met en lumière le Pape car l'Alliance du VIN avec Jésus nous encourage à dire « AVE César » en lui laissant le pouvoir politique en main. Par conséquent, Dieu nous révèle que le Pape François est LACHE car il ne combat pas politiquement César alors que ce dernier tue des millions de pauvres en accaparant la majeure partie des richesses de la Terre.

 

Dieu nous transmet ainsi le message suivant : « Ne sois PAS LACHE ! Ne dis pas ''AVE César'' mais signe l'arrêt de mort du RICHE en construisant un monde égalitaire. »

 

Václav HAVEL est devenu le 1er président de la République Tchèque en 1993. Il a dit « AVE César » en se ralliant sans réserve à la guerre du Golfe de George Bush, une entreprise qui a tué 100 000 civils Irakiens. « En 1991, aux côtés de plusieurs autres leaders pro-capitalistes est-européens, Havel a voté avec les États-Unis pour condamner les violations des droits de l’homme à Cuba. Mais il n’a jamais dit un seul mot pour condamner les violations des droits de l’homme au Salvador, en Colombie, en Indonésie ou dans quelque autre État client américain que ce soit.16 » En 2003, il clama une nouvelle fois haut et fort « AVE César » en se ralliant à la nouvelle guerre impérialiste en Irak, menée par George W. Bush pour le compte des majors US du pétrole.

 

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HAVEL = AVE HL

 

HL = 8x12 = 96

 

Un cahier composé traditionnellement de 96 pages.

 

Ne dis plus « AVE César » et ÉCRIS ton futur en changeant la LOI avec les 5 doigts de ta MAIN qui tiennent le bulletin de vote.

 

Václav HAVEL était l'un des dirigeants de la « charte 77 ».

 

77 = 7x7 = 49

 

Le département 49 est celui du MAINE-et-LOIRE.

 

Nous renverserons ainsi la dictature du capitalisme en changeant la LOI avec les 5 doigts de notre MAIN qui tiennent le bulletin de vote.

 

Alors suis les signes et ne poignarde pas dans le dos des millions de pauvres qui ne demandent qu'à vivre. Ne sois PAS LACHE.

 

Une rue à ANGERS porte le nom de Jan PALACH.

 

ANGERS est le chef-lieu du département 49.

 

ANGERS = ANGES

 

Les LACHES n'iront jamais au paradis donc si tu ne fais rien pour sauver tes frères et sœurs, tu ne deviendras jamais un ANGE.

 

ANJOU, FEU !  Vote pour la révolution humaniste le jour de l'élection présidentielle !

 

 

Ne lâche pas tes frères et sœurs : l'exemple d'Oskar Schindler

 

Oskar Schindler naît le 28 avril 1908 à Zwittau, en Moravie, dans une famille catholique. Industriel allemand sudète, membre du parti Nazi et du service d’espionnage de l’Abwehr, Oskar Schindler fait fortune en dirigeant la Deutsche Emailwarenfabrik, usine spécialisée dans la fabrication de batteries de cuisine en émail, située à proximité du camp d'internement de Plaszow, au sud de la ville de Cracovie, et ceci en profitant de ses bonnes relations avec le chef de ce camp nazi Amon Göth, lequel lui fournissait la main d'œuvre parmi les nombreux Juifs internés. Initialement, Schindler est surtout intéressé par le potentiel financier de l'entreprise et engage des Juifs parce qu'ils sont moins chers que les Polonais — les salaires étant fixés par le régime nazi d'occupation.

Plus tard, interpellé par leur sort, il prend parti pour eux et, aidé de sa femme Émilie, ainsi que par son comptable juif Itzhak Stern, il sauve ainsi la vie de plus de 1 100 d'entre eux en les arrachant aux camps d'extermination nazis et en les amenant à 15 kilomètres au sud de sa ville natale pour les faire travailler dans une usine d'armement intégrée au camp de Brünnlitz, aujourd'hui (Brněnec). Il orchestre alors la faillite de cette nouvelle usine, notamment pour sauver ses travailleurs juifs et ne pas ralentir l'avancée alliée par sa production d'armes. Il se rend également jusqu'à Auschwitz pour récupérer ses ouvrières juives dirigées vers le camp par l'administration nazie. Il joue parfaitement de son charisme, de son savoir-faire pour mener à bien ses actions de sauvetage et il y consacre aussi ses biens personnels.

Il est arrêté trois fois, dont une fois sans mandat, en 1942, pour avoir embrassé l'une de ses ouvrières juives. Son emprisonnement ne dure que quelques semaines. La troisième arrestation a lieu quelque temps après l'emprisonnement d'Amon Göth, le commandant du camp de travaux forcés juifs de Plaszow en Pologne, en raison de l'amitié liant les deux hommes, tous deux membres du parti nazi, celle-ci ne dure que huit jours.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il émigre en Argentine où il devient fermier. Ne prospérant pas, il revient en 1958 en Allemagne. Là, il essaie de se relancer dans l'industrie et échoue constamment. Même après la guerre, il se tient au courant de la vie des personnes qu'il a sauvé et reste en contact avec elles.17

 

 

Oskar Schindler est né a Zwittau, en République Tchèque, à l'extrême ouest de la MORAVIE. Il est mort à l'âge de 66 ans.

 

Le chiffre du diable est le 666, il symbolise les 66,6 % de profits accaparés officiellement par les capitalistes français dans les entreprises (durant 26 ans).

 

MORAVIE = MORT A VIE

 

La MORT A VIE est la MORT éternelle – synonyme d'enfer pour les capitalistes et leurs électeurs.

 

Les riches industriels, les capitalistes, ont les ressources nécessaires pour éradiquer la malnutrition, la faim, les épidémies, et sauver des millions de vies humaines chaque année mais ils refusent de le faire afin de maximiser leurs profits. Ils accumulent ainsi les richesses mais ne les redistribuent pas, donc s'ils ne suivent pas l'exemple d'Oskar Schindler, ce qui les attend est la MORT A VIE, c'est-à-dire l'enfer, d'où le chiffre 66,6 qui symbolise le diable, ce nombre reflétant l'égoïsme des capitalistes qui s'engraissent de profits au lieu de sauver des vies.

 

OSKAR Schindler a fait fortune en dirigeant une usine spécialisée dans la fabrication de batteries de cuisine en EMAIL.

 

L'acteur qui interprète le rôle d'OSKAR Schindler dans le film La Liste de Schindler est LIAM Neeson.

 

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LIAM = MAIL

 

Un MAIL est un MESSAGE.

 

MAI L = MAI 12 = 12 MAI

 

Le 12 MAI est traditionnellement le 132e jour de l'année.

 

132 minutes sont égales à 2 heures 12.

 

2 12 = 2 L = 2 AILES

 

Dieu envoie ainsi un MESSAGE à tous les industriels qui ont individuellement les moyens financiers de sauver des milliers d'enfants chaque année : si vous sauvez des vies comme Oskar Schindler, vous aurez la VIE éternelle en obtenant 2 AILES pour vous envoler un jour au paradis ; mais si vous refusez de leur venir en aide, c'est la MORT qui vous attend. Le chiffre 66,6 signifie que vous irez en enfer.

 

MAIL = LIAM = LAIM

 

LAIM = FAIM

 

Seuls le L et le F diffèrent.

 

LF = 12+6 = 18

 

6+6+6 = 18

 

18 = AH

 

AH sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.

 

Actuellement, 10 millions d'êtres humains meurent de FAIM chaque année à cause de la FAIM du RICHE qui s'engraisse de profits, donc Dieu nous envoie un MESSAGE pour nous montrer que si nous ne combattons pas la FAIM, c'est la MORT à VIE qui nous attend.

 

 

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OSKAR Schindler est mort à l'âge de 66 ans, et Liam Neeson a été nominé lors de la 66e cérémonie des OSCARS en 1994 pour son interprétation d'OSKAR Schindler dans le film La Liste de Schindler. Lors de cette cérémonie, le film a reçu le plus de récompenses avec l'attribution de SEPT OSCARS.

 

SEPT = 19x5x16x20 = 30400

 

Adolf Hitler est mort un 30 4 (30 avril).

 

Il est mort exactement le 30 avril 1945.

 

1945 = AIDE

 

Dieu nous fait comprendre qu'à l'instar d'Oskar Schindler, nous devons apporter notre AIDE à nos frères et sœurs menacés d'être tués par une idéologie criminelle, et à travers le chiffre 66 qui symbolise les 66,6 % de profits accaparés par les capitalistes, Dieu nous révèle que cette idéologie criminelle est le capitalisme. Nous devons alors tuer Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH – c'est-à-dire que nous devons éliminer l'homme politique au service du RICHE, actuellement au pouvoir dans quasiment tous les pays, afin d'éradiquer le capitalisme et ainsi sauver les centaines de millions d'êtres humains qui seront exterminés ces prochaines années si nous ne faisons rien pour leur venir en AIDE. Alors ne soyons PAS LACHE et sauvons leur la vie en prenant exemple sur Oskar Schindler qui était prêt à perdre sa fortune et même sa vie pour sauver un millier de juifs – donc ne vote pas pour une idéologie qui peut éventuellement te rapporter le plus d'argent sur le court terme mais exterminera sur le long terme des centaines de millions d'êtres humains dans le monde entier. Ne sois PAS LACHE.

 

Lors de cette 66e cérémonie des Oscars, dans le cadre de l'élection du meilleur acteur, LIAM Neeson était notamment opposé à Laurence FISHBURN, qui était nominé pour son interprétation d'Ike Turner dans le film TINA (un biopic sur la vie de la chanteuse TINA Turner).

 

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Le slogan politique TINA signifie There is no alternative « Il n'y a pas d'autre choix ». Ce slogan signifie que le marché, le capitalisme et la mondialisation sont des phénomènes nécessaires et bénéfiques et que tout régime qui prend une autre voie court à l'échec. Jean Ziegler décrit ce slogan comme celui du troisième pouvoir totalitaire après le bolchevisme et le nazisme.18

Des médias aux mains du RICHE vous diront qu'il n'y a aucune alternative au capitalisme car c'est le meilleur des systèmes économiques. Ils vous diront que je suis un utopiste, alors ne vous laissez pas manipuler par ces nazis qui sont prêts à exterminer des millions de pauvres pour permettre à leur classe sociale de s'engraisser de profits.

Il y a une alternative à la mort de millions de pauvres, c'est le partage des richesses.

Oskar Schindler a dépensé tellement d'argent pour que les travailleurs juifs employés dans ses usines ne soient pas exterminés, qu'il a fini par faire faillite. Il ne s'est pas dit qu'il allait en sauver 200 de moins pour faire une marge de profit raisonnable. Or aujourd'hui, les capitalistes réalisent notamment des milliards de bénéfices en Afrique mais ils laissent mourir de faim et de maladies des millions d'Africains chaque année pour maximiser leurs profits. C'est la raison pour laquelle dans le film La Liste de Schindler, réalisé par Steven Spielberg, Dieu associe les nazis aux capitalistes, car Oskar Schindler se rend véritablement compte de l'horreur et la folie nazie en assistant à la liquidation du ghetto de Cracovie alors qu'il se trouve sur une colline surplombant la ville, où il est monté à cheval en compagnie d'une de ses maîtresses. Il a donc assisté à ce massacre en étant sur le dos d'un cheval, et j'ai expliqué précédemment que le cheval est le travailleur sur lequel le capitaliste monte pour se bâtir un empire, en accaparant 66,6 % des profits générés par la course des travailleurs dans les entreprises.

 

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Cette scène du film symbolise ainsi l'exploitation de l'homme par l'homme et l'inégale redistribution des richesses qui extermine un enfant toutes les 5 secondes. Oskar Schindler assiste au massacre des juifs alors qu'il se trouve sur une colline, donc il voit d'en haut les juifs se faire exterminer en bas : cette scène symbolise ainsi le RICHE qui se situe en haut de la pyramide sociale, et les juifs symbolisent les pauvres qui se font exterminer en bas, car contrairement à ce que soutient la propagande du REICH, les richesses ne ruissellent pas du haut vers le bas, par conséquent, les pauvres meurent de faim et de maladies. D'ailleurs, dans le film, lorsque les juifs sont envoyés dans les camps de concentration, les nazis prennent leurs bagages pour voler à l'intérieur les bijoux et l'argent qui s'y trouvent, à l'instar des capitalistes qui volent les richesses des pays pauvres, dont notamment les minerais précieux en Afrique, ce qui génère la misère et l'extermination des Africains. Lorsque les capitalistes accaparent l'or, les diamants ou le coltan en Afrique, ils le font en montant à cheval puisqu'ils ont besoin de monter sur le dos des travailleurs africains pour voler leurs richesses, et ce pillage envoie alors les Africains dans des camps de concentration : les bidonvilles, où ils sont des millions à être exterminés chaque année par la pauvreté, alors qu'ils habitent sur le continent le plus riche de la Terre en terme de ressources naturelles ; donc contrairement à ce que tente de nous faire croire la propagande du REICH, les capitalistes occidentaux n'apportent pas la prospérité aux Africains, mais ils les maintiennent dans la misère et les exterminent. C'est pourquoi le film La Liste de Schindler est en NOIR et BLANC car Dieu nous fait comprendre qu'un génocide se déroule sous nos yeux, et c'est le BLANC qui extermine le NOIR en volant ses richesses.

Au cours du film, les juifs sont parqués dans les wagons d'un train qui s'apprête à partir de la gare. Ils sont entassés à l'intérieur et ils suffoquent à cause de la chaleur extrême. Oskar Schindler qui est présent sur le quai de la gare, intervient auprès du plus haut dignitaire nazi, Amon Goth, pour lui demander de sortir les lances à incendie et donner un grand coup d'arrosage sur les wagons pour que les juifs puissent se désaltérer ou nombre d'entre eux allaient mourir. Amon Goth accepte. Oskar supervise l'opération en accompagnant la personne qui tient la lance et il lui demande plusieurs de fois de bien insister dans les wagons afin de lancer suffisamment d'eau aux juifs pour qu'ils ne suffoquent pas.

 

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Pendant qu'Oskar se démène, les hauts dignitaires nazis restent assis à une table en le regardant, tout en se moquant de lui car ils ne comprennent pas pourquoi il éprouve de la compassion envers les juifs.

 

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Or certains wagons n'ont pas pu être aspergés d'eau, le tuyau de la lance étant trop court. Oskar demande à Amon Goth, s'il peut aller chercher 200 mètres de tuyaux en plus qui se trouvent dans son entreprise, un nazi lui répond : « J'en ai 20 mètres de plus chez moi dans mon jardin ! », et tous les nazis se mettent à rire en ne pouvant plus s'arrêter car ils n'en ont strictement rien à faire que les juifs meurent de soif en suffoquant dans les wagons.

 

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Nous vivons la même situation aujourd'hui dans la mesure où 2,6 millions d'êtres humains meurent chaque année à cause du manque d'accès à l'eau potable étant donné que les capitalistes ont accaparé l'eau, et ils se moquent de la vie humaine donc les multinationales de l'eau, dont les françaises Suez et Veolia, préfèrent maximiser les profits de leurs actionnaires plutôt que d'investir leurs bénéfices dans des installations qui permettraient aux pauvres d'avoir accès à l'eau potable et ainsi sauver des millions de vies humaines chaque année. Donc contrairement à Oskar Schindler, les capitalistes refusent d'aller chercher 200 mètres de tuyaux en plus pour sauver des vies humaines. À l'instar des nazis dans le film, qui se moquent que les juifs meurent de soif dans les wagons, les capitalistes se moquent que des millions de personnes meurent de soif chaque année, car ils veulent être le plus RICHE possible donc leur cupidité extermine encore plus d'êtres humains que les nazis lors du IIIe REICH. La différence avec les nazis, c'est que les capitalistes exterminent surtout des enfants, alors que les nazis s'en prenaient majoritairement à des adultes, et désormais, Adolf Hitler reçoit le prix Nobel de la paix, en l'occurrence Barack Obama en 2009, alors que son idéologie extermine un enfant toutes les 5 secondes.

 

 

 

Dans la scène du film où les juifs suffoquent dans les wagons, Amon Goth se moque d'Oskar Schindler en voyant ce dernier se démener sur le quai de la gare pour que les juifs puissent avoir de l'eau. Goth lui dit à un moment donné : « Ça, c'est très cruel Oskar, vous leur donnez de l'espoir, vous ne devriez pas, ça c'est cruel ! » Goth veut lui faire comprendre que même si les juifs arrivent à survivre dans ces wagons, ils vont ensuite se faire exterminer dans les camps de concentration, alors ils n'ont quasiment aucun espoir de survire. Les médias aux mains des nazi-capitalistes font la même réflexion qu'Amon Goth, car ils se moquent de tous ceux qui luttent pour redistribuer équitablement les richesses de la Terre, ces médias se moquent notamment d'Olivier Besancenot et de Nathalie Arthaud, en déclarant que ce sont des « utopistes » parce qu'il n'y aurait aucune alternative au nazi-capitalisme, donc selon eux, c'est cruel de donner de l'espoir aux pauvres, puisqu'il n'y a pas d'alternative à leur extermination. Le régime totalitaire nous demande ainsi de ne pas nous révolter et de continuer à nous divertir dans cette société de consommation pendant que les pauvres se font exterminer par la cupidité du RICHE.

 

À la fin du film, alors que l'Allemagne vient de capituler, Oskar Schindler ne veut pas partir sans dire adieu aux 1 100 juifs qu'il a sauvé, en les faisant travailler dans son entreprise, et il se voit alors offrir par ces derniers un anneau d'or constitué de prothèses dentaires fondues, portant la maxime tirée du Talmud : « Celui qui sauve une vie sauve l'humanité tout entière ». Schindler est touché par le geste mais il a honte de ne pas avoir fait plus, et il se met à pleurer en disant : « J'aurais pu en sauver plus, j'aurais pu en sauver plus, j'aurais pu en sauver plus, si j'avais fait plus d'argent, j'ai tellement gaspillé d'argent, vous n'avez pas idée ».

 

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Itzhak Stern, l'un des juifs sauvés, lui répond : « Il va y avoir des générations grâce à ce que vous avez fait ». Mais Schindler continue : « Je n'en ai pas fait assez. » Il montre alors sa voiture :

 

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« Cette voiture, Goth m'aurait acheté cette voiture, pourquoi j'ai gardé cette voiture, 10 personnes avec ça, 10 personnes, 10 personnes de plus ; cet insigne (il retire alors un insigne sur sa veste), deux personnes, c'est de l'or, deux personnes de plus, il m'en aurait donné deux pour ça, au moins une, il m'en aurait donné au moins une de plus, une personne de plus, une personne Stern, pour ça, j'aurais pu sauver une personne de plus, et je ne l'ai pas fait, je ne l'ai pas fait, je ne l'ai pas fait. » Il s'écroule alors par terre en pleurant et les juifs viennent autour de lui pour le réconforter.

 

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Aujourd'hui, combien de vies humaines auraient pu être sauvées avec les 30 millions d'euros dépensés par Xavier Niel pour s'acheter un hôtel particulier ? Combien de vies humaines auraient pu être sauvées avec les 250 millions d'euros dépensés par Bernard Arnault pour s'acheter un yacht ? Combien de vies humaines auraient pu être sauvées avec la fortune de 3 milliards de dollars de Steven Spielberg, le réalisateur de La Liste de Schindler ? Nous aurions pu sauver plus de 10 millions de vies humaines chaque année avec la fortune du RICHE mais nous vivons toujours sous le IIIe REICH donc des millions d'êtres humains sont exterminés chaque année à cause d'une idéologie criminelle qui permet à une minorité d'individus d'accaparer la majeure partie des richesses de la Terre.

 

En mai 2021, des médias nous apprenaient que Steven Spielberg mettait en vente son luxueux yacht pour 160 millions de dollars.

 

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Combien de vies humaines auraient pu être sauvées si Steven Spielberg avait  investi son argent pour combattre la malnutrition au lieu de s'acheter un yacht ?

 

Les initiales de Steven Spielberg sont S S.

 

Les SS étaient les soldats du IIIe REICH.

 

SS = 19+19 = 38

 

Le département 38 est celui de l'ISÈRE.

 

Dieu nous fait ainsi comprendre que le RICHE crée la MISÈRE et extermine des millions de pauvres en accaparant la majeure partie de l'ARGENT sur Terre.

 

Après la Seconde Guerre mondiale, Oskar Schindler a donc émigré en ARGENTINE car Dieu nous demande de partager équitablement l'ARGENT pour mettre un terme à l'extermination de millions d'êtres humains chaque année.

 

L'acteur qui interprète Oskar Schindler dans le film, est LIAM NEESON.

 

LIAM = MAIL = MESSAGE

 

NEESON = NEE SON

 

NEE = 14+5+5 = 24

 

Le chef-lieu du département 24 est la ville de PÉRIGUEUX.

 

« SON » signifie « FILS » en anglais.

 

Dieu nous envoie un MAIL pour nous demander de sauver la vie de ses FILS, qui PÉRISSENT actuellement par millions chaque année car ils sont considérés comme des GUEUX, des sous-hommes dont la vie ne vaut rien. Dans le film, Oskar Schindler assiste à l'extermination des juifs dans le ghetto de Cracovie, alors qu'il est en haut d'une colline, symbolisant ainsi la pyramide sociale et la hiérarchie des RACES, dans laquelle le pauvre du Tiers Monde est aujourd'hui tout en bas puisqu'il est considéré comme un sous-homme, à l'inverse du RICHE qui est tout en haut de la hiérarchie. Il est glorifié alors que sa cupidité extermine des millions de pauvres mais les citoyens ne s'en rendent pas compte, le régime totalitaire leur ayant lobotomisé le cerveau en leur faisant croire à longueur de temps que le RICHE apporte la prospérité au plus grand nombre. Joseph Goebbels, ministre de l’Information et de la Propagande du IIIe REICH, a expliqué pourquoi : « Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit ... »

Adolf Hitler, le dirigeant du IIIe REICH, ajoutait : « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité. » Il aurait même dit : « Faites un gros mensonge, faites-le simple, continuez à le répéter et, éventuellement, ils le croiront tous.19 » Aujourd'hui, le RICHE fait ainsi croire dans ses médias que sa richesse apporte la prospérité au plus grand nombre, or Dieu multiplie les signes pour nous montrer que le RICHE extermine le pauvre, donc nous devons l'éliminer pour mettre un terme définitif au IIIe REICH.

Comprenez bien que les juifs exterminés par les nazis lors du IIIe REICH symbolisent actuellement les pauvres du Tiers Monde qui sont exterminés par la cupidité du RICHE.

Lors du IIIe REICH, les nazis obligeaient les juifs à porter distinctement sur leur vêtement, une étoile jaune, en forme d'étoile de David.

 

 

Cette étoile est formée de deux triangles car le triangle symbolise la pyramide sociale, dans laquelle le RICHE se situe tout en haut et le pauvre tout en bas. Étant donné que les richesses ne ruissellent pas du haut vers le bas, des millions d'êtres humains sont exterminés par la pauvreté chaque année. Dieu nous fait ainsi comprendre que le RICHE extermine le pauvre, donc il nous demande de supprimer définitivement cette étoile qui symbolise le IIIe REICH, en détruisant la pyramide sociale – afin de redistribuer équitablement les richesses entre chaque être humain pour mettre un terme définitif à la barbarie.

Traditionnellement, une étoile à 5 branches, car Dieu nous montre que nous vivrons éternellement dans les étoiles en votant avec les 5 doigts de notre main pour mettre un terme au IIIe REICH capitaliste, et ainsi sauver la vie de centaines de millions d'êtres humains dans les prochaines années.

 

JAUNE = 10x1x21x14x5 = 14700

 

Le 14 7 (14 juillet) est le jour symbolique de la RÉVOLUTION française.

 

À travers cette étoile JAUNE, Dieu précise que nous pourrons vivre éternellement dans les étoiles : au paradis – en faisant la RÉVOLUTION contre le règne du RICHE – afin de venir en aide à des milliards de pauvres persécutés par l'inégale redistribution des richesses de la Terre.

 

Le IIIe REICH capitaliste est hypocrite. Les actionnaires du CAC 40 se partagent entre 40 et 60 milliards d'euros chaque année en laissant des millions d'êtres humains mourir de faim et de maladies, or personne ne fustige ces capitalistes criminels alors que le cinéma a rendu hommage au capitaliste Oskar Schindler, qui lui, a utilisé son entreprise, son argent, pour sauver des vies. Le cinéma a rendu hommage à Oskar Schindler, notamment afin qu'une telle barbarie ne se reproduise plus jamais, or elle se déroule toujours sous nos yeux, mais le RICHE la cache, il ne la reconnaît pas car il en est responsable vu qu'il ne veut pas redistribuer sa richesse et y mettre un terme. Nous vivons ainsi clairement sous le IIIe REICH mais personne ne s'en rend compte, et à l'instar de Jan PALACH, Dieu m'a créé pour ouvrir les yeux de mes concitoyens.

 

À l’occasion de l'anniversaire de l'immolation de Jan Palach en 1989, la « Charte 77 » lui a rendu hommage en déclarant notamment :

« Il est mort, parce qu’il a voulu crier le plus fort possible. Il a voulu que nous nous rendions compte de ce qui se passait, que nous voyions ce que nous faisions vraiment et que nous entendions ce que nous disions en ce temps de concessions dont on disait qu’elles étaient indispensables, de compromis que l’on considérait comme raisonnables et de manœuvres que l’on croyait intelligentes. »

Aujourd'hui, le régime totalitaire nous fait croire qu'il n'y a pas d'alternative à son idéologie, qu'il ne peut y avoir de compromis à faire car l'enrichissement démesuré d'une minorité entraîne la prospérité du plus grand nombre. Le régime totalitaire nous fait croire que la mort de 10 millions d'êtres humains tués par la pauvreté chaque année est quelque chose de raisonnable, d'acceptable, alors que nous pourrions facilement leur sauver la vie étant donné que l'ONU considère qu'il faudrait consacrer 3 500 milliards de dollars par an pendant 15 ans pour éradiquer l'extrême pauvreté, ce qui n'est pas un problème dans la mesure où 1 % de la population mondiale accapare plus de 75 000 milliards de dollars, donc il y a suffisamment de richesses pour sauver des millions d'êtres humains chaque année mais ce n'est pas la priorité du RICHE. Le régime totalitaire considère que l'extermination de 6 millions de juifs durant la Seconde Guerre mondiale est ignoble, barbare, inacceptable, certainement la plus grande tragédie de l'histoire de l'humanité. Par conséquent, elle est commémorée chaque année, mais a contrario, le régime totalitaire considère que la mort de plus de 10 millions de pauvres assassinés chaque année par l'égoïsme du RICHE n'est pas quelque chose de barbare, d'inacceptable, ce qui signifie que la vie de ces pauvres du Tiers Monde ne vaut rien contrairement à celle des juifs. Comment pouvons-nous continuer à accepter cela ? Jan PALACH s'est immolé par le feu pour ouvrir les yeux des Tchécoslovaques afin qu'ils se révoltent contre le communisme totalitaire, alors Dieu multiplie les signes pour nous révolter contre le capitalisme totalitaire, et c'est la raison pour laquelle OSKAR Schindler est mort à 66 ans et que le cinéma lui a rendu hommage lors de la 66e cérémonie des OSCARS. Dieu met ainsi en lumière le chiffre 666 pour nous faire comprendre que les pauvres sont exterminés parce que les capitalistes peuvent accaparer 66,6 % des profits, donc ce chiffre symbolise la cupidité et l'exploitation de l'homme par l'homme. Dieu nous révèle que ce n'est pas acceptable de laisser une minorité s'enrichir car vous ne le voyez pas, mais cet accaparement de richesses provoque l'extermination de 666 enfants par heure.

Le film La liste de Schindler a reçu SEPT OSCARS car Dieu met en lumière le chiffre SEPT (30 4) qui symbolise le jour de la mort d'Adolf Hitler, et si Adolf Hitler n'avait jamais existé, le film La Liste de Schindler n'aurait jamais vu le jour. Dieu nous prouve qu'il écrit chaque ligne de l'histoire de l'humanité car il nous éduque en nous montrant la facilité avec laquelle le RICHE qui contrôle le pouvoir politique, économique, médiatique, et judiciaire, a réussi à nous lobotomiser, endoctriner, formater, en nous imprimant dans le cerveau que la mort de millions de juifs est inacceptable mais celle de millions de pauvres est raisonnable, et ce n'est pas difficile à comprendre vu que les pauvres sont tués par sa cupidité. Alors étant donné qu'il contrôle tout de A à Z, le RICHE a réussi à nous faire croire que la mort des pauvres est acceptable, et il y est parvenu notamment en cachant leur mort et en nous disant que de toute façon, il n'y a pas d'alternative au capitalisme : c'est le meilleur système économique de tous les temps. Dieu a ainsi multiplié les signes pour nous ouvrir les yeux et nous reformater.

 

Lors de cette 66e cérémonie des Oscars, Laurence FISHBURNE était nominé dans la catégorie « meilleur acteur » pour son interprétation d'Ike Turner dans le film TINA.

 

FISHBURN = FISH BURN

 

« BURN » signifie « BRULER » en anglais.

 

Le slogan T.I.N.A. signifie qu'il n'y a aucune alternative au nazi-capitalisme donc Dieu nous montre que si nous tombons dans le piège de la propagande du IIIe REICH capitaliste, nous BRÛLERONS dans les flammes de l'enfer.

 

« FISH » signifie « POISSON » en anglais.

 

Ne mordez pas à l'hameçon du pêcheur parce que si vous votez pour le maintien du système capitaliste, vous irez clairement en ENFER.

 

Oskar Schindler avait rédigé une LISTE avec les noms de ceux qu'il comptait sauver.

 

FISHBURN = FICHE

 

Que ce soit sur une LISTE ou une FICHE, vous devez y inscrire le nom de ceux que vous pouvez sauver pour ne pas BRÛLER en enfer, car la mort de millions d'êtres humains chaque année n'est pas une fatalité, IL Y A UNE ALTERNATIVE : le partage – alors pour le mettre en œuvre, vous devez obligatoirement voter pour renverser le système capitaliste.

 

Laurence FISHBURN est né un 30 juillet.

 

Le 30 juillet est le 212e jour d'une année bissextile.

 

2 12 = 2 L = 2 AILES

 

Dieu met en lumière les 2 AILES qui nous mèneront vers le paradis si nous luttons pour partager équitablement les richesses ; mais à l'inverse, si nous votons pour le système capitaliste et son inégale redistribution des richesses de la Terre, nous BRÛLERONS un jour dans les flammes de l'enfer.

 

Oskar Schindler est né un 28 avril (28 4).

 

28x4 = 112

 

112 = SANS 12

 

12 = L

 

112 = SANS L

 

SANS AILE, tu finiras six pieds sous terre.

 

 

Voici la MORT A VIE donc ne fais pas le mauvais SHOAH car si tu ne viens pas en AIDE à ton prochain alors que tu en as la possibilité, tu finiras éternellement enfermé vivant dans un cercueil

 

 

La normalisation

Lors du Printemps de Prague, la résistance générale et les manifestations non-violentes contraignent l’URSS à abandonner son projet initial de limoger le Premier Secrétaire du PCT, jusqu’en avril 1969, date à laquelle il est remplacé par Gustav Husak : c’est le début de la « normalisation ».

Le parti et les organes politiques sont repris en main du parti par l’élimination des éléments réformateurs et le socialisme à visage humain prend fin. Tous les dirigeants du PCT de l'année 1968 sont destitués et parfois, condamnés à la suite de procès. De nombreuses exclusions sont prononcées, et le congrès qui avait condamné l’invasion est déclaré « nul et non-avenu ». Les intellectuels et des milliers de Tchèques perdent leur emploi. Le nouveau dirigeant s’attache à restaurer les liens avec les autres pays socialistes. Le seul changement significatif qui reste est le fédéralisme, qui aboutit en 1969 faire de la République socialiste tchécoslovaque une fédération composée de deux Républiques autonomes, la République socialiste tchèque et la République socialiste slovaque.

Le contrôle complet de l'armée représente alors un enjeu important pour le PCT. Après la purge, l'armée est entraînée à réagir aux éventuelles protestations populaires. Ainsi, dès août 1969, l'armée écrase des manifestations contre l'occupation. Un régiment de tanks est utilisé pour la première fois contre la foule par l'armée tchécoslovaque.

Au niveau économique, la planification centralisée est renforcée, améliorée marginalement par l'introduction d'indicateurs de qualité, de productivité, d'efficience et d'innovation dans les plans présentés par les unités de production au lieu de se concentrer sur le seul aspect quantitatif.20

 

La Charte 77

En 1976, des individus venus d'horizons différents se réunissent pour protester contre l'attitude répressive du gouvernement communiste de Gustáv Husák contre le groupe rock underground The Plastic People of the Universe.

Ils rappellent publiquement au gouvernement son engagement concernant le respect des Droits de l'homme signé en 1975 à la Conférence d'Helsinki. En décembre 1976, une pétition intitulée « Charte 77 », commence à circuler et à être signée par des personnalités du monde des arts, des citoyens lambda, des professeurs d'université…, qui exige du gouvernement de respecter ses engagements publiés au Journal Officiel (Sbírka Zákonů) en octobre 1976.

À l'inverse de Solidarność qui nait trois ans plus tard dans la République populaire de Pologne voisine et qui devient un mouvement de masse sur une base syndicale et chrétienne, la Charte 77 reste limitée aux cercles intellectuels tchécoslovaques mais elle n'en a pas moins, tout comme Solidarność, contribué de façon directe, à la chute du communisme en 1989.

La Charte 77 est représentée par trois porte-parole nommés pour un an.

Elle a pour objet de construire un dialogue constructif avec les autorités et le gouvernement, d'attirer son attention sur les manquements aux droits fondamentaux de l'homme et du citoyen et de proposer des solutions.

Elle devient dans les années 1970 et 1980, l'organe officiel de l'opposition au Parti communiste tchécoslovaque et à son régime. Elle publie un bulletin d'information qui circule sous forme de samizdat.21

 

La Révolution de Velours

Les années 80 voient un raidissement du régime, notamment lors de l'arrivée de Mikhaïl Gorbatchev au pouvoir. Le 17 novembre 1989, en commémoration du cinquantième anniversaire de la répression estudiantine, débute la « Révolution de velours », qui le 30 décembre porte l’opposant tchèque Václav Havel à la présidence de la République tchécoslovaque. Les premières élections libres sont organisées en 1990 avec une participation de 96 %. En juillet, Václav Havel est réélu président de la République, renouant avec la tradition républicaine de l'entre-deux guerres.

Après un épisode fédéral (la « Tchéco-Slovaquie » ou République fédérale tchèque et slovaque), la Tchécoslovaquie disparaît le 1er janvier 1993, d’un commun accord entre les autorités tchèques et slovaques, issues des élections de juin 1992 (d’où le nom de « partition de velours »), laissant place à la République tchèque (Tchéquie) et à la République slovaque (Slovaquie).22

 

La guerre d'Irak (2003)

Václav Havel s’est rallié sans la moindre réserve à la guerre d'Irak de George W. Bush. Dans les derniers jours de sa présidence, il signe « la lettre des huit » avec sept autres dirigeants européens. Cette lettre de soutien à l'Administration Bush dans sa décision d'envahir l'Irak fut publiée par le Wall Street Journal, propriété de Rupert Murdoch.

Ce journal faisait partie de la grande majorité des journaux américains qui approuvèrent la position des néo-conservateurs en faveur de la guerre d'invasion ainsi qu'à la campagne anti-française occasionnée par la décision du président Jacques Chirac d'éventuellement opposer le veto de la France à un vote du conseil de sécurité des Nations unies sur la question irakienne.23

 

L'intégration à l'Union européenne

Approuvé par référendum en 2003, l'entrée de la République tchèque dans l'Union européenne, entérinée par le Traité d'Athènes du 16 avril 2003, est entrée en vigueur le 1er mai 2004.24

 

Klaus succède à Havel

En 2003, Václav Klaus (qui a été Premier ministre entre 1992 et 1996) est élu à la présidence de la République (réélu en 2008). Il nomme comme Premier ministre Stanislav Gross, en août 2004. Le 25 avril 2005, celui-ci remet au président Klaus sa démission à la suite d'un scandale patent sur l'origine douteuse de sa fortune personnelle. Jiří Paroubek, ministre du développement régional dans le gouvernement de M. Gross, le remplace alors.

Les élections législatives du 4 juin 2006 débouchent sur un « pacte électoral » : la gauche et la droite, y compris les Verts, disposent chacune de 100 députés et aucun des deux blocs n'a la majorité. Après six mois de laborieuses tractations, Mirek Topolánek, leader de la droite, reçoit enfin l'investiture du Parlement tchèque le 19 janvier 2007, grâce à l'absence volontaire de deux députés socialistes. Les observateurs estiment que ce gouvernement de coalition réunissant le Parti démocratique civique, l’Union chrétienne-démocrate - Parti populaire tchécoslovaque et le Parti vert (parti écologiste) disposera d'une majorité trop fragile pour conduire son programme de réformes.

 

Relations avec l'Union européenne

Le 21 décembre 2007, la République tchèque intègre l'espace Schengen.

Du 1er janvier 2009 au 30 juin 2009, la République tchèque accède pour la première fois à la présidence du Conseil de l'Union européenne. Son président, eurosceptique, n'œuvre pas à une présidence active ; une crise politique majeure s'ouvre au sein du gouvernement tchèque lors de cette présidence. Bien que la Chambre des députés tchèque ait donné son accord à la ratification du traité de Lisbonne le 18 février 2009 et le Sénat le sien le 6 mai 2009, Václav Klaus multiplie les manœuvres pour en retarder la signature dans l'espoir que l'élection prochaine au Royaume-Uni d'une personnalité conservatrice partageant ses vues permettra l'abandon du traité. À l'automne 2009, un groupe de sénateurs eurosceptiques demande à la Cour Constitutionnelle d'examiner la compatibilité du Traité de Lisbonne avec l'ordre constitutionnel national. Finalement, cette dernière rend son verdict et rejette le recours le 3 novembre 2009. Le jour même, le Président Václav Klaus appose sa signature au bas du texte européen, non sans avoir exprimé une nouvelle fois sa réticence, notamment en ce qui concerne la perte de souveraineté du pays.

L'économiste et fondateur du Parti des citoyens libres, Petr Mach, proche du président Klaus, incarne l'opposition virulente d'une partie de la société tchèque à l'égard de l'Union européenne. À propos du Traité de Lisbonne et de l'euro, il a notamment déclaré :

« Nous défendons la souveraineté de la République tchèque et de ce fait nous refusons le Traité de Lisbonne. En ce qui concerne l’introduction de l’euro, nous voulons attendre le moment réellement favorable pour la majorité des citoyens tchèques. À cette fin, nous imposerons un référendum. »

En avril 2013, selon un sondage réalisé par le Centre d'étude de l'opinion publique (CVVM), 75 % des sondés se prononcent contre l'adhésion à la zone euro (contre 23 % en 2001). Seulement 18 % expriment un avis positif.25

 

 

 

La mort de Vaclav Havel - L'ex-dissident au service de la bourgeoisie

Le 18 décembre 2011, la mort de Vaclav Havel, ex-écrivain, ex-dissident et ex-président de la République tchécoslovaque, a été honorée, ici comme dans bien d'autres pays, par toute la classe politique, de droite comme de gauche.

Vaclav Havel, fils d'une famille d'industriels tchèques expropriés à la fin des années 1940 par le régime instauré par l'armée de Staline, a très vite fait partie de l'intelligentsia qui s'est opposée aux gouvernements dits de « démocratie populaire ». Ceux-ci furent mis en place à partir de 1948 pour garder le contrôle de la zone d'influence de l'URSS, négociée entre la bureaucratie russe et l'impérialisme avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'occupation de la Tchécoslovaquie par l'armée soviétique, comme des autres pays du futur Bloc de l'est, faisait partie du pacte entre les puissances militairement victorieuses, pour faire barrage à toute montée ouvrière après la défaite de l'impérialisme allemand. C'est la guerre froide, déclenchée par les USA, qui entraînera le repliement des « démocraties populaires » sous la férule de l'URSS derrière ce que Churchill dénomma « le rideau de fer ».

Après l'écrasement du Printemps de Prague par les chars russes en août 1968, Vaclav Havel fut la personnalité la plus connue du Forum civique, principal cercle d'opposants au gouvernement en place, et à ce titre connut la prison.

Mais cette stature d'opposant et d'intellectuel fidèle à ses idées lui servirent à promouvoir une politique désastreuse pour l'immense majorité de la population. De 1990 à 2003, Vaclav Havel fut président de la République et à ce poste impulsa ce que les défenseurs de l'ordre capitaliste ont appelé improprement « le changement démocratique ». Ce changement, même s'il a permis une certaine liberté d'expression et des élections plus libres, a surtout permis l'enrichissement rapide d'une petite clique de bourgeois tchèques. Et, plus encore, il s'est traduit par la mise en coupe réglée de toute l'économie tchèque par l'impérialisme, et d'abord par les grands trusts allemands.

C'est la population qui a payé au prix fort les privatisations massives. Des millions de travailleurs du pays le plus industrialisé des « démocraties populaires » ont découvert le chômage de masse comme premier acte du changement. Jugés non rentables selon les critères capitalistes, de nombreuses entreprises, de nombreux services sociaux ont été fermés ou ont réduit alors leur activité. La « restitution » des biens expropriés à la fin des années quarante a eu des effets catastrophiques. Pour les paysans, quand il s'agissait de terres agricoles. Pour la population, quand des biens de l'Église ou de richissimes aristocrates avaient été depuis longtemps transformés en théâtres, écoles, musées, centres culturels qu'on a décidé alors de fermer. Cela a aussi été une catastrophe pour des centaines de milliers d'habitants, en commençant par ceux de Prague, la capitale, où les anciens locataires, louant à prix modiques des appartements, ont dû déguerpir pour rendre « leurs biens » aux anciens propriétaires.

Pour faciliter l'enrichissement de certains, Havel et les gouvernements qui se sont succédé n'ont eu aucun état d'âme. Et, même sur le terrain dit démocratique, ce ne fut pas exemplaire. Ainsi la séparation d'avec la Slovaquie (la partie orientale de l'ancienne Tchécoslovaquie), en coupant le pays en deux, s'est marchandée dans le dos des populations entre les cliques dirigeantes tchèque et slovaque, et dans leur intérêt exclusif. Ajoutons qu'un des derniers gestes emblématiques de Havel comme président fut d'apporter un soutien total à Bush lors de l'invasion de l'Irak.

Les bourgeois ont pu pleurer un des leurs, Vaclav Havel était de leur monde, et pas de celui de l'immense majorité de la population travailleuse de l'ex-Tchécoslovaquie.

 

Devons-nous vraiment adorer Vaclav Havel ?

Il n’est guère de figure parmi les restaurateurs capitalistes à l’Est qui n’ait été plus adulée parmi les politiciens, les experts médiatiques et les universitaires américains que Vaclav Havel.

Tous les gens de gauche qui admirent Havel semblent ne pas vouloir voir certaines choses à propos de lui : son obscurantisme religieux réactionnaire, sa répression anti-démocratique de ses opposants de gauche et son profond dévouement à un système capitaliste débridé, creusant les inégalités économiques.

 

Élevé avec gouvernantes et chauffeurs au sein d’une famille richissime et farouchement anti-communiste, Havel dénonçait dans la démocratie « le culte de l’objectivité et de la moyenne statistique » et cette idée que l’on puisse réaliser des efforts sociaux rationnels et collectifs pour résoudre la crise environmentale. Il a lancé des appels à l’émergence d’une nouvelle race de dirigeants politiques qui s’appuieraient moins sur « une pensée rationnelle, cognitive », démontreraient « de l’humilité face à l’ordre mystérieux de l’Être » et « croiraient en leur propre subjectivité comme principal lien les unissant à la subjectivité du monde ».

Apparemment, cette nouvelle race de leaders serait une sorte de penseur supérieur élitiste, pas si différent du philosophe de Platon, doté d’un « sens de la responsabilité transcendentale » et d’une « sagesse archétypale ». Havel n’a jamais expliqué comment cette sagesse transcendantale archétypale se transformerait en décisions politiques concrètes, au profit de qui et aux dépens de qui.

Havel a demandé un effort national afin de sauver la famille Chrétienne dans la nation Chrétienne tchèque. Se présentant comme un homme de paix, et tout en prétendant qu’il ne vendrait jamais d’armes à des régimes oppressifs, il a vendu des armes à la Philippines et au régime fasciste en Thailande. En juin 1994, le Général Pinochet, qui a assassiné la démocratie Chilienne, a été signalé en train d’acheter des armes en plein coeur de la République tchèque - sans qu’Havel ne nie les faits.

Havel s’est rallié sans la moindre réserve à la guerre du Golfe de George Bush, une entreprise qui a tué plus de 100 000 civils Irakiens. En 1991, aux côtés de plusieurs autres leaders pro-capitalistes est-européens, Havel a voté avec les États-Unis pour condamner les violations des droits de l’homme à Cuba. Mais il n’a jamais dit un seul mot pour condamner les violations des droits de l’homme au Salvador, en Colombie, en Indonésie ou dans quelque autre État client américain que ce soit.

En 1992, en tant que président de la Tchécoslovaquie, Havel, le grand démocrate, a demandé à ce que le parlement soit suspendu et qu’on lui permette de gouverner par décret, pour mieux faire passer ses « réformes » libérales. Cette même année, il a ratifié une loi qui a fait de la défense du communisme un acte de trahison passible d’une peine de huit années d’emprisonnement. Il prétendait alors que c’était la Constitution tchèque qui rendait sa ratification nécessaire. En fait, comme il le savait bien, cette loi violait la Charte des droits de l’Homme, incluse dans la constitution Tchèque. En 1995, il a soutenu et ratifié une autre loi démocratique privant les communistes et anciens communistes de tout accès à l’administration publique.

La propagation de l’anti-communisme est restée une priorité absolue pour Havel. Il a mené une « campagne internationale effrénée » pour maintenir en vie deux stations de radio de guerre froide, financées par les États-unis, Radio Free Europe et Radio Liberty, afin qu’elles puissent continuer à saturer les ondes est-européennes avec leur propagande anti-communiste.

Sous le gouvernement Havel, une loi a été adoptée criminalisant la diffusion de la haine nationale, religieuse et de CLASSE. En effet, les critiques des grands intérêts financiers étaient désormais illégales, assimilées de façon injustifiable avec la bigoterie religieuse ou ethnique. Le gouvernement d’Havel a mis en garde les syndicats contre toute implication en politique. Certains syndicats militants ont vu leurs biens confisquées et remis à des syndicats plus conciliants.

En 1995, Havel annonçait que la « révolution » contre le communisme ne serait pas achevée tant que tout ne serait pas privatisé. Le gouvernement d’Havel a liquidé les biens de l’Union de la jeunesse socialiste - ce qui comprenait des camps de vacances, des salles de jeux, des équipements culturels et scientifiques - plaçant les biens sous la direction de cinq sociétés privées, au dépens de jeunes que l’on laissait désormais traîner dans les rues.

Sous des programmes Tchèques de privatisation et de « restitution de biens », entreprises, commerces, bâtiments, logements et une bonne partie de la terre publique ont été bradés à des capitalistes tchèques ou étrangers. Dans les républiques Tchèques et Slovaques, on a redonné à d’anciens aristocrates ou à leurs héritiers toutes les terres que leurs familles possédaient avant 1918, sous l’Empire austro-hongrois, dépossédant les anciens occupants et les plongeant pour nombre d’entre eux dans la misère. Havel a lui-même repris possession à titre personnel de biens publics qui avaient appartenu à sa famille quarante années auparavant. Tout en se présentant comme un homme dévoué à faire le bien des autres, il s’est en fait pas mal débrouillé pour lui-même. Voilà pourquoi nous n’éprouvons pas les plus doux sentiments qui soient pour Vaclav Havel.26

 

 

Le président Zeman et la démission de Petr Nečas

Le 26 janvier 2013, l'ancien président du gouvernement Miloš Zeman, figure de la gauche tchèque, est élu président de la République tchèque ; il s'agissait du premier scrutin présidentiel direct, le chef de l'État étant auparavant élu par le Parlement.

Dès son investiture, le nouveau président de la République n'a pas caché sa profonde antipathie pour le gouvernement de Petr Necas. Ce dernier, mis en cause dans une affaire de corruption et impliqué dans un scandale de nature conjugale concernant sa maîtresse et directrice de cabinet, Jana Nagyová, se voit contraint de démissionner au milieu du mois de juin. La coalition au pouvoir choisit alors de le remplacer par la présidente de la Chambre, Miroslava Němcová, mais le chef de l'État préfère désigner son conseiller économique Jiří Rusnok comme président du gouvernement.27

Suite aux élections législatives anticipées en octobre 2013, le président Miloš Zeman demande à Bohuslav Sobotka de former un gouvernement. Nommé président du gouvernement le 17 janvier 2014, son gouvernement s'est officiellement présenté devant le chef de l'État le 29 janvier.28

 

 

Rassemblement d'extrême droite anti-Roms

České Budějovice, une ville de Tchéquie située dans le sud de la Bohême, est un exemple de ces régions industrielles frappées par la crise, le chômage, la dégradation des services sociaux et des moyens de transports ou des fermetures d'hôpitaux et d'écoles.

En juillet 2013, la ville a vu le rassemblement d'un millier de néo-nazis, qui s'est vite transformé en une marche de 300 individus vers un quartier HLM où vivent des membres de la communauté rom. La police, qui était au courant des intentions des organisateurs d'aller lyncher des Roms, a laissé le rassemblement s'organiser. Elle n'a pas bronché devant les bras tendus, les « Sieg Heil », ou les cris « Du gaz pour les Roms », et a laissé la marche s'étirer dans la ville. Elle n'est intervenue qu'au tout dernier moment, juste avant que les assaillants n'atteignent le quartier.

Depuis 2008, les agressions violentes se multiplient contre les Roms, souvent dans des petites villes de République tchèque, comme Litvínov en 2008, Rumburk en 2011 ou Duchcov. Elles ont fait trois victimes entre octobre 2012 et mars 2013. Rien qu'en 2012, seize manifestations racistes anti-Roms ont été dénombrées. Les agressions sont aussi dirigées contre les homosexuels, les musulmans ou les symboles juifs.

En République tchèque, comme dans les autres anciennes démocraties populaires, la chute du rideau de fer et l'entrée dans l'Union européenne avaient suscité beaucoup d'illusions. Mais il est vite apparu que les géants économiques, la France mais surtout l'Allemagne voisine, considéraient le pays comme une semi-colonie, brisant net bien des espoirs. Pour une minorité d'arrivistes sans scrupules, s'affichant ouvertement dans les quartiers chics de Prague, l'enrichissement fut rapide. Mais pour la population, notamment avec l'accélération de la crise et le démantèlement de l'ancien Code du travail, c'est le chômage massif et la misère qui ont été au rendez-vous. L'écart entre riches et pauvres s'est rapidement accru, la corruption s'est multipliée : un terreau propice aux frustrations que politiciens de droite et d'extrême droite ont rapidement exploitées, encourageant par leurs paroles ou leur passivité les haines envers les Roms, les sans-abri, les chômeurs, et parlant même de supprimer le droit de vote aux pauvres.29

 

 

La société ne peut pas être découpée

Déclaration de ProAlt – Initiatives pour la critique des réformes et pour le soutien des alternatives. Le 20 avril 2013.

On parle du « gouvernement de la responsabilité budgétaire ». Mais c’est le gouvernement de l’irresponsabilité envers la société et la nature qui est instauré. Il est donc nécessaire que nous, citoyens et citoyennes, assumions notre responsabilité. Nous voulons clairement montrer notre désaccord, contribuer à la remise en cause des projets gouvernementaux, encourager l’activisme public et ouvrir une discussion sur les alternatives. Nous voulons montrer que la société ne peut fonctionner en faisant fi des équations économiques et d’une vision politique.

 

Les restrictions : un problème, et non une solution

En République Tchèque, le gouvernement veut mettre en œuvre d’importants changements dans les domaines de la santé, de l’éducation, des retraites, du droit du travail, des services sociaux, de la science ou encore de la recherche. Cependant, nous pouvons aussi nous attendre à des impacts néfastes dans d’autres domaines tels que l’écologie, la culture ou la politique étrangère.

Plusieurs changements peuvent être irréversibles. Nous sommes confrontés à l’instauration d’un système à deux vitesses, notamment dans le domaine de la santé, avec une réduction considérable des soins garantis au plus grand nombre. De même, nous pouvons nous attendre à des restrictions massives des dépenses liées à la politique sociale et au renforcement de l’influence des entreprises privées sur les universités (jusqu’alors) indépendantes, sur le système d’assurance retraite et même sur le Ministère de l’intérieur. Il est également probable que nous assistions à la destruction progressive de l’environnement, à la restriction des droits des citoyens et à l’abandon des approches solidaires de coopération et de développement. Ces profonds changements n’ont fait l’objet d’aucune concertation, ni publique, ni même de cercles d’experts.

Ces réformes se justifient par le registre de la peur. Les menaces sans fondement d’une faillite de l’État résumée par le slogan de « péril grec », permet de tout justifier. C’est en invoquant cette menace, que des valeurs telles que la santé, l’éducation, l’environnement, le travail ou la solidarité se retrouvent réduites à des postes budgétaires. De même, la menace du retour au système communiste, instrumentalisant une peur de vingt ans, afin de décrédibiliser toute forme d’opposition.

La crise économique et financière mondiale est utilisée pour instaurer un climat de peur et d’urgence. Mais ce qui n’est pas dit au grand jour, c’est que cette idéologie néolibérale, qui propose des solutions pour éviter ce danger, est à l’origine même du problème. Cette crise a pour fondement les dérégulations du marché et les spéculations financières non surveillées, les restrictions continues sur les biens publics, et l’importance grandissante des inégalités sociales. Ce sont ces mêmes approches politico-économiques dont le gouvernement actuel compte se servir pour sortir de la crise. Il oublie l’expérience historique qui a déjà prouvé que pour surmonter des crises économiques dans les sociétés modernes il ne faut pas diminuer les dépenses d’État ni les services publics mais plutôt les augmenter. L’ancien régime sert toujours d’excuse pour justifier le cliché que le privé est toujours meilleur que le public. C’est armé de cette devise que le gouvernement prépare son assaut sur le secteur public. C’est pourtant la privatisation qui réduit, et ce à beaucoup d’égards, les domaines où les citoyens sont considérés comme égaux, c’est elle qui confie les moyens publics entre les mains des entreprises privées, souvent liées à de vastes corruptions et autres pratiques illégales. Pourtant la morale que l’on devrait tirer des crises économiques et écologiques est que la poursuite irresponsable et non-surveillée d’intérêts privés peut provoquer une catastrophe sociale.

 

Redistribution inversée

On nous dit que « dans le monde présent, seule une société basée sur des ressources humaines flexibles peut survivre ». Cela sert de justification au projet de réforme du code du travail qui devrait faciliter et rendre moins coûteux les licenciements. Les personnes et les sociétés se retrouvent en concurrence les unes avec les autres. Il s’agit d’une compétition contre notre intérêt : cela entraîne une dégradation de la protection sociale, des salaires, des soins et des normes écologiques, en un mot, une baisse de la qualité de vie. Cette logique réduit nos vies à une performance économique, nous devenons ainsi une matière première humaine, façonnées par l’éducation et l’expérience professionnelle pour en maximiser l’employabilité sur le marché.

On entend aussi que la redistribution serait « la rançon du succès ». Ce cliché porte en lui les questions : pourquoi devrions-nous payer pour des gens perçus comme « paresseux » , « profitant du système » ou « inaptes à s’adapter » ? De fait, supprimer la redistribution des richesses est un des objectifs principaux du gouvernement. Les dépenses liées aux services sociaux et publics ne représentent pourtant que 18.6 % du PIB contre 26.2 % en moyenne dans l’Union européenne.

Le financement de l’allocation chômage, présentée avant les élections comme un problème fondamental du budget de l’État, représente 0.6 % comparé à la moyenne européenne de 1.3%. Ce même gouvernement qui veut, dans le cadre de « la responsabilité budgétaire », effectuer des restrictions dans ce domaine, fait en même temps des dépenses considérables , jusqu’à 500 milliards de couronnes tchèques, dans la construction de deux autres unités de la centrale nucléaire Temelin. Et ce, alors que la République tchèque exporte déjà une grande partie de son électricité produite (13 643 gigawatt l’année dernière, soit environ 18% de la production nationale).

Le gouvernement de Topolánek a réduit le paiement des charges sociales sur les grands salaires et mis en place un système d’impôts qui favorise les riches et pénalise les classes moyennes et pauvres : un prélèvement à taux unique sur le revenu. En ce moment, le gouvernement pense à augmenter de nouveau les impôts indirects ce qui affectera davantage la classe moyenne et les pauvres. Les reformes à venir touchent encore plus les plus fragiles : les handicapés, les malades, les chômeurs, les retraités et les enfants.

La redistribution des richesses continue, mais cette fois des pauvres vers des riches.

L’exemple des pays nordiques nous montre que la vraie redistribution des richesses n’est ni un gaspillage inefficace ni simplement un moyen d’aider ceux qui en ont besoin et qu’elle ne contribue pas à la croissance du chômage. Elle contribue par contre au développement de chaque être humain indépendamment de sa condition à la naissance. Non seulement cela réduit les injustices sociales et étend la liberté de beaucoup, mais cela contribue également au développement de la société dans son ensemble.

 

Quelle dette ? Et envers qui ?

On parle d’une « dette » qu’il faut amortir pour ne pas vivre « au dépend des générations futures ». Néanmoins l’objectif des réformes proposées n’est pas d’amortir des dettes mais de les déplacer des budgets publics vers les ménages. La population sera obligée de s’endetter pour payer les frais de scolarité, les soins médicaux, et même (pour certains) les dépenses quotidiennes.

L’attaque contre les lois écologiques que préparent certains réformateurs pour relancer l’économie, conduira à la baisse de la qualité de vie des citoyens de la République tchèque, et au développement d’une nouvelle dette : celle d’un environnement naturel pollué et dégradé. Avec douze tonnes d’émissions de dioxyde de carbone par personne, une piètre gestion des ressources et des énergies et une politique de transports incohérente, la République tchèque a déjà une grande dette envers l’avenir. Un Tchèque moyen consomme deux fois plus de ressources terrestres que la moyenne des habitants de cette planète.

Ce n’est pas en mettant en retrait les politiques sociales et écologiques que nous parviendrons à rembourser nos dettes économiques et écologiques actuelles. Il faut au contraire nous libérer du diktat de la croissance.

Nous vivons dans un monde où 10 % de la population possède 85 % des richesses mondiales. Le patrimoine des trois personnes les plus riches du monde équivaut à la somme des P.I.B. des 48 pays les plus pauvres. Nous vivons dans un monde de profondes inégalités sociales en terme de qualité de vie, d’opportunités et d’horizons.

En République tchèque, nous profitons pour l’instant d’une certaine protection des employés, d’un système de santé financé par la solidarité, de l’éducation supérieure publique et gratuite, et d’inégalités sociales relativement basses, qui tendent cependant à augmenter. Aux États-Unis 1 % de la population reçoit aujourd’hui pas loin de 25 % du total des revenus. Le rapport de la part de ces revenus détenus par cette minorité a triplé depuis les années soixante-dix quand la politique néo-libérale a été introduite. Est-ce vraiment la direction que nous désirons prendre ?

 

La protestation est utile

Ne croyons pas que nous sommes impuissants face à ce gouvernement. Les hommes politiques s’appuient sur l’opinion publique. Si la société s’exprime d’une voix assez forte, elle créera une pression que les hommes politiques finiront par sentir. Ce sont les manifestations contre la « poll tax » qui ont de manière considérable contribué à la chute de la première ministre britannique Margaret Thatcher, l’idole mondiale des néolibéraux. Au tournant du XXIe siècle les protestations contre la mondialisation économique ont poussé ses partisans dans leurs retranchements, du moins temporairement. Les grèves générales ont réussi à ébranler beaucoup de régimes. Si nous sommes suffisamment actifs nous pouvons infléchir les projets du gouvernement.

Beaucoup d’acquis sociaux, écologiques et civiques, que nous considérons aujourd’hui en République tchèque comme évidents, sont le résultat d’initiatives et de mouvements civiques locaux. Toutefois beaucoup d’entre eux ont été conquis ailleurs, et, au cours de ces vingt dernières années, nous en avons bénéficié de l’étranger presque sans aucune lutte politique. Aujourd’hui il ne s’agit pas que de nous. Il est temps de contribuer activement aux protestations et aux luttes, ceci partout dans le monde, pour l’avènement de la justice sociale et la protection de la planète.

Nous fondons cette initiative pour réunir les citoyens, soutenir ou éventuellement créer les interconnexions entre les initiatives qui essaient d’aller dans la même direction. Nous voulons inclure un large spectre de contestataires. Nous voulons créer un espace où les citoyens peuvent s’exprimer sans faire partie d’un parti politique. Nous gardons notre indépendance vis-à-vis des partis politiques.

Nous créerons et publierons des analyses professionnelles, entrerons dans le débat public, organiserons et soutiendrons les manifestations et autres formes de protestation publique. Dans certains cas, tout en connaissant ses défauts, nous ne craignons pas de défendre le système actuel contre les réformes proposées. Ces défauts s’effacent face aux menaces que constituent les propositions du gouvernement. Dans beaucoup de cas nous chercherons des alternatives aux mesures proposées et à l’état actuel des choses.

Comme partout dans le monde, la solution aux problèmes économiques, sociaux et écologiques actuels n’est pas d’instaurer rapidement des recettes miracles basées sur des formules simplistes qui reflètent les intérêts de la partie la plus riche de la société. Nous n’avons pas besoin d’une autre « thérapie de choc » mais plutôt d’une discussion ouverte sur l’état actuel des choses, et sur les différentes options possibles pour construire l’avenir.

L’idéologie politique à l’origine de la crise ne sera pas à même d’y remédier. Il est nécessaire de proposer des alternatives basées sur la participation démocratique générale, sur l’équité sociale et l’écologie. Le premier pas vers ces alternatives passe par le blocage des projets du gouvernement actuel. La mobilisation du public est une exigence clé. Il est dans notre intérêt commun de s’exprimer le plus fort possible : protester et formuler des alternatives.30

 

 

Sources

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_R%C3%A9publique_tch%C3%A8que
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Hus
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_R%C3%A9publique_tch%C3%A8que
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Tch%C3%A9coslovaquie_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale
(5) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_R%C3%A9publique_tch%C3%A8que
(6) https://fr.wikipedia.org/wiki/Printemps_de_Prague
(7) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Palach
(8) http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/01/16-aout-le-sacrifice-de-jan-palach.html
(9) Jean Ziegler, « Main basse sur l'Afrique », Éditions du Seuil, 1978.
(10) http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/01/16-aout-le-sacrifice-de-jan-palach.html
(11) Assemblée des mouvements sociaux http://cadtm.org/Declaration-de-l-Assemblee-des,11449
(12) Hervé Kempf, « L’Oligarchie, ça suffit, vive la démocratie », Seuil, 2011, p.149.
(13) Assemblée des mouvements sociaux http://cadtm.org/Declaration-de-l-Assemblee-des,11449
(14) Hervé Kempf, « L’Oligarchie, ça suffit, vive la démocratie », Seuil, 2011, p.151.
(15) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Palach
(16) Michael Parenti http://www.legrandsoir.info/devons-nous-vraiment-adorer-vaclav-havel.html Source : Blackshirts and Reds, 1997
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
(17) https://fr.wikipedia.org/wiki/Oskar_Schindler
(18) https://fr.wikipedia.org/wiki/There_is_no_alternative
(19) http://www.legrandsoir.info/
(20) https://fr.wikipedia.org/wiki/Printemps_de_Prague
(21) https://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_77
(22) https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_tch%C3%A8que
(23) https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A1clav_Havel
(24) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_R%C3%A9publique_tch%C3%A8que
(25) https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_tch%C3%A8que
(26) Michael Parenti http://www.legrandsoir.info/devons-nous-vraiment-adorer-vaclav-havel.html Source : Blackshirts and Reds, 1997
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
(27) https://fr.wikipedia.org/wiki/Milo%C5%A1_Zeman
(28) https://fr.wikipedia.org/wiki/Bohuslav_Sobotka
(29) Éric Tolian http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2013/07/25/republique-tcheque-rassemblement-dextreme-droite-anti-roms_30349.html
(30) ProAlt http://cadtm.org/Republique-tcheque-La-societe-ne