La Croatie

 

 

Origines

La région connue aujourd'hui sous le nom de Croatie est habitée, pendant la Préhistoire, depuis l'Âge de pierre. Au cours du Paléolithique moyen, l'Homme de Néandertal vit à Krapina. Au début de la période néolithique, les cultures Starčevo, Vinča et Sopot sont éparpillées dans la région. L'âge du fer laisse des traces de la culture de Hallstatt et de la culture La Tène (illyro-celte).

Par la suite, la région est habitée par les Illyriens, et depuis le IVe siècle av. J.-C. colonisée par les Celtes et les Grecs. L'Illyrie est un État souverain jusqu'à sa conquête par la République romaine en -168. L'Empire contrôle les provinces de Pannonie et de Dalmatie, qui passent après sa chute aux Huns, aux Ostrogoths puis aux Byzantins.

 

L'État croate médiéval

Les premières populations slaves de Croatie s'y installent au VIIe siècle, organisant la Croatie en deux parties : le duché de Pannonie au nord, et celui de Dalmatie au sud. La christianisation des Croates est achevée au IXe siècle.

Le Duc croate Trpimir Ier (845–864), fondateur de la dynastie des Trpimirović, combat et vainc les Bulgares, et également les stratèges byzantins à Zadar. Il étend son territoire à l'est jusqu'à la Drina. Le premier souverain natif de Croatie à être reconnu par un Pape est le Duc Branimir, que le Pape Jean VIII appelle dux Chroatorum en 879.

Le premier Roi de Croatie est Tomislav (910–928) de la dynastie des Trpimirović, couronné en 925. Tomislav, rex Chroatorum, unit les duchés de Pannonie et de Dalmatie pour créer un État de taille plus importante, et parvient à repousser les attaques du Tsar bulgare Siméon Ier. Le royaume croate médiéval atteint son apogée au cours du règne du Roi Petar Krešimir IV (1058–1074).

Suite à la disparition de la principale dynastie à la fin du XIe siècle à la bataille de la montagne de Gvozd, les Croates reconnaissent finalement en 1102 le souverain hongrois Coloman comme le roi commun de la Croatie et de la Hongrie, par un traité connu sous le nom de Pacta Conventa.

 

L'union avec la Hongrie (1102-1526)

Les conséquences du passage à un roi hongrois sont d'abord l'introduction du féodalisme et l'émergence de familles nobles locales comme les Frankopan et les Šubić. Les rois suivants cherchent à rétablir une partie de leur influence perdue en donnant aux villes certains privilèges. Le gouverneur principal des provinces croates est le Ban.

Les princes de Bribir de la famille Šubić deviennent particulièrement influents, prenant sous contrôle de vastes territoires de Dalmatie, de Slavonie et de Bosnie. Plus tard, les Angevins interviennent et restaurent le pouvoir royal. Ils vendent également toute la Dalmatie à la République de Venise en 1409.

Tandis que commence l'incursion ottomane en Europe, la Croatie redevient région frontalière. Les Croates participent à un nombre considérable de batailles et perdent progressivement des territoires au profit de l'Empire ottoman (bataille du champ de Krbava).

 

La Dalmatie, l'Istrie et la République de Raguse

Le royaume de Croatie n'avait qu'un étroit débouché sur l'Adriatique. La Dalmatie et l'Istrie étaient des possessions de la République de Venise, tandis que la ville de Raguse (Dubrovnik) constituait une république indépendante. L'action des moines franciscains du littoral a contribué à la persistance de communautés catholiques, considérées comme croates, dans les provinces intérieures de Bosnie et d'Herzégovine.

 

L'Empire Habsbourg (1527-1918)

La bataille de Mohács en 1526 est un événement crucial, au cours duquel le règne de la dynastie Jagellon est anéanti par la mort du Roi Louis II. L'Empire ottoman s'étend davantage au XVIe siècle pour inclure la plus grande partie de la Slavonie, la Bosnie occidentale et Lika.

Plus tard au cours de ce siècle, de larges régions de la Croatie et de la Slavonie voisines de l'Empire ottoman sont découpées en une frontière militaire (Vojna Krajina, ou Militärgrenze en allemand), et directement contrôlées depuis les états-majors militaires de Vienne. Cette zone tampon est relativement désertée et colonisée par la suite entre autres par les Serbes, les Valaques, les Croates, et des peuples germaniques. En compensation du service militaire obligatoire dû à l'Empire Habsbourg pendant le conflit avec l'Empire ottoman, la population de la frontière militaire n'est pas soumise au servage et bénéficie d'une certaine autonomie politique, à la différence de la population vivant dans les régions sous contrôle hongrois.

Après la chute du fort de Bihać en 1592, presque toute la Croatie est conquise par les Ottomans. Le reste, couvrant une surface d'à peine 16,800 km2, est mentionné comme les vestiges des vestiges du grand Royaume Croate. L'armée ottomane connaît sa première défaite sur le territoire croate lors de la bataille de Sisak en 1593. Les territoires perdus sont en grande partie restitués, à l'exception de la majeure partie de l'actuelle Bosnie-Herzégovine.

Les Croates prennent part à la Guerre de Trente Ans. Le monde protestant se souvient d'eux pour leur brutalité. Un temple protestant à Aix-la-Chapelle rappelle encore aujourd'hui la réputation des Croates, comme les prières des Allemands de l'époque l'évoquaient : "Dieu, sauve-nous de la faim, des Croates, et de la peste" !

Les Croates ou "Cravates" étaient connus comme soldats de cavalerie légère, braves, mais indisciplinés et parfois féroces. La France aura aussi un régiment "Royal-Cravate". Ils portaient en signe distinctif un tissu noué autour du cou : la "cravate" intégrera la mode européenne au XVIIIe siècle.

Dans les années 1700, l'Empire ottoman est repoussé de Hongrie et de Croatie, et l'Autriche établit son pouvoir central. L'Impératrice Marie-Thérèse est soutenue par les Croates au cours de la guerre de Succession d'Autriche (1740–1748), et intervient par la suite en faveur des Croates sur différents sujets.

Quand la République de Venise tombe en 1797, la France et l'Autriche se disputent ses possessions dans l'est de l'Adriatique. Napoléon regroupe ces territoires dans les Provinces Illyriennes. Avant 1815, les Habsbourg l'emportent et la Dalmatie et l'Istrie sont rattachées à l'Empire, en Cisleithanie, alors que la Croatie et la Slavonie dépendent de la Hongrie.

Le nationalisme romantique croate apparaît au milieu du XIXe siècle pour contrebalancer l'apparente germanisation et magyarisation de la Croatie. Le mouvement illyrien attire de nombreuses personnalités influentes dès les années 1830, et provoque d'importantes évolutions de la culture et de la langue croate.

Après la révolution autrichienne de 1848 et la création de la double monarchie d'Autriche-Hongrie, la Croatie perd son autonomie, malgré la contribution du Ban Josip Jelačić pour éteindre la rébellion hongroise. L'autonomie croate est rétablie en 1868 par un accord hongro-croate peu favorable aux Croates.

 

La première Yougoslavie (1918-1941)

Peu avant la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, le parlement croate rompt les relations avec l'Autriche-Hongrie tandis que les armées de l'Entente battent celles des Habsbourg. La Croatie et Slavonie entre dans l'État des Slovènes, Croates et Serbes, composé de tous les territoires slaves du sud de l'ancienne monarchie austro-hongroise, avec un gouvernement provisoire centré à Zagreb. Bien que le nouvel État hérite d'une grande partie de l'arsenal militaire austro-hongrois, dont l'ensemble de sa flotte, le Royaume d'Italie essaie très vite d'annexer les territoires les plus à l'ouest, qui lui ont été promis par le Pacte de Londres en 1915. L'armée italienne prend l'Istrie, commence à annexer les îles de l'Adriatique une par une, et atteint même Zadar. Après que la Syrmie eut quitté la Croatie et Slavonie pour se rattacher à la Serbie avec la Voïvodine, et après un référendum pour rattacher la Bosnie-Herzégovine à la Serbie, le Conseil du Peuple (Narodno vijeće), animé par un demi-siècle de panslavisme, décide de rejoindre le Royaume de Serbie au sein du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.

Le royaume connaît un changement crucial en 1921 au désarroi de la classe politique croate menée par le Parti Paysan de Stjepan Radić. La nouvelle constitution abolit les entités politiques historiques, y compris la Croatie et la Slavonie, et centralise le pouvoir dans la capitale Belgrade. Le Parti Paysan Croate boycotte le gouvernement du Parti Populaire Radical Serbe pendant toute cette période, sauf pendant un bref interlude entre 1925 et 1927, quand la Yougoslavie tout entière est menacée par l'expansionnisme italien allié à l'Albanie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie.

En 1928, Radić est mortellement blessé au cours d'une session parlementaire par Puniša Račić, un député du Parti Populaire Radical Serbe, ce qui cause encore plus de ressentiment au sein des élites croates. En 1929, le Roi Alexandre proclame une dictature et impose une nouvelle constitution qui notamment renomme le pays Royaume de Yougoslavie. Le territoire de la Croatie est composé du Banat de la Save et du Banat littoral.

En 1934, le Roi Alexandre est assassiné à l'étranger, à Marseille, par une coalition entre deux groupes radicaux : l'Ustaše croate et l'ORIM (ou OVRA) macédonienne pro-bulgare. Le gouvernement serbo-croate Cvetković-Maček qui vient au pouvoir s'éloigne de la France et du Royaume-Uni, anciens alliés de la Yougoslavie, et se rapproche de l'Italie fasciste et de l'Allemagne nazie pendant la période 1935-1941. Un Banat de Croatie est créé en 1939 à partir des deux banats, ainsi que de régions des banats de Zeta, du Vrbas, de la Drina et du Danube. Il possède un parlement croate reconstruit qui peut choisir un Ban et un Vice-ban croates. Cette Croatie comprend une partie de la Bosnie, la majeure partie de l'Herzégovine et la ville de Dubrovnik et ses environs.1

 

L'État indépendant de Croatie

En juin 1941, l'invasion des troupes de l'Axe conduit au démembrement du royaume de Yougoslavie. Contrairement au Gouvernement de salut national établi en Serbie, régime fantoche resté sous un régime d'administration militaire du Troisième Reich, l'État indépendant de Croatie jouit d'une certaine autonomie. S'il est étroitement associé au Reich auquel il doit son existence, et s'il n'entend pas mener de politique extérieure propre, le nouvel état s'affiche de lui-même comme un régime fasciste avec ses caractéristiques particulières. C'est un état totalitaire, qui place au-dessus de tout une nation sacralisée et l'identification au chef. Il utilise la religion catholique comme une caractéristique identitaire, un outil qui doit rester subordonné à ces deux principes fondamentaux. Notamment, il définit son propre système de valeurs morales, qui écrase toute idée de droits individuels. Cet état puise également ses idées dans les conceptions puissantes à l'époque du racisme et de l'antisémitisme scientifiques.

Après un certain nombre de modifications territoriales intervenues très rapidement, le territoire de l'État indépendant de Croatie englobe une population estimée à 6 millions de personnes, dont la moitié de Croates, presque 2 millions de Serbes, entre 500 000 et 800 000 Bosniaques musulmans, le reste de la population étant d'origines diverses. Le nombre de Juifs est estimé entre 30 000 et 35 000. Celui des Roms est beaucoup plus difficile à établir car le dernier recensement systématique (de 1931), s'est basé sur un découpage par confessions religieuses. Les estimations des historiens le placent entre 26 000 et 40 000.

 

Lois raciales

Les nouveaux dirigeants de l'État indépendant de Croatie mettent en place très rapidement une législation dont ils avaient déjà préparé les grandes lignes alors qu'ils étaient en exil. Une première loi est édictée le 17 avril 1941, visant à « la protection du peuple et de l'état » prévoyant la peine de mort pour « quiconque offense de quelque manière l'honneur et les intérêts vitaux du peuple croate. », loi délibérément très générale et dont l'application sera encore simplifiée par la mise en place de procédures de jugement sommaires.

Des lois raciales sont édictées : loi sur l’appartenance à la race (30 avril 1941), loi sur la protection du sang aryen et de l’honneur du peuple croate (30 avril 1941). La population serbe est soumise à des discriminations : Interdiction d'utiliser l'alphabet cyrillique, interdiction aux Serbes de se déplacer la nuit, interdiction faite aux Serbes de résider dans les beaux quartiers et les centres des villes (et expropriation forcée de ceux qui y vivent), puis tout comme les Juifs, les Serbes des grandes villes sont forcés à porter sur leur veste un signe distinctif, une bande de couleur bleue, avec la lettre P pour Pravoslavni (Orthodoxe, ce qui désigne la population serbe par opposition aux Croates Catholiques).

Ceux qui refusent la mise en place de l'oppression oustachie sont aussitôt arrêtés ou exécutés, ainsi que les Croates qui défendent les Serbes. Des "tribunaux nationaux extraordinaires" sont créés progressivement pour mettre en place l'expropriation des Serbes et des Juifs et l'attribution de leurs biens à des Croates. Selon le journaliste croate Sime Balen, les expropriés sont accusés de haute trahison et fusillés en très grande majorité. D'autres tribunaux spéciaux sont mis en place -au nombre de 34- avec le pouvoir de prononcer des condamnations à mort qui seront exécutées dans les heures qui suivent.

La politique d'épuration ethnique des autorités oustachies avait pour but initial de tuer la moitié des Serbes, de forcer les restants soit à se convertir au Catholicisme, soit à fuir en Serbie.

 

Actes de violence et discours menaçant

Dès les premiers mois de son établissement, l’appareil d’État oustachi se caractérise par sa grande violence. Mais il se concentre d'abord sur l'élimination ciblée des opposants et des élites serbes et rencontre peu de résistance de la part d'une population qui semble espérer et attendre que l'orage passe. Néanmoins certaines déclarations laissent entendre que le pire pourrait être à venir. Ainsi dès mai 1941, Viktor Gutic, commandant de la région de Banja Luka et membre de l’appareil d’État oustachi s’empresse de faire une déclaration dans laquelle il annonce des menaces sévères envers la population serbe, la menaçant clairement de mort. Alors que les massacres contre les Serbes de la région sont jusqu’alors l’œuvre de soldats de l’appareil d’État, Gutic signe des déclarations autorisant tout Croate « à exterminer les Serbes partout où on les rencontrera ». Le 2 juin 1941, le ministre de la justice de l'État indépendant de Croatie, Milovan Zanic, annonce que « les massacres déjà commis s’inscrivent dans un plan national de massacre des populations serbes et juives. » Dans une autre déclaration, il annonce que « ce pays ne peut être qu'un pays croate, et il n'y a pas de méthode que nous, Croates, puissions négliger dans le but de faire ce pays vraiment nôtre et de le nettoyer des Serbes qui nous ont mis en danger depuis des siècles et qui nous mettrons à nouveau en danger si nous leur en laissons l'opportunité. » Lors de la réunion du 7 juin 1941, Hitler avait conseillé à Pavelic de « résoudre le problème des Serbes dans l’État indépendant de Croatie de la même manière que celui des Polonais vivant sur les frontières orientales du Troisième Reich. »

 

Massacres de masse

C'est en fait après le départ du gros des troupes allemandes pour le front russe, à la fin juin 1941, que les massacres, loin de diminuer en intensité, vont connaître une progression effrayante. À partir de juillet-août 1941 ils prennent un aspect systématique, avec des villages entiers qui sont visés. Cette intensification précipite la mise sur pied de réseaux de résistance, qui sont à l'origine très majoritairement formés de serbes (partisans et tchetniks). Nombre de Serbes croiront à tort être à l'abri de massacres en raison de leur bonne entente avec les résidents croates, et en raison de leur refus de s'impliquer dans des organisations nationalistes serbes. Ce n'est que par la suite qu'ils commenceront à comprendre que les actions oustachies étaient planifiées.

Contrairement à la politique d'extermination nazie qui était faite par des unités sélectionnées, la politique des Oustachis est faite de manière à impliquer un maximum de personnes dans les massacres de masse.

Le chaos résultant des massacres et du mouvement de résistance confère durablement un caractère instable au régime, de plus en plus dépendant du soutien de l'armée allemande.

Le 27 juillet, le ministre des affaires étrangères Mladen Lorkovic proclame que le « peuple croate doit se débarrasser des éléments étrangers qui affaiblissent ses efforts. » Il ajoutera dans un autre discours que « parti oustachi est en train d'utiliser la manière forte pour résoudre le problème serbe en Croatie. » Des membres du gouvernement annoncent à Pavelic en juillet 1941 l’intensification des efforts pour tuer ou déporter les Serbes. Fin juillet 1941, 20 000 Serbes sont tués par l'armée oustachie dans les régions de Bihac, Bosanska Krupa et Cazin. Plusieurs centaines de milliers de Serbes seront tués dans des massacres similaires comme celui de Vrgin-Most, d'une grande violence, où des vieillards furent tués à la hache par les soldats oustachis. Selon un rapport de la police oustachie datant d'août 1941, la population serbe de Mostar, qui comptait environ 5 000 personnes, fut réduite à 852. Selon l'historien Jonathan Steinberg, « les Serbes et les Juifs, hommes, femmes et enfants furent littéralement taillés en pièces », et les archives du Ministère italien des affaires étrangères contiennent encore aujourd'hui un certain nombre de photos des tortures et mutilations pratiquées par les Oustachis.

 

Les informations accessibles à l'époque des massacres

Déjà à l'époque, la violence de ces massacres provoque l'émoi dans les gouvernements des pays étrangers, même chez les alliés Italiens et Allemands des Oustachis, qui sont aussi leurs voisins immédiats. Ainsi, dans un rapport nommé Documentation sur les actions illégales et brutales commis par les Oustachis sur la population yougoslave, commandé par l’État-major de l'armée italienne, on parle de 141 cas de massacres en masse perpétrés avec la liste très précise de 46 286 personnes tuées, et l'ensemble de la documentation pour la période d'avril à août 1941 indique que le nombre des victimes, dont une grande majorité de Serbes, s'élevait à plus de 80 000.

 

Les agissements des Oustachis inquiétèrent les armées allemandes de Croatie. Ainsi, le chef d’État-major allemand Von Horstenau signala à l'État-major de Berlin que « selon des rapports dignes de foi en provenance d'un grand nombre d'observateurs civils et militaires allemands, (...) les Oustachis sont devenus totalement fous ». L'État-major allemand protesta même auprès des autorités oustachies, craignant que la politique allemande dans les Balkans soit décrédibilisée par les actes des Oustachis. Malgré cela, Hitler réaffirma en 1942 à Pavelic le droit de continuer sa politique d'extermination des Serbes et Juifs.

 

Les rapports diplomatiques italiens fourmillent de mentions de massacres de Juifs et d'Orthodoxes, qui leur fournissent des données même sur les modalités de torture et de mise à mort des victimes.

Le Vatican est informé par son représentant à Zagreb, Giuseppe Ramiro Marcone, qui a le rang de visiteur apostolique. Le cardinal secrétaire d'État Luigi Maglione se contente de lui recommander d'agir officieusement pour inciter les Oustachis à la modération, alors que les silences de Pie XII sur la question du génocide perpétré en Croatie sont assourdissants jusqu'en 1945.

Au moins à partir de 1942, les Alliés ont été bien informés des affaires de Croatie, notamment grâce à Augustin Juretic, un ecclésiastique catholique croate hostile aux Oustachis et proche collaborateur de l'archevêque Stepinac. Il s'enfuit en septembre 1942 en Suisse d'où il relaye aux alliés des informations venant de Croatie jusqu'à la fin de la guerre.

 

Selon le dossier du président Roosevelt, préparé en vue de la conférence de Téhéran en 1943, 744 000 Serbes furent exterminés dont 600 000 exclusivement par les oustachis. Le rapport précise qu'il ne tient pas compte des pertes militaires des résistants ni des pertes civiles dues au bombardements.

 

Camps de concentration

Vingt-quatre camps de concentration furent construits sur tout le territoire de l’État indépendant de Croatie par les Oustachis, les premiers dès fin avril 1941. La Croatie fut à ce titre le seul « État » européen à réaliser sa politique d'extermination sans l'aide des Allemands. Servant d’abord à y exterminer les Juifs et les Serbes, on y fit aussi venir par la suite des Tziganes et des Musulmans. L’un des camps les plus meurtriers, celui de l’île de Pag, servit à interner plusieurs milliers de Serbes et de Juifs. Les troupes italiennes ayant prévu de prendre le contrôle de l’île, les Oustachis quittèrent l’île après avoir massacré tous les occupants du camp, dont certains furent atrocement torturés et mutilés. Les troupes italiennes furent stupéfaites par l’horreur du spectacle et l’amoncellement de cadavres. Bien d’autres camps existèrent, comme celui de Jasenovac, où les Oustachis tuèrent plusieurs centaines de milliers de prisonniers. Les méthodes employées sont éloignées des techniques nazies : Les chambres à gaz sont peu employées et les prisonniers sont la plupart du temps exécutés à l'arme blanche ou à la hache. Les gardes du camp accomplirent des actes d'une cruauté immense à l'image de Petar Brzica, qui égorgea 1 360 Serbes et Juifs avec un couteau de boucher en une seule nuit ce qui lui valut le titre de « Roi des coupe-gorges ». Beaucoup de prisonniers moururent de faim et de maladies. Selon le United States Holocaust Memorial Museum, les conditions de détention dans les camps de Jasenovac étaient terribles. Les prisonniers ne recevaient que très peu de nourriture. Les installations sanitaires et les abris étaient totalement inadaptés. Les gardes oustachis terrorisaient, torturaient et assassinaient les prisonniers avec une incroyable cruauté. On rapporte que nombre de prisonniers exécutés furent empalés pour terroriser les autres. Selon les données fournies par le livre "Jasenovac et les camps de Jasenovac", 360 000 prisonniers auraient été exécutés dans le camp de Jasenovac, soit plus que dans tout le reste de l'État indépendant de Croatie. Selon le United States Holocaust Memorial Museum, les estimations de Serbes tués à Jasenovac varient de 25 000 à 700 000. Les sources les plus fiables estiment que le nombre de Serbes tués par les Oustachis varie entre 330 000 et 390 000.

 

 

Attitude du Vatican et du clergé catholique

 

Position par rapport au régime

L'érection d'un État croate indépendant a rencontré un accueil enthousiaste dans la plupart des milieux catholiques. L'historien Matthew Feldman souligne la politisation croissante d'une opinion catholique confrontée à la dictature royale (en) des années 1930, puis à la paralysie de l'État fédéral yougoslave. Il interprète l'adhésion initiale du clergé au nouveau régime comme une « décision collective informelle » réalisée à une période critique, et témoignant d'une certaine naïveté, mais qui sera « remise en cause par la plupart de ces ecclésiastiques dès l'été 1941 ».

Le régime peut cependant compter sur l'appui durable de certains clercs de la « jeune génération de catholiques radicaux ». L'archevêque de Zagreb, Alojzije Stepinac déplore ainsi en juin 1942 que dans une association de ces jeunes radicaux qui se qualifient de « croisés », « la majorité ne condamne pas les tueries, et une petite minorité a perdu tout sensum moralem » (sens moral).

Le primat de Yougoslavie est l'archevêque de Zagreb Stepinac ; il aura du mal à asseoir son autorité sur les prêtres et les autres évêques (qui ne sont d'ailleurs pas ses subordonnés). Certains prélats prennent fait et cause pour le parti oustachi et ses institutions, le plus engagé étant l'archevêque de Sarajevo Ivan Saric, qui n'hésitera pas à écrire une ode au dictateur Pavelic. Outre Saric et l'évêque de Banja Luka Josip Garic qui seront les plus engagés dans le soutien des oustachis, des évêques parmi lesquels ceux de Split, de Hvar, de Krk feront tous publiquement des déclarations positives envers l'État indépendant de Croatie.

Dès son arrivée au pouvoir, Pavelic demande à être reçu en audience au Vatican et entend que le Saint-Siège reconnaisse le nouvel État croate. Après avoir consulté le secrétaire d'État Tardini, le pape accepte de le recevoir, seul, sans suite, comme simple catholique et non en tant que chef de gouvernement. Le Vatican refusera toujours de reconnaître le nouvel État ou d'y nommer un nonce apostolique : il n'y aura qu'un visiteur apostolique (fonction uniquement religieuse et non diplomatique). Néanmoins selon Michael Phayer, "le visiteur apostolique Marcone se comporte comme un nonce", ce qui satisfait Stepinac qui y voit "une reconnaissance de facto de l'État indépendant de Croatie". Selon Batakovic, Pavelic et Pie XII ont échangé à plusieurs reprises des télégrammes jugés "cordiaux".

 

Attitude face aux conversions forcées de Serbes

Une réglementation est édictée le 3 mai 1941, prévoyant "la conversion d'une religion à l'autre", qui devient une base légale des conversions forcées. La politique de conversion forcée entreprise par les Oustachis se base sur des considérations politiques : Sabrina Ramet relève en effet que les autorités de l'État croate ont toujours cherché à limiter la possibilité de conversions aux paysans et aux moins éduqués. Elles refusent également de les voir intégrer une Église grecque-catholique et insistent pour qu'elles intègrent l'Église de rite latin, alors que l'Église grecque-catholique fait pleinement partie de l'Église romaine, au même titre que l'Église de rite latin.

Dans les premiers mois de mise en œuvre de la législation, la hiérarchie catholique de Croatie répond de façon désordonnée à la politique de conversion forcée, plusieurs de ses membres protestant contre l'idée même de contrainte en matière de conversion, l'empiétement sur la juridiction des évêques que représente une conversion organisée par les autorités civiles, et plus généralement la politique anti-serbe du gouvernement. La protestation de l'archevêque Stepinac prend ainsi la forme d'un memorandum envoyé au gouvernement en juillet 1941. Le Vatican, approché, se borne à demander de « la prudence » dans la gestion des conversions.

C'est le 19 octobre 1941 que l'épiscopat réuni en conférence autour de l'archevêque Stepinac fait sa première réponse concertée, en envoyant un nouveau memorandum au gouvernement. Elle affirme que les conversions sont de sa compétence exclusive, qu'elle y voit un principe d'ordre dogmatique et une règle absolue de droit canonique (point 1), et exclut explicitement toute participation des autorités de l'appareil d'état oustachi (point 2). Elle affirme reconnaître pour seules valides les « conversions totalement libres de personnes n'ayant subi aucune contrainte et conduites par une conviction personnelle de la vérité de la foi catholique » (point 8). Enfin la conférence dénonce la destruction de lieux de culte orthodoxes ou le vol de leurs propriétés (point 11). Pour suivre la mise en œuvre de ces directives, un groupe de travail de trois évêques, dont Stepinac lui-même, est nommé.

Batakovic estime qu'environ 240 000 Serbes ont fait l'objet de conversions forcées au Catholicisme entre 1941 et 1942.

 

Attitude face aux massacres de Serbes

Les ecclésiastiques catholiques soutinrent aussi les massacres et crimes de guerre du régime. Des observateurs du Vatican, d'Italie et de Grande-Bretagne confirmèrent que des prêtres prenaient part aux massacres oustachis. L’archevêque catholique de Sarajevo Ivan Saric écrivit des textes justifiant le massacre des Serbes. Son journal diocésain contenait aussi des articles disant qu'"il y a une limite à l'amour". L’abbé Mogus, curé dans un village de la province de Lika, appela ses fidèles à prendre les armes pour « travailler pour la religion » et accorda sa bénédiction à ceux qui participaient aux massacres, ce qui est un reflet de ce que feront aussi beaucoup d'autres curés catholiques de la région et d'autres parties de la Croatie. Le 26 juin 1941, Pavelic reçut solennellement en conférence tous les évêques catholiques de Croatie, y compris l'archevêque de Zagreb Stepinac, qui était alors aumônier des forces armées et qui avait affiché son soutien à Pavelic dans une lettre pastorale où il appelait aussi à la "sauvegarde de l'État indépendant de Croatie".

Le cas de l'ordre franciscain est parfois mis à part par les historiens. On trouve en effet dans ses rangs certains des pires activistes oustachis. Ainsi, Batakovic rapporte que le moine franciscain Jurcev, qui avait été l'un des planificateurs des conversions forcées, avait déclaré lors d'un discours que « ce n'est pas parce que je porte des habits sacerdotaux que je suis incapable, lorsque c'est nécessaire, de prendre une mitraillette ». Selon Batakovic, le cardinal Tisserant s'indigna des massacres commis contre les Serbes qui refusaient la conversion au catholicisme et de l'attitude "lamentable" des moines Franciscains de Bosnie, nombre d'entre eux ayant été liés aux massacres.

Un autre exemple fameux est Miroslav Filipovic-Majstorovic, qui se mit à la disposition des autorités oustachies pour prendre la tête du camp de concentration de Jasenovac, où ses actes lui vaudront le surnom de "démon de Jasenovac". Plusieurs auteurs le qualifient de « moine franciscain », mais en fait, il avait déjà été expulsé de l'ordre franciscain en avril 1942 pour avoir participé avec des Oustachis à une attaque contre des Serbes

 

 

Un « génocide oublié » ?

Depuis la seconde guerre mondiale, un certain nombre de définitions juridiques et historiques se sont mises en place pour qualifier les crimes les plus graves commis par les individus ou les appareils d'état à l'encontre de populations entières : crime contre l'humanité, génocide. La définition juridique commune du génocide est inscrite dans l'article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par l'assemblée générale des Nations unies, en 1948, et reprise par les statuts de plusieurs tribunaux internationaux. Il s'agit de :

« l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : meurtre de membres du groupe ; atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. »

L'interprétation précise de la définition (notamment de la formule « en tout ou en partie ») est l'occasion de débats juridiques. Pour leur part, les historiens proposent et utilisent souvent leurs propres définitions du génocide (en) avec des critères plus précis et adaptés aux recherches historiques.

Voici comment un certain nombre d'historiens contemporains présentent et analysent globalement ces massacres de masse. Pour Jonathan Steinberg (qui écrit en 1990), les Serbes furent victimes du « premier génocide total tenté pendant la Seconde Guerre mondiale ». Matthew Feldman évoque en 2008 un « état génocidaire dont, quelques mois après la prise de pouvoir, les buts étaient clairs ». Aleksa Djilas souligne que les oustachis, comme les nazis, considéraient ce génocide comme un devoir essentiel, et que ces régimes étaient même prêts à se mettre en danger pour le voir mis en œuvre. En revanche il relève des différences importantes : alors que la Shoah est une œuvre de destruction planifiée, méticuleusement et froidement appliquée, les massacres oustachis sont marqués par leur aspect primitif, désorganisé, avec des vengeances personnelles et qui dégénère plusieurs fois en véritables « orgies de violence ». Selon l'analyse de Djilas, ces méthodes partagent plus de traits avec les affaires de gangs qu'avec une entreprise militaire et montrent que le mouvement oustachi est marqué par le terrorisme plus encore que par le fascisme.

Le terme "génocide" est utilisé dans "l'Encyclopédie des génocides", avec la mention "Le Génocide en Croatie contre les Serbes, Juifs et Tziganes.''

En revanche, ces actes n'ont à ce jour pas reçu de reconnaissance internationale comme génocide.2

 

 

Ainsi, les OUSTACHIS instaurèrent une dictature particulièrement arbitraire et meurtrière, qui se signala par de nombreux massacres des populations serbes, tziganes et juives de Croatie et de Bosnie-Herzégovine.3

OUSTACHIS = TU AS CHOIS

OUSTACHIS = 9 lettres

9 = I

TU AS CHOIS+I = TU AS CHOISI

Dieu te fait comprendre qu'en votant pour le système capitaliste, TU AS CHOISI de voter pour le massacre de millions d'êtres humains chaque année, et à l'instar du régime des OUSTACHIS, les crimes du capitalisme n'ont à ce jour pas reçu de reconnaissance internationale comme génocide.

TU AS donc CHOISI de voter pour un régime similaire à celui des OUSTACHIS et pour que tu comprennes bien le message de Dieu, tu dois prendre conscience de la nature criminelle du système capitaliste :

 

Le capitalisme, pollueur et tueur : Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution tue chaque année 7 millions de personnes dans le monde, en particulier parmi les plus fragiles, c'est-à-dire les enfants et les personnes âgées. Cette pollution provient des rejets de la production industrielle dans l'atmosphère et des gaz émis par les camions, voitures et bateaux - mais la pollution dite intérieure, c'est-à-dire celle entraînée par le chauffage et la cuisson dans des conditions inadéquates, serait tout aussi mortelle.

Pour l'essentiel c'est l'irresponsabilité des capitalistes qui est en cause. Irresponsabilité des propriétaires d'usines et des grandes compagnies automobiles ou de transport, pour qui les profits passent avant toute considération environnementale.4

 

Le capitalisme tueur de travailleurs : Chaque jour dans le monde 7 500 personnes meurent à cause de leur travail. Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), près de trois millions d'humains périssent ainsi d'accidents et de maladies professionnelles.

Cette hécatombe est dans l'ordre du capitalisme. Car, pour faire leurs profits, les exploiteurs écrasent la santé et la vie des exploités.5

 

La société malade du profit : 1,1 million de personnes sont mortes de tuberculose en 2014. Cette maladie infectieuse dont on peut se protéger facilement par un vaccin, que l’on peut diagnostiquer et guérir dans pratiquement tous les cas, provoque la mort de 4 400 personnes par jour car elles n'ont pas l'argent suffisant pour avoir accès aux soins et à la prévention. C'est ce qui arrive quand on ne fait rien pour éradiquer le virus du profit capitaliste.6

 

Le capitalisme tueur de femmes : Aujourd’hui, dans le monde, 800 femmes meurent chaque jour de complications liées à l’accouchement ou à la grossesse. Techniquement, il n’y aurait rien de difficile à empêcher ce massacre : il faudrait partout investir dans la santé, faciliter l’accès à la contraception et à l’IVG, promouvoir l’éducation sexuelle.

Mais dans cette société, c’est le profit qui compte, pas la santé des femmes.7

 

Le capitalisme tueur de migrants : En vingt ans, 25 000 personnes ont péri en Méditerranée.

Les responsables de cette hécatombe, ce sont les dirigeants des grandes puissances capitalistes. En pillant les ressources des pays d’où viennent ces immigrants, en y entretenant des guerres et en entourant les pays plus riches de barbelés, ils les poussent à prendre tous les risques pour fuir.8

 

Le capitalisme et sa soif de profits tuent : Environ 2,6 millions de personnes meurent tous les ans de maladies liées au manque d'accès à l'eau potable et à l'assainissement, telles que le choléra, les hépatites ou les fièvres typhoïdes. La moitié des victimes de ces maladies ont moins de 15 ans.

Le capitalisme, en tant que système économique, montre à tous les niveaux son irresponsabilité : irresponsabilité vis-à-vis des hommes, irresponsabilité vis-à-vis de la planète. Les multinationales de l’eau n’ont par exemple aucun intérêt à agir en amont pour préserver l’eau des pollutions : plus l’eau est polluée, plus cela justifie les traitements coûteux qui leur rapporteront gros. Si des populations pauvres ne veulent pas payer suffisamment pour enrichir les actionnaires, on leur coupe le robinet, comme on coupe le gaz ou l’électricité.

Le problème de l’eau est un problème mondial qui ne trouvera de solution « durable » que dans le cas d’une société débarrassée de la sordide recherche du profit. Comment croire que le capitalisme est capable de résoudre le problème de l’accès à l’eau potable pour plus d’un milliard d’hommes qui en sont privés quand il laisse s’envoler les prix agricoles à cause d’une spéculation effrénée sur les matières premières ?

Comment alimenter en eau potable l’ensemble de l’humanité ? Ce ne sont pas les solutions techniques qui font défaut, même pour les zones arides ; il suffit de voir ce que l’Arabie Saoudite ou Dubaï, alimentées par des usines de dessalement d’eau de mer, sont capables de faire dans ce domaine, parfois jusqu’à l’absurde comme un terrain de golf en plein désert. Pour l’eau comme pour toutes les ressources, on pille la planète au profit d’une minorité de parasites qui ont accès à tout quand les pauvres n’ont rien.9

 

Le capitalisme affameur-tueur : 800 millions d’êtres humains souffrent de la faim et 25 000 hommes, femmes et enfant, en meurent chaque jour mais ça n’a rien de naturel car c'est une question de choix politique.

La faim qui tue est parfaitement évitable mais rien n’est fait pour l’éviter. La preuve en est que, avec les ressources naturelles que nous offrent la Terre et les avancées des sciences et des techniques, l’humanité a les moyens, pour la première fois de son histoire, de l’autosuffisance.

C’est l’organisation sociale actuelle, la division de la société en classe, le capitalisme, qui en empêche la réalisation.10

« Mourir de faim reste l'un des plus grands scandales de ce siècle. Pendant que des êtres humains meurent de malnutrition, dans nos hypermarchés la nourriture déborde des étalages, et les aliments périmés sont jetés, au lieu d'être donnés, car la plupart du temps ils peuvent être encore consommés après vérification, selon les produits. Dans certains pays, avec un seuil élevé de pauvreté, la sécheresse s’abat sur les familles, où, les mères devenues trop faibles pour allaiter, voient mourir leurs enfants affamés. Une autre cause est la guerre et ses millions de réfugiés, puis arrivent les séismes comme les tsunamis, à cette longue liste, il faut rajouter, les réfugiés climatiques.

Une partie de la planète fait des régimes grâce à coup de spectaculaires budgets publicitaires, pendant que l’autre partie souffre d’une malnutrition silencieuse.

Un terrien sur huit souffre de la faim, ce fléau des temps modernes, et faute seulement de ne rien avoir à manger, la mort est au rendez vous inexorablement. Comme si cette fatalité qui n’avait pas de nom désignerait ces solitaires comme cibles, égarés, abandonnés du reste de l’humanité. Ces pauvres errent cachés ou mendiants au milieu de la foule, deviennent invisibles aux regards des autres !

Il faut savoir que mourir de faim c’est mourir dans d’atroces souffrances, souvent c’est être contraint et forcé de manger des feuilles, et des racines. De plus, mourir de faim est une longue agonie faite de souffrance.

Les enfants atteints par le manque de nourriture cessent de grandir, leurs cheveux et leurs dents tombent, et leurs petits ventres gonflent. Une longue et douloureuse destruction du corps débute pour mener à la mort.

Imaginez un tout petit enfant qui souffre au moindre de ses mouvements. Les muscles atrophiés et sa peau déshydratée se craquelle, beaucoup d’enfants meurent de cette façon sous le regard impuissant de leurs parents.

Les deux tiers des personnes sous alimentées se trouvent en Asie et en Afrique. À elle seule, l'Inde compte 200 millions d'individus affamés. Mais c'est en Afrique que proportionnellement la famine fait le plus grand nombre de victimes. »11

« Nous vivons ainsi des temps de déshumanisation, de criminalisation du langage, de l’engagement militant, de la pensée critique, des temps de dépossession de l’histoire des peuples, de renversement total de valeurs, où l’homme n’est plus qu’une variable d’ajustement, un kleenex... On sauve les banques, pas les êtres humains... Le droit du fric passe avant le droit de ne pas crever de faim, de se soigner, d’avoir un toit...

L’on ne trouve pas 30 milliards de dollars par an, à l’échelle du monde, pour en finir avec la faim... alors que la guerre en Irak a coûté plus de 3 000 milliards de dollars... Alors la faim... Tant mieux ! Elle décime les pauvres, les "classes dangereuses", et permet à la fortune du PDG de LVMH de grossir de plus de 30 milliards de dollars en un an.

Voilà la véritable barbarie : les plus riches, les 10 %, possèdent 86 % des richesses mondiales. Les inégalités ne tombent pas du ciel. Les marchés ne sont rien d’autre que des décisions politiques grimées. »12

 

Donc Dieu te fait comprendre à travers la barbarie du régime des OUSTACHIS que TU AS CHOISI de voter pour un régime politique tout aussi barbare et bien plus criminel, car tu votes pour l'extermination de plus de 10 millions d'êtres humains chaque année en permettant à une minorité d'individus d'accaparer la majeure partie des richesses de la Terre.

TU AS CHOISI que les actionnaires du CAC40 se partagent environ 40 milliards d'euros chaque année (70 milliards en 2021 ! ) alors que nous aurions pu éradiquer la malnutrition avec « seulement » 20 milliards d'euros par an et sauver la vie de millions d'enfants chaque année.

Nous sommes des OUSTACHIS parce que nous avons fait le SHOAH de laisser les multinationales piller les richesses des pays du Tiers Monde alors que le jour de l'élection présidentielle, nous aurions pu décider de taxer une partie de leurs profits afin de sauver la vie de millions d'êtres humains. Nous avions toutes les cartes en main pour le faire mais pratiquement personne ne se préoccupe dans notre pays du sort des pauvres du Tiers Monde.

OUSTACHIE = TOUS A CHIE

Effectivement, nous sommes TOUS A CHIÉ car nous laissons des enfants mourir de faim et de maladies dans l'indifférence générale.

Nous nous révoltons parfois quand le gouvernement détériore nos conditions de travail ou allonge la durée de départ à la retraite mais quand des millions de pauvres sont exterminés à des milliers de kilomètres, il n'y a personne dans la rue pour manifester son indignation, nous restons les bras croisés, complètement indifférents à leur souffrance. Nous sommes TOUS A CHIÉ et je dis bien NOUS car avant de voir Dieu, je ne pensais jamais à ces enfants et je ne me rendais pas compte que je les tuais en votant pour un système économique qui permettait à une entreprise comme Total de leur voler environ 10 milliards d'euros par an.

La capitale de la Croatie est ZAGREB.

La vérité est D ZAGREABLE à entendre mais Dieu a raison, nous sommes TOUS A CHIÉ puisque nous sommes indifférents à la souffrance d'autrui à partir du moment où nous ne voyons pas cette souffrance et cette barbarie lors du journal de 20H, et le plus grave, c'est que nous votons pour cette barbarie.

Le symbole des Oustachis est un large U majuscule.

 

 

Le U symbolise la forme de l'Urne dans laquelle nous votons, et sans nous en rendre compte, nous exterminons des millions de personnes en déposant un simple bulletin de vote dans cette urne.

Nous ne tuons pas des êtres humains à la HACHE comme le faisaient les Oustachis mais nous les tuons parce que nous avons du HASH dans le cerveau ce qui nous empêche de voir la nature criminelle du capitalisme.

La HACHE des Oustachis est le H du journal de 20H.

Dans son ouvrage, La haine de l'Occident, Jean Ziegler relate cette anecdote concernant le chef des Oustachis : « En tant que correspondant de guerre du Corriere della Sera, Curzio Malaparte portait l'uniforme de capitaine de l'armée italienne. Il rendit un jour visite à Ante Pavelic (le chef des Oustachis) dans son repaire d'Agram. Celui-ci l'accueillit chaleureusement en lui présentant une corbeille remplie d'yeux humains : ''Voici des YEUX de Juifs, de Serbes – 20kg en tout – dont mes fidèles OUSTACHIS viennent de me faire présent''. »13

Ces YEUX symbolisent ceux des électeurs qui ne voient jamais lors des journaux télévisés le massacre de millions d'êtres humains, tués chaque année par le système capitaliste à cause de l'inégale redistribution des richesses.

Dieu te fait comprendre que TU AS CHOISI de voter pour ce système économique criminel car tu ne vois jamais de tes YEUX, ses millions de victimes.

Dans cette anecdote morbide, Pavelic montre les YEUX de Juifs et de Serbes à MALAPARTE.

L'inverse du mot MAL est BON.

MALAPARTE = BONAPARTE

Le premier président de la République française ÉLU au suffrage universel est Louis-Napoléon BONAPARTE, et il est né un 20 avril, comme Adolf Hitler.

Dieu te montre que TU AS CHOISI de VOTER pour le NAZI-capitalisme parce que tu es incapable de VOIR que tu votes pour l'extermination barbare 10 millions d'êtres humains en permettant au RICHE d'accaparer la majeure partie des richesses de la Terre.

RICHE = REICH

Ces millions de victimes ne sont pas détruites par un manque objectif de biens, mais par une inégale distribution de ceux-ci. Je le répète une nouvelle fois, jamais le monde n’a produit autant de richesses qu’à l’heure actuelle. Si cette richesse était répartie de manière égale entre tous et partout dans le monde, une famille avec trois enfants disposerait d’un revenu de 2.870 euros par mois et d’un patrimoine (épargne, valeur du logement…) de 125.000 euros.

Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui puisque TU AS CHOISI de laisser une minorité d'individus accaparer environ 50 % des richesses de la Terre, et Dieu n'adresse pas ce message uniquement à toi, en France, mais à tous les citoyens du monde qui votent pour le système capitaliste.

TU as fait ce SHOAH notamment parce que les médias t'ont imprimé dans le cerveau qu'il n'y avait pas d'alternative au nazi-capitalisme.

 

Face aux crimes des Oustachis, le Pape Pie XII est resté muet. Selon Batakovic, Pavelic, le chef des Ousachis, et Pie XII ont échangé à plusieurs reprises des télégrammes jugés « cordiaux ».14

Le Pape François dénonce les excès du capitalisme en précisant notamment que cette « économie tue », mais en même temps, il tient des rapports « cordiaux » avec les principaux chefs d'État responsables de l'extermination de millions d'êtres humains chaque année.

 

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Les anglophones appellent le Pape François : « Pope FRANCIS ».

FRANCIS = CAIN SFR

Dans la Bible, CAIN tue son frère ABEL.

Si le Pape François continue de rester neutre politiquement, Dieu nous fait comprendre qu'il portera une lourde responsabilité dans la mort de nos millions de frères et sœurs tués par le système capitaliste. Rien ne justifie leur mort quand 1 % de la population mondiale accapare plus de 75 000 milliards de dollars. Ces enfants sont tout simplement assassinés par un système économique qui permet à une minorité de s'enrichir de manière démesurée.

François doit donc lutter POLITIQUEMENT pour renverser le pouvoir de la BÊTE.

SFR = 19x6x18 = 2052

2052 = BET

BET = BETE

Dieu envoie ainsi un MESSAGE au Pape François : il doit lutter contre le pouvoir de la BÊTE : le système capitaliste.

FRANCIS = 6x18x1x14x3x9x19 = 775656

775656 = 77 56 56

77 = SEPT SEPT

SEPT = 19x5x16x20 = 30400

Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort un 30 4 (30 avril) à l'âge de 56 ans.

Dieu transmet un MESSAGE au Pape FRANCIS en lui précisant que la nouvelle Alliance de l'EAU lui impose d'agir politiquement afin de signer l'arrêt de mort du RICHE capitaliste.

Lors des massacres des Oustachis, l'évêque de Zagreb était Alojzije STEPINAC. En 1946, au terme d'un procès qui fut très discuté, il fut condamné par les autorités yougoslaves communistes pour collaboration avec les Oustachis et complicité dans la conversion forcée de Serbes orthodoxes au catholicisme.15

STEPINAC = SEPT INAC

SEPT = 19x5x16x20 = 30400

Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort un 30 4 (30 avril).

Le Pape ne doit plus rester INAC-TIF : Dieu lui impose de lutter contre le nazi-capitalisme afin de signer l'arrêt de mort du RICHE – ou alors il sera condamné comme STEPINAC pour avoir collaboré avec le diable.

Alojzije STEPINAC est né le 8 mai 1898 – soit 47 ans - jour pour jour - avant la capitulation officielle du IIIe REICH lors de la Seconde Guerre mondiale.

47 = le chef-lieu du département 47 est la ville d'AGEN.

AGEN = ANGE

Pour devenir un ANGE, le Pape doit agir politiquement afin de forcer le RICHE à capituler – en unissant les peuples pour mettre un terme au système capitaliste.

Le leader des Oustachis était PAVELIC.

PAVELIC = AVE PLIC

Le Pape François ne doit plus dire « AVE César » mais lutter pour signer son arrêt de mort.

Le prénom de STEPINAC est ALOJZIJE.

ALO = ALLO

Le Pape doit répondre à l'appel de Dieu et lutter politiquement contre le pouvoir de la BÊTE.

 

 

OUSTACHI = MOUSTAKI

Georges MOUSTAKI est un auteur-compositeur-interprète, né le 3 mai 1934 à Alexandrie et mort le 23 mai 2013 à Nice. Georges MOUSTAKI était aussi artiste-peintre et écrivain.16

La différence entre OUSTACHI et MOUSTAKI se situe au niveau des lettres M et K dans MOUSTAKI et des lettres CH dans OUSTACHI.

 

CH est le sigle de la SUISSE.

 

La SUISSE symbolise le message « JE SUIS SS ».

 

Georges MOUSTAKI a soutenu publiquement Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle de 2007 mais en 2012, il a soutenu le candidat du NPA, Philippe Poutou.

 

Il n'y a pas les lettres « CH » dans MOUSTAKI car un an avant de mourir, Georges MOUSTAKI n'a pas voté pour le nazi-capitalisme donc il a refusé d'écrire « JE SUIS SS » sur une pancarte en sortant du bureau de vote.

 

Dieu nous montre que MOUSTAKI n'était pas un OUSTACHI puisqu'il n'a pas voté pour un système économique qui massacre des millions d'êtres humains chaque année.

C'est la raison pour laquelle le nom Moustaki débute par la lettre M.

 

M = AIME

 

En votant pour Philippe Poutou, le candidat du NPA, Moustaki a dit « JE T'AIME » à son prochain parce qu'il a voté contre les guerres impérialistes et pour un plus juste partage des richesses. Il a voté avec son cœur. C'est pourquoi en argot, un POUTOU est un BISOU. Par conséquent, Dieu nous fait comprendre que voter en 2012 pour Philippe POUTOU, c'était dire « JE T'AIME » à des milliards d'êtres humains.

 

Georges Moustaki est mort à NICE et en anglais « NICE » signifie « BON ».

 

Dieu veut ainsi nous dire, qu'avant de mourir, Moustaki a fait le BON CHOIX.

 

Les initiales de Moustaki Georges sont M G.

 

M G = 13 7

 

Jules César est né un 13 7 (13 juillet).

 

Dieu nous révèle que Georges Moustaki a fait le BON choix car il a voté pour mettre un terme au règne de César : le RICHE capitaliste.

 

Georges Moustaki avait une devise : « l'homme descend du songe ».

 

Dieu a multiplié les signes pour te donner la preuve que tu ne descends pas du singe.

 

CROATIE = CROIS SI

 

SI tu CROIS en Dieu, le jour de ta mort, deux ailes surgiront dans ton dos afin que tu puisses t'envoler au paradis.

 

Mais à travers Georges Moustaki, Dieu te fait comprendre que pour devenir un ange, tu ne dois pas te comporter comme un singe mais comme un homme en votant pour L.O. ou le NPA le jour de l'élection présidentielle. Tu dois ainsi dire « JE T'AIME » à des milliards d'êtres humains sur Terre en votant pour le juste partage des richesses.

 

Georges Moustaki est né au mois de MAI.

 

MAI = AIM

 

Il est mort le 23 MAI.

 

23 = W

 

Le W est l'inverse du M car actuellement, la majorité des hommes n'M pas leurs prochains étant donné qu'ils votent sans s'en rendre compte pour leur extermination.

 

W se prononce double V.

 

Double V = VV

 

VV = 22+22 = 44

 

Jules César est mort en 44 av. J-C.

 

Lorsque Dieu te dit : « M ton prochain » : il te demande de signer l'arrêt de mort de César – le capitaliste – le jour de l'élection présidentielle – comme l'a fait Georges Moustaki en 2012.

 

Georges Moustaki est mort en 2013.

 

2013 = T'M

 

T'M = T'AIME

 

Dieu te demande ainsi d'aimer ton prochain on votant pour le NPA car tu ne seras plus un singe mais un homme, et à partir de là, tu pourras prétendre entrer dans le royaume de Dieu.

 

Les OUSTACHIS utilisaient un couteau spécial, le Srbosjek, pour tuer leurs victimes.

Le nom du Srbosjek est traduisible par « tue-Serbe » ou « Coupeur de Serbes » : l'outil a en effet été utilisé par les Oustachis afin de pouvoir tuer plus facilement leurs prisonniers serbes. Le couteau permettait de trancher les GORGES en suivant la courbure du cou, et, ainsi, de tuer aussi rapidement et facilement que possible.

Dans le camp d'extermination de Jasenovac, des concours d'égorgement de prisonniers serbes auraient été organisés par les Oustachis : le « champion » de cette compétition, Petar Brzica, aurait tranché la GORGE de 1 360 prisonniers en une nuit.17

 

Le plus grand coupeur de GORGES des OUSTACHIS s'appelle ainsi PETAR Brzica.

 

Un PETARD est un joint donc Dieu nous fait comprendre que nous sommes des OUSTACHIS car nous coupons la GORGE de millions d'êtres humains chaque année étant donné que le monde REGORGE de richesses mais nous votons à chaque élection pour qu'une minorité puisse les accaparer. À travers le PETARD, Dieu nous révèle que nous coupons la GORGE de millions d'êtres humains puisque nous sommes DROGUÉS par la propagande du régime capitaliste qui nous fait croire que l'enrichissement d'une minorité entraîne la prospérité du plus grand nombre.

 

À travers GEORGES MOUSTAKI, Dieu nous montre que GEORGES n'était pas un OUSTACHI parce qu'avant de mourir, il a voté pour le NPA – donc il n'a EGORGÉ aucun être humain vu qu'il a voté pour un plus juste partage des richesses de la Terre.

 

 

Les parents de Georges Moustaki étaient originaires de l'île de CORFOU.

 

CROATIE = SI TU CROIS

 

SI TU CROIS en Dieu, tu peux avoir un CORPS de FOU avec des ailes qui apparaîtront sur ton dos le jour de ta mort. C'est pourquoi la ville de CORFOU se trouve en GRÈCE, car à travers le pays qui a inventé la démocratie, Dieu te fait comprendre que tu dois CHOISIR le BON candidat le jour de l'élection présidentielle pour espérer un jour t'envoler au paradis.

 

Ça paraît FOU de pouvoir obtenir la vie éternelle, c'est la raison pour laquelle il y a un échiquier sur le drapeau de la CROATIE car le FOU est l'une des pièces du jeu d'échec, donc SI TU CROIS en Dieu et que tu luttes pour mettre César en échec, tu pourras réaliser ce rêve FOU de devenir immortel.

 

 

 

Pour l'instant, nous sommes des PIONS entre les mains d'une minorité de ROIS dont la cupidité fait tomber des TOURS jumelles et rend ce monde complètement FOU, alors Dieu nous fait comprendre que nous devons empêcher les CAVALIERS de monter sur notre dos afin de prendre nous-même les REINES du pouvoir et ainsi mettre un terme à la barbarie qui règne sur la Terre.

 

SI TU CROIS en Dieu et suis les signes à la lettre, nous réussirons à changer ce monde de dingues.

 

 

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Lorsqu'il jouait en club, le footballeur Lilian Thuram portait le maillot numéro 21.

Lors de la Coupe du Monde de football en 1998, la France a battu la Croatie en demi-finale sur le score de 2-1.

Lilian Thuram a marqué ce jour-là les deux 2 buts de l'équipe de France. Il avait commis juste avant une erreur qui avait permis à la Croatie d'ouvrir le score. Lilian Thuram fut donc l'acteur principal du match.

 

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La France a ainsi remporté la rencontre sur le score de 2-1.

 

2-1 = 21

 

21 = U

 

Le U majuscule est le symbole des OUSTACHIS.

 

THURAM = 20+8+1+21+18+1+13 = 81

 

81 = HA = ce sont les initiales d'Adolf Hitler : le dirigeant du IIIe REICH.

 

THURAM = TURA HM

 

HM = 8+13 = 21

 

21 = U

 

H M se prononce HASHEM.

 

HASHEM est l'un des noms de DIEU dans le judaïsme.

 

CROATIE = SI TU CROIS

 

DIEU te fait comprendre que SI tu ne CROIS pas en lui, tu TURA ton prochain le jour de l'élection présidentielle en votant pour le règne du RICHE. Tu te comporteras alors comme un OUSTACHI étant donné que tu couperas la GORGE de millions d'êtres humains chaque année en permettant au RICHE d'accaparer la majeure partie des richesses dont la Terre REGORGE.

 

TURA HM =

 

H = HACHE

 

Les OUSTACHIS tuaient notamment leurs victimes à la HACHE.

 

M = AIME

 

Dieu te transmet le message suivant : « M ton prochain donc ne l'extermine pas le jour de l'élection présidentielle. »

 

Si tu ne suis pas les signes, tu le TUERAS.

 

LILIAN = LE LIEN

 

Dieu te fait comprendre que tu dois faire le LIEN entre l'extermination de millions d'êtres humains chaque année, tués par la pauvreté, et l'enrichissement phénoménal d'une minorité de la population mondiale. Tu dois ainsi prendre conscience que la survie de centaines de millions d'êtres humains dans les prochaines années est LIÉE à ton vote le jour de l'élection présidentielle – car tu peux sauver des millions de vies en votant pour la juste redistribution des richesses, mais si tu continues à voter pour le règne du RICHE, tu les TUERAS.

 

Cette photo représente le couteau Srbosjek, ou « Coupe-Serbe », utilisé par les Oustachis pour égorger des prisonniers.18

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette main est la tienne le jour de l'élection présidentielle car en ignorant le message de Dieu, tu égorgeras 25 000 hommes, femmes et enfants par jour en votant pour le nazi-capitalisme.

 

 

Lors de la demi-finale de la Coupe du Monde 1998, Lilian Thuram a marqué son premier but à la 47e minute et son deuxième but quelques secondes avant la 70e minute.

 

47x70 = 03290

 

Le code postal 03290 est celui de la commune de DIOU dans l'ALLIER.

 

Tu dois donc t'ALLIER avec DIEU en suivant à la lettre son message car SI tu ne CROIS pas en lui, tu TUERAS des millions d'êtres humains en votant pour l'inégale redistribution des richesses de la Terre.

 

La différence entre DIOU et DIEU se situe au niveau des lettres O et E.

 

O = EAU

 

E = 5

 

La nouvelle ALLIANCE de l'EAU t'impose désormais de combattre le nazi-capitalisme avec les 5 doigts de ta main qui tiennent le bulletin de vote.

 

Lors de la demi-finale de la Coupe du Monde, le croate Davor Suker a marqué à la 46e minute suite à une erreur défensive de Lilian Thuram.

 

Le département 46 est celui du LOT.

 

LO = L'EAU

 

T = 20 = VIN

 

Vercingétorix est mort en 46 av. J.-C.

 

Tu dois ainsi CHOISIR l'ALLIANCE du VIN ou celle de l'EAU, c'est-à-dire t'ALLIER avec César ou le combattre à l'instar de Vercingétorix.

 

Lors de la demi-finale de la Coupe du Monde 1998, Laurent Blanc a été expulsé à la 74e minute après avoir obtenu un carton rouge. Le surnom de Laurent Blanc est « le président », et il portait le maillot numéro 5.

 

 

 

DIEU te montre que la nouvelle ALLIANCE nous impose d'expulser le président le jour de l'élection présidentielle – avec les 5 doigts de notre main qui tiennent le bulletin de vote. Le NPA veut supprimer la fonction présidentielle car elle n'a aucun intérêt étant donné que ce parti politique veut donner le pouvoir au peuple, donc Dieu nous demande désormais d'expulser le président en prenant collectivement le pouvoir en main.

 

LAURENT = 12x1x21x18x5x14x20 = 6350400

 

6350400 = 30 4 56 00

 

Adolf Hitler – le dirigeant du IIIe REICH – est mort un 30 4 (30 avril) à l'âge de 56 ans.

 

00 = ce sont des yeux.

 

BLANC = BL CAN

 

B L = 2 L = 2 AILES

 

« CAN » signifie « POUVOIR » en anglais.

 

À travers LAURENT BLANC dont le surnom est « le président » – Dieu nous montre (00) que pour obtenir les 2 AILES qui mènent au paradis – la nouvelle Alliance nous impose d'expulser le président de la République – le jour de l'élection présidentielle – en prenant collectivement le POUVOIR politique en main – afin de signer l'arrêt de mort du RICHE.

 

En obtenant un carton rouge, Laurent Blanc a été suspendu pour le prochain match, par conséquent, il n'a pas pu jouer la finale contre le BRESIL.

 

BRESIL = LIBRES

 

Dieu nous révèle que nous serons LIBRES lorsque nous aurons expulsé le président. Nous pourrons alors diriger LIBREMENT notre pays et l'homme BLANC arrêtera ainsi d'exterminer des millions de NOIRS chaque année.

 

Laurent BLANC a été expulsé à la 74e minute.

 

Le département 74 est celui de la HAUTE-SAVOIE.

 

Dieu te demande d'expulser le président, alors écoute SA VOIX si tu veux vivre éternellement là-HAUT.

 

Le chef-lieu du département 74 est la ville d'Annecy et lorsque j'ai écrit ces lignes, le maire d'Annecy était Jean-Luc Rigaut, qui est né à MEAUX.

 

À travers l'expulsion de Laurent Blanc à la 74e minute – Dieu nous demande ainsi d'expulser le président de la République avec les MOTS qui seront écrits sur notre bulletin de vote.

 

L'expulsion de Laurent BLANC a été considérée par la suite comme injuste par certains spécialistes, dont Henri Michel et Arsène Wenger. Ils évoqueront au micro de Canal+ à la fin du match l'exemplarité que Laurent Blanc a démontrée durant toute sa carrière.19

 

Les « spécialistes » en tout genre qui pullulent dans les médias, vous diront qu'expulser dès aujourd'hui un président comme Emmanuel Macron serait injuste, n'étant pas responsable de la misère dans le monde et il fait preuve d'exemplarité dans sa carrière politique ; or ces « spécialistes » sont des manipulateurs et il suffit simplement de voir le nombre de NOIRS exterminés par la pauvreté dans des pays où les multinationales françaises se goinfrent de profits pour comprendre qu'Emmanuel Macron est un criminel. Son système économique affame les peuples du Tiers Monde donc il ne fait preuve d'aucune exemplarité dans sa carrière politique vu qu'il soutient un système économique qui extermine les pauvres ; alors expulsons ce criminel et tous ses clones de la bourgeoisie.

 

Laurent Blanc, alias « le président », est né à ALES dans le GARD.

 

Ce qui signifie que le président n'est pas exemplaire car Dieu te révèle que c'est un SALE type alors prends GARDE à toi si tu votes pour un clone de Macron le jour de l'élection présidentielle. Comprends bien qu'à l'instar de Laurent Blanc, le président de la Ve République est un « défenseur » : c'est le défenseur des RICHES donc il mène une politique qui maintient et accroît les inégalités dans le monde, exterminant des millions d'êtres humains chaque année afin que sa classe sociale puisse continuer à régner sur le monde ; or ça suffit ! Nous allons mettre un terme au IIIe REICH en empêchant le RICHE d'accaparer la majeure partie des richesses de la Terre.

 

 

Lors de la 21e Coupe du Monde de football, le 11 juillet 2018, la Croatie a battu l'Angleterre en demi-finale sur le score de 2-1.

 

21 = U

 

Dieu met en lumière le U symbole des OUSTACHIS, et l'Angleterre car c'est le plus vieux pays capitaliste du monde, donc Dieu nous fait comprendre qu'en votant pour le capitalisme, TU AS CHOISI de voter pour un régime criminel similaire à celui des OUSTACHIS.

 

Le match s'est déroulé le 11 juillet 2018 (11 7 2018).

 

11x7x2018 = 155386

 

155386 = FACH

 

55 = 5+5 = 10

 

FACH+10 = 1 FACHO

 

Les Oustachis étaient des FACHOS, et à travers la date du 11 juillet 2018, Dieu te fait comprendre que tu es 1 FACHO si TU AS CHOISI de voter pour le capitalisme, car tu extermines alors des millions de personnes en laissant une minorité accaparer la majeure partie des richesses de la Terre.

 

Les joueurs de football font partie de cette minorité qui extermine les pauvres, d'où le message suivant à travers l'idéologie OUSTACHIE :

 

OUSTACHIE = TOUS A CHIÉ

 

Dieu nous révèle que nous sommes TOUS A CHIÉ puisque nous acclamons des joueurs de football responsables de la mort d'un enfant toutes les 5 secondes, car l'inégale redistribution des richesses, à l'échelle de la planète, provoque un véritable génocide.

 

La capitale de la Croatie est ZAGREB.

 

La vérité est D ZAGREABLE à entendre mais Dieu a raison, nous sommes TOUS A CHIÉ en étant indifférents à la souffrance d'autrui. Pour de nombreux citoyens, le plus important est d'être bien installés devant leur écran plasma afin de regarder la finale de la Coupe du Monde, et tant pis si la richesse des acteurs sur le terrain est la raison pour laquelle des millions de personnes sont tuées à l'autre bout du monde. Le plus important est de profiter du spectacle et de remporter la compétition contre les autres nations.

 

Le match s'est déroulé un 11 juillet (11 7).

 

11x7 = 77

 

SEPT = 16x5x16x20 = 30400

 

Adolf Hitler, le dirigeant du IIIe REICH, est mort un 30 4 (30 avril).

 

Dieu te montre que tu ne seras pas 1 FACHO si tu votes pour la mort du RICHE le jour de l'élection présidentielle.

 

Deux jours plus tard, le 13 juillet 2018, nous avons appris que le taux de réussite au bac était de 88 %.

 

88 = HH

 

HH est l'abréviation de Heil Hitler, le salut nazi.

 

Dieu t'envoie un signe clair à travers le bac en mettant en lumière l'épreuve qui t'attend : soit tu te comportes comme 1 FACHO, en faisant le salut nazi le jour de l'élection présidentielle, ou alors tu combats les FACHOS, les RICHES, en votant pour le juste partage des richesses, afin de sauver des millions de vies humaines chaque année.

 

 

L'État indépendant de Croatie (1941-1945) (suite)

Combattant les forces de l'Axe, le mouvement partisan anti-fasciste émerge dès le début de l'année 1941, sous les ordres du parti Communiste, conduit par le Croate Josip Broz Tito, comme dans les autres parties du Royaume de Yougoslavie.

À partir de 1943, son ampleur en Croatie devient majeure : on y dénombre 100 000 partisans, soit un tiers des partisans yougoslaves. Sur les 26 divisions mises sur pied par les partisans de Tito, 11 sont établies en Croatie (7 en Bosnie-Herzégovine, 5 en Slovénie, 2 en Serbie et 1 au Monténégro).

En juin 1943, le maquis croate se dote d’un État-major civil national, le ZAVNOH (Conseil territorial antifasciste du mouvement de libération nationale de Croatie), présidé par Vladimir Nazor, et secondé par Andrija Hebrang, autre figure de la Résistance croate. Instance suprême de la Résistance en Croatie, ce Conseil coordonne les actions militaires des unités croates des Partisans. En 1944, il se constitue en assemblée constituante de l'État fédéré de Croatie (Federalna Drazava Hrvatska) au sein de la future Yougoslavie fédérale, et nomme en avril 1945, le premier gouvernement croate de l'après-guerre.

Établie dès 1941 sur les décombres de l'armée royaliste yougoslave, la guérilla royaliste serbe des Četnici constitue la troisième force combattante sur le terrain. Leur rôle est cependant plus ambigu du fait qu'ils combattent à la fois les Ustaše, incarnant à leurs yeux les ennemis jurés de la Grande Serbie, et les Partisans de Tito, ennemis idéologiques, ce qui leur vaut rapidement le soutien militaire et financier de l'Axe et, par conséquent, la perte de celui des Alliés qui choisissent de soutenir Tito. Les nombreuses atrocités dont ils se rendent coupables valurent à leur chef, Draza Mihailovic, d'être fusillé à la Libération.

Dans ce contexte où les enjeux politiques et idéologiques locaux se superposent à ceux du conflit planétaire, la Seconde Guerre mondiale est particulièrement meurtrière en Croatie, avec près de 300 000 victimes - soit 30 % du bilan total pour l'ensemble du territoire de la Yougoslavie d'avant-guerre (entre 1 014 000 et 1 027 000 victimes). Pour l'ensemble du territoire de l' "État indépendant de Croatie" (Bosnie-Herzégovine et Syrmie incluses), ce nombre atteint entre 650 000 et 700 000 morts - dont une moitié de Serbes (335 000-353 000), un tiers de Croates (186 000-204 000), un huitième de Bosniaques (75 000-78 000), entre 20 000 et 27 000 Juifs et entre 34 000 et 38 000 personnes de diverses nationalités. Parmi ces victimes, on compte quelque 261 000 militaires (139 000 partisans de Tito et 122 000 collaborateurs, oustachis et tchetniks).

Ce bilan inclut l'« épuration » qui s'ensuivit à la Libération, notamment la tuerie de Bleiburg en mai 1945 où des dizaines de milliers de civils et soldats croates, ustaše ou domobrani (armée régulière), cherchant refuge en Autriche, sont livrés par les Alliés aux représailles des unités des Partisans des Ire, IIe et IIIe Armées, essentiellement recrutées en Serbie et en Voïvodine à partir de la mi-1944, et dont une partie des troupes est composée de nombreux transfuges tchetniks.

 

La seconde Yougoslavie (1945-1991)

La Croatie intègre en 1945 la République fédérative populaire de Yougoslavie, gouvernée par le Parti communiste de Tito. Tito, lui-même croate, s'arrange pour mener une politique évitant le conflit entre les ambitions nationales croates et serbes.

La Croatie est une des six républiques socialistes de la fédération yougoslave. Sous le nouveau système communiste, la propriété est nationalisée et l'économie planifiée selon un socialisme de marché. Le pays suit une phase de reconstruction après la Deuxième Guerre mondiale, s'industrialise et commence à développer le tourisme.

La constitution de 1963 équilibre les pouvoirs dans le pays entre les Croates et les Serbes, et atténue le fait que les Croates étaient encore en minorité. Cependant, des évolutions après 1965 conduisent au Printemps croate de 1970–1971, quand des étudiants à Zagreb organisent des manifestations en faveur de plus de libertés individuelles et d'une autonomie croate accrue. Le régime étouffe les manifestations et incarcère les meneurs, mais le mouvement amène néanmoins à la ratification d'une nouvelle constitution en 1974, qui donne plus de droits aux différentes républiques.

En 1980, après la mort de Tito, des difficultés économiques, politiques, et ethniques apparaissent et le gouvernement fédéral commence à s'effriter. La crise au Kosovo et l'émergence de Slobodan Milošević en Serbie en 1986 provoquent des réactions très négatives en Croatie et en Slovénie. Tandis que l'emprise communiste est remise en question dans toute l'Europe centrale et de l'Est, les appels à des élections multipartites se font de plus en plus nombreux.

 

La Croatie moderne (depuis 1991)

Après la chute du mur de Berlin en novembre 1989, la Yougoslavie entre dans un processus de décomposition. Le gouvernement croate déclare l’indépendance de la Croatie par rapport à la Yougoslavie en 1991, et la JNA essaie de maintenir le statu quo par la force. Beaucoup de villes croates, notamment Vukovar et Dubrovnik, sont attaquées par les forces serbes. Le parlement croate coupe tous les liens subsistants avec la Yougoslavie en octobre de cette même année.

La population civile fuit en masse les zones de conflit armé : des milliers de Croates immigrent depuis la Bosnie et la Serbie, alors que des milliers de Serbes migrent dans le sens contraire. Dans beaucoup d’endroits, de nombreux civils sont expulsés par les forces militaires, donnant lieu à une véritable épuration ethnique.

La ville frontière de Vukovar subit un siège de trois mois, durant lequel la plupart des édifices de la ville sont détruits et une majorité de la population forcée de fuir. La ville tombe aux forces serbes fin novembre 1991. Peu après, les États étrangers commencent à reconnaître l’indépendance de la Croatie. À la fin de janvier 1992, beaucoup d’États du monde entier reconnaissent le pays.

En conséquence, les Nations unies imposent des cessez-le-feu, et les protagonistes, pour la plupart, se retirent. L’armée de la République Fédérale socialiste de Yougoslavie (JNA) se retire de la Croatie pour la Bosnie-Herzégovine où la guerre ne fait que commencer. Entre 1992 et 1993, la Croatie accueille des milliers de réfugiés en provenance de Bosnie.

Le conflit armé en Croatie reste intermittent et essentiellement à faible échelle jusqu’en 1995. Début août, la Croatie lance l'Opération Tempête et prend rapidement la plupart de la République serbe de Krajina, causant un exode massif de la population serbe. Quelques mois plus tard, la guerre cesse grâce aux négociations des Accords de Dayton.20

 

De 1990 à 2000, la HDZ au pouvoir

Aux élections législatives de 1990, la HDZ (l'Union démocratique croate) obtint une majorité relative des sièges au Parlement. Le peuple croate vit dans les idées de la HDZ à la fois un moyen de sortir du communisme et de la Yougoslavie mais aussi et surtout une réponse au « nationalisme » yougoslave — tentative de préserver les frontières de l’ex-Yougoslavie et de conserver le contrôle sur l’armée populaire yougoslave — de Slobodan Milošević. L'élection présidentielle croate de 1992 porta Franjo Tuđman au poste de président de la république de Croatie, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort en 1999.

Malgré son recrutement divers et le fait que nombre de ses dirigeants étaient d'anciens partisans, la HDZ fut assez impopulaire parmi les minorités serbes qui y virent une résurgence du mouvement oustachi, ce phénomène étant amplifié par la propagande en Serbie et auprès des Serbes de Croatie, majoritairement en Dalmatie du nord et dans certaines parties de l'ancienne frontière militaire des Habsbourg.

La HDZ mena la Croatie du communisme au capitalisme. Les gouvernements de la HDZ menèrent des privatisations. Franjo Tuđman avoua que son but était de créer une nouvelle élite Croate de 200 familles qui auraient élevé le niveau de vie de la majorité des Croates. La HDZ au pouvoir privatisant l'industrie croate fut critiqué et accusé pour avoir accordé des passe-droits au profit des anciens profiteurs de guerre.21

 

Tudjman : du stalinisme au nationalisme d'extrême droite

À l'occasion de la mort de Franjo Tudjman en 1999, la plupart des commentateurs ont alors admis que son régime était autoritaire, pour le moins peu démocratique. Mais, après son accession au pouvoir en Croatie lors des élections de 1990, l'Occident avait salué Tudjman pendant longtemps comme un grand démocrate parce qu'il avait été opposé à Tito, qu'il se disait partisan de l'économie de marché et se répandait en invectives contre le " communisme ".

Et, aujourd'hui, il est encore salué comme " père de l'indépendance " croate, sans que ce que cette " indépendance " a pu signifier comme barbarie, comme massacres, comme régression, soit guère évoqué.

Pendant un temps, son homologue nationaliste en Serbie, Milosevic, a cessé d'être considéré comme persona grata, comme interlocuteur acceptable par les dirigeants impérialistes, mais Tudjman a bénéficié depuis le début d'une position différente auprès des Occidentaux, des Américains comme des Européens.

Pourtant, foncièrement, ces hommes et leurs politiques sont du même acabit. Ils ont exploité des camelotes nationalistes symétriques, au besoin ravivées délibérément, pour parvenir au pouvoir - eux-mêmes, leur famille et leur clan - et accéder aux richesses et privilèges qu'il peut procurer. Pour cela, ils ont lâché leurs chiens de guerre contre les peuples.

Tudjman était un ancien général de Tito pendant la Seconde Guerre mondiale, membre ensuite du ministère fédéral de la Défense et de l'état-major de l'armée nationale yougoslave. Il fut exclu du parti titiste à la fin des années 1960, puis emprisonné pendant quelques années pour " déviation nationaliste " - ce qui lui assura un capital politique lorsque, dans les années 1970 et surtout 1980, la Fédération yougoslave laissée par Tito entra en crise, et que les aspirations à s'en désolidariser se manifestèrent de plus en plus au sein des couches privilégiées dans les différentes républiques constitutives, jusqu'à dominer la scène politique en Croatie (comme en Slovénie, d'ailleurs).

 

Démagogie nationaliste

En 1990, Tudjman gagna les élections en faisant trois promesses : un salaire moyen de 2000 marks allemands, la privatisation des entreprises, et l'indépendance de la Croatie. Comme il n'était évidemment pas question d'assurer un tel salaire moyen, et que la privatisation de l'économie est une tout autre affaire, une fois élu il offrit à la population le thème de l'indépendance et la démagogie nationaliste croate. Il entraîna la petite république dans la course à l'indépendance, donc à la dislocation de la Yougoslavie. Sa Constitution décidait, de façon provocatrice, que la Croatie serait " l'État des seuls Croates " alors même que sur son territoire vivaient des minorités non-croates importantes, serbes en particulier, depuis bien longtemps. " Un général ne recule jamais ! ", aurait paraît-il dit Tudjman, et en effet, il n'hésita pas un jour à se déclarer heureux que sa femme ne soit " ni juive ni serbe "...

Les parlements croate et slovène proclamèrent l'indépendance le 25 juin 1991, dans un grand déploiement de symboles nationalistes : armées " locales ", postes-frontières, changement de noms des rues et des places (à Zagreb, la place dédiée jusque-là aux victimes de la résistance antifasciste fut rebaptisée du nom d'un nationaliste croate du XIXe siècle). La Croatie a repris un drapeau qui rappelle celui du régime pro-nazi de l'oustachi Pavelic. Tout comme dans la Serbie de Milosevic, la télévision du régime fut placée au service d'une propagande de haine, remuant les souvenirs des massacres commis au cours de la Seconde Guerre mondiale.

 

Tudjman-Milosevic, une logique commune

Le parti de Tudjman, le HDZ, se voulait le " parti le plus croate ". D'emblée, il ne pouvait qu'inquiéter la minorité serbe de Croatie quant à ce que pourrait être le respect de ses droits dans une Croatie indépendante.

Le nationalisme de Tudjman alimenta ainsi les arguments nationalistes de Milosevic, et vice versa.

La logique de la " Grande Croatie " comme de la " Grande Serbie ", c'est celle de la " purification ethnique ", du " nettoyage " de la population serbe de la Krajina croate, et c'était aussi celle du dépeçage de la république de Bosnie-Herzégovine. Sur le plan du rapport des forces militaires, les nationalistes croates ne se trouvaient pas à égalité avec les nationalistes serbes, mais leur politique a été la même. Des rencontres concrètes ont eu lieu dès 1991 entre Milosevic et Tudjman pour envisager le partage de la Bosnie, ainsi que cela a été établi depuis. Et il se trouva des petits chefs croates pour proclamer, sous la tutelle de Tudjman, immédiatement, un mini-Etat croate, l'" Herceg-Bosna ", dans la région de l'Herzégovine occidentale, c'est-à-dire pour se tailler leur fief, tout comme le faisaient les Serbes de Bosnie de leur côté.

À vrai dire, au cours des dernières années, le HDZ, parti officiel, a commencé à se discréditer. L'absence des libertés publiques, la mainmise sur les médias, surtout la corruption et les scandales, l'appropriation des entreprises privatisées par les clans liés au pouvoir, les difficultés économiques, la pauvreté, le chômage, tout cela pèse lourdement sur la population.22

 

La Croatie des années 2000

L'élection du modéré Stjepan Mesić, en 2000, à la suite du décès de Franjo Tuđman qui avait dirigé le pays au cours des dix années précédentes, a constitué un tournant politique et économique majeur. Le pays s'est démocratisé et ouvert sur l'Europe, les auteurs d'exactions pendant les conflits militaires ont été poursuivis, il a mené une politique de privatisations et s'est ouvert aux investisseurs étrangers. Cela s'est fait, toutefois, avec de fortes résistances internes du fait de la présence de nationalistes extrémistes dans certaines structures de l'appareil d'État (défense) et dans certaines régions (Split). La Croatie s'est officiellement déclarée candidate, le 21 février 2003, à l'adhésion à l'Union européenne et le statut d'État candidat lui a été reconnu officiellement lors du Conseil européen des 17-18 juin 2004. L'ouverture des négociations d'adhésion avait, toutefois, été retardée jusqu'au 3 octobre 2005 du fait de la coopération jugée insuffisante de la Croatie, avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), en ce qui concerne l'arrestation de l'ancien général Ante Gotovina finalement arrêté en décembre 2005, pour en fin de compte être acquitté en appel en 2012. Le pays a rejoint l'OTAN dès 2009, soit seulement onze ans après le départ du dernier casque bleu (de Slavonie orientale).23

 

 

Comme un air de révolution (2011)

La Croatie, petit pays de moins de 5 millions d’habitants, s'est soulevé en 2011 contre son gouvernement. Le mécontentement des Croates augmentait de jour en jour, car la situation économique et sociale était particulièrement difficile. Le taux de chômage atteint alors 20 %, la pauvreté touche un tiers de la population, les dettes de l’État atteignent les 40 milliards de dollars, le PIB connaît une baisse régulière. Face à cette crise, les salariés moyens ne peuvent vivre chaque mois avec leurs seuls revenus : les prix augmentent chaque jour, leur peur pour l’emploi et pour l’avenir s’installe. C’est la révolte.
La première manifestation voit le jour en février, lorsqu’un millier de personnes se sont rassemblées en face du gouvernement, place Sveti Marko. Interdite en Croatie, la manifestation est bloquée par la police qui érige des barricades et procède à des arrestations violentes et musclées. Depuis, les rassemblements fleurissent à travers les grandes villes croates comme Zagreb, Karlovac, Split, Rijeka ou Osijek. Le nombre de participants augmente de milliers en milliers, atteignant le chiffre de 15 000 manifestants. Les révolutions d’Afrique du Nord ont très probablement encouragé le début des protestations dans le pays.
L’Union démocratique croate (HDZ) est le parti politique le plus important et le plus puissant du pays. Historiquement, il a vu le jour après la division de la Yougoslavie au début des années 1990, lors de la création de l’État indépendant de Croatie. Aujourd’hui, ce parti est devenu l’ennemi symbolique de la population et vu comme à l’origine des problèmes que rencontre le pays. Depuis la guerre civile, le HDZ a entamé une vague de privatisations massive entraînant licenciements de masse et pauvreté. Voici un exemple flagrant de privatisation : deux dignitaires du HDZ ont racheté pour 1 kuna symbolique (monnaie croate équivalent à 0,13 euro) une usine employant des milliers de travailleurs. Après l’avoir utilisée jusqu’à la ruine, ils ont licencié tous les salariés et ont revendu l’usine. Aujourd’hui, l’économie croate est paralysée, au bénéfice de personnes corrompues, responsables du vol de la classe ouvrière. L’État s’enfonce dans la dépendance vis-à-vis des banques afin d’assurer le paiement de la dette nationale qui se creuse d’année en année.
Des manifestations dans une quinzaine de villes en Croatie sont régulièrement organisées et profitent d’un soutien de l’opinion publique. Les protestations sont pacifiques, elles se traduisent par des promenades à travers la ville avec des banderoles et des slogans « HDZ voleurs, vous avez dépouillé la Croatie », « Jadranka, va-t-en », « Tous dans la rue ! », « Les usines aux ouvriers ! » Tous réclament la démission du gouvernement et notamment celle de la Première ministre Jadranka Kosor, qui s’est permise avec arrogance et le sourire aux lèvres de parler des statistiques du chômage, en soulignant qu’il y avait un fort potentiel dans le secteur des bergers, pour garder les moutons et les bovins, mais que les chômeurs refusaient de travailler.
Il semble qu’elle entend faire du peuple des bergers bien obéissants alors qu’elle et son gouvernement corrompu continuent le pillage du pays jusqu’au dernier centime.
Comme l’écrivent si bien nos camarades de Radnicka Borba à la fin de leurs tracts : « Le pouvoir au peuple et vive la révolution ! ».24

 

 

Adhésion à l'Union européenne

Depuis le 1er juillet 2013, la Croatie est devenue le 28e membre de l'Union européenne. Les contrôles aux frontières avec la Hongrie et la Slovénie, déjà membres de l'Union européenne, seront allégés sans disparaître complètement, ce qui n'est pas négligeable pour ce territoire de l'ex-Yougoslavie grand comme à peine dix départements français.

Mais parmi les 4,4 millions d'habitants, tous ne vivent pas des euros ou des dollars apportés par les touristes qui auront désormais plus facilement accès au territoire. Quant au chômage il atteint en 2013 près de 20 % de la population active, un niveau comparable à celui de l'Espagne et de la Grèce. Quelque 80 000 travailleurs, sans être licenciés, n'étaient alors plus payés depuis des mois, comme ces ouvrières d'une usine textile qui ont défilé dans le centre de la capitale, Zagreb. Des agriculteurs vont disparaître, mais les bénéfices de la principale société privée croate, Agrokor, ne sont pas menacés.

Quelques margoulins locaux se réjouissent. La crise est « le meilleur moment pour gérer son affaire », déclare l'un d'entre eux, Tomislav Debeljak, un prédateur qui a racheté les chantiers navals de Split pour une somme symbolique de 66 500 euros. Il prévoyait de licencier la quasi-totalité des 3 500 employés et promettait de réembaucher certains d'entre eux, ainsi que d'anciens salariés, mais à ses conditions à lui. D'ailleurs, les syndicats étaient interdits d'entrée sur le site. Ces chantiers navals, qui avaient échappé aux privatisations mafieuses des années 1990 ont été mis en vente avec la bénédiction de l'Union européenne, qui en a même fait une condition pour accepter l'entrée de la Croatie en son sein, au nom de la sacro-sainte libre concurrence. « Les privatisations en cours dans les transports, l'énergie, les services publics locaux et les chemins de fer constitueront les premiers tests de la nouvelle attractivité de la Croatie », annonçait le journal Les Échos du 1er juillet 2013. À la poste du pays par exemple, 10 000 suppressions d'emplois, soit un tiers de salariés, étaient prévues d'ici à 2015.

La mainmise des sociétés des pays européens les plus riches était déjà largement entamée à l'époque de la Fédération yougoslave. Elle a repris dès la fin de la guerre civile dans un pays désormais démantelé. Les banques autrichiennes, allemandes ou italiennes, sans oublier la Société générale qui possède depuis 2006 Splitska Banka, cinquième établissement du pays, ont pu faire leur marché. Et elles ne s'en sont pas privées.

Ce qui aurait dû constituer un progrès, l'unification même limitée d'une partie de l'Europe, s'est accompagné d'une régression pour la plus grande partie de la population.25

 

 

Le rêve européen se transforme en cauchemar

La Croatie a célébré le 1er juillet 2014 son premier anniversaire dans l’Union européenne. Le panneau de signalisation frappé de l’inscription « douane » avait l’an dernier été symboliquement retiré du passage frontalier avec la Slovénie, la seule ex-République yougoslave qui ait rejoint à ce jour l’UE depuis le démantèlement de l’ancienne fédération communiste. Un panneau portant le signe de l’UE avait été dans le même temps installé à l’extrême est du pays, à la frontière avec la Serbie, pays à qui Bruxelles a également donné l’an dernier son feu vert pour l’ouverture de négociations d’adhésion.

Aujourd’hui, l’ambiance est à la morosité. Zagreb ne parvient en effet ni à enrayer ses problèmes structurels, ni à enrayer un déclin économique, un déclin qui semble inéluctable. Seule embellie : l’année 2014 devait enfin mettre un terme à cette chute programmée en affichant une croissance nulle. Mais au cours des cinq années précédentes, son produit intérieur brut a diminué de 13 % alors que les analystes de toutes tendances prévoient une stagnation du pays sur le long terme. Pour aggraver les choses, Zagreb attendait de son entrée dans l’espace économique européen un flux plus important d’investissements en provenance de l’étranger. Hors, ces derniers sont allés decrescendo au fur et à mesure que son entrée dans l’UE approchait.

Le pays enregistre le troisième taux de chômage le plus important en Europe. 17,2 % en mars 2014, juste après la Grèce (26,8 %) et l’Espagne (26,8 %). Et le scénario s’avère encore plus sombre chez les moins de 25 ans. Environ un jeune Croate sur deux est sans emploi (49,7 %), comme en Grèce (58,3 %) ou en Espagne (55,5 %). « Il est tellement difficile de trouver un emploi que mes amis n’ont même pas envie de se mettre à chercher », raconte Kristina, 24 ans, étudiante en dernière année de Master en sciences humaines.

Placé sous la férule de Bruxelles, le gouvernement croate n’a désormais plus de marge de manœuvre pour faire face aux difficultés : la dette publique, qui représentait 59,6 % du PIB en 2013, s’élève un an plus tard à 64,7 %, ce qui a conduit les gardiens de l’orthodoxie à engager une procédure pour déficit excessif à l’encontre du pays. Ce dernier a répondu aux injonctions en opérant des coupes claires dans son budget qui ont permis de réduire, bien que très marginalement, le déficit en cause. Mais ces mesures interdisent de disposer des ressources à affecter aux investissements plus que nécessaires pour moderniser l’économie et stimuler la croissance. Pendant longtemps, Zagreb s’est engagé à réformer l’administration publique héritée de l’ex-Yougoslavie, engageant des réductions d’effectifs sans reclassement dans d’autres secteurs, entraînant de facto la précarisation de milliers de personnes. Les mesures d’austérité imposées par les experts de la troïka ont au contraire enfoncé un peu plus la Croatie dans la crise.

La perspective de trouver des hydrocarbures dans la mer Adriatique est la seule bonne nouvelle. Le bénéfice financier espéré pourrait être une belle manne pour remplir les caisses de Zagreb, mais l’exploitation commencerait dans le meilleur des cas dans une dizaine d’années. Et les travaux ne seront pas gratuits.

Pour les libéraux, l’objectif est en tout cas atteint : « nous avons obtenu des frontières sans douanes, de nouveaux passeports et des frais d’itinérance moins coûteux. Mais seul le gouvernement croate peut encore initier les changements que les citoyens attendent vraiment… L’Union européenne n’est pas une baguette magique mais attend un partenaire sérieux, en mesure d’expliquer précisément ce dont il a besoin, pour quelles raisons et de quelle façon il entend l’obtenir. Mais pour cela, il faut engager des réformes et cela fait des décennies que la Croatie attend leur mise en œuvre. »

Les membres du gouvernement de Zoran Milanović, Premier ministre depuis 2011, clamaient en chœur il y a encore peu de temps que les Croates pariaient sur d’importants bénéfices à long terme de leur entrée dans l’Union européenne, tout en acceptant les conséquences négatives à court terme. Lors des dernières élections européennes, seuls 20,84 % des électeurs avaient pris part au vote, ridiculisant le sens même du scrutin. Et le sentiment de subir, à peine entré dans l’antre bruxellois, le sort de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal et de Chypre a certainement refroidi les ardeurs. En Croatie, le rêve européen s’est transformé en cauchemar.26

 

 

Élections législatives de 2015

L'opposition conservatrice croate remporte de justesse les élections, l'Union démocratique croate (HDZ) et ses alliés remportant, selon les résultats provisoires, 59 des 151 sièges du Parlement croate, alors que le centre gauche, rassemblée au sein de la coalition La Croatie grandit, en remporte 56.

Le Pont, une formation politique créée en 2012, obtient 19 sièges et se place donc en position d'arbitre entre les deux bloc, étant susceptible de s'allier avec l'un des deux en vue de former une coalition majoritaire.

Le 26 novembre 2015, la présidente de la République Kolinda Grabar-Kitarović annonce qu'à l'issue de ses consultations politiques, aucune majorité parlementaire ne s'est dégagée, et décide de convoquer la session inaugurale de la Diète le 3 décembre. Tomislav Karamarko et Zoran Milanović expliquent tous deux attendre une réponse de Le Pont, Milanović ajoutant disposer déjà de 66 députés sur 151.27

 

 

Sources

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Croatie
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_l'%C3%89tat_ind%C3%A9pendant_de_Croatie
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Oustachis
(4) https://www.lutte-ouvriere.org/breves/le-poison-capitaliste-62837.html
(5) https://www.lutte-ouvriere.org/breves/morts-au-travail-victimes-du-capitalisme-119419.html
(6) https://www.lutte-ouvriere.org/breves/la-societe-malade-du-profit-62569.html
(7) Lutte Ouvrière.
(8) Lutte Ouvrière.
(9) http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-gestion-capitaliste-de-l-eau
(10) Lutte Ouvrière.
(11) http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article4806
(12) http://www.legrandsoir.info/pourquoi-j-ecris-j-assume-mes-exces.html
(13) Jean Ziegler, « La haine de l'Occident », A. Michel, 2008, p.276-277.
(14) https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_l'%C3%89tat_ind%C3%A9pendant_de_Croatie
(15) https://fr.wikipedia.org/wiki/Alojzije_Stepinac
(16) https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Moustaki
(17) https://fr.wikipedia.org/wiki/Srbosjek
(18) https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_l'%C3%89tat_ind%C3%A9pendant_de_Croatie
(19) https://fr.wikipedia.org/wiki/Match_de_football_France_%E2%80%93_Croatie_%281998%29
(20) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Croatie
(21) https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_d%C3%A9mocratique_croate
(22) Christiane Le Guern http://www.lutte-ouvriere-journal.org/lutte-ouvriere/1640/dans-le-monde/article/2003/10/12/594-croatie-tudjman-du-stalinisme-au-nationalisme-dextreme-droite.html
(23) https://fr.wikipedia.org/wiki/Croatie
(24) Mirjana Figueira http://www.npa2009.org/content/croatie-comme-un-air-de-r%C3%A9volution
(25) Jean Sanday https://www.lutte-ouvriere-journal.org/2013/07/10/la-croatie-dans-lunion-europeenne-un-progres-transforme-en-regression_30281.html
(26) Capitaine Martin http://www.mondialisation.ca/en-croatie-le-reve-europeen-se-transforme-en-cauchemar/5393725
(27) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_croates_de_2015