La Suède

 

 

Origines

Des découvertes archéologiques prouvent que le territoire suédois fut colonisé au cours de l’âge de la pierre, lorsque les terres commencèrent à se débarrasser de la glace accumulée pendant l’ère glaciaire. Les premiers habitants vécurent de chasse, de cueillette, et surtout des ressources que leur offrait la future mer Baltique.

 

Le territoire suédois semble avoir connu une forte densité de population pendant l’âge du bronze, les traces de communautés élargies et prospères ayant été mises en évidence.

La toute première mention écrite de l’existence du peuple suédois (Suiones en latin) est faite par Tacite en l’an. Ils sont aussi mentionnés par Jordanès au VIe siècle, sous les noms de Suehans ou Suetidi. L'épopée anglo-saxonne Beowulf décrit des batailles entre les Suédois et les Goths de Scandinavie (Geats) durant cette époque, qui se soldèrent par la prédominance des Suédois (Sweonas).1

 

Les expéditions Vikings

À l'orée de l'époque viking, les peuples de Suède ont d'ores et déjà tissé de nombreux liens avec les peuples d'Europe, notamment ceux vivant de l'autre côté de la Baltique, Finnois et Baltes, via les îles de Gotland, Öland et Åland. Les causes du phénomène viking restent débattues : selon Régis Boyer, au-delà de la supériorité technique des navires scandinaves et de la faible opposition rencontrée, il s'agit avant tout d'un désir de s'enrichir par le commerce.

Du côté suédois, les expéditions se sont surtout portées sur l'Est du continent européen (austrvegr, la « route de l'Est »). Les Vikings originaires de Suède, communément appelés Varègues, empruntent plusieurs routes commerciales partant de l'île de Gotland, du lac Mälar ou de l'Uppland et traversant les actuelles Russie et Ukraine le long des grands fleuves : la Volga jusqu'à la mer Caspienne et Bagdad, ou le Dniepr jusqu'à la mer Noire et Constantinople, Miklagarðr en norrois. La ville marchande de Birka, située sur un îlot dans le Mälar, est l'un des hauts lieux de la civilisation viking suédoise à son apogée, entre 800 et 950.

Au IXe siècle, les Varègues sont à l'origine de la fondation d'États slaves, les garðaríki : Riourik à Novgorod (Holmgarðr) vers 860, puis son successeur Oleg à Kiev vers 880. Leur commerce permet également à d'autres villes de connaître la prospérité, comme Belozersk, Polotsk, Smolensk ou Tchernihiv. Les Slaves donnent aux Scandinaves le nom de Rus', « les Roux ». Ce terme en vient à désigner par la suite le pays qu'ils gouvernent, la Rus' de Kiev, et a donné le nom de Russie.

Peu nombreux, les Varègues sont assimilés en quelques générations à peine : le petit-fils d'Oleg, Sviatoslav, porte un nom purement slave et se convertit au christianisme vers 955. L'influence scandinave en Russie prend fin vers le milieu du XIe siècle, après le règne de Iaroslav le Sage.

 

La christianisation

Le peuple de Suède possède une religion polythéiste aux très nombreux dieux et mythes dont les plus connus sont Odin (Óðinn), Thor (Þórr) ou Frey (Freyr). La vie spirituelle repose principalement sur le culte des ancêtres, dont témoignent les nombreux tumulus que l'on retrouve sur tout le territoire suédois.

Les prémices de la christianisation de la Suède remontent au IXe siècle, lorsque le roi Björn at Hauge invite le missionnaire franc Anschaire (Ansgar) à Birka en 829. Il y retourne par la suite sous le règne d'Olof, en 850-852. Néanmoins, le christianisme ne s'implante réellement en Suède que vers la fin du XIe siècle, sur les bords du lac Mälar et dans la région d'Uppsala. Les premières églises sont construites au début du XIIe siècle, notamment à Sigtuna ou Linköping, et le premier archevêque suédois est intronisé en 1164 à Uppsala.

 

Vers l'unification

L'origine traditionnelle de l'unification de la Suède remonterait au VIe siècle si l'on en croit le poème Beowulf. De plus récentes recherches ont montré que c'est dans la région du Götaland que la Suède unifiée aurait vu le jour. La forte implantation du christianisme dès le XIIe siècle dans cette région, au Västergötland et en Östergötland a été un très important vecteur de création d'un royaume uni remplaçant l'ensemble de clans et tribus ennemies qui régnaient sur le pays. La région du lac Mälar où se trouvait l'île de Birka a été christianisée bien plus tard.

Jusqu'au milieu du XIIIe siècle, le siège de l'autorité reste régionale, entre les mains d'un sénéchal (jarl). Le premier personnage d'importance nationale pouvant être considéré comme suffisamment influent pour être désigné par le terme de "roi de Suède" est Olof Skötkonung, au Xe siècle. Celui-ci régnait sur le Västergötland mais son influence se faisait sentir jusque dans l'Uppland. Toutefois, cette influence ne fut pas aussi forte quant à ses descendants puisque dans les années qui suivirent plusieurs rois régnèrent sur le territoire de l'actuelle Suède.

Dans la première moitié du XIIe siècle commença une réelle unification de la Suède lors du règne de Sverker l'Ancien. Le trône alterna pendant une centaine d'années entre ses descendants et ceux de Erik Jedvardsson.

 

La Suède sous les Folkungar

Dès le début du XIIIe siècle, l'influence des jarl croît. En 1252, le jarl Birger Magnusson qui gouverne la Suède depuis 1248 fonde la ville de Stockholm dans le but de protéger le lac Mälaren. L'influence de Stockholm augmente à une vitesse telle, qu'en à peine plus d'une génération, elle devient la ville la plus importante de Suède grâce à l'afflux de marchands principalement en provenance d'Allemagne. Les premières expéditions de christianisation de la Finlande partirent de Stockholm.

Le fils de Birger Jarl, Waldemar est élu roi en 1250. C'est le premier des représentants de la maison de Folkungar. Malgré cela, c'est Birger Jarl qui continue d'exercer de fait le pouvoir sur le royaume. Il est remplacé par son frère, Magnus Ladulås, en 1266 à la mort de Birger Jarl. Ce dernier prend le titre de roi en 1279. À cette époque, en 1280, la Suède est découpée en fiefs (län) et la noblesse, désormais exemptée d'impôts est établie de manière séculière.

Magnus meurt en 1290. Le pouvoir revient au connétable Torgils Knutsson car le jeune Birger est encore mineur. La régence, pendant laquelle de vastes territoires en Finlande sont conquis, durera jusqu'en 1303. En 1317, Birger fait assassiner ses deux frères qui cherchaient à le renverser, le jugeant trop éloigné de l'Église. Une révolte éclate et Birger fut déposé un ans plus tard. Son jeune fils âgé de trois ans, Magnus est élu roi. Celui-ci règne sur la Norvège (il est le direct héritier de son grand-père maternel Håkon Magnusson qui meurt en 1319) jusqu'en 1343 et sur la Suède jusqu'en 1363. Il règne sur la Suède sous le nom de Magnus IV et sur la Norvège sous le nom de Magnus VII.

En 1350, sous le règne de Magnus, est promulgué le Code général, sorte de première constitution suédoise. Dans celui-ci, est stipulé notamment que le roi ne pouvait décréter de nouveaux impôts sans l'accord du Conseil du royaume, que le roi s'engage à régner en vertu de la loi ou que ce dernier est élu.

C'est encore sous le règne de Magnus que la Suède commence à fortement s'ouvrir sur le reste de l'Europe. Des voies de communication vers le sud sont créées ainsi que d'importants échanges économiques, principalement avec la Ligue hanséatique et la ville de Lübeck. D'un point de vue culturel, la poésie courtoise et la chevalerie font leur apparition à la cour.

Accusé d'aller à l'encontre du Code général par le Conseil du royaume depuis plusieurs années, son fils Éric XII de Suède fut placé sur le trône par le Conseil en 1356. Celui-ci meurt en 1359 de la peste qui sévit dans le royaume. Pendant ce temps, le royaume du Danemark, emmené par Valdemar Atterdag conquiert plusieurs régions de la Suède et notamment les provinces de Scanie, Halland et Blekinge en 1360 et l'île de Gotland et son important port de Visby en 1361. En 1364, Magnus est contraint à l'exil. Albert de Mecklembourg est élu roi de Suède la même année.

La noblesse, toujours en opposition avec le roi, fit appel à la fille de Valdemar de Danemark, Marguerite, veuve de Håkan, second fils de Magnus IV Ericsson pour l'élire en tant que reine de Suède avec son fils Olof en 1387 ce qui fut fait l'année suivante.

 

La noblesse contre la couronne

L'union des royaumes de Suède, Danemark et Norvège est entérinée en 1397 dans la ville de Kalmar. Le neveu de Marguerite, Éric de Poméranie est reconnu roi des trois royaumes. C'est le début de l'Union de Kalmar. Durant cette période, les trois royaumes sont censés conserver leur autonomie, leurs lois et leur propre administration. Toutefois, Marguerite, régente jusqu'à sa mort en 1412 parviendra à concentrer le pouvoir entre ses mains et celles de son neveu. La noblesse suédoise ne voit pas d'un bon œil cette politique.

Un des objectifs de Marguerite, puis d'Éric, est de mettre fin à l'influence économique de la Hanse dans les royaumes scandinaves. Cette dernière réagit en imposant un blocus qui est durement ressenti en Suède. Plusieurs révoltes contre la couronne s'ensuivent, notamment dans les régions minières du Västmanland et de Dalécarlie. En 1434 éclate la révolte d'Engelbrekt. Son chef, Engelbrekt Engelbrektsson, obtient le soutien des paysans, puis des bourgeois, du clergé et enfin de la noblesse. Des représentants des quatre ordres se réunissent l'année suivante à Arboga, formant ce qui est parfois considéré comme le premier Riksdag de l'histoire de la Suède.

Engelbrekt est assassiné en 1436, mais la lutte continue sous l'autorité de Karl Knutsson Bonde, qui est élu régent en 1438. Au même moment, Éric perd son trône au profit de son neveu Christophe de Bavière. Celui-ci est élu roi du Danemark en 1440, et reconnaît l'année suivante l'autonomie suédoise, accordant à la noblesse locale de nombreux droits.

 

Vicissitudes et dissolution de l'Union (1440-1523)

La noblesse à nouveau maîtresse de la Suède reprend ses anciennes luttes fratricides pour le pouvoir. Les fiefs, non héréditaires, sont disputés entre les différents représentants de la noblesse. À la mort de Christophe de Bavière, le Conseil suédois élit roi Karl Knutsson, tandis que les Conseils du Danemark et de Norvège optent pour Christian Ier. Il chasse Karl Knutsson, mais ne parvient pas à s'imposer durablement en Suède, et Karl reprend le pouvoir de 1464 à 1465, puis de 1467 à sa mort en 1470.

Après avoir affronté et battu les armées de Christian Ier à Brunkeberg en 1471, Sten Sture est élu vice-roi de Suède par le Conseil, en dépit de l'opposition d'une partie de la noblesse et du clergé, attachée à l'Union et à ses privilèges. Sten Sture est chassé du pouvoir en 1497 par Jean Ier, mais il le récupère en 1501 jusqu'à sa mort en 1503. Plusieurs régents exercent le pouvoir entre 1503 et 1517, soutenus par certaines factions de la noblesse. Le pouvoir en Suède reste erratique durant cette période. Entre 1517 et 1518, Christian II de Danemark tente de reprendre le pouvoir en Suède en attaquant Stockholm. Il y parvient en 1520 avec l'aide d'une partie de la noblesse favorable à l'Union. Il fait tuer le régent Sten Sture le Jeune, ainsi que ses opposants parmi la noblesse suédoise. Cet épisode est connu sous le nom de « Bain de sang de Stockholm ».

L'un des nobles opposés à Christian II, Gustave Vasa, échappe au Bain de sang de Stockholm et se réfugie en Dalécarlie où il tente de soulever la population, fortement opprimée par les représentants de la couronne danoise et subissant les contre-coups de l'arrêt du commerce hanséatique. Fort de plusieurs succès et profitant d'une autre révolte dans le Småland, la noblesse rallie rapidement la cause de Gustave et le nomme régent de Suède en 1521. Avec le soutien de la ville de Lübeck, à qui il promet le contrôle du commerce extérieur du royaume, Gustave réussit à chasser les Danois de Stockholm en 1523, tandis que Christian II est chassé de son trône danois. Le 6 juin, Gustave Vasa est élu roi de Suède, mettant un terme à l'Union de Kalmar. Cet événement est considéré comme la naissance de la Suède moderne, et la fête nationale suédoise le célèbre chaque année le 6 juin.2

 

 

À l'âge de 24 ans, Gustave Vasa a dirigé en 1520 une rébellion contre le Danemark qui avait envahi la Suède. Il s'appuya sur une armée de 4 000 paysans, les marchands de Lübeck et l'Empereur Charles Quint. La rébellion a été déclenchée par la journée appelée « Bain de sang de Stockholm », où 88 nobles et bourgeois ont été tués, dont le père et le beau-frère de Gustave.3

SUEDE = SU EDE

SU = 19+21 = 40

Le chef-lieu du département 40 est la ville de MONT-DE-MARSANT.

DE MARSANT = MARRE DE SANG

MARRE DE SANG = BAIN DE SANG

SUEDE = SU EDE

EDE = 5x4x20 = 100

100 = SANG

Suite à la journée du « BAIN de SANG », Gustave Vasa a organisé une rébellion en s'appuyant sur une armée de 4000 paysans.

SU = 40

EDE = 100

40x100 = 4000

Le code postal 4000 est celui de DIGNES-LES-BAINS.

DIGNES-LES-BAINS = BAIN INDIGNE

Tout au long de l'histoire de l'humanité, les rois ont provoqué de véritables « BAINS de sang » pour parvenir au pouvoir ou préserver et agrandir leur empire. Depuis le mois de mars 2015, au Yémen, la famille royale d'Arabie Saoudite est responsable d'un « BAIN de sang » mais personne ne s'en INDIGNE car cette famille est l'alliée de la France et des États-Unis. Ainsi, vous en avez très peu entendu parler lors du journal de 20H de TF1 et France 2 mais l'Arabie Saoudite a agressé illégalement le Yémen en mars 2015, pour chasser les Houthistes, une organisation politico-religieuse se réclamant d’une branche du chiisme, qui avait pris le contrôle de la capitale du Yémen. La famille royale saoudienne étant de confession sunnite (opposée au chiisme), elle a décidé de montrer qu'elle était la puissance régionale en prenant la tête d'une coalition de pays arabes sunnites pour bombarder le Yémen afin de chasser les chiites du pouvoir. Ce pays, le plus pauvre de la péninsule arabique, se retrouve aujourd’hui dans une situation catastrophique, sacrifié aux intérêts de l’Arabie Saoudite qui veut s’assurer le contrôle de la zone frontalière entre les deux pays qui recèle des gisements de pétrole colossaux. Depuis le début de l’intervention militaire de la coalition en mars 2015, cette guerre a fait, selon les Nations unies, 370 000 morts, dont 10 000 civils, et plus de 500 enfants ont été brûlés vifs par les bombardiers. Il y a actuellement trois millions de déplacés, sur une population de quelque 23 millions d’habitants. Et selon l’Unicef, ce sont près de 3 millions de personnes qui ont besoin d’une aide alimentaire immédiate, alors que 1,5 million d’enfants souffrent de malnutrition4. Par ailleurs, trente sites archéologiques majeurs ont été dévastés, dont le temple antique de Nakrah, la forteresse médiévale d’al-Qahira, le musée de Dhamar (douze mille objets vieux de cinq mille ans réduits en poussière).

Quand Daech détruit des monuments historiques, patrimoine de l’humanité, le monde occidental s’INDIGNE, mais quand la famille royale d'Arabie Saoudite fait pareil, silence complet. Quand Daech répand le fanatisme religieux, réprobation générale, mais quand les rois Saoudiens font pareil, silence complet. Quand Daech massacre des civils innocents, le monde s’INDIGNE, mais quand les les rois Saoudiens font pareil, on regarde ailleurs. Nos dirigeant et nos chers médias ne s'INDIGNENT pas car les rois d'Arabie Saoudite nous filent le pétrole à prix cassés, investissent dans nos multinationales, financent les terroristes que nous n’osons soutenir ouvertement, soutiennent Israël et divisent les Arabes, sponsorisent nos campagnes électorales présidentielles. Et en plus, ces gens merveilleux achètent nos armes. En 2013, le Moyen-Orient a représenté 40 % des ventes françaises d’armement. L’Arabie Saoudite était le principal client : 28 %. En 2014, les Saoud ont commandé pour trois milliards d’euros d’armements à la France et sont devenus le premier importateur mondial d’équipements militaires. Ils représentent un quart des ventes d’armes belges (souvent transmises à Daech d’ailleurs). De même, l’Allemagne a fourni les missiles Iris et les fusils d’assaut G36 (Heckler & Koch), et Londres, les avions de combat Tornado et Eurofighter. Ces livraisons ont-elles continué après que Riyad a déclenché sa guerre illégale ? Oui. Les Yéménites sont-ils massacrés, aujourd’hui encore, avec des armes « démocratiques » européennes ? Oui. Les pétrodollars n’ont pas d’odeur et les marchands d’armes pas de morale.5

Les États-Unis soutiennent également l'Arabie Saoudite. L’agence Reuters a rendu public le fait que, de mi-mai 2015 à février 2016, le département d’État américain a approuvé des contrats d’armement en faveur de l’Arabie saoudite d’une valeur totale de 22,2 milliards de dollars (20,2 milliards d’euros) dont certains étaient spécifiquement destinées à soutenir l’engagement militaire au Yémen. Dis-moi tes alliés, je te dirai qui tu es...6

Le 17 avril 2015, le journal de 20H de TF1 a consacré 2 minutes 30 à la guerre au Yémen. Les envoyés spéciaux de la chaîne se sont rendus sur la ligne de front, à la frontière yéménite, aux côtés de l'armée saoudienne, donc seuls les agresseurs ont été autorisés à s'exprimer, et pas un mot sur les civils tués par les bombardements. Au même moment, I-Télé mentionnait régulièrement sur son site internet le nombre de victimes de la guerre au Yémen, l'information y était un peu plus libre car peu de citoyens consultaient le site internet d'I-Télé, alors que plus de 10 millions de Français regardent chaque soir les journaux de 20H de TF1 et de France 2, alors il ne faut surtout pas écorner l'image de l'Arabie Saoudite, l'un des meilleurs alliés de la France à qui l'on vend des armes avec lesquelles des enfants sont brûlés vifs.

Le journal de 20H de France 2 a mis 2 ans avant d'évoquer la guerre au Yémen, c'était le 13 janvier 2017, au bout de 27 minutes de journal, dans un reportage intitulé : « Yémen, la guerre oubliée », car forcément, ces médias oublient volontairement d'en parler.

 

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Les dominants cachent ainsi l'horreur de cette guerre à des millions de téléspectateurs pour ne pas révolter les citoyens contre l'un de leurs meilleurs alliés.

 

SUEDE = SU EDE

SU = 40

Lorsque j'ai mis en ligne ce site internet, l'OIT recensait 40 millions d'« esclaves modernes » dans le monde.

Le chef-lieu du département 40 est MONT-DE-MARSANT.

DE MARSANT = MARRE DE SANG = BAIN DE SANG

SUEDE = SU (40) EDE

EDE = 4x5x4 = 100

100 = SANG

40x100 = 4000

Le code postal 4000 est celui de DIGNES-LES-BAINS.

DIGNES-LES-BAINS = BAIN DIGNE

L'Alliance avec le SANG de Jésus nous a rendu esclave des ROIS car Dieu leur a laissé le pouvoir politique entre les mains, donc aujourd’hui, les ROIS, c'est-à-dire les capitalistes qui contrôlent les médias et les bourgeois au sommet de l'État, nous disent qu'il y a des « BAINS de SANG » qui sont DIGNES et d'autres INDIGNES. Le « BAIN de SANG » dans les rues de Paris, lors des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts, était INDIGNE, mais le « BAIN de SANG » au Yémen qui a tué plus de 10 000 civils yéménites est DIGNE, puisque les ROIS n'en n'ont quasiment jamais parlé lors du journal de 20H et de nombreux médias ne s'en sont pas INDIGNÉS. La mort de ces nombreux innocents était ainsi tout à fait normale vu qu'ils ont été assassinés par les ROIS saoudiens qui sont nos alliés, alors ce sont forcement les « gentils » dans l'histoire même si l'Arabie Saoudite est l’État le plus rétrograde, le plus antidémocratique et le plus cruel du monde. Or les citoyens ne s'en rendent pas compte car pourquoi la classe politique et de nombreux médias leur mentiraient en leur disant que les ROIS saoudiens sont dans le camp des « gentils ». Pourquoi François Hollande aurait-il remis la Légion d'honneur au prince héritier d'Arabie Saoudite s'il n'était pas DIGNE de la recevoir ? Cette famille royale a exécuté 153 personnes par pendaison, lapidation ou décapitation en 2015, mais ce « BAIN de SANG » était DIGNE sinon nos médias se seraient INDIGNÉS que le prince héritier d'Arabie Saoudite reçoive la Légion d’honneur qui est la plus haute distinction française.

Les ROIS qui nous dirigent ont donc décidé que la lapidation et la décapitation étaient DIGNES, lorsqu'elles sont exécutées par leurs richissimes alliés. Ils ont également décidé que le « BAIN de SANG » au Yémen était DIGNE, sinon ils se seraient INDIGNÉS, alors étant donné que ce BAIN de SANG était justifié, personne n'a pleuré la mort des 10 000 civils yéménites massacrés par l'armée saoudienne, contrairement au monde entier qui a pleuré la mort des 130 victimes, majoritairement françaises, tuées lors des attentats de Paris, car ce « BAIN de SANG » a été considéré à l'unanimité comme INDIGNE. Le monde entier a alors chanté la Marseillaise mais personne n'a chanté l'hymne national yéménite dans la mesure où le « BAIN de SANG » au Yémen était DIGNE. La vie d'un Français est ainsi sacrée alors que celle d'un Arabe yéménite ne vaut rien. Donc lorsque l'armée israélienne a massacré plus de 2 000 Palestiniens, dont 400 enfants à Gaza en juillet-août 2014, le « BAIN de SANG » était DIGNE, la vie d'un Arabe palestinien ne valant rien. C'est la raison pour laquelle un an plus tard, la ville de Paris a rendu hommage à Israël en organisant « Tel-Aviv sur Seine » pour faire la promotion de la capitale de l'État hébreu.

 

 

Les ROIS qui nous dirigent ont ainsi rendu hommage à Israël parce qu'ils ont considéré que le « BAIN de SANG », commis par l'armée israélienne un an auparavant, était DIGNE vu que les Israéliens sont nos alliés donc ce sont forcément les « gentils » dans l'histoire alors ils ont le droit de massacrer des enfants palestiniens, notamment sur des plages.

 

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À l'inverse, le « BAIN de SANG » provoqué par Mohamed Merah en mars 2012 était INDIGNE car il a tué 7 personnes dont 3 juifs, un enseignant et ses deux enfants. Alors le « BAIN de SANG » est DIGNE quand les victimes sont 400 enfants palestiniens mais le « BAIN de SANG » est INDIGNE quand les victimes sont deux enfants juifs. Les ROIS qui dirigent notre pays ont ainsi établi une hiérarchie des RACES et si les « BAINS de SANG » sont commis par nos alliés, ils sont toujours DIGNES.

 

En 1520, Gustave VASA a échappé à la mort lors du « BAIN de SANG de Stockholm » et il mena ensuite une rébellion en s'appuyant sur une armée de 4 000 paysans. Il devient régent de Suède en 1521 puis roi en 1523.

En Suède, le nom de la dynastie VASA vient de la GERBE de BLÉ (de l'ancien suédois VASE « gerbe » ou « botte »), que Gustave Ier décida de faire figurer sur ses armoiries.7

BLÉ = 2x12x5 = 120

120 = SANS VIN

Le « BAIN de SANG de Stockholm » s'est déroulé en 1520.

20 = VIN

15 = O = EAU

Dorénavant, c'est « SANS VIN ».

Dieu nous demande de GERBER le VIN de l'Alliance avec Jésus en rejoignant la nouvelle Alliance de l'EAU – pour ne plus être les esclaves des ROIS et ainsi mettre un terme aux BAINS de SANG car ils sont tous INDIGNES.

Nous devons désormais prendre le pouvoir en main, mettre un terme aux guerres impérialistes et rompre nos liens diplomatiques avec les dirigeants des pires dictatures de la Terre.

 

En ancien suédois, « VASE » signifie « GERBE ».

VASE = VASECTOMIE

Lorsque Dieu nous demande de GERBER le VIN, il nous demande de pratiquer une VASECTOMIE, le jour de l'élection présidentielle, pour empêcher les rois de se reproduire.

 

La VASECTOMIE est une méthode de stérilisation qui consiste à sectionner ou bloquer chirurgicalement les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes. La vasectomie ne prend qu'une vingtaine de minutes sous anesthésie locale.

 

VASECTOMIE = MOT VASECIE

Le jour de l'élection présidentielle, nous pratiquerons une VASECTOMIE en déposant dans l'urne le bulletin de vote sur lequel sera écrit le MOT désignant le nom de famille de notre candidat(e) ; l'opération ne prendra qu'une vingtaine de minute, juste le temps de se rendre au bureau de vote, déposer le bulletin dans l'urne, et rentrer chez soi.

 

VASECIE = 22+1+19+5+3+9+5 = 64

 

Gustave VASA est mort à l'âge de 64 ans donc Dieu l'associe à la VASECTOMIE car il nous fait comprendre que nous devons empêcher les rois de se reproduire.

Les rois sont les capitalistes et les riches au pouvoir mais ce sont également les familles royales d'Angleterre, d'Espagne, de Belgique ou d'Arabie Saoudite.

Les peuples sont les seuls à pouvoir renverser leurs rois et la VASECTOMIE sera plus compliquée à pratiquer dans les dictatures sanguinaires comme celle d'Arabie Saoudite

 

En ancien suédois, VASA signifie GERBE ou BOTTE (de blé).

Le pouvoir de César est symbolisé par la BOTTE de l'Italie qui est celle d'un cavalier.

Cette BOTTE signifie que le monde est à la BOTTE de César.

Gustave Vasa est mort à l'âge de 64 ans.

Un cheval possède 64 chromosomes.

Le cheval symbolise l'homme sur lequel César monte pour construire son empire.

Gustave Vasa a ainsi eu besoin d'une armée d'hommes pour prendre le pouvoir.

Le département 64 est celui des PYRÉNÉES-Atlantiques.

LES PYRÉNÉES = Le PIRE EST NÉ

Dieu te montre que le PIRE est NÉ parce qu'il change le VIN en EAU afin que tu prennes la place des rois. Tu n'es donc plus obligé de courir chaque jour au travail pour les enrichir. Dieu considère qu'ils t'ont fait assez SUÉ alors tu DOIS désormais voter pour L.O. ou le NPA afin de régner à leur place et ainsi apprendre à marcher.

 

Les événements du « BAIN de SANG de Stockholm » ont pris fin le 10 novembre 1520 (10 11 1520).

10x11x1520 = 1672 00

La guerre de HOLLANDE a débuté en 1672.

Dieu nous fait comprendre que le « BAIN de SANG » prendra fin quand les peuples empêcheront les hommes politiques comme François HOLLANDE d'arriver au pouvoir, car ces chefs d'État multiplient les guerres impérialistes et vendent des armes aux quatre coins du monde.

 

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François HOLLANDE s'est mué en chef de guerre dès le début de son mandat, et il est devenu au fil du temps le président le plus interventionniste de la Ve République. La liste est longue. Elle débute en janvier 2013 avec l’opération « Serval » au Mali, destinée à « défendre l’intégrité nationale face aux rebelles islamistes ». Celle-ci s’étendra finalement deux ans plus tard à 4 autres pays du Sahel, à savoir la Mauritanie, le Tchad, le Niger et le Burkina Faso. 3 500 soldats au total et une armée française « au taquet » d’après le chef d’État Major Pierre de Villiers. Fin 2013, vient l’opération « Sangaris » en Centrafrique. Puis en septembre 2014, c’est au tour de l’Irak, où l’on s’engage aux côtés de l’armée nationale contre l’organisation de l’État Islamique. Enfin, en septembre 2015, la Syrie. À la suite des attentats de Paris en novembre, dans sa « déclaration de guerre », qui soit-dit-en-passant, avait déjà commencée, François Hollande avait promis aux terroristes une « France impitoyable sur tous les terrains, intérieur comme extérieur », sur ce point-là, il n’aura pas menti.
Alors certains vanteront les bienfaits de ces « guerres humanitaires ». Mais la question est toujours la même : Peut-on venir en aide aux populations en bombardant leur pays ? Jusqu’à preuve du contraire, la réponse est non. L’Irak et la Libye en sont les malheureux témoins, mais combien faudra-t-il d’exemples ? Combien encore de souffrances et de vies perdues8 ? Les familles détruites sous les bombes, les enfants violés par des soldats français en Centrafrique, les millions de réfugiés, et toutes les victimes à qui l’on prétend venir en aide, font eux aussi partie de l’Histoire.

Nous devons ainsi empêcher les hommes politique comme François HOLLANDE de prendre le pouvoir afin de mettre un terme à ce « BAIN de SANG ».

 

Je rappelle le signe initial : Les événements du « BAIN de SANG de Stockholm » ont pris fin le 10 novembre 1520 (10 11 1520).

10x11x1520 = 1672 00

167600 = 1676 00

00 = ce sont des yeux.

À chaque fois, les journaux télévisés glorifient les contrats d'armement que la France conclue avec les pires dictateurs de la planète, pourtant, derrière l'enthousiasme des journalistes et de la classe politique, des milliers d'êtres humains sont tués avec ces armes, mais à l'instar des innocents assassinés par l'Arabie Saoudite au Yémen, nous ne voyons (00) jamais le « BAIN de SANG » provoqué par les armes fabriquées par les salariés de Dassault ou Thales. À l'inverse, nous voyons ces salariés au journal de 20H se réjouir de la signature d'un nouveau contrat d'armement, mais nous ne voyons jamais l'interview d'une famille yéménite qui a perdu son enfant, assassiné par l'armée saoudienne avec des armes fabriquées par des salariés français.

François HOLLANDE était le VRP à l'étranger des multinationales françaises de l'armement, car il n'a cessé durant 5 ans de voyager pour vendre des engins de mort notamment à des dictateurs. La France est ainsi devenue en 2015 le deuxième exportateur d'armes au monde, or le nombre de morts, de destructions, de populations fuyant sous les bombes de fabrication française n’a pas été précisé. Les dictatures soutenues, les opposants assassinés, les peuples opprimés, les pots-de-vin payés n'ont pas été comptabilisés non plus. Qu’importent ces faux frais, puisque les coffres des marchands de canons et des banquiers français se remplissaient9.

Par conséquent, Dieu nous montre que nous devons gagner la GUERRE contre les hommes politiques comme HOLLANDE pour mettre un terme au « BAIN de SANG ».

 

Par ailleurs, Dieu associe François HOLLANDE au « BAIN de SANG de Stockholm » car il nous révèle également que nous sommes atteints du « syndrome de Stockholm ».

Le « syndrome de Stockholm » désigne un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, voire une sorte de sympathie ou de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d'identification et de survie.10

Effectivement, depuis plus de 200 ans, nous sommes pris en otage par la bourgeoisie. Elle nous exploite, nous vole, nous maltraite, nous insulte, elle mène des guerres impérialistes, provoque de multiples « BAINS de SANG » dans le monde, mais pourtant, à chaque fois que le peuple français a eu l'occasion de voter, il lui a donné les pleins pouvoirs. Il a développé envers elle une sorte d'empathie, voir même de sympathie, comme si les hommes politiques de la bourgeoisie faisaient partie de sa famille alors qu'ils n'ont strictement rien à voir avec lui ; mais une relation de confiance s'est développée ce qui est incompréhensible car à chaque fois que les hommes politiques de la bourgeoisie ont été au pouvoir, ils ont trahi leurs électeurs et ils ont fait preuve de malhonnêteté : du PS au RPR, devenu UMP puis Les Républicains, ils ont tous été mêlés à des affaires de malversation et de corruption. Mais malgré la cupidité, la rapacité, la malhonnêteté et l'incompétence de la bourgeoisie, le peuple reste pris en otage parce qu'il préfère voter à chaque élection pour ses geôliers, donc tant que les citoyens seront atteints du « syndrome de Stockholm », les « BAINS de SANG » continueront de se multiplier. La cupidité de la bourgeoisie est sans limite alors elle n'est pas prête de mettre un terme aux guerres impérialistes et d'arrêter de vendre des engins de mort aux pires dictateurs de la planète.

 

GUSTAVE Vasa est né un 12 MAI.

12 MAI = L MAI = MAIL

Un MAIL est un MESSAGE.

Dieu nous envoie un MESSAGE à travers le roi actuel de Suède : Charles XVI GUSTAVE qui est né le 30 avril 1946.

Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort le 30 avril 1945 : soit 12 mois plus tôt.

12 = L = AILES

Dieu nous transmet un MESSAGE en nous révélant que pour obtenir les AILES qui mènent au paradis, la nouvelle Alliance de l'EAU nous impose de prendre collectivement le pouvoir en main, afin de signer l'arrêt de mort du ROI : le RICHE qui règne sur le monde.

 

Officiellement, le roi de Suède est actuellement Charles XVI Gustave mais le véritable roi de Suède, ces dernières années, était Ingvar Kamprad (décédé en 2018), car il s'est enrichi en créant la chaîne de magasins IKEA et il était à la tête d'une fortune de 33 milliards de dollars.

Quand Dieu nous demande de pratiquer une VASECTOMIE, l'opération concerne avant tout les rois du capitalisme.

IKEA = 9x11x5x1 = 495

495 = DIE

« DIE » signifie « MOURIR » en anglais.

Dieu nous fait comprendre que nous devons signer l'arrêt de MORT de ces ROIS le jour des élections.

Ingvar Kamprad, proche du mouvement pro-nazi suédois, avait accaparé une fortune de 33 milliards de dollars et il a commencé à payer des impôts en Suède seulement à partir de 2015, il était auparavant domicilié en Suisse depuis 1976 afin d'échapper à la fiscalité suédoise. Par ailleurs, la société IKEA dont il n'était plus propriétaire mais « conseiller principal » ne paie que très peu d'impôt grâce à un scandaleux processus d'optimisation fiscale.

Quand Ingvar Kamprad a quitté son poste d'administrateur, son fils Benjamin est alors devenu président. C'est pourquoi le peuple doit pratiquer une VASECTOMIE le jour des élections afin que les rois ne puissent plus se reproduire.

Ce sont les liens du SANG qui ont permis à Benjamin Kamprad de régner aujourd'hui sur Ikea, alors vous comprenez pourquoi l'Alliance du SANG avec Jésus donne les pleins pouvoir aux rois. Désormais, Dieu remplace l'Alliance du SANG par celle de l'EAU ce qui signifie qu' IKEA doit être autogérée par ses salariés et appartenir au peuple suédois.

KAMPRAD = 11+1+13+16+18+1+4 = 64

C'est le chiffre de César car Dieu nous montre que la famille KAMPRAD est montée sur le dos de ses salariés pour se bâtir un empire, donc les 33 milliards de dollars ne lui appartiennent pas, ils doivent revenir aux salariés du groupe, mais la somme est tellement énorme que tout cet argent doit être redistribué équitablement à l'ensemble de la collectivité.

 

IKEA est le 3e plus gros consommateur de BOIS au monde.

À travers le chiffre 64, Dieu associe Kamprad et Gustave Vasa – mort à 64 ans – donc il te transmet le message suivant : « GERBE le VIN et BOIS l'EAU de la nouvelle Alliance ». L'Alliance de l'EAU t'impose de prendre la place des rois, alors si tu es un citoyen SUÉDOIS, prends le contrôle d'Ikea car Kamprad n'a jamais SUÉ de sa vie pour faire tourner les magasins, par conséquent, tu DOIS rétablir la justice en expropriant César de l'économie.

Par ailleurs, GERBE le VIN et BOIS de l'EAU au plus vite car les rois sont en train de détruire les BOIS de notre planète.

En effet, « une grande partie des BOIS utilisés dans les meubles d’IKEA proviennent de l’extrême nord de la Russie. La filiale d’IKEA Swedwood possède un bail en République de Carélie (Russie) sur 300 000 hectares de forêts naturelles, dont certaines zones encore vierges.

Des arbres plusieurs fois centenaires sont abattus en quelques secondes : à la cadence de 800 arbres par jour, les abatteuses coupent, ébranchent et empilent les troncs d’arbres avant leurs transport vers l’usine de meubles. Du haut de leurs pneus gigantesques, les machines sillonnent les marais.

Il leur faudra des décennies pour s’en remettre. Jour après jour, IKEA détruit de nouvelles forêts primaires et leurs riches écosystèmes. Les coupes rases ne cessent de s’étendre. »11

La nature de notre planète est ainsi détruite pour permettre à une minorité de rois de bâtir des empires.

Au-delà de détruire la nature, IKEA détruit également des milliers d'emplois en France, car ne pouvant plus concurrencer l'ogre suédois, Mobilier européen qui réunit les enseignes Fly, Atlas et Crozatier, a supprimé, en 2014, un peu plus de 1 000 emplois sur les 3 676 employés du groupe.

IKEA entraîne ainsi la MORT de ses concurrents puisque le libéralisme économique et le capitalisme sont sans pitié envers les plus faibles.

2014 = 20 = VIN

14 = N = HAINE

C'est donc la HAINE qui règne sur la Terre et si tu BOIS de l'EAU à la place du VIN, tu auras enfin la lucidité nécessaire pour comprendre que les rois volent l'argent des travailleurs, car au lieu de regarder le journal de VIN heures, si tu avais consulté le site internet de L.O., tu aurais appris que : « 1 000 emplois ont été supprimés mais les dirigeants du groupe Mobilier Européen, Michel et Philippe Rapp, avaient de leur côté de quoi voir venir. Cette famille, discrète sur les profits de son groupe et sur sa fortune, a été classée en 2012, 107ème famille la plus riche de France, et première d’Alsace, avec un patrimoine de 450 millions d’euros. Maintenir l’emploi aurait donc été tout à fait possible : en prenant sur les profits du groupe, et si besoin sur la fortune personnelle des dirigeants, fondée sur le travail des salariés. »12

Il est donc temps d'AGIR et d'exproprier les rois du capitalisme afin de récupérer NOTRE argent pour maintenir et créer des emplois.

Comme le dit le NPA : « TOUT EST À NOUS ! » Et je pense que L.O. ne dira pas le contraire.

 

 

La restauration de l'indépendance économique

Afin de remettre sur pieds l'économie suédoise durement affectée par l'emprise de Lübeck sur celle-ci, Gustave Ier décide la confiscation, en 1527, d'une partie des biens de l'Église, ceux acquis depuis 1454, qui représentent alors plus de 20 % du foncier rural. Ce décret est connu sous le nom de Recès de Västerås.

Ce coup dur pour l'Église fut amplifié par l'arrivée des thèses de Martin Luther sur le territoire suédois et la traduction du Nouveau Testament en suédois par Olaus Petri en 1526. Une Église d'État adoptant les thèses de Luther fut ainsi instaurée en 1540 après une première rupture avec Rome en 1531. Les révoltes que cela put entraîner furent vite écrasées et Gustave Ier décide du même coup de centraliser encore plus les pouvoirs de l'État.

Dans le même temps, et toujours pour tenter d'améliorer la situation financière du royaume, Gustave scelle la paix avec le Danemark en 1534, alors en guerre avec Lübeck. La Suède se joint à la guerre et retrouve ainsi son indépendance économique en 1536.

Les institutions relatives aux finances et aux affaires extérieures sont réformées et renforcées contribuant à l'érection d'un royaume centralisé et puissant. En 1544, Gustave contraint le Riksdag à supprimer le système de désignation électoral du roi pour le remplacer par un système héréditaire au profit de la dynastie Vasa.

Dans le même temps, tout au long du règne de Gustave, l'économie encore fortement axée sur l'agriculture et l'élevage connaît une croissance constante et importante qui contraste nettement avec l'économie souffreteuse du Moyen Âge. La population du royaume augmente et de nouvelles régions plus au nord sont progressivement colonisées. Les fermes du sud, où la densité de population s'intensifie, se regroupent en villages, voire en villes.

À sa mort en 1560, Gustave laisse un royaume fort et aux finances enfin assainies.

 

Les fils de Gustave

Le fils aîné de Gustave devient roi sous le nom d'Éric XIV, tandis que ses demi-frères cadets Jean et Charles sont titrés duc de Finlande et de Södermanland respectivement. Éric cherche à renforcer l'autorité royale au détriment de la noblesse à étendre l'influence suédoise en Estonie, mais dans les deux cas, il se retrouve confronté aux ambitions de Jean, qu'il fait emprisonner en 1563. La même année éclate la guerre nordique de Sept Ans contre le Danemark et la Pologne, qui se conclut en 1570 par un retour au status quo. Entre-temps, Éric sombre dans la folie et devient de plus en plus violent : il ordonne le massacre de plusieurs nobles en 1567. Ses demi-frères se révoltent contre lui l'année suivante et le déposent ; il meurt en prison en 1577.

 

Le nouveau roi, Jean III, accorde de nombreux privilèges à la noblesse. Dans le domaine religieux, il tente de parvenir à un compromis entre catholiques et luthériens, sans succès. Son fils Sigismond, élu roi de Pologne en 1587, lui succède à sa mort en 1592. La noblesse accepte difficilement ce nouveau souverain catholique. Dès 1593, la noblesse réunie en synode à Uppsala adopte définitivement le luthéranisme et contraint le roi à le reconnaître comme religion d'État. Durant un séjour de Sigismond en Pologne, en 1595, le duc Charles se fait reconnaître comme régent par le Riksdag. La situation s'envenime, et une brève guerre civile éclate en 1598. Vaincu, Sigismond retourne en Pologne et Charles, reconnu roi par les États dès 1600, prend le nom de Charles IX en 1604.

 

Charles IX rétablit l'autorité royale. Sous son règne, la Suède devient une monarchie protestante et militaire : une armée régulière est instituée en 1604, chaque province du royaume devant maintenir et fournir un nombre fixé d'unités d'infanterie et de cavalerie pour le service de l'État. Souhaitant poursuivre l'agrandissement du royaume hors de Scandinavie, Charles se heurte alors à la Pologne. Après l'Estonie qui avait été recouvrée en 1600, il cherche à récupérer la Livonie. Entre 1601 et 1609, les efforts tant suédois que polonais pour s'établir en Livonie sont toutefois contrecarrés par le talent militaire du général lituanien Jan Karol Chodkiewicz.

En 1608, le conflit est transféré sur le territoire russe, lorsque Charles IX s'allie avec le tsar de Russie Vassili IV contre leur ennemi commun, le roi de Pologne. La politique suédoise change du tout au tout en 1611, lorsque le tsar est déposé par ses propres sujets. La Russie semble alors sur le point de s'effondrer, et les Suédois souhaitent mettre la main sur les richesses russes avant les Polonais. C'est le début de la guerre d'Ingrie. La même année éclate la guerre de Kalmar avec le Danemark.

 

Les guerres de Gustave-Adolphe (1611-1632)

À la mort de Charles IX, son fils aîné Gustave-Adolphe, âgé de dix-sept ans, monte sur le trône et nomme peu après Axel Oxenstierna chancelier. La paix avec le Danemark est conclue en 1613 à Knäred : les provinces danoises occupées sont évacuées et la « politique arctique » de Charles IX abandonnée. Du côté russe, l'élection du tsar Michel Romanov en 1613 barre la voie du trône à Charles-Philippe, mais les positions suédoises sont suffisamment avantageuses pour que le traité de Stolbovo (1617) reconnaisse la cession de l'Ingrie et du Kexholm, privant la Russie de son accès à la Baltique.

 

Gustave-Adolphe se tourne alors vers la Pologne de Sigismond, qui n'a pas abdiqué ses prétentions au trône de Suède. Il envahit la Livonie et s'empare de la ville de Riga en 1621, puis s'enfonce en Prusse-Orientale. Malgré le soutien des Habsbourg, Sigismond doit céder la Livonie à la Suède au traité d'Altmark en 1629. Gustave-Adolphe, fervent luthérien, peut dès lors se tourner vers la guerre de Trente Ans, qui oppose depuis 1618 l'empereur Ferdinand II et la Ligue catholique aux princes protestants du Saint-Empire. Le roi de Suède débarque en Poméranie en juin 1630 et remporte une victoire éclatante sur les Impériaux de Tilly à Breitenfeld en septembre 1631. L'armée suédoise s'enfonce en Allemagne et pénètre en Bavière au printemps 1632, mais elle ne poursuit pas sa marche vers Vienne, car Wallenstein la contraint à remonter vers le Nord. À la bataille de Lützen, le 5 novembre, les Suédois remportent la victoire, mais leur roi laisse la vie sur le champ de bataille.

 

La modification de l'ordre constitutionnel

Cette période, qui voit l'extension du royaume à l'étranger, est également marqué par le développement pacifique de l'ordre constitutionnel suédois. Dans ce domaine comme dans tous les autres, c'est Gustave Adolphe lui-même qui prend l'initiative.

Théoriquement, le Conseil royal (Riksråd) reste encore le pouvoir dominant au sein de l'état, mais toute l'autorité réelle est transférée progressivement à la couronne. Le Conseil royal perd progressivement son ancien rôle de représentant de l'aristocratie semi-féodale et devient une bureaucratie détenant les offices principaux, au bon plaisir du roi.

Le rôle du Riksdag est également modifié durant cette période. Alors que dans tous les autres pays européens, à l'exception du Royaume de Pologne-Lituanie et de l'Angleterre, l'ancienne représentation populaire des états est en train de disparaître, la Suède de Gustave Adolphe l'érige au rang de partie intégrale de la constitution. L'ordonnance de 1617 sur le Riksdag transforme une assemblée turbulente et aléatoire en une véritable assemblée nationale, se rencontrant et délibérant selon des règles précises.

 

C'est le roi qui prend l'initiative, mais les états ont le droit de s'opposer aux mesures proposées par le roi à la fin de chaque session.

Les onze sessions du Riskdag dirigées par Gustave Adolphe ont toutes été presque exclusivement occupées à trouver des moyens de financer les guerres polonaises et allemandes. Les états ont montré un zèle patriotique sans faille durant cette période.

 

Le règne de Christine (1632-1654)

Gustave-Adolphe ne laisse qu'une fille de cinq ans, Christine. Axel Oxenstierna assure la régence durant sa minorité. La situation en Allemagne devient délicate, notamment après la défaite de Nördlingen en septembre 1634, qui incite la Saxe à conclure une paix séparée avec l'empereur. Cependant, l'intervention française change la donne, et la victoire de Wittstock redonne espoir aux protestants d'Allemagne. En 1643, Oxenstierna profite de la mauvaise situation du Danemark pour l'attaquer. La guerre de Torstenson (1643-1645) permet à la Suède de s'emparer du Jämtland et du Härjedalen, ainsi que des îles de Gotland, Ösel et de la province de Halland pour trente ans.

Après de nouvelles victoires suédoises (Jankau, Zusmarshausen), la guerre de Trente Ans prend fin avec les traités de Westphalie, en 1648. La Suède acquiert la Poméranie occidentale, les villes de Wismar et Stettin en Poméranie orientale, ainsi que les anciens évêchés de Brême-et-Verden, qui lui assurent le contrôle des embouchures de l'Elbe et de la Weser. Elle devient l'une des grandes puissances européennes.

Christine abdique en 1654 pour se convertir au catholicisme. Son cousin Charles-Gustave, petit-fils par sa mère de Charles IX, lui succède.

 

La dynastie palatine et les guerres nordiques

Dès son arrivée au pouvoir, Charles X promulgue une série de mesures visant à récupérer les biens de la couronne des mains de la noblesse. Il décide en 1655 d'attaquer la Pologne, officiellement en raison des prétentions de Jean II Casimir Vasa sur le trône suédois, mais en réalité pour lutter contre l'extension de la puissance russe en direction de la Baltique. L'Autriche, le Danemark, le Brandebourg et la Russie rallient alors la Pologne : c'est le début de la Première guerre du Nord. Les Danois sont très rapidement défaits et, par le traité de Roskilde (1658), doivent céder la Scanie, le Blekinge, le Halland, le Bohuslän et la province de Trondheim en Norvège, ainsi que l'île de Bornholm. Quelques mois après le traité de paix, les Suédois attaquent à nouveau le Danemark, mais ils n'en retirent rien et doivent rétrocéder Trondheim et Bornholm en mai 1660, quelques mois après la mort de Charles X.

 

En décembre 1674, la Suède s'implique dans la guerre de Hollande aux côtés de la France contre le Brandebourg, les Provinces-Unies et le Danemark. Ce conflit impopulaire est marqué par de nombreuses défaites, et la Scanie et la Poméranie sont occupées. Grâce au soutien de la France lors de l'élaboration du traité de Nimègue, la Suède sort de la guerre sans perdre de territoires, mais ses finances sont dans un état désastreux. Afin de renflouer les caisses de l'État, Charles XI lance en 1680 une grande campagne de réductions qui affaiblit considérablement la noblesse du pays et permet de financer la réforme de l'armée. Il consacre cependant la fin de son règne à préserver les acquis du pays, et ne participe pas à la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

 

Charles XI meurt en avril 1697. Bien qu'il ne soit âgé de quinze ans, son fils Charles XII est couronné dès le mois de décembre. Ses vingt années de règne sont presque entièrement consacrées à la Grande guerre du Nord, un conflit qui oppose la Suède à tous ses voisins : le Danemark de Frédéric IV, la Pologne d'Auguste II et la Russie de Pierre le Grand. Les Danois sont vaincus dès août 1700, puis les Polonais en 1706. L'armée suédoise s'enfonce ensuite en Ukraine, mais, trop éloignée loin de ses bases, elle est vaincue par les Russes à Poltava en 1709. Charles XII doit s'enfuir en Turquie, tandis que l'alliance ennemie se reforme et menace la survie du royaume : les Danois occupent Brême-et-Verden et attaquent la Scanie, tandis que les Russes s'emparent de la Finlande, des provinces baltes et de la Poméranie. Charles XII parvient à rentrer au pays en 1714, après cinq années d'exil, et tente sans grand succès d'opposer les intérêts de ses adversaires. Il est tué lors d'une dernière campagne norvégienne en 1718. Les traités de paix conclus dans les années qui suivent sa mort viennent mettre un terme à l'empire suédois, qui doit céder une partie de la Carélie, l'Ingrie et les provinces baltes à la Russie, ainsi que Brême-et-Verden au Hanovre.

 

L'ère de la liberté (1719-1772)

La sœur cadette de Charles XII, Ulrique-Éléonore, lui succède sur le trône. Le Riksdag obtient qu'elle respecte une nouvelle constitution (sv), qui donne des pouvoirs accrus au Parlement et au Conseil d'État (Riksråd) tout en diminuant ceux du roi : celui-ci ne peut notamment plus déclarer la guerre sans l'accord du Riksdag. Le Parlement, dominé par la haute noblesse, devient ainsi le véritable détenteur du pouvoir. Lorsque Ulrique-Éléonore abdique en faveur de son mari Frédéric de Hesse en 1720, celui-ci doit également s'engager à respecter la constitution.

 

Le comte Arvid Horn (en), président de la Chancellerie de 1720 à 1738, s'efforce de rompre avec l'ancienne politique belliqueuse du royaume en s'éloignant de la France pour se rapprocher de la Grande-Bretagne, dont il admire les institutions libérales. Il cherche également à ménager la Russie. Sa politique permet au pays de bénéficier de vingt ans de paix pour se reconstruire, retrouver sa prospérité et dynamiser son commerce : la Compagnie suédoise des Indes orientales est ainsi fondée en 1731.

Au fil du temps, le souvenir des guerres de Charles XII s'estompant, une nouvelle génération de politiciens, menée par les comtes Carl Gyllenborg et Carl Gustaf Tessin, commence à critiquer la frilosité du Parlement. Surnommant leurs adversaires les « Bonnets de nuit » (mössor), ils adoptent eux-mêmes le nom de « Chapeaux » (hattar), en référence au tricorne porté par les officiers de l'armée. Ils reçoivent un important soutien financier de Louis XV, déçu que la Suède ait refusé d'intervenir dans la guerre de Succession de Pologne. En 1738, les Chapeaux sont devenus suffisamment puissants pour contraindre Horn à la démission.

Devenu président de la Chancellerie, Gyllenborg renoue l'ancienne alliance avec la France et déclare la guerre à la Russie en 1741. Dans un premier temps, les complications dues à la mort de l'empereur Charles VI et de la tsarine Anne Ire semblent jouer en faveur des Suédois, mais le conflit tourne rapidement à l'avantage des Russes. Le traité d'Åbo (1743) voit la frontière entre les deux pays se déplacer encore davantage vers l'Ouest. Malgré cette défaite et le soulèvement (sv) des paysans de Dalécarlie en 1743, les Chapeaux conservent le pouvoir et déjouent une tentative de coup d'État royaliste menée par le nouveau roi Adolphe-Frédéric en 1756.

L'année suivante, Anders Johan von Höpken (en) engage la Suède dans la guerre de Sept Ans aux côtés de la France contre la Prusse, dans l'espoir de recouvrer les possessions de Poméranie perdues en 1720. La guerre de Poméranie (en) (1757-1762) se solde par un retour au status quo et ruine les finances du royaume, rendant les Chapeaux suffisamment impopulaires pour permettre le retour au pouvoir des Bonnets en 1765.

Le nouveau président de la Chancellerie, Carl Gustaf Löwenhielm (sv), s'allie aux Britanniques et tente de réduire le déficit du royaume. Face à lui se monte une alliance de circonstance entre les Chapeaux, désireux de revenir au pouvoir, et le prince héritier Gustave, qui souhaite rétablir l'autorité royale. L'abdication temporaire d'Adolphe-Frédéric en 1768 permet de forcer la convocation du Riksdag l'année suivante, et les Bonnets sont évincés du pouvoir.

 

L'ère gustavienne (1772-1809)

Le 12 février 1771, Adolphe-Frédéric meurt et son fils Gustave III lui succède dans un contexte troublé : le pays, affaibli, semble sur le point de succomber aux appétits russes, à l'image de la Pologne partagée, tandis que le Riksdag, en proie à la corruption généralisée, est plus que jamais déchiré entre Chapeaux et Bonnets. Le nouveau roi se présente d'abord comme un simple médiateur entre les deux partis avant de conduire un coup d'État (sv) sans violence au mois d'août 1772. Une nouvelle constitution (en) est adoptée à son instigation le 21 août. Elle rétablit l'autorité du roi sur le Riskdag, dont les pouvoirs sont fortement diminués.

Gustave III gouverne dès lors la Suède en despote éclairé, s'attirant notamment l'admiration de Voltaire (« Jeune et digne héritier du grand nom de Gustave… »). Le pays connaît quinze années de paix qui permettent aux arts de s'épanouir : l'Opéra royal de Stockholm est inauguré en 1782 et le Théâtre dramatique royal en 1788, tandis que l'Académie suédoise est fondée en 1786 sur le modèle de l'Académie française. Cependant, le roi est confronté à une opposition sans cesse croissante, issue de diverses sources et encouragée par la tsarine Catherine II. Pour mettre un terme à l'ingérence russe dans les affaires suédoises, Gustave III déclare la guerre à la Russie en juin 1788. Le conflit russo-suédois dure deux ans et s'achève en août 1790 par un retour au status quo ante bellum. Entre-temps, le roi contraint le Riksdag à adopter un Acte d'union et de sécurité (en) qui renforce considérablement ses pouvoirs. Pour les plus radicaux de ses opposants, Gustave III est devenu un véritable tyran. Il est assassiné (sv) le 16 mars 1792 par l'ancien capitaine de la garde Jacob Johan Anckarström.

Son fils Gustave IV lui succède, sous la régence du duc Charles de Södermanland, le frère cadet du roi défunt. L'homme fort des années de régence est l'impopulaire Gustaf Adolf Reuterholm (en), qui est chassé du pays à la majorité du roi en 1796.

Restée neutre lors des guerres de la Révolution française en raison de ses relations privilégiées avec la France, la Suède finit par s'engager contre elle en adhérant à la Troisième, puis à la Quatrième Coalition (1805-1806). La victoire française à Friedland et l'alliance franco-russe viennent mettre la Suède en péril : la Poméranie suédoise doit être évacuée en août 1807. Le Danemark s'allie à son tour à la France en octobre, mais Gustave IV persiste dans son opposition à Napoléon : malgré l'encerclement de son pays, il y voit une occasion de s'emparer de la Norvège. En février 1808, les troupes russes envahissent la Finlande, et la guerre de Finlande tourne rapidement à leur avantage. L'obstination du roi incite un groupe d'officiers à mener un coup d'État en mars 1809 pour le déposer et le remplacer par son oncle, l'ancien régent, qui devient le roi Charles XIII.

 

Nouvelle dynastie, nouvelle union (1809-1866)

Le 6 juin 1809, Charles XIII est proclamé roi et une nouvelle constitution (en), inspirée du principe de séparation des pouvoirs de Montesquieu, est adoptée par le Riksdag. Désormais, le roi incarne le pouvoir exécutif, mais travaille avec un Conseil (sv) de neuf membres, chapeauté par deux ministres d'État, celui de la Justice et celui des Affaires étrangères. Il partage le pouvoir législatif avec le Riksdag, qu'il doit convoquer au moins tous les cinq ans et qui a la main haute sur le budget de l'État. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux autres.

Le nouveau roi est âgé et sans enfants, et il faut donc lui trouver un héritier. Le premier candidat choisi est un prince danois, Charles-Auguste, dans l'idée que la Suède pourrait ainsi acquérir la Norvège aux dépens du Danemark. Sa mort prématurée, en mai 1810, réduit ce plan à néant. Le Riksdag jette ensuite son dévolu sur un maréchal français, Jean-Baptiste Bernadotte, dans l'espoir d'entrer dans les bonnes grâces de Napoléon. Élu prince héritier le 21 août, Bernadotte débarque en Suède le 20 octobre et prend rapidement en main les affaires de l'État. La Suède est alors au plus bas : l'année précédente, au traité de Fredrikshamn, elle a dû céder la Finlande à la Russie. Bernadotte choisit de se rapprocher du tsar Alexandre Ier : il projette d'attaquer le Danemark et d'annexer la Norvège en compensation de la perte de la Finlande.

En 1813, Bernadotte, désormais régent du royaume, adhère à la Sixième Coalition contre Napoléon. À la tête des troupes coalisées, il combat à Gross Beeren et à Leipzig, puis dirige l'armée suédoise vers le Danemark avec l'accord du tsar. Vaincus à Bornhöved, les Danois sont contraints de céder la Norvège à la couronne suédoise par le traité de Kiel. Une tentative d'insurrection norvégienne est rapidement vaincue, et la convention de Moss aboutit à la naissance de la Suède-Norvège. Les deux royaumes sont réunis en union personnelle, la Norvège conservant ses institutions propres.

Bernadotte devient roi en 1818 sous le nom de Charles XIV Jean. Son règne long et pacifique voit la Suède connaître une importante croissance démographique, notamment grâce à l'amélioration des techniques agricoles (introduction de la pomme de terre) et au défrichement de nouvelles terres. Il résout également la crise économique causée par les guerres des années 1800-1810 par des mesures protectionnistes (relèvement des tarifs douaniers).

La première moitié du XIXe siècle, correspondant aux règnes de Charles XIV (1818-1844) et de son fils Oscar Ier (1844-1859), est marquée par l'apparition et la montée en puissance de l'opposition libérale, ainsi que par le souhait d'une réforme électorale qui abolirait la représentation par ordres au Riksdag au profit d'un vote national unique. Le conservatisme politique de Charles XIV le pousse à se rapprocher de la noblesse et du clergé contre la bourgeoisie et les paysans, qui étaient jusqu'alors les soutiens traditionnels de la monarchie. Son fils Oscar procède à quelques réformes (abolition des corporations obligatoires en 1846), mais les manifestations populaires qui éclatent en 1848 le retiennent d'aller plus loin.

C'est sous Charles XV (1859-1872) qu'ont lieu les premières grandes réformes libérales et libre-échangistes, sous la direction du ministre des Finances Johan August Gripenstedt : suppression des tarifs douaniers sur les céréales (1857), garantie de la liberté d'entreprise (1864), abolition des punitions corporelles… La réforme électorale (sv) est adoptée en 1865, donnant naissance à un Riksdag composée de deux chambres élues au suffrage censitaire. Le premier Riksdag bicaméral, élu par environ 10 % de la population suédoise, entre en fonctions en 1867.

 

Industrialisation et modernisation (1866-1914)

Pendant la Révolution industrielle, l'économie, alors principalement agricole, passe progressivement d'une structure villageoise au modèle de la ferme privée. Le pays s'industrialise progressivement, en particulier dans le textile et la scierie. Cela n'amène cependant guère de progrès économiques et sociaux et, l'augmentation de la population aidant, un million de Suédois émigrent aux États-Unis entre 1850 et 1890.

Le XIXe siècle voit l'émergence d'une presse d'opposition libérale, l'abolition du monopole des guildes en faveur de la libre-entreprise, des réformes fiscales et électorales, l'introduction d'un service militaire national et le développement de trois grands partis, social démocrate, libéral et conservateur.

C'est à cette époque qu'Alfred Nobel invente la dynamite; et que les Prix Nobel sont créés.13

 

Alfred Nobel

Alfred Bernhard Nobel, né le 21 octobre 1833 à Stockholm (Suède) et mort le 10 décembre 1896 à San Remo (Italie), est un chimiste, industriel et fabricant d'armes suédois. Inventeur de la dynamite, il possédait l'entreprise d'armement Bofors. Dans son testament, il légua son immense fortune (35 millions de couronnes) pour la création du prix Nobel. L'élément chimique nobélium a été nommé ainsi en son honneur.14

Le prix Nobel est une récompense de portée internationale. Remis pour la première fois en 1901, les prix sont décernés chaque année à des personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l'humanité », par leurs inventions, découvertes et améliorations dans différents domaines de la connaissance, par l'œuvre littéraire la plus impressionnante, ou par leur travail en faveur de la paix, suivant ainsi les derniers vœux d'Alfred Nobel, inventeur de la dynamite.

Au XXIe siècle, les prix sont décernés au courant du mois d'octobre de chaque année. La cérémonie de remise des prix a lieu le 10 décembre, jour de l'anniversaire de la mort d'Alfred Nobel.

 

Les lauréats de chaque prix Nobel se partagent un montant de 8 millions de couronnes suédoises (soit un peu moins de huit cent mille euros en 2012), dont ils disposent librement, mais qui leur permet surtout de continuer leurs recherches ou travaux sans subir de pressions financières.

 

Refus

Les refus du prix Nobel sont exceptionnels. Le premier refus de plein gré est celui de Jean-Paul Sartre qui refusait systématiquement tout prix et tout honneur. Il a refusé le prix en 1964.15

 

 

NOBEL = 14x15x2x5x12 = 25200

 

2520 = BET

 

BET = BETE

 

Effectivement, les prix NOBEL sont destinés à renforcer le pouvoir de la BÊTE.

 

 

Ainsi, en 2009, Barack Obama recevait le prix Nobel de la Paix ce qui était bien évidemment scandaleux. Le comité Nobel entendait récompenser « ses efforts extraordinaires (sic) afin de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ». On se demandait évidemment ce qui pouvait motiver l'attribution d'un tel prix à ce président américain qui, jusqu'alors, n'avait rien fait d'autre que de poursuivre les guerres commencées par son prédécesseur.

Le président du comité Nobel a répondu à ses détracteurs qu'il avait voulu éviter qu'Obama ait pu « l'avoir trop tard » ! Et en effet, à quelques heures près, il a reçu le prix juste avant l'envoi de nouveaux renforts en Afghanistan !

Le comité Nobel a un faible pour les présidents américains. Il a déjà récompensé Théodore Roosevelt (1906), Woodrow Wilson (1919) ou Jimmy Carter (2002), et même le candidat malheureux Al Gore (2007). En guise de paix, Théodore Roosevelt fut le promoteur de la doctrine du « gros bâton », qui prônait l'intervention militaire armée des États-Unis dès lors que leurs intérêts étaient en jeu, une théorie qui connaît aujourd'hui encore des applications pratiques en Irak, en Afghanistan ou au Pakistan.

Plus près de nous, Carter fut récompensé pour « ses efforts en faveur de la paix, de la démocratie, des droits de l'homme et du développement économique et social dans le monde », lui qui, en tant que président, avait mis sur pied des groupes paramilitaires contre les sandinistes du Nicaragua et fut l'initiateur du soutien de la CIA aux intégristes musulmans combattant les troupes russes en Afghanistan, aboutissant à mettre en selle ben Laden et ses acolytes. Toutes choses, comme on voit, bien plus responsables de la guerre que de la paix.

Il est vrai que parfois le Nobel de la paix s'est contenté de récompenser des organisations ou des personnalités à caractère humanitaire ou des personnalités d'autant plus populaires que ce que leur action pouvait avoir de contestable n'était pas toujours visible. Le Nobel répond aussi aux nécessités d'un monde qui, pour faire oublier ses injustices et ses inégalités, a besoin de mettre sur le devant de la scène des personnalités semblant désintéressées.

Mais, en réalité, le prix Nobel est loin d'être apolitique. Depuis les années vingt, il a accompagné les manœuvres des grandes puissances qui ont façonné le monde tel qu'il est actuellement. Le prix a été attribué en 1953 au général Marshall pour son plan d'aide financière à l'Europe après la Seconde Guerre mondiale ; à Sadate et à l'ex-terroriste de l'Irgoun Begin, en 1978, après les accords de paix entre l'Égypte et Israël ; à Gorbatchev, un an après la chute du mur de Berlin ; à Mandela et De Klerk pour la fin de l'apartheid (1993) ; ou encore à Arafat, Peres et Rabin, en 1994, lors d'une énième tentative d'accords de paix entre Israéliens et Palestiniens... restée depuis lettre morte.

Le prix le plus controversé reste celui décerné en 1973 à Henry Kissinger et Lê Düc Tho. Ces derniers venaient d'entamer les négociations qui allaient mettre fin à la sale guerre menée par les États-Unis contre le peuple vietnamien. La guerre du Viêtnam avait fait naître un grand mouvement d'opposition et l'opinion mondiale savait très bien que Kissinger, maître d'œuvre de la diplomatie américaine, était surtout l'un des principaux responsables de la poursuite de la guerre. En 1972, avec le président Nixon, il avait élargi les bombardements massifs, qui frappaient le Viêtnam, à l'ensemble des pays voisins de la péninsule indochinoise. Kissinger empocha son prix, tandis que le dirigeant vietnamien conjointement récompensé le refusait en signe de protestation.

Alfred Nobel avait bâti son immense fortune sur l'invention de la dynamite. Pour se faire pardonner sa responsabilité dans l'exploitation militaire de son invention, il avait institué cinq prix destinés à récompenser des personnes « ayant rendu de grands services à l'humanité » dans les domaines de la chimie, de la physique, de la physiologie-médecine, de la littérature et de la paix. Mais, dans un monde où « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage », selon le mot de Jaurès, attribuer un « prix de la paix » à un dirigeant de ce monde ne peut servir qu'à masquer son rôle réel de fauteur de guerre d'hier, d'aujourd'hui ou de demain, tandis que les marchands de canons continuent de vaquer à leurs bonnes affaires.16

 

En 2009, « la décision du comité Nobel norvégien de décerner le prix Nobel de la paix au président et commandant en chef Barack Obama, constituait un parfait outil de propagande et de manipulation, soutenant sans réserve la "Longue guerre" du Pentagone : "Une guerre sans frontières" dans le vrai sens du terme, caractérisée par le déploiement planétaire de la puissance militaire des États-Unis.
Outre la rhétorique diplomatique, il n’y a pas eu de renversement significatif de la politique étrangère des États-Unis par rapport à la présidence de George W. Bush, ce qui aurait pu justifier un tant soit peu l’octroi du prix Nobel à Obama. En fait c’est plutôt le contraire. Le programme militaire d’Obama a cherché à élargir la guerre à de nouvelles frontières. Avec une nouvelle équipe de conseillers militaires et de conseillers en politique étrangère, le programme guerrier d’Obama a été bien plus efficace dans la promotion de l’escalade militaire que ne l’a été celui des néoconservateurs.
Depuis les débuts de la présidence d’Obama ce projet militaire mondial était devenu de plus en plus omniprésent, avec le renforcement de la présence militaire étatsunienne dans toutes les grandes régions du monde ainsi que le développement de systèmes d’armement perfectionné dans des proportions sans précédent.
Accorder le prix Nobel de la paix à Barack Obama donnait de la légitimité aux pratiques illégales de la guerre, à l’occupation militaire de pays étrangers et à la tuerie incessante de civils au nom de la "démocratie".
À la fois l’administration Obama et l’OTAN menaçaient directement la Russie, la Chine et l’Iran. Sous Obama, les États-Unis ont développé un "système de bouclier antimissile mondial contre les premières frappes" :

1. Le soi-disant bouclier antimissile, ou initiative de Guerre des étoiles, comportant l’utilisation d’armes nucléaires pour les premières frappes sera dorénavant développé mondialement, dans différentes régions du monde. Ce bouclier est largement dirigé contre la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord.

2. De nouvelles bases militaires étatsuniennes ont été établies dans le but à la fois d’instaurer des sphères d’influence étatsuniennes dans chaque région du monde, ainsi que d’entourer et de confronter la Russie et la Chine.

3. Il y a eu une escalade dans la guerre d’Asie Centrale et du Moyen-Orient. Le budget de la Défense sous Obama a monté en flèche avec l’augmentation des affectations en Afghanistan ainsi qu’en Irak.

4.  Sous les ordres du président Obama, agissant à titre de commandant en chef, le Pakistan faisait désormais l’objet de bombardements aériens de routine par les États-Unis, en violation de sa souveraineté nationale, en utilisant la "guerre mondiale au terrorisme" comme justification.

5. La construction de nouvelles bases militaires était envisagée en Amérique Latine, y compris en Colombie, à la frontière immédiate du Venezuela.

6. L’aide militaire à Israël a augmenté. La présidence Obama a exprimé son soutient inébranlable à Israël et à l’armée israélienne. Obama est demeuré muet en ce qui concerne les atrocités qu’Israël a commises à Gaza. Il n’y a même pas eu un semblant de reprise des négociations israélo-palestiniennes.

7. Il y a eu un renforcement des nouveaux commandements régionaux, incluant AFRICOM et SOUTHCOM.

8. Une nouvelle ronde de menaces a été dirigée contre l’Iran.

9. Les États-Unis sont résolus à encourager davantage de divisions entre le Pakistan et l’Inde, ce qui pourrait mener à une guerre régionale, ainsi qu’à l’utilisation de l’arsenal nucléaire indien comme moyen indirect de menacer la Chine.

 

Les grandes lignes de la nature diabolique de ce projet militaire ont été tracées dans le Project for a New American Century (PNAC) en 2000. Les objectifs du PNAC sont :

- défendre la patrie étatsunienne ;

- se battre et gagner résolument de multiples guerres de théâtre simultanées ;

- effectuer les tâches "constabulaires" associées au modelage de l’environnement sécuritaire dans des régions critiques ;

- transformer les forces étatsuniennes afin d’exploiter la "révolution dans les affaires militaires" Project for a New American Century, Rebuilding Americas Defenses.pdf, septembre 2000)

La "Révolution dans les affaires militaires" fait référence au développement de nouveaux systèmes d’armement perfectionné. La militarisation de l’espace, les nouvelles armes chimiques et biologiques, les missiles à guidage laser sophistiqués, les bombes antiblockhaus, sans parler du programme de guerre climatique des Forces aériennes étatsuniennes (HAARP) basé à Gokona en Alaska, font partie de l’''arsenal humanitaire" d’Obama.

 

Une guerre contre la vérité

Il s’agit d’une guerre contre la vérité. Lorsque la guerre devient la paix, le monde est tourné sens dessus dessous. La conceptualisation n’est alors plus possible et un système social inquisitorial émerge.

La compréhension des événements sociaux et politiques fondamentaux se voit remplacée par un monde de pure fantaisie, où rôdent des "êtres malfaisant". L’objectif de la "guerre mondiale au terrorisme", entièrement cautionnée par l’administration Obama, a été de galvaniser l’appui de l’opinion publique pour une campagne mondiale contre l’hérésie.

Aux yeux de l’opinion publique, le fait de détenir une "cause juste" pour mener la guerre est essentiel. On dit d’une guerre qu’elle est "juste" si elle est menée pour des motifs moraux, religieux ou éthiques. Le consensus est en faveur de la guerre. Les gens ne peuvent plus penser par eux-mêmes. Ils acceptent l’autorité et la sagesse de l’ordre social établi.

Le comité Nobel estime que le président Obama a donné au monde "l’espoir d’un avenir meilleur". Le prix est accordé en raison des "efforts extraordinaires [d’Obama] pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples. Le comité a attaché une importance particulière à la vision d’Obama d’un monde sans armes nucléaires ainsi qu’à son travail dans ce sens.

[…] Sa diplomatie se base sur le concept voulant que ceux qui mènent le monde doivent le faire sur la base des valeurs et des attitudes partagées par la majorité de la population du monde." (Nobel Press Release, October 9, 2009)

L’octroi du prix Nobel de la "paix" au président Barack Obama est devenu partie intégrante de la machine de propagande du Pentagone. Il donne un visage humain aux envahisseurs, il confirme la diabolisation de ceux qui s’opposent aux interventions militaires étatsuniennes.

Il ne fait aucun doute que la décision de décerner le prix Nobel de la paix à Obama a été soigneusement négociée avec le comité norvégien aux plus hauts échelons du gouvernement des États-Unis et celle-ci a des profondes implications.

Cette décision soutient sans équivoque la guerre menée par les États-Unis comme une "juste cause". Elle efface les crimes de guerre commis à la fois sous l’administration Bush et sous celle d’Obama.

 

Propagande de guerre : Jus ad Bellum

La théorie de la "guerre juste" sert à camoufler la nature de la politique étrangère étatsunienne, tout en conférant aux envahisseurs un visage humain.

À la fois dans sa version classique et contemporaine, la théorie de la guerre juste soutient la guerre comme "opération humanitaire". Elle réclame l’intervention militaire sur des bases éthiques et morales contre les "insurgés", les "terroristes", les "États défaillants" ou les "États voyous".

La guerre juste a été proclamée par le comité Nobel comme instrument de paix. Obama personnifie la "guerre juste".

Enseignée dans les académies militaires, une version moderne de la théorie de la "guerre juste" a été incorporée dans la doctrine militaire étatsunienne. La "guerre au terrorisme" et la notion de "guerre préventive" sont basées sur le droit à l’"autodéfense". Elles définissent "quand il est permis de mener la guerre" : jus ad bellum.

Jus ad bellum a servi à constituer un consensus au sein des structures de commandement des Forces armées. Ce principe a également contribué à convaincre les troupes qu’elles se battent pour une "cause juste". De manière plus générale, la version moderne de la théorie de la guerre juste fait partie intégrante de la propagande de guerre et de la désinformation médiatique, utilisées pour obtenir l’appui du public pour un programme guerrier. Sous Obama en tant que lauréat du prix Nobel de la paix, la guerre juste devient acceptée universellement, cautionnée par la soi-disant communauté internationale.

Le but ultime est de maîtriser les citoyens, de dépolitiser complètement la vie sociale aux États-Unis et d’empêcher les gens de penser et de conceptualiser, d’analyser les faits et de contester la légitimité de la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN.

La guerre devient la paix, une "entreprise humanitaire" qui en vaut la peine. La dissidence pacifique, elle, se transforme en hérésie.

 

Une escalade militaire au visage humain : le comité Nobel accorde le « feu vert »

De façon plus significative, le prix Nobel de la paix concède la légitimité à une "escalade" sans précédent des opérations militaires menées par les États-Unis et l’OTAN sous la bannière du rétablissement de la paix.

Il contribue à falsifier la nature de l’ordre du jour militaire des États-Unis et de l’OTAN.

Entre-temps, au cours des derniers mois, les forces étatsuniennes ont intensifié leurs bombardements aériens de communautés villageoises dans les zones tribales du nord du Pakistan, sous l’emblème du combat contre Al-Qaïda. »17

 

Trois an plus tard, en 2012, l'Union européenne recevait le prix Nobel de la paix et une nouvelle fois, ce n'était malheureusement pas un mauvais gag.

Faut-il se glorifier que depuis soixante ans les principales puissances européennes ne se sont pas entre-tuées comme elles l’ont fait à deux reprises lors de la Première et de la Seconde guerres mondiales ? Quant à prétendre que l’Union européenne a assuré la paix sur le continent depuis soixante ans, c’est avoir la mémoire courte. Oubliée, la guerre qui a ensanglanté les Balkans il y a 15 ans ! Oublié, le massacre de Srebrenica !

Et oubliées, surtout, les guerres infectes menées par ces mêmes puissances en dehors de l’Europe pour préserver leur domination en Algérie, au Vietnam, au Moyen-Orient. Oh, la guerre n’est pas sur le sol de l’Union européenne, mais des soldats français, britanniques, espagnols bombardaient et tuaient en Afghanistan. Si des troupes françaises sont basées en Afrique, ce n’est pas pour promouvoir les droits de l’Homme mais pour voler au secours de dictateurs mal en point.

Présenter la France, ou l’Union européenne, comme facteurs de paix, de coopération et de solidarité est une sinistre comédie.

D’autant plus sinistre, en ce qui concerne l’Union européenne, qu’elle menace d’éclater. La crise et les attaques spéculatives contre la zone euro opposent les pays européens les uns aux autres, creusent les inégalités, confortent la tutelle des deux impérialismes dominants, la France et surtout l’Allemagne, sur les autres.

Ce prix Nobel de la paix est d’autant plus déconnecté de la réalité qu’en Europe, des millions de travailleurs perdent leur travail, leurs économies, leurs biens et voient leur existence mise en danger. Des millions de travailleurs en sont à se demander comment vivre avec un salaire en moins dans la famille. Comment surnager avec un revenu amputé d’un tiers, voire de moitié comme en Grèce ? Comment survivre avec une pension de retraite inférieure au loyer ? Où trouver de quoi manger ? Comment se loger, se chauffer ?

La crise a aggravé la guerre sociale en aggravant l’exploitation et la rapacité patronale, et aucune région au monde n’y échappe.

En Afrique, où un salaire de 100 ou 200 euros paraît un privilège à l’écrasante majorité qui est au chômage, cette guerre sociale est d’une tout autre ampleur. La colonisation d’abord, puis l’impérialisme ont condamné les pays d’Afrique au sous-développement, les transformant en réservoirs de matières premières et de bras à exploiter.

Aujourd’hui, le pillage des ressources minières de l’Afrique par les multinationales françaises se poursuit : Orano (ex-Areva) pour l’uranium, Total pour le pétrole, Rougier pour les essences de bois. Bolloré et Bouygues contrôlent le commerce, les ports, les chemins de fer en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Tant que ces multinationales seront présentes, la Françafrique a de beaux jours devant elle.

Ce n’était pas par amour de la langue française que Hollande a participé au sommet de la francophonie à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), mais pour y défendre les intérêts des capitalistes français. Hollande pouvait faire son cinéma sur la démocratie et les droits de l’Homme, il pouvait se pincer le nez en serrant la main à Kabila, dictateur de la RDC, ou à Bongo, le maître du Gabon, il comptait sur eux pour assurer l’ordre et les affaires françaises.

En dépit des grands discours sur la non-ingérence, la France intervient en permanence pour défendre son pré carré africain. Elle est intervenue militairement en avril 2011 pour aider Ouattara à accéder au pouvoir en Côte d’Ivoire et elle est intervenue ensuite au Mali. Ces interventions se font toujours au nom de la démocratie, de la liberté contre le terrorisme, mais elles sont en réalité le moyen pour l’État français de protéger la chasse gardée des grands groupes français.

Tant que le pouvoir économique appartient au grand capital et le pouvoir politique à ses hommes de main, les classes exploitées et les peuples opprimés n’auront droit qu’à des discours doucereux des chefs d’État, des prix Nobel d’hypocrisie et l’exploitation, les coups et la misère, toujours.18

 

La Tromperie du « Prix Nobel » d'économie

« Dès sa création, en 1969, le ''prix de la Banque centrale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel'' a été confondu avec le prestigieux ''prix Nobel''. Des voix s’élèvent depuis pour mettre fin à cette tromperie.

Chaque année, au moment où les feuilles se détachent des arbres, les médias annoncent en cascade l'attribution des récompenses les plus prestigieuses, les plus convoitées et les plus rémunératrices pour des réalisations scientifiques, littéraires et en faveur de la paix. Ce sont les prix Nobel. Les économistes découvrent à l'occasion celui ou ceux d'entre eux qui ont obtenu cette année-là la faveur de l'Académie royale des sciences de Suède, le prix pouvant être attribué conjointement à deux ou trois personnes. Mais contrairement à ce qu'on pense, aucun économiste n'a jamais reçu de prix Nobel. L'argent qu'ils perçoivent est versé par la Banque centrale de Suède et le prix, instauré en 1969, s'appelle "prix de la Banque centrale de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel". La transformation de cette appellation en "prix Nobel d'économie" relève d'une mystification, qui trompe les récipiendaires eux-mêmes. Les économistes sont d'ailleurs les seuls à multiplier les livres consacrés à la célébration, et même à l'autocélébration, de leurs "prix Nobel".

 

Un coup de force

La création d'un prix en économie est née dans le cerveau de Per Asbrink, gouverneur de la Banque centrale de Suède, qui voulait de cette manière marquer le tricentenaire de cette organisation. Asbrink parvint à associer à son projet trois économistes prestigieux, Assar Lindbeck, Erik Lundberg et Gunnar Myrdal. Ils entreprirent de convaincre la Fondation Nobel et l'Académie royale des sciences de Suède, dont Myrdal était lui-même membre, d'administrer ce prix selon les mêmes procédures que les prix Nobel. Plusieurs membres de l'Académie, qui se posaient des questions quant au caractère scientifique de l'économie, étaient très réticents. Mais un intense lobbying vint à bout de ces résistances. L'Académie accepta finalement de gérer le prix de la même manière qu'étaient gérés les prix de physique et de chimie, avec un comité de cinq membres dont le premier président fut Bertil Ohlin.

La Fondation Nobel, responsable des cérémonies du 10 décembre, accepta que l'attribution du prix d'économie se fasse à la même occasion. La Banque centrale de Suède s'engageait de son côté à verser chaque année une somme correspondant au montant du vrai prix Nobel, augmenté de frais d'administration. L'ensemble fut entériné par le Parlement suédois en janvier 1969. Le tour était joué. Ce qui s'appelait officiellement le "prix de la Banque centrale de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel" fut instantanément confondu, par les journalistes, le public et les récipiendaires eux-mêmes, avec un véritable prix Nobel.

Les avantages de cette opération de piraterie linguistique furent très importants. Yves Gingras montre comment l'énorme "capital symbolique" accumulé par le Nobel depuis 1901 a immédiatement et complètement profité à l'économie,ce qui n'aurait pas été le cas si, par exemple, le prix avait été appelé "prix Adam Smith". Même accompagné d'un chèque d'un million d'euros. Le prix d'économie étant administré par le même organisme que les prix de physique et de chimie, cette discipline se trouvait automatiquement couronnée d'une aura de scientificité niée aux autres sciences humaines. Quelques récipiendaires ont enfoncé le clou en insistant, dans leurs discours de réception, sur le fait que la science économique est une activité de même nature que les sciences naturelles. Tels furent, par exemple, les messages transmis par Paul Samuelson et Milton Friedman.

 

La comédie a assez duré

C'est justement l'attribution du prix à Milton Friedman qui a amené Gunnar Myrdal, ardent partisan de sa création, à remettre en question l'opportunité d'une récompense qui couronnait les travaux de l'apôtre d'un libéralisme radical. En réalité, il est difficile de comprendre comment Myrdal a pu s'engager au départ dans cette entreprise de mystification, lui qui a toujours affirmé que l'économie est une discipline imprégnée de valeur et étroitement liée aux options politiques de ses praticiens. Corécipiendaire du prix avec Myrdal, en 1974, Friedrich Hayek a de son côté déclaré que, si on l'avait consulté, il se serait opposé à la création d'un prix qui donne à son récipiendaire un prétexte pour se prononcer avec assurance sur tous les problèmes de l'heure.

Plus récemment, de plus en plus de voix se lèvent pour réclamer la fin de cette comédie, en particulier dans les milieux associés aux institutions du prix Nobel. L'attribution fréquente du prix de la Banque à des économistes activement engagés dans une croisade contre l'État-providence ou à des contributions visant à perfectionner des instruments financiers utilisés pour la spéculation, a gêné plusieurs personnes. Certains considèrent que, par un pervers retour des choses, le prix de la Banque centrale de Suède en vient à dévaloriser les vrais prix Nobel.

En 2001, Peter Nobel, descendant d'Alfred, a déclaré au nom de sa famille qu'il fallait dissocier clairement le prix d'économie et les prix créés par son ancêtre. Il revient à l'assaut en décembre 2004, en déclarant lors d'une entrevue recueillie par Hazel Henderson: "Jamais, dans la correspondance d'Alfred Nobel, on ne trouve la moindre mention concernant un prix en économie. La Banque royale de Suède a déposé son œuf dans le nid d'un autre oiseau, très respectable, et enfreint ainsi la "marque déposée" Nobel" . Cette argumentation a été reprise dans une tribune du quotidien suédois Dagens Nyheter, le 10 décembre 2004, signée par un mathématicien membre de l'Académie royale des sciences, un ancien ministre, un ancien parlementaire et un économiste, qui critiquent le mauvais usage des mathématiques par plusieurs récipiendaires du prix de la Banque de Suède.

Il faut bien sûr distinguer ici trois questions : la manœuvre frauduleuse par laquelle la profession des économistes s'est appropriée le prestige du prix Nobel, la question de la scientificité de l'économie et celle de l'idéologie politique des récipiendaires du prix. Sur ce dernier point, les vrais prix sont accordés, en principe, sans considération pour les idéologies politiques de leur récipiendaire. Mais, prix Nobel de médecine en 1973, Konrad Lorenz a cru bon de renier des propos ouvertement racistes qu'il avait tenus en 1940. La nature et la scientificité d'une discipline éclatée entre plusieurs tendances, dont les frontières sont floues, sont des questions discutées depuis près de deux siècles, sans que jamais un consensus n'ait été atteint. Il est certain que le coup de force de 1969 constitue, que ce soit ou non l'intention de ses auteurs, une manière d'essayer de clore le débat en associant le prestige de certains économistes à ceux de physiciens, de chimistes et de médecins, des domaines dans lesquels les consensus sont plus faciles à trouver, même s'ils ne vont pas, là non plus, sans contestation.

Il y a sans doute trop d'intérêts en jeu et de droits acquis pour qu'on puisse espérer l'abolition pure et simple du prix de la Banque de Suède. Mais la Fondation Nobel et l'Académie royale des sciences de Suède devraient reconnaître qu'elles ont été flouées et cesser d'administrer ce prix. D'autant plus qu'elles ont déclaré ne plus pouvoir créer de nouveaux prix, à la suite d'une demande en ce sens des ingénieurs. Il faudrait en tout cas, au minimum, appeler ce "prix Nobel par association" de son vrai nom. Deux groupes de personnes portent ici une lourde responsabilité : les journalistes, souvent à leur insu, qui font perdurer le mythe auprès du public ; les récipiendaires, qui devraient se contenter d'encaisser leur chèque et cesser de se prendre pour Einstein.19

 

Un prix Nobel d'économie capitaliste

En 2014, avec l'attribution du prix Nobel de littérature à Patrick Modiano et de l'économie à Jean Tirole, on a eu droit à un déluge de cocoricos. Pour Valls, c'était un « pied de nez au french bashing », le dénigrement du pays. Modiano, lui, a trouvé bizarre sa nomination et Tirole a parlé d'une grosse surprise qui lui faisait plaisir. Il pensait sans doute aux 910 000 euros du prix.

 

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L'Académie royale des sciences de Suède, qui décerne les Nobel, a présenté Jean Tirole comme « un des économistes les plus influents de notre époque » pour son « analyse de la puissance du marché et de la régulation ». C'est bien dit, car tous les travaux de cet économiste, professeur à Polytechnique puis au Massachusetts Institute of Technology (MIT) avant de revenir en 2007 créer la Toulouse School of Economics, ont glorifié le marché et les multinationales. Et, en termes de régulation, Tirole ne parle pas de mécanismes de contrôle mais vante les bulles spéculatives, qu'il juge utiles... jusqu'à ce qu'elles éclatent !

En bon économiste bourgeois, ses premières déclarations après sa nomination ont appelé à une réforme rapide du marché de l'emploi, jugé « assez catastrophique en France ». Une de ses solutions serait de créer un contrat unique à la place des CDI et CDD, un pseudo-CDI qui aurait bien des attributions du CDD et qui fut une des promesses électorales de Sarkozy en 2007.

On comprend pourquoi les multinationales financent la fondation de Tirole, la Toulouse School of Economics. Soi-disant indépendante, elle est en effet largement sponsorisée - 34 millions d'euros par an - par des fonds privés. Ses « experts » savent bien le leur rendre ! 20

 

« Ce prix de la Banque de Suède attribué à Jean Tirole s’inscrit ainsi dans la tradition d’une institution dont environ 90 % des lauréats font partie du courant de l’économie orthodoxe appelée néoclassique, celle qui sert depuis plus d’un demi-siècle à justifier la supériorité du marché concurrentiel, pourvu qu’il soit conforme aux modèles économiques, sur toutes les autres institutions de l’économie. »21

 

 

Alfred Nobel était un marchand d'armes alors il n'est pas étonnant que les prix Nobel soient souvent décernés aux serviteurs de CESAR, le plus grand marchand d'armes de l'humanité.

 

Alfred Nobel est mort le 10 décembre 1896 à SAN REMO en Italie.

 

SAN = SANG

 

REMO = ROME

 

CESAR était l'empereur de ROME.

 

10 décembre = 10x12 = 120

 

120 = SANS VIN

 

Dieu nous transmet le message « SANS VIN » car on ne voit rien à travers le VIN donc lorsque nous apprenons lors du journal de VIN heures que les serviteurs de César ont reçu un prix Nobel, nous ne voyons pas la propagande qui essaie de nous manipuler. Par exemple, lorsque Barack Obama et l'Union européenne reçoivent le prix Nobel de la paix, les journalistes ne nous disent pas que les États-Unis et l'Union européenne font couler le SANG aux quatre coins du monde, en étant les plus grands marchands d'armes de la planète ; ils soutiennent par ailleurs des dictatures et multiplient les guerres impérialistes, par conséquent, ils ne luttent pas pour la paix mais contre la paix dans le monde. D'autre part, en 2014, le journal de VIN heures a essayé de nous faire croire que Jean Tyrole avait reçu le « le prix Nobel d'économie » mais c'était un mensonge puisqu'il a reçu « le prix de la Banque centrale de Suède », c'est donc une banque qui lui a décerné ce prix pour glorifier à travers lui le capitalisme, c'est-à-dire le pouvoir de la BÊTE.

 

Le système est corrompu car le jury qui décerne les prix Nobel est à la BOTTE de César.

 

NOBEL = 14x15x2x5x12 = 25200

 

25200 = BOTE

 

La dynastie VASA a régné sur la Suède du XVI au XVIIe siècle.

 

« VASA » vient de l'ancien suédois « VASE » qui signifie « GERBE » ou « BOTTE de BLÉ ».

 

En argot, le BLÉ symbolise l'argent et étant donné que le roi de Suède décerne les prix Nobel, Dieu nous fait comprendre que l'institut Nobel est à la BOTTE des puissances de l'argent.

 

BLÉ = 2x12x5 = 120

 

120 = SANS VIN

 

Dieu nous demande ainsi de GERBER le VIN, c'est-à-dire qu'il nous demande de ne pas tomber dans le piège de la propagande des puissances de l'argent, déployé notamment lors du journal de VIN heures. Les prix Nobel ne sont qu'une mise en SCÈNE destinés à renforcer le pouvoir de la BÊTE : le nazi-capitalisme. C'est pourquoi le roi de Suède qui remet chaque année en main « propre » les prix Nobel aux vainqueurs, est né le 30 avril 1946, soit un an - jour pour jour - après la mort d'Adolf Hitler, car Dieu nous montre que cet homme remet des prix Nobel à Adolf Hitler. Effectivement, en 2009, Obama a reçu le prix Nobel de la paix alors qu'il menait une politique responsable de l'extermination d'un enfant toutes les 5 secondes. Pourtant, il suffisait seulement de 20 milliards d'euros par an pour éradiquer la malnutrition afin de sauver la vie de millions d'enfants, et le budget militaire des États-Unis était alors d'environ 650 milliards de dollars par an ; par conséquent, Adolf Hitler a bien reçu le prix Nobel de la Paix en 2009 car Obama a préféré dépenser 650 milliards de dollars par an pour faire la guerre plutôt que de dépenser 20 milliards afin de sauver des millions de vies humaines. À ses yeux, la vie des enfants du Tiers Monde ne valait rien, il considérait ainsi qu'ils appartenaient à une race inférieure mais l'institut Nobel étant à la BOTTE de César, Obama et les marchands d'armes américains ont reçu le prix Nobel de la paix.

 

Le 10 décembre 2014, Jean Tyrole a reçu le prix Nobel d'économie des mains du ROI Charles XVI Gustave.

 

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Jean Tyrole est né à TROYES.

 

TROYES se prononce comme le chiffre TROIS.

 

TROIS = T ROIS

 

T = 20 = VIN

 

Dieu nous révèle que Jean Tyrole symbolise l'Alliance de VIN avec Jésus car il défend un système économique qui permet aux ROIS : les capitalistes – de régner sur le monde en accaparant la majeure partie des richesses de la Terre.

 

Alfred Nobel est mort le 10 décembre 1896 et Jean Tyrole a reçu le prix Nobel d'économie des mains du ROI : le 10 décembre 2014 – soit 118 ans plus tard.

 

118 se prononce SANS 18.

 

18 = AH = ce sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.

 

118 = SANS AH = SANS Adolf Hitler = SANS le IIIe REICH

 

Dieu nous demande ainsi de construire un monde SANS le RICHE.

 

Alors ne vous laissez pas manipuler par ce régime totalitaire qui décerne des prix Nobel à des économistes qui défendent le règne du RICHE alors qu'il extermine des millions de pauvres chaque année en accaparant la majeure partie des richesses de la Terre.

 

Le ROI de Suède – Charles XVI Gustave – remet ainsi en main « propre » des prix Nobel à Adolf Hitler.

 

XVI = 16

 

Le premier roi de la dynastie VASA, Gustave Vasa, a commencé à régner en Suède au XVIe siècle.

 

XVI = 16

 

16 = P

 

La prononciation de la lettre « P » symbolise le mot « PAIX ».

 

Tant que les ROIS décerneront le prix Nobel de la PAIX, ils glorifieront leurs meilleurs serviteurs.

 

Le prix Nobel est attribué chaque année en NORVÈGE où se trouve le centre Nobel de la paix.

 

NORVÈGE = 14x15x18x22x5x7x5 = 14553000

 

14553 = CENE

 

Dieu insiste pour nous prouver que les Prix NOBEL sont une mise en SCÈNE destinés à congratuler CESAR et nous faire croire qu'il défend la paix alors qu'il multiplie les guerres impérialistes pour diriger le monde.

 

Lors du repas de la CÈNE, Jésus a demandé aux apôtres de boire une coupe de VIN.

 

Dieu nous transmet désormais le message : « SANS VIN » – car le VIN nous empêche de garder la lucidité nécessaire pour voir que la propagande capitaliste n'est qu'une vaste mise en SCÈNE destinée à faire passer le NAZI pour un SAINT.

 

La capitale de la Norvège est OSLO.

 

OSLO = SOLO

 

« SOLO » signifie « SEUL » en espagnol.

 

La mise en SCÈNE des Prix Nobel permet à CESAR de régner SEUL sur la Terre. En 2009, la propagande nous disait : « Ne vous inquiétez-pas, Obama et les États-Unis sont là pour sauver le monde, alors laissez-les mener des guerres aux quatre coins de la planète, ils se chargent SEULS de faire régner la paix. » Le but ultime était de maîtriser les citoyens, de dépolitiser complètement la vie sociale et d’empêcher les gens de penser et de conceptualiser, d’analyser les faits et de contester la légitimité de la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN.22

 

Jean-Paul Sarthe a refusé de recevoir le Prix Nobel de littérature en 1964.

 

Depuis 1902, les prix sont officiellement décernés par le roi de Suède. La dynastie régnante est celle des Bernadotte dont le premier souverain, Jean-Baptiste Bernadotte (Charles XIV), est né en France, à PAU, qui est aujourd'hui le chef-lieu du département 64.

 

Le roi Gustav 1er VASA est mort à l'âge de 64 ans.

 

Un cheval possède 64 chromosomes et j'ai expliqué précédemment que le chiffre 64 symbolise le cavalier, en l'occurrence César.

 

VASA vient du vieux suédois VASE qui signifie GERBE ou BOTTE.

 

Dieu nous fait comprendre que l'institut Nobel est à la BOTTE de CESAR donc ce dernier reçoit des prix Nobel alors que c'est de sa faute si des centaines de millions d'êtres humains ont la « PAU » sur les os – CESAR accaparant la majeure partie des richesses de la Terre. Je précise qu'Obama n'était pas CESAR, il était la BÊTE qui permettait à CESAR de régner, par conséquent, récompenser Obama, c'était récompenser CESAR, c'est-à-dire les capitalistes qui dirigent réellement les États-Unis. Pourtant, à cause d'eux, des centaines de millions d'êtres humains ont la PAU sur les os car les capitalistes pillent les richesses du Tiers et Monde et affament les peuples. Leur place est donc en prison mais vu que nous vivons dans un régime totalitaire, ils reçoivent des prix Nobel de la paix et d'économie alors que leur système économique extermine un enfant toutes les 5 secondes !

 

En associant la ville de PAU aux rois de Suède qui remettent en main « propre » le prix Nobel de la paix, Dieu nous révèle que tant que les rois accapareront les richesses de la Terre, des centaines de millions de PAU-VRES auront la PAU sur les os, donc nous n'aurons jamais la paix puisque la misère entraîne l'insécurité, l'immigration sauvage, des épidémies, des guerres, des pirateries, des extrémistes de tous bords, le terrorisme. Alors en décernant le prix Nobel de la paix à l'Union européenne et à Obama, les rois ont récompensé les principaux responsables de la MISÈRE dans le monde et ainsi les principaux responsables des guerres.

 

PAU = 16+1+21 = 38

 

Le département 38 est celui de l'ISÈRE

 

ISÈRE = MISÈRE

 

Dieu nous montre que nous devons éradiquer la MISÈRE pour avoir la paix dans le MONDE.

 

MONDE = M 15 14 4 5

 

15+14+4+5 = 38

 

Le département 38 est celui de l'ISÈRE.

 

M+ISÈRE = MISÈRE

 

Dieu écrit en toutes lettres que le MONDE est synonyme de MISÈRE donc pour avoir la paix dans le MONDE, nous devons éradiquer la MISÈRE car comme il est écrit dans la Bible : « L'amour de l'argent est la racine de tous les maux ».

Nous devons ainsi interdire l'enrichissement personnel.

Alors ne tombez pas dans le piège médiatique qui décerne au RICHE – le responsable de la MISÈRE – des prix Nobel !

 

Dieu nous demande de GERBER le VIN et de boire uniquement de l'EAU pour que nous retrouvions notre lucidité, car à l'instar de Jean-Paul Sarthe en 1964, nous devons dire « NON » à la propagande du nazi-capitalisme.

 

Jean-Paul Sarthe a refusé le prix Nobel en 1964 et cette même année, il publiait son ouvrage LES MOTS.

 

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Dieu nous demande d'abolir la monarchie nazi-capitaliste avec LES MOTS donc nous devons commencer par prononcer le MOT : « NON ! »

 

Alors dis « NON ! » au capitaliste qui veut monter quotidiennement sur ton DOS pour construire son empire.

 

Jean-Paul Sartre est né le 21 juin 1905 (21 6 1905).

 

21x6x1905 = 240030

 

240030 = 20 04 30

 

Adolf Hitler est né un 20 04 (20 avril).

 

Le chef-lieu du département 30 est la ville de NIMES.

 

NIMES = MINES

 

Dieu nous révèle que nous éradiquerons le nazi-capitalisme avec les MINES de nos stylos : nos armes sont LES MOTS.

 

Jean-Paul Sartre est mort le 15 avril 1980 (15 4 1980).

 

15 4 19 = DOS

 

80 se prononce 4 20.

 

Hitler est né un 20 4.

 

Si tu combats le nazi-capitalisme avec LES MOTS, Dieu te donnera deux ailes dans DOS afin que tu puisses t'envoler un jour au paradis.

 

Lors de la prochaine élection présidentielle, les MOTS pour détruire le nazi-capitalisme sont « Nouveau Parti Anticapitaliste » et « Lutte Ouvrière ».

 

Seulement deux hommes ont refusé de recevoir le prix Nobel : Jean-Paul Sartre en 1964 et Lê Đức Thọ en 1973.

Lê Đức Thọ était l'un des négociateurs pour la paix au Vietnam, il a reçu le prix Nobel conjointement avec Henry Kissinger, mais il a refusé la récompense, il considérait notamment que la paix n'avait pas réellement été établie au Vietnam.23

 

LE DUC = L EDUQUE

 

THO = 20x8x15 = 2400

 

Hitler est né un 20 04.

 

À travers les signes, Dieu nous ÉDUQUE, il nous apprend à dire « NON » aux récompenses du système nazi-capitaliste.

 

Par conséquent, si le nazi-capitalisme te permet d'être riche, REFUSE l'accumulation d'argent, n'accepte pas cette récompense, garde le nécessaire pour vivre et redistribue le superflu à l'économie révolutionnaire qui est 100 % solidaire ou à des organisations humanitaires.

 

Le DUC THO a refusé le prix Nobel en 1973.

 

Le département 73 est celui de la SAVOIE.

 

Dieu nous ÉDUQUE alors écoute SA VOIX car il nous parle avec SES MOTS.

 

 

Dissolution de la Suède-Norvège

La dissolution de la Suède-Norvège (Unionsoppløsningen en norvégien, Unionsupplösningen en suédois) est une série d'événements qui couvre l'année 1905 et aboutit à la séparation des royaumes de Suède et de Norvège, gouvernés en union personnelle par la maison Bernadotte depuis 1814.

Le Parlement de Norvège proclame la dissolution de l'union le 7 juin. Le 13 août, un référendum recueille 99,95 % de voix en faveur de la dissolution. Après plusieurs semaines de négociations, la Suède reconnaît l'indépendance de la Norvège le 26 octobre. La couronne du nouveau pays est offerte au prince Charles de Danemark, qui l'accepte et prend comme nom de règne Haakon VII.24

 

Neutralité pendant la Première et la Seconde guerre mondiale

La Suède parvint à conserver sa neutralité pendant la Première et la Seconde Guerres mondiales, à l’exception notable du soutien logistique et militaire apporté à la Finlande lors de la tentative d’invasion soviétique de 1939-1940.

La Suède a joué un rôle ambigu dans le déroulement de la guerre : tout en collaborant avec l'Allemagne nazie en l'approvisionnant en minerai de fer, elle mit en place une politique active d'accueil des juifs (en particulier danois) et réfugiés européens.

À la suite de l'échec de l'instauration d'une union de défense scandinave, le pays persista dans sa politique de neutralité au cours de la guerre froide et n’est jusqu’aujourd’hui membre d’aucun traité d’alliance militaire.25

 

La Suède depuis 1945

Après la Seconde Guerre mondiale et le traité de Rome de 1957 instituant la Communauté européenne, la Suède était réservée quant à la perspective d'établissement d'une union douanière et d'un marché commun entre les pays européens. Elle a intégré l'association européenne de libre-échange (AELE) avec six autres pays européens (1960).

La Suède a fait figure de pionnier sur la protection de l'environnement. Elle a accueilli le premier sommet de la Terre, qui a eu lieu à Stockholm en 1972.

La Suède ne fait pas partie des pays qui ont signé le traité de Maastricht en 1992. Elle a intégré l'Union européenne par le traité de Corfou en 1994. Elle est sortie à cette occasion de l'AELE, et continue d'appliquer les accords de libre-échange avec l'EEE en tant que membre de la Communauté européenne.

La Suède est également pionnière dans le déploiement du réseau internet, puisqu'elle accueille l'un des 13 serveurs racines du DNS à Stockholm, l'un des deux serveurs européens avec celui de Londres (anycast).

Le Conseil européen de Gôteborg a précisé en 2001 la stratégie européenne dans les systèmes d'information, en incluant des orientations de développement durable dans la stratégie de Lisbonne définie un an plus tôt.

Le peuple suédois a refusé l'adoption de l'euro par référendum le 14 septembre 2003, quatre jours après l'assassinat du ministre des affaires étrangères Anna Lindh.26

 

La sociale-démocratie suédoise

Le Parti social-démocrate suédois des travailleurs (SAP), communément appelé « Les sociaux-démocrates » (Socialdemokraterna) est un parti politique suédois de type social-démocrate fondé en 1889. C’est le plus ancien et, de manière systématique depuis 1917, le premier parti politique en Suède. Son symbole traditionnel est une rose rouge, une idée qu’on pense de Fredrik Ström.

L’idéologie du SAP est, en théorie, une révision du marxisme orthodoxe. Son programme a été très tôt qualifié de social-démocrate ou relevant du socialisme démocratique. Ses membres soutiennent une vaste politique sociale fondée sur la fiscalité. Ces derniers temps, ils sont devenus de fervents partisans du féminisme, de diverses formes d’égalité et d’équité, et dénoncent fermement toutes les formes de discrimination et de racisme.

Le SAP était au pouvoir presque sans discontinuité entre 1928 et 1996. Göran Persson était son premier secrétaire, et en même temps le premier ministre du pays, du 22 mars 1996 jusqu’à sa défaite aux élections générales du 17 septembre 2006. Le SAP est aujourd’hui dirigé par Stefan Löfven.

 

Origines de l’idéologie sociale-démocrate suédoise

Depuis son arrivée au pouvoir, l’idéologie et les politiques menées par le Parti social-démocrate ont eu une forte influence sur la politique suédoise. L’idéologie sociale-démocrate suédoise est en partie une conséquence de la forte et bien organisée émancipation de la classe ouvrière dans les années 1880 et 1890, de la tempérance et des mouvements religieux, par le biais desquels les paysans et les organisations de travailleurs ont pénétré très tôt les structures étatiques et ouvert la voie à la mise en place de politiques électorales. Ces mouvements ont fortement influencé la formation des fondamentaux du système partisan suédois, au moins en partie, la classe ouvrière et ses organisations ayant beaucoup moins connu la répression que d’autres pays, comme aux États-Unis. Ainsi, l’idéologie sociale-démocrate suédoise est fortement influencée par une longue tradition socialiste et par le désir d’épanouissement individuel. Cela a amené Gunnar Adler-Karlsson (1967) à affirmer que la réussite du Parti social-démocrate est liée aux efforts de ses membres pour priver le roi de tout pouvoir tout en lui accordant un rôle politique honorifique : « Sans dangereuses et néfastes luttes internes […] Au bout de quelques décennies, ils (les capitalistes) deviendront, peut-être comme les rois, des symboles d’un développement étatique inférieur passé ». Cependant, jusqu’à présent, cette ambition ne s’est pas matérialisée.

Le libéralisme a aussi fortement imprégné l’idéologie sociale-démocrate. Il a notamment orienté les objectifs sociaux-démocrates vers la question de la sécurité, lorsque Tage Erlander, Premier ministre de 1946 à 1969, a décrit la sécurité comme étant « un problème trop grave pour que l’individu puisse le résoudre seulement avec son propre pouvoir ». Durant les années 1980, quand le néo-libéralisme et le néo-conservatisme ont commencé à offrir une alternative, prônant des politiques farouchement pro-capitalistes, le SAP s’est résolu à accepter le capitalisme, en acceptant de partager les objectifs d’augmentation de la croissance économique et de limitation des frictions sociales avec les partis de droite. Pour de nombreux sociaux-démocrates, le marxisme avait échoué à garantir la possibilité de changer le monde pour le rendre plus juste et garantir un avenir meilleur. En 1889, Hjalmar Branting, Premier secrétaire du SAP depuis sa création jusqu’à sa mort en 1925, affirmait : « Je crois que les travailleurs ont plus intérêt […] à faire pression pour l’obtention de réformes permettant un renforcement de leur position, plutôt que de dire que seule une révolution peut les aider ». Certains observateurs ont fait valoir que cette libéralisation du parti a contribué à renforcer l’orientation néolibérale des politiques et des idéologies, renforçant de fait le pouvoir des plus puissants acteurs du marché. Dans cette logique, les économistes néoclassiques ont fermement encouragé le Parti social-démocrate à capituler devant le capital et la plupart de ses préférences traditionnelles et prérogatives, avec leur terme de « relations industrielles modernes ». Les deux aspects socialiste et libéral du parti ont été influencés par la double adhésion à ces idéologies d’un des premiers chefs du parti, Hjalmar Branting, et se manifestèrent dans les premières résolutions du SAP après son accession au pouvoir : réduction de la journée de travail à huit heures et instauration d’une franchise pour la classe ouvrière.27

 

Percée de l'extrême droite aux élections législatives de 2010

Une fois de plus, l'extrême droite a fait irruption pour la première fois dans un parlement, cette fois-ci en Suède. Le « Parti des Démocrates de Suède », avec 5,7 % des voix et 20 députés, a obtenu sa première représentation parlementaire et peut se transformer en un appui décisif pour que les conservateurs reconduisent leur gouvernement. Cet événement survient dans un pays décrit comme le paradis de la social-démocratie européenne et de l'État-Providence.

Loin d'être une exception, le Parti des Démocrates de Suède ne fait que confirmer une tendance lourde ; la propagation des idées d'extrême droite et des discours anti-immigrés parmi une partie importante de la population européenne qui, face à la crise économique, croit trouver une « solution » dans un repli identitaire de caractère xénophobe, populiste et autoritaire.

Au vu des résultats électoraux de ces dernières années, il semble bien que la droite extrême progresse de manière ferme dans toute l'Europe. Cette progression se réalise surtout au détriment des partis sociaux-libéraux. Les partis socialistes ne sont plus qu'une poignée au pouvoir dans les États membres de l'Union européenne, la droite libérale et conservatrice dominant largement. Mais, malgré la crise, y compris lorsqu'ils sont dans l'opposition, ces partis ne parviennent pas à reconquérir les majorités parlementaires nécessaires pour gouverner, comme ce fut le cas à ces dernières élections législatives en Suède où, pour la première fois dans l'histoire de ce pays, le Parti conservateur a pu reconduire son gouvernement.

Paradoxalement, alors que les partis conservateurs n'ont plus de concurrence sérieuse sur leur gauche, c'est sur leur droite qu'elle apparaît avec force. Une droite radicale qui émerge et se consolide partout en Europe à la faveur de la crise capitaliste.

Le cocktail du succès, pour la majorité de cette droite radicale, est composé par un mélange de xénophobie, de sécuritaire et d'islamophobie. Ce mélange détonnant explique également la progression du Parti des Démocrates de Suède (DS) : Lors de sa campagne électorale, le DS a diffusé un spot télévisé outrancièrement provocateur, qui fut finalement censuré. Dans ce spot électoral, on pouvait voir un groupe de femmes musulmanes portant la Burka prendre de vitesse une vieillard avec une canne, afin de se saisir de sa pension !

Le DS a eu un précédent dans cette voie : l'éphémère parti de la Nouvelle Démocratie (ND) qui, en 1990, a obtenu 6,7 % des voix avec un discours anti-politique populiste, battant campagne dans tout le pays avec une sorte de cirque ambulant dont la vedette était son leader Ian Wachtmeister qui, déguisé en clown, se moquait de la classe politique.

Après ce succès, la ND n'a pas pu maintenir sa représentation parlementaire lors des élections législatives de 1994 quand il centra son message électoral sur le rejet de l'immigration, obtenant à peine 1,2 % des votes, ce qui précipita des luttes internes et sa disparition.

La relève, dans le discours anti-immigration, fut alors assumée par le Parti Populaire Libéral, qui fit son fond de commerce, non pas tellement sur la limitation de l'immigration ou des politiques d'asiles, mais plutôt sur l'assimilation de la population immigrée aux critères, définis par lui, de la « culture suédoise », sur la réduction des allocations sociales pour les immigrés et l'obligation de lier le permis de résidence avec un contrat de travail.

Ce message a permis à ce parti d'obtenir un certain succès électoral, passant de 4,75 % des votes en 1998 à 13,39 % en 2002. Le PPL a alors intégré l'« Alliance pour la Suède », avec le Parti conservateur, qui a obtenu la majorité aux élections de 2006 et gouverne désormais à nouveau.

Le Parti des Démocrates de Suède quant à lui s'est créé en 1988 à partir d'une scission dans un mouvement « suprématiste » dénommé « Conservons la Suède suédoise » (Bevara Sverige Svenskt, BSS), une organisation raciste inspirée par le Front National Britannique (British National Party, BNP). Malgré le fait que la majorité de ses fondateurs étaient membres de diverses organisations de type néo-nazi comme le Nouveau Mouvement Suédois (NSR) ou le Front National-Socialiste (SNF), le BSS tenta de réorienter son discours sur l'immigration en insistant sur les « différences culturelles » plutôt que sur un discours purement raciste.

Les tensions internes au sein du BSS ont provoqué plusieurs scissions : un secteur ouvertement néo-nazi a donné naissance à « Résistance Blanche Aryenne » (VAM) qui, inspiré par le terrorisme d'extrême droite étatsunien, a été jusqu'à attaquer des banques et un commissariat de police à Stockholm. Une autre branche, plus importante, fut considérée par ses détracteurs comme les néo-nazis « en costume-cravate » et s'inspira du Front National français qui connaissait à l'époque un succès important. Ce courant fonda le Parti des Démocrates de Suède avec l'objectif d'obtenir une représentation parlementaire en s'éloignant de l'image classique du néo-fascisme des skinshead et de leur violence pour adopter le discours xénophobe de la nouvelle droite extrême.

Malgré ce ravalement de façade, le DS a eu du mal à se débarrasser de sa matrice néo-nazie, ses premières années ont été marquées par un intense activisme de rue. Une étude menée par Stieg Larsson et Mikael Ekman pour la Fondation Expo en 2001 s'est penchée sur la violence pratiquée par les membres du DS entre 1988 et 1998. Le résultat de l'enquête a démontré que ce parti était, et de loin, l'organisation politique en Suède la plus encline à la criminalité. Un recensement des condamnations a établi que, sur un total de 311 candidats du DS aux élections, pas moins de 72 (23,2 %) avaient un casier judiciaire pour un total de 250 à 500 crimes. Parmi les 84 membres de la direction du DS, 17 personnes (20,2 %) ont été condamnés au moins 40 fois !

Dix ans après sa fondation, en 1998, le DS ne représentait toujours qu'une force politiquement marginale. Mais, dans son « fief » du sud conservateur et rural de Suède, où il disposait de quelques conseillers, son jeune leader Jimmie Akesson commença une profonde restructuration du parti en se coupant de ses racines néo-nazie par l'expulsion de nombreux militants de son aile la plus radicale. Le parti adopte pleinement le discours de la nouvelle droite radicale, tout particulièrement celle du Danemark et de la Norvège. À partir de ce moment, l'axe central de son discours a été l'utilisation populiste de la « menace islamique », allant jusqu'à affirmer que l'Islam est la pire menace pour la Suède depuis la Seconde guerre mondiale, ou encore que les « Musulmans sont la pire menace pour notre pays aujourd'hui ».

La professeure d'histoire des idées de l'Université de Södertörn, Ulla Ekström von Essen, qui étudie ce parti depuis sa naissance, affirme que le DS a opéré une « transformation très rapide. Ils ont compris qu'ils devaient se débarrasser de l'antisémitisme, de cesser de parler des races (...) Mais ils ont toujours le même schéma de pensée. La seule différence, c'est que là où ils disaient « Juifs », maintenant ils disent « Musulmans ». Là où ils disaient « race », c'est devenu « culture », « religion », « civilisation ». Mais, en dessous, il y a toujours la même conviction : une société ne peut fonctionner que si elle est homogène d'un point de vue racial ».

Ainsi, le DS a centré sa campagne électorale sur l'islamophobie et le lien supposé entre l'immigration et l'augmentation de la délinquance et des problèmes économiques. Et cela dans un pays qui s'était naguère distingué par ses politiques d'asile et d'immigration, et où 18 % de la population est d'origine étrangère d'après les données de l'Institut suédois des statistiques.

L'entrée de la droite extrême dans le parlement n'a pas seulement mis fin à « l'exception suédoise » puisque ce pays ne connaissait pas le même phénomène de montée de la droite radicale comme dans les nations voisines, elle peut également avoir comme conséquence son entrée au gouvernement, vu que l'Alliance pour la Suède n'a pas suffisamment de votes au parlement pour gouverner.

Au cas où cela se produirait, il ne s'agirait pas d'une nouveauté en Europe, depuis l'accession au pouvoir du FPÖ de Jörg Haider en Autriche en 2000. Mais l'exemple danois pourrait, une fois de plus, servir d'exemple en Suède également. Le Parti du Peuple Danois (PPD), tout en ne faisant pas partie du gouvernement, soutient au parlement la coalition au pouvoir formée par le Parti Libéral et le Parti conservateur. Cette formule pourrait fort bien être utilisée par le DS au cas où l'Alliance pour la Suède n'obtient pas le soutien des Verts. Le « modèle danois » est le plus confortable pour la droite radicale, il permet de ne pas se compromettre au gouvernement tout en exerçant une influence décisive sur ce dernier afin de prendre des mesures anti-immigrés.

Quoiqu'il en soit pour le cas suédois, cet exemple constitue un nouveau signal d'alarme vis-à-vis de la dangereuse progression de la droite radicale en Europe qui, au-delà de sa représentation institutionnelle ou de sa participation à des gouvernements, a démontré sa capacité à déterminer l'agenda politique, le discours et les décisions prioritaires des partis traditionnels. À tel point que ces derniers deviennent purement et simplement les « instruments indirects d'application de leur programme, comme le révèle ce qui s'est passé en France avec la déportation des Gitans » ou avec les lois et les polémiques sur l'interdiction du voile intégral dans l'espace public.28

 

 

Émeutes de 2013 à Stockholm

Elles ont éclaté le 19 mai 2013 dans la banlieue de Stockholm. Ces émeutes sont survenues à Husby, une banlieue à forte concentration d'immigrés. Elles se sont par la suite étendues de Husby, au nord de Stockholm, jusqu'à l'ouest et au sud de Stockholm. Ces événements sont nationalement diffusés et largement médiatisés par The Local. Le 24 mai 2013, plus de 70 incidents ont été rapportés. Le 28 mai, la police annonce un retour à la normale avec un quasi-arrêt des violences.

 

Description

Les émeutes ont initialement touchées Husby, une banlieue qui possède une population majoritairement immigrée à 80 % principalement originaires de Turquie, de Somalie et du Moyen-Orient. Stockholm est frappé par des émeutes similaires dans ses régions pauvres depuis 1719. Quelques années auparavant, Stockholm a été frappé par des émeutes en 2010, durant lesquelles une centaine de jeunes immigrés avaient jeté des projectiles, incendié des véhicules, et s'en étaient pris à la police locale de Rinkeby.

Selon les toutes premières constatations, les émeutes sont survenues après le décès par balles d'un homme âgé de 69 ans dans son appartement à Husby le 13 mai 2013. L'homme, d'origine portugaise, armé d'une machette, s'était enfermé avec une femme (supposément sa femme d'après les rapports), menaçant de tuer la police. Les négociations ayant échoué, la police entre de force dans le domicile du vieil homme. L'homme s'était confronté un peu plus tôt à une bande de jeunes, qui l'aurait menacé avec un couteau. Lorsque les policiers frappent à sa porte, ils s'aperçoivent qu'ils s'étaient trompés de porte. Pensant que l'épouse du vieil homme était menacée par ce dernier, la police l'aurait tué. Des militants locaux expliquent que ce décès a simplement été l'élément déclencheur des émeutes, dont la cause véritable est le fait que les jeunes immigrés de banlieue soient sans cesse discriminés par la police. Cependant, d'après le journal suédois Aftonbladet, les émeutes ne sont pas liées à son décès. Le criminologue suédois Jerzy Sarnecki, pense que les émeutes n'ont pas été causées par un incident en particulier, mais que les émeutiers manifestent un mécontentement général à cause du chômage, de l'éducation et de l'oppression policière. Le chômage touche 6 % des Suédois, tandis qu'il touche 16 % des Suédois nés en dehors des frontières29. Le fameux modèle suédois semble ainsi avoir du plomb dans l’aile.

Les émeutes de Stockholm rappellent beaucoup les émeutes dans les banlieues françaises en 2005 et celles de Londres et d’autres villes anglaises, deux ans auparavant. Leurs causes, sous-jacentes, restent identiques : les brutalités policières.

À Clichy-sous-Bois, deux jeunes avaient été électrocutés le 27 octobre 2005 en se réfugiant dans un transformateur EDF alors qu’ils étaient poursuivis par la police suite au signalement d’un vol par un riverain. À Londres, c’est un homme soupçonné d’être un trafiquant de drogue qui est abattu lors de son arrestation. À Stockholm, un homme âgé de 69 ans armé d’une machette s’était enfermé avec sa femme dans son appartement tout en menaçant la police ; il est abattu.

Paris, Londres ou Stockholm : trois étincelles dans autant de poudrières du désespoir. Les quartiers d’où sont issus quantité de travailleurs d’origine étrangère n’offrent plus les mêmes possibilités de promotion sociale qu’il y a trente ans ou même dix ans en arrière. On ne pourra que constater que le front des émeutes, tout comme la crise économique et les coupes claires réalisées dans les budgets sociaux et dans la fonction publique, est en train petit à petit de remonter du sud vers le nord. Le modèle scandinave, qui s’appuyait jusque-là sur un système de protection sociale conçu sur l’harmonie sociale et le consensus, est désormais frappé à son tour par la violence. La situation de la Suède est bien entendu encore largement enviable par rapport aux infortunés PIGS européens, mais l’austérité commence là aussi à marquer le pays de son empreinte.

Les symptômes des révoltes de Stockholm apparaissent finalement clairement : le passage d’une société « ouverte » à une société « fermée » est source de conflits. D’un système qui offrait des opportunités concrètes à tous (ou presque…), on est désormais arrivé à une société où un nombre croissant de personnes en état de vulnérabilité sociale finissent par se trouver déclassés. Et du déclassement à l’exclusion puis à la rébellion, il n’y a parfois qu’un pas.

Il sera intéressant de comptabiliser le nombre de révoltes qui éclateront encore ici ou là dans les banlieues avant que cette évidence ne soit comprise… et peut-être prise en compte.30

 

« Explosion » des inégalités

Les émeutes à Stockholm ont peut-être été une surprise à l’étranger où la Suède est encore vue comme un paradis sur terre, un État-providence ou un modèle d’État social-démocrate. Mais ici en Suède et dans les autres pays nordiques, il est clair pour tout le monde que le modèle scandinave ou nordique n’existe plus depuis bien longtemps.
La Suède a commencé à changer dans les années quatre-vingt lorsque les premières privatisations, les mesures d'austérité et autres réformes néolibérales ont été mises en œuvre par des gouvernements sociaux-démocrates. Le rythme de ces contre-réformes néolibérales s’est accéléré dans les années quatre-vingt-dix. Le système de retraite a été partiellement privatisé et est maintenant totalement dépendant du marché boursier. Les coupes dans les dépenses publiques ont été suivies par des réductions d'impôts pour les entreprises et les riches. Les chemins de fer, ainsi que l’électricité, les télécoms, les entreprises publiques ont été déréglementés et privatisés, comme l’ont été en partie les écoles, le système de santé et les hôpitaux.
L’impôt sur la fortune a été supprimé. L'impôt foncier, ainsi que celui sur les sociétés et sur les revenus du capital, a été abaissé. La baisse de l’impôt sur le revenu a été financée par une réduction des prestations sociales, de l’allocation chômage et des prestations pour congé maladie.
Le bilan de toutes ces réformes néo-libérales a été la croissance des inégalités la plus rapide de tous les pays de l’Europe occidentale. Selon un rapport de l’OCDE, la Suède a dévissé de la première à la quatorzième place du classement des pays les plus égalitaires. Dans le même temps, le chômage a explosé. En mai 2013, le taux de chômage est officiellement de 8 %, un taux largement sous-estimé. Celui des jeunes est officiellement de 20 % et à peu près de 30 % dans la communauté somalienne.
Les réformes néolibérales ont provoqué une pénurie majeure de logements. Dans la seule ville de Göteborg (la deuxième ville du pays), il manque près de 30 000 logements. À Stockholm, la situation est pire encore. Dans de nombreux quartiers, on vit à l’étroit et nombre d’enfants et d’adolescents passent une grande partie de leur temps dans les rues.

 

Émeutes du désespoir

Cette situation a conduit à des tensions sociales croissantes. Depuis 2008, il y a eu chaque année des émeutes dans les banlieues. Les pires émeutes à ce jour ont eu lieu en 2009, dans la banlieue de Göteborg, centre industriel de la Suède. Des émeutes qui ont duré d’août à novembre, et qui ont eu lieu, si ce n’est tous les jours, au moins chaque semaine. Différents groupes ont pris part à ces émeutes, allant de membres de gangs à quelques militants politiques qui sont descendus dans la rue.
Les émeutes sont alimentées par les inégalités flagrantes et le désespoir. En ce sens, leurs racines sont politiques, même s’il ne s’agit pas d’actions politiques en tant que telles. Des émeutes déclenchées par les violences et les bavures policières, comme c'est le cas pour les émeutes plus récentes dans la région de Stockholm suite au décès d’un retraité tué par la police et aux mensonges qui ont entouré les circonstances de cette mort.
Après quelques protestations pacifiques contre la police et des appels à une enquête indépendante sur cette mort, quelques pillages et incendies de voitures ont eu lieu un dimanche dans la banlieue de Husby au nord de Stockholm. Lorsque la police est intervenue, elle l’a fait avec beaucoup de violence et des comportements racistes. Les émeutes ont été la réponse immédiate des jeunes adultes et adolescents.
En l’espace d’une semaine, les émeutes se propageaient à toute la région de Stockholm et à certaines petites villes suédoises.31

 

 

Élections législatives suédoises de 2014

Elles ont eu lieu le 14 septembre 2014 pour renouveler les 349 membres du Riksdag (Chambre unique du Parlement), ainsi que les assemblées délibérantes des comtés et des municipalités.

 

Contexte

 

L'alliance pour la Suède

Lors des élections générales de 2010, les Modérés arrive une nouvelle fois second, mais son leader Fredrik Reinfeldt parvient à conserver le poste de premier ministre, notamment grâce à l'appui des trois autres membres de l'Alliance : le Parti du peuple, le Parti du centre et les Chrétiens-démocrates. L'Alliance a néanmoins dû former un gouvernement minoritaire, ayant perdu sa majorité au Riksdag à deux sièges près. Pour les élections de 2014, les quatre partis de l'Alliance ont déclaré reconduire leur collaboration.

 

Les Rouges-verts

En 2010, le Parti social-démocrate était allié aux Verts et au Parti de gauche au sein d'une coalition rouge-verte. Bien qu'ils soient arrivés en tête en nombre de voix et de sièges, les Sociaux-démocrates sont battus, comme ils l'avaient été en 2006. L'alliance rouge-verte est dissoute deux mois après les élections et ne semble pas prête d'être recréée à en croire la députée écologiste Mikaela Valtersson. Stefan Löfven, ancien président du syndicat IF Metall et chef des Sociaux-démocrates depuis janvier 2012, a par ailleurs déclaré que son parti n'excluait pas une collaboration avec le Parti du centre et les libéraux du Parti du peuple.

 

Autres partis

Lors des élections de 2010, les Démocrates suédois récoltent un peu plus de 5 % des voix, ce qui leur permet d'entrer pour la première fois au Parlement. Cette montée en puissance du parti d'extrême droite se confirme lors des élections européennes de 2014, lors desquelles il reçoit près de 10 % des suffrages exprimés et envoie deux élus au Parlement européen.

Ces élections voient également une forte progression de l'Initiative féministe, qui fait plus que doubler son score par rapport au précédent scrutin européen et obtient un siège au Parlement européen.

 

Résultats de l'élection de 2014

Le Parti social-démocrate arrive en tête avec 31 % des voix, suivis par les Modérés, 23,3 %, et le parti d'extrême-droite les Démocrates suédois (SD) récolte 12,9 % des voix.

 

Après le scrutin

En décembre 2014, la tenue d'une élection législative extraordinaire fut envisagée en Suède pour l'année suivante, à l'occasion d'une crise politique où le nouveau Gouvernement Löfven, minoritaire, vit son projet de budget battu par celui de l'opposition. L'élection fut annoncée pour le 22 mars 2015, mais un pacte fut trouvé juste avant la parution du décret. Le pacte permet aux deux coalitions de gauche et de droite (excluant les Démocrates suédois) de ne pas provoquer de crise majeure pour les deux législatures à venir, et de se partager le pouvoir jusqu'en 2022. « L'Alliance s'abstiendra et ne votera pas contre les budgets du gouvernement », du moins à compter du printemps 2015. Le budget 2015 que l'Alliance avait imposé, devait donc passer, avec des amendements du Gouvernement.32

 

 

La Suède ferme le pont de l’Öresund aux migrants sans papiers

Au début de l'année 2016, pour la première fois depuis un demi-siècle, la Suède, dépassée par l’afflux de migrants, exigeait une pièce d’identité pour tous les voyageurs entrant sur son sol depuis le Danemark. Ce pays est la principale porte d’entrée des réfugiés dans le royaume.

Stockholm imposait jusqu’à nouvel ordre aux compagnies de trains et d’autocars qui empruntaient le pont-tunnel de l’Öresund reliant les deux pays d’effectuer des contrôles d’identité avant l’embarquement, côté danois, sous peine d’astreintes de 50’000 couronnes (5900 euros) par voyageur. La mesure a déplu fortement au Danemark, qui craignait que les migrants refoulés ne restent sur son sol.

Les contrôles s’effectuent en gare de Kastrup, située à l’intérieur de l’aéroport de Copenhague, d’où partent la grande majorité des réfugiés désireux de se rendre en Suède.

 

Contrôles rapides

Les passages sont rapides aux 34 points de contrôle installés sur les quais, malgré l’irritation des personnes qui font la navette quotidiennement entre Copenhague et Malmö pour étudier ou travailler.

Des agents de sécurité privés vérifient et photographiaient avec leur smartphone les papiers d’identité des voyageurs avant de les laisser poursuivre ou de les refouler.

Un porte-parole de la société danoise de chemins de fer DSB, explique : « Nous leur demandons un titre avec photo, et s’ils n’en ont pas nous leur disons simplement : désolé, nous ne pouvons vous laisser monter ». Cette mesure concerne également les ferries empruntant le détroit de l’Öresund.

 

« Mur de Berlin »

Une clôture de deux mètres de haut et plusieurs centaines de mètres de long a été érigée en gare de Kastrup pour empêcher les migrants refoulés de se précipiter vers les trains en partance pour la Suède.

« C’est comme si on construisait un mur de Berlin », s’est indigné Michael Randropp, porte-parole d’une association d’usagers du pont de l’Öresund, cité par le quotidien suédois Dagens Nyheter.

Sanna Vestin, présidente d’une association de défense des migrants, a dénoncé des contrôles qui vont selon elles compliquer encore la vie des réfugiés. « De nombreux jeunes qui fuient leur pays n’ont pas de papier d’identité et n’en ont jamais eu. De nombreux mineurs non accompagnés d’Afghanistan ont grandi en Iran et sont sans papiers », a-t-elle expliqué à l’agence TT.

 

Diminution des arrivées

La Suède avait déjà rétabli le 12 novembre 2014 les contrôles à ses frontières, concentrés sur le pont de l’Öresund et les ferries en provenance des ports danois et allemands de la mer Baltique. Mais ils n’étaient réalisés qu’en certains points du trajet et de façon aléatoire.

« Je crois que ces contrôles d’identité seront efficaces. Un plus grand nombre de migrants devront demander l’asile dans d’autres pays », assurait le ministre de l’immigration Morgan Johansson lors de l’annonce de ces contrôles le 17 décembre.

Ces dispositions, conjuguées à un prochain resserrement des conditions de séjour, ont eu un effet immédiat, le nombre de nouvelles arrivées ayant fortement diminué à partir de mi-novembre de plus de 10’000 par semaine à 3500 à la mi-décembre.33

 

 

L’extrême droite capitalise les mécontentements

Avec environ 85 % de participation, les électeurs ont voté le 9 septembre 2018, à la fois pour le Parlement et les conseils régionaux et municipaux. Le parti d’extrême droite Démocrates de Suède, Sverigedemokraterna (SD), progresse de près de 5 % par rapport à 2014, obtenant 17,6 % des suffrages et 62 députés sur 349 au Riksdag, le Parlement de Stockholm.

Les deux grands partis qui assurent l’alternance au gouvernement depuis des décennies, les sociaux-démocrates et les conservateurs, perdent chacun entre 3 et 4 % des suffrages. La coalition des sociaux-démocrates et Verts, dirigée par le Premier ministre Stefan Löfven, arrive pourtant de peu en tête. L’ex-Parti communiste (Parti de Gauche) progresserait de 2 %, atteignant près de 8 %. Cependant la formation d’un nouveau gouvernement risque d’être problématique, le bloc de gauche totalisant 144 députés, avec ceux de l’ex-PC, et l’Alliance de droite 143. Les leaders des deux blocs déclarent exclure toute alliance avec l’extrême droite, mais celle-ci multiplie les appels du pied à Kristersson, dirigeant du principal parti de droite, tout en appelant à la démission du Premier ministre.

Même si la progression de SD est moindre qu’annoncée dans les sondages, la formation d’extrême droite, aux origines néo-nazies et connue pour son slogan « Garder la Suède suédoise », peut sans doute déjà se satisfaire d’avoir en partie infléchi la campagne électorale, en jouant sur le thème de la lutte contre l’immigration et les demandeurs d’asile. À l’instar du Rassemblement national de France et de la Ligue d’Italie, dont les dirigeants l’ont bien sûr félicité, le dirigeant de SD, Åkesson, a fait campagne en mêlant immigration et insécurité, mais aussi en réclamant une hausse du pouvoir d’achat des retraités et des investissements publics dans la santé.

Et sur ce plan, les travailleurs suédois, en activité ou retraités, originaires du pays ou issus de l’immigration comme le sont 18 % des 10 millions d’habitants, ont bien des raisons de s’inquiéter. Comme l’attestent dans leur langage les statisticiens, la progression des inégalités s’accélère, en particulier depuis les réformes sociales lancées par le gouvernement de droite en 2006, précisément celles qui ont inspiré Hollande et Macron. Depuis, comme ailleurs, les riches le sont devenus de plus en plus, ne serait-ce que par la baisse de la fiscalité sur les entreprises et le capital, pendant que les services publics indispensables, comme l’accès à la santé et à l’éducation, étaient rognés. Dans le petit pays qui véhicula l’image de « l’État-providence », la pauvreté gagne du terrain, affichant un taux supérieur à la France et aux autres pays scandinaves.

Dans ce contexte, le gouvernement social-démocrate a cru bon de céder aux discours de l’extrême droite en restreignant, en novembre 2015, sa politique migratoire. L’accueil des migrants et des réfugiés est depuis lors bien limité, passé de 163 000 en 2015 à 25 000 en 2017. Preuve s’il en est que le fatras populiste qui tient lieu de programme à l’extrême droite fait toujours des adeptes, sur un terrain bien préparé par la politique des gouvernements.34

 

 

L’extrême droite renforcée

Le 11 septembre 2022, la coalition des partis de droite a remporté les législatives, devant celle réunie autour du Parti social-démocrate, à quelques sièges près.

Le Parti social-démocrate, SAP, est arrivé cependant largement en tête, avec 30,35 % des voix, mais ses partenaires, les Verts, le Parti de gauche (ex-PC) et le parti du centre, ont reculé. Ce qui a vraiment changé la donne est le choix des partis de droite de conclure une alliance avec les mal nommés Démocrates de Suède (SD). Ce parti d’extrême droite avait été jusqu’alors tenu à l’écart par toutes les formations politiques. Cette fois, la droite a estimé que c’était sa seule chance de revenir au gouvernement, dans un pays où le poids de la social-démocratie est considérable. Le SAP gouvernait en effet depuis huit ans. Et depuis 1917, date de sa première participation gouvernementale, il a été au pouvoir pendant 81 ans.

Pour sceller leur accord, les partis de la droite classique ont repris les propositions anti-migrants et sécuritaires du SD, comme la restriction du regroupement familial et la limitation du droit d’asile. De son côté, le SD a accepté de ne plus s’opposer à l’adhésion de la Suède à l’OTAN, dans le climat belliciste qui s’est développé après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Il faut cependant rappeler que l’abandon du statut d’État neutre a été porté par la Première ministre social-démocrate sortante et que le SAP est allé sur le même terrain sécuritaire, ouvrant de nouvelles écoles de police et instituant des peines plus dures pour certains délits et crimes.

La Suède, avec ses dix millions d’habitants, a accueilli au cours des dix dernières années près de 500 000 migrants, plus que bien d’autres pays européens. Mais ils ont été, dès leur arrivée, laissés de côté. Ainsi, après dix ans de séjour, un demandeur d’asile sur deux seulement a un emploi. Cela a contribué à la création de ghettos, comme le quartier de Rosengard à Malmö, qui compte 38 % de chômeurs, où des bandes criminelles imposent leur guerre de gangs. Ce phénomène, nouveau pour le pays, a permis au SD de prospérer, en surfant sur les peurs et les préjugés. Il est passé de 17,5 % à 20,5 % des voix, dépassant pour la première fois le principal parti de la droite classique, les Modérés.35

 

 

Sources

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Su%C3%A8de
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Su%C3%A8de
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Ier_Vasa
(4) https://npa2009.org/actualite/international/les-crimes-de-guerres-des-amis-des-usa-et-de-la-france
(5) Michel Collon https://www.investigaction.net/fr/les-saoud-detruisent-le-yemen-chut-ce-sont-nos-salauds/
(6) https://npa2009.org/actualite/international/les-crimes-de-guerres-des-amis-des-usa-et-de-la-france
(7) https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Vasa
(8) Elodie Descamps http://www.investigaction.net/un-prix-de-paix-pour-un-chef-de-guerre/
(9) Paul Galois http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/10/28/larbins-des-marchands-de-canons-amis-des-dictateurs_62519.html
(10) https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm
(11) https://www.sauvonslaforet.org/petitions/877/ikea-bien-pire-qu-un-marchand-de-meubles?mt=1398&ref=nl
(12) http://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/alsace/breves/article/prendre-sur-les-profits-et-la
(13) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Su%C3%A8de
(14) https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Nobel
(15) https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel
(16) Jaques Fontenoy http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2150&id=39
(17) Michel Chossudovsky http://www.mondialisation.ca/obama-et-le-prix-nobel-lorsque-la-guerre-devient-la-paix-lorsque-le-mensonge-devient-v-rit/15644 Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca
(18) http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/la-paix-capitaliste-c-est-la
(19) Gilles Dostaler Alternatives Economiques n° 238 - juillet 2005 http://www.alternatives-economiques.fr/le---prix-nobel-d-economie-----une-habile-mystification_fr_art_191_21809.html
(20) Cédric Duval http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2411&id=13
(21) Jean Gadrey http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/10/14/la-legitime-recompense-de-jean-tirole/
(22) Michel Chossudovsky http://www.mondialisation.ca/obama-et-le-prix-nobel-lorsque-la-guerre-devient-la-paix-lorsque-le-mensonge-devient-v-rit/15644 Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca
(23) https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%AA_%C4%90%E1%BB%A9c_Th%E1%BB%8D
(24) https://fr.wikipedia.org/wiki/Dissolution_de_la_Su%C3%A8de-Norv%C3%A8ge
(25) https://fr.wikipedia.org/wiki/Su%C3%A8de
(26) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Su%C3%A8de
(27) https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_social-d%C3%A9mocrate_su%C3%A9dois_des_travailleurs
(28) Miguel Urbán Crespo https://npa2009.org/content/perc%C3%A9e-de-lextr%C3%AAme-droite-en-su%C3%A8de
(29) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meutes_de_2013_%C3%A0_Stockholm
(30) Résistance http://www.legrandsoir.info/revoltes-a-stockholm-la-suede-souffrirait-elle-du-syndrome-grec.html
(31) Anders Svensson Traduction Raymond Adams http://www.npa2009.org/node/37561
(32) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_su%C3%A9doises_de_2014
(33) http://www.anti-k.org/2016/01/04/la-suede-ferme-le-pont-de-loresund-aux-migrants-sans-papiers/
(34) Viviane Lafont https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/09/12/suede-lextreme-droite-capitalise-les-mecontentements_113103.html
(35) Henri Marnier https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/09/21/suede-lextreme-droite-renforcee_409310.html