La Civilisation Précolombienne

 

L'expression civilisation (ou culture) précolombienne (ou préhispanique, pour les pays hispanoaméricains) s'applique aux peuples autochtones de l'Amérique dont l'unité culturelle s'est déterminée avant la découverte de ce continent par Christophe Colomb. L'histoire de ces civilisations couvre les millénaires écoulés depuis les premières traces de peuplement au Paléolithique supérieur jusqu’à la colonisation européenne des Amériques à l’époque moderne. Le terme précolombien est utilisé dans l’étude des civilisations autochtones des Amériques, notamment de Mésoamérique (Olmèques, Toltèques, Zapotèques, Mixtèques, Aztèques et Mayas) et d'Amérique du Sud (civilisation de Caral et civilisations andines : Incas, Moches, Chibchas et Cañaris). Il est également utilisé pour désigner la Civilisation du Mississippi, en Amérique du Nord, qui a occupé le site de Cahokia ; à son apogée en 1250 après J.-C., ce fut la plus grande ville au nord du Mexique, un rang qui n'a pas été dépassé avant 1800.

 

La Mésoamérique

La Mésoamérique est la région qui s'étend du centre du Mexique vers le sud jusqu’à la frontière nord-ouest du Costa Rica et qui a donné naissance à un groupe de civilisations agraires stratifiées, culturellement liées et couvrant une période s’étendant sur environ 3 000 ans avant la découverte européenne du Nouveau Monde par Christophe Colomb. Méso-américaines est l'adjectif généralement utilisé pour désigner ce groupe de cultures précolombiennes. Il s'agit d'une région occupée par un ensemble de cultures anciennes qui mirent en commun leurs croyances religieuses, leur art, ainsi que leur architecture et leur technologie en Amérique pendant plus de trois mille ans.

Entre 1800 et 300 avant notre ère, des cultures complexes ont commencé à émerger en Méso-Amérique. Certaines se sont transformées en civilisations méso-américaines précolombiennes évoluées comme les Olmèques, Teotihuacan, les Mayas, les Zapotèques, les Mixtèques, les Huaxtèques, les Purepechas, les Toltèques, et les Mexicas (Aztèques), qui ont prospéré pendant près de 4 000 ans avant le premier contact avec les Européens.

Ces civilisations autochtones sont créditées de nombreuses inventions dans : la construction des temples-pyramides, les Mathématiques, l’Astronomie, la médecine, l'écriture, les calendriers très précis, les beaux-arts, l'agriculture intensive, l’ingénierie et ils ont conçu le boulier calculateur, une théologie complexe, sans oublier la roue. Toutefois, à défaut d’animaux de trait, la roue était utilisée seulement comme jouet. Ils ont également utilisé le cuivre et l’or natif en métallurgie.

Des inscriptions archaïques sur les rochers et les murs de pierre partout au nord du Mexique (en particulier dans l'État de Nuevo León) montrent une propension précoce au comptage sur le territoire du Mexique. Le système arithmétique a été l'un des plus complexes au monde, avec un système de numération en base 20. Ces premières et anciennes marques de comptage ont été associées à des événements astronomiques et soulignaient l'importance de l’astronomie pour les indigènes du Mexique avant l'arrivée des Européens. En fait, la plupart des dernières civilisations mexicaines construisaient soigneusement leurs villes et leurs centres cérémoniels en fonction de certains événements astronomiques.

Les plus grandes villes méso-américaines telles que Teotihuacan, Mexico-Tenochtitlan et Cholula ont été parmi les plus importantes du monde. Ces villes se sont étendues pour devenir des centres importants pour le commerce, l’échange des idées, les cérémonies, et la théologie et ils subissaient l’influence des cultures voisines sur le centre du Mexique.

Bien que de nombreuses cités-états, royaumes et empires s’y soient disputé le pouvoir et le prestige, la Méso-Amérique peut être considérée comme ayant eu cinq grandes civilisations : Les Olmèques, Teotihuacan, les Toltèques, les Aztèques et les Mayas. Ces civilisations (à l'exception de la fragmentation politique chez les Mayas) ont étendu leur portée à travers le Mexique, et au-delà, comme aucune autre. Ils ont consolidé leur pouvoir et diffusé leur influence en matière de commerce, d’art, de politique, de technologie et de théologie. D'autres puissances régionales ont conclu des alliances économiques et politiques avec ces quatre civilisations sur une durée de 4 000 ans. Beaucoup ont fait la guerre avec elles mais presque tous les peuples se sont trouvés dans ces cinq sphères d'influence.

 

Civilisation Olmèque

La première civilisation connue est la culture olmèque. Cette civilisation a établi le schéma culturel qui inspirerait toutes les civilisations autochtones successives au Mexique. La civilisation olmèque a débuté avec une production en abondance de poterie, vers 2300 avant notre ère. Entre 1800 et 1500 avant notre ère, les Olmèques ont consolidé leur pouvoir en constituant des chefferies qui établirent leur capitale sur un site connu aujourd'hui sous le nom de San Lorenzo Tenochtitlán, près de la côte au Sud-Est de Veracruz. L'influence olmèque s’est étendue à travers le Mexique, en Amérique centrale, et le long du Golfe du Mexique. Ils ont transformé le mode de pensée de beaucoup de peuples en instituant un nouveau mode de gouvernement, en inventant les temples-pyramides, l'écriture, l'astronomie, l’art, les mathématiques, l’économie et la religion. Leurs réalisations ont ouvert la voie à la grandeur de la civilisation maya à l'est et aux civilisations de l'ouest et du centre du Mexique.

 

Civilisation de Teotihuacan

Le déclin des Olmèques a entraîné un vide du pouvoir au Mexique. Au sortir de ce vide émergea Teotihuacan, dont l’origine remonte à 300 avant notre ère. Vers 150 de notre ère, Teotihuacan était en passe de devenir la première véritable Métropole de ce qu'on appelle aujourd'hui l'Amérique du Nord. Teotihuacan a établi un nouvel ordre économique et politique qui n’avait jamais existé au Mexique. Son influence s'étendait à travers le Mexique jusqu’en Amérique centrale, fondant de nouvelles dynasties dans les villes mayas de Tikal, Copán et Kaminaljuyú.

 

L’influence de Teotihuacan sur la civilisation maya ne peut pas être sous-estimée : elle transforma le pouvoir politique, les représentations artistiques et la nature de l'économie. Dans la ville de Teotihuacan vivait une population diverse et cosmopolite. La plupart des ethnies régionales du Mexique ont été représentées dans la ville, tels que les Zapotèques de la région d’Oaxaca. Ils vivaient dans des maisons communautaires où ils exerçaient leurs métiers et contribuaient à l’essor économique et culturel de la ville. Vers 500 de notre ère, Teotihuacan était devenue la plus grande ville du monde. Le développement économique de Teotihuacan touchait des zones du nord du Mexique. C'était une ville dont l'architecture monumentale reflétait une ère nouvelle dans la civilisation du Mexique, son pouvoir politique déclina aux environs de 650, mais son influence culturelle persista, pendant la plus grande partie du millénaire, jusqu’aux environs de 950.

 

Civilisation maya

L’apogée de la civilisation maya coïncida avec l’apogée de Teotihuacan. La période située entre 250 et 650 de notre ère fut une époque d'épanouissement intense des réalisations de la civilisation maya. Bien que les nombreuses cités-États mayas ne soient jamais parvenues à l'unité politique sur le modèle des civilisations du centre du Mexique, ils ont exercé une énorme influence intellectuelle sur le Mexique et l'Amérique centrale. Les Mayas ont construit quelques-unes des villes les plus évoluées du continent et ont fait des innovations dans le domaine des mathématiques, de l'astronomie et du calendrier. L'écriture maya est le système écrit le plus sophistiqué des Amériques : elle se compose de pictogrammes et d'éléments syllabiques présentés sous forme de textes dont le support est la pierre, la poterie, le bois, ou des livres appelés codex hautement périssables à base de papier d'écorce.1

 

Organisation politique et sociale

La société maya est divisée en classes : nobles, religieux, militaires, artisans, commerçants, paysans (la majorité) et l’équivalent des serfs. Elle est dirigée par des chefs héréditaires, de filiation patrilinéaire, qui délèguent leur autorité sur les communautés villageoises à des chefs locaux. La terre, propriété de chaque village, est distribuée en parcelles aux différentes familles.

La structure sociale est complexe, elle est fondée sur une organisation familiale patrilinéaire, une division sexuelle du travail et une répartition par secteurs d'activité. Les agriculteurs, c'est-à-dire la majeure partie de la population, se divisaient en paysans, serviteurs et esclaves. L'élite, de son côté, se répartissait en guerriers, prêtres, administrateurs et dirigeants. L'élite et le peuple ne formaient pas des catégories antagonistes, car des liens de parenté ou d'alliance unissaient dirigeants et serviteurs, chefs et paysans. Ainsi, les nouvelles découvertes montrent l'existence d'une classe fort importante de commerçants-guerriers, notamment à partir du Ve siècle à Tikal et il y aurait eu un partage du pouvoir entre l'ancienne aristocratie chargée des affaires intérieures de la cité et religieux et la nouvelle classe de commerçants-guerriers.

Les Mayas vivaient selon un système de cités-États. Cette indépendance relative des communautés a d'ailleurs été un facteur facilitant la conquête par les Espagnols qui n'eurent pas à affronter un peuple présentant un front uni.

À l'époque classique, les rois des Basses-Terres du sud se faisaient appeler Ajaw ce qui signifie « seigneur » ou « k'uhul ajaw », c'est-à-dire « divin seigneur ». À l'époque postclassique récente, le titre le plus répandu des rois mayas au Yucatan fut Halac vinic ou Hulach Uinic signifiant "vrai homme". Le Roi concentre tous les pouvoirs religieux, militaires et civils. Il choisit au sein des nobles les batabs, qui sont des chefs locaux ou de villages dont la principale responsabilité était de veiller à la bonne perception du tribut et à l'exécution des ordres. Mais il est souvent fait mention d'un conseil autour du roi.

Le clergé constitue également une classe nombreuse. Les prêtres (ah kin) se succèdent de père en fils et leur savoir ne se transmet qu'à l'intérieur de la famille. Cela est compréhensible puisque le savoir maya était fort étendu : de l'écriture à la chronologie, des almanachs sacrés à la médecine, des cérémonies à la formation des jeunes prêtres. Parmi les prêtres se distingue le chilam, spécialement chargé de recevoir les messages des dieux et d'énoncer les prophéties. Leur influence et la grande religiosité des mayas expliquent les nombreux jeûnes très sévères pratiqués par le roi et la noblesse ainsi que les mortifications et automutilations puisque la religion maya donne au sang une très grande valeur magique.

En bas de l'échelle se trouve le peuple. C'est à lui qu'incombe la tâche de fournir les aliments et les vêtements, la main d'œuvre pour les travaux publics. Ces ouvriers mayas ne disposent que d'outils en pierre ou en bois ; ils ne connaissent ni le métal, ni la traction animale, ni la roue. Le seul moyen de transport connu s'effectue à dos d'homme. Enfin, les esclaves constituent une classe à part. Les délinquants de droit commun sont condamnés à l'esclavage. Les prisonniers deviennent souvent des victimes sacrificielles.

 

Architecture

La forme la plus emblématique de l'architecture maya est la pyramide à degrés. Le peuple maya aurait adopté l'architecture verticale pour se rapprocher de ses dieux.

L'apogée de la culture maya a coïncidé avec l'émergence de grandes cités, centres de pouvoir religieux, commercial et politique, comme Chichen Itza, Tikal et Uxmal. L'observation du style de l'architecture maya est une des clés pour comprendre cette civilisation.

Les pyramides sont probablement l’élément visuel le plus connu de la civilisation maya. Les installations cérémoniales dans les villes mayas, c’est-à-dire les places, les pyramides et les palais, étaient conçus de façon à reproduire, à un niveau symbolique, le paysage sacré tel qu’il existait au moment de sa création par les dieux. Les pyramides représentaient les montagnes. C'est depuis ces endroits que les rois, usaient de transes et de rites pour accéder au monde surnaturel qui leur permettait de converser avec les dieux. Les pyramides abritaient également des tombes, souvent royales. La plus célèbre est celle de K'inich Janaab' Pakal I sous le Temple des inscriptions de Palenque.

Les temples-pyramides s’inscrivaient dans une longue tradition culturelle en Mésoamérique. Les Olmèques érigeaient déjà des montagnes artificielles. Les Mayas ont innové en ajoutant à la pyramide et au temple des façades taillées et peintes qui exprimaient des messages politiques et religieux. En fait, ils recouvraient toute la pyramide de plâtre (stuc), puis ils peignaient le tout en rouge ou d’une autre couleur vive.

La naissance des pyramides de Mésoamérique n'a donc rien à voir avec les pyramides d'Égypte. À l'argument géographique (plus de 13 000 kilomètres) s'ajoute l'argument temporel (plus de 3 500 ans). En effet les pyramides mayas sont apparues au cours du Ier millénaire avant notre ère, à la fin du préclassique moyen (Nakbe), tandis que les tombeaux égyptiens ont été bâtis dès le début du IIIe millénaire avant notre ère. Leur fonction est totalement différente. Les pyramides mayas sont avant tout l’assemblage de deux structures superposées : un socle monumental, le « corps » de l’édifice, et le temple, dont l’importance est prédominante. Le socle n’a pour fonction que de rehausser le temple, de montrer que le dieu est supérieur à la population, qu’il s’élève au-dessus du commun des mortels. Il n’a, en lui-même, quasiment aucune symbolique. L’appellation de pyramide est ainsi erronée.2

 

Le jeu de balle

Le jeu de balle est un sport rituel qui a été pratiqué pendant plus de 3000 ans par les peuples précolombiens de la Mésoamérique, et qui est appelé « pits » en maya classique, « pok'ol pok » en maya yucatèque .

Apparu durant le second millénaire avant J.C., le jeu de balle connaît son apogée chez les Mayas de 900 à 1200. Il se pratiquait avec une petite balle de caoutchouc entre deux équipes (de 1 à 12 joueurs) sur un terrain généralement en forme de H, également nommé tlachtli par les Aztèques. Le plus vaste de ces courts est aujourd'hui celui de Chichen Itza : soixante-dix mètres par cent soixante huit. L'iconographie et quelques récits présentent des joueurs se renvoyant la balle à coup de hanches ou de genoux, s'interdisant de la toucher avec les mains et les pieds. D'autres illustrations montrent des joueurs munis de bâtons. Il existe peu de descriptions historiques précises des règles de ce jeu qui faisait partie d'un rituel et qui était parfois accompagné de sacrifices. Le jeu fut ensuite repris par les Aztèques. C'est cette version que découvrirent les conquistadors espagnols.

 

Valeur rituelle

Certes, le jeu de balle était pratiqué par tous : certaines cités importantes, comme Chichén Itzá, ont eu jusqu’à treize terrains, et on sait par le codex Mendoza que l’empereur aztèque Moctezuma II exigeait des cités de la côte du golfe du Mexique le paiement d’un tribut annuel de 16 000 balles de caoutchouc, ce qui prouve bien que le jeu était pratiqué très régulièrement par une part importante de la population. Mais lorsqu’il était pratiqué comme un sport, le jeu de balle n’était en fait alors qu’un simple entraînement à ce qui était sa vraie raison d’être : les cérémonies religieuses.

En effet, le jeu de balle était avant tout un rite symbolisant la cosmogonie méso-américaine : la trajectoire de la balle correspondait à la course du soleil qui ne devait pas s’arrêter ; les anneaux de pierre servant de cibles, le plus souvent disposés à l'Est et à l'Ouest, représentaient le levant et le ponant. Le terrain, lui, représentait la plate-forme terrestre séparant le Monde Supérieur (le ciel) de l’Inframonde (semblable aux Enfers), où l’homme doit lutter contre les forces des ténèbres pour rejoindre, avec le soleil, le Monde Supérieur. D’une manière générale, la pratique cérémonielle du jeu de balle servait à révéler la volonté des dieux : pour trancher des débats voire des conflits politiques (le terrain du jeu de balle servait également de forum social), et pour, en cas de problème (agricole en particulier), donner des indices d’ordre divinatoire aux prêtres, qui suivaient le jeu avec attention pour en déchiffrer les signes.

De plus, ces cérémonies se terminaient systématiquement par la décapitation de l’équipe perdante ou du moins de son chef (à ce titre on comprend pourquoi c’étaient des prisonniers de guerre qui participaient le plus souvent à cette pratique rituelle) : ce sacrifice visait clairement à invoquer l’aide des dieux, le sang versé pouvant qui plus est être rattaché à la fertilisation des terres. Il existait même une structure, le tzompantli (ou autel de crânes), servant à recueillir les offrandes de ces têtes tranchées, exposées sur de longues traverses de bois. Selon certains historiens, ce sont les vainqueurs du jeu qui étaient sacrifiés aux dieux, puisque cet acte était un honneur suprême.3

 

 

BALLE = BALL E

BA L L = 21 12 12

Le 21/12/12 avait lieu la fin du monde dans le calendrier maya.

E = 5

Le chiffre 5 symbolise les 5 doigts de la main.

En argot, la BALLE est une unité monétaire, elle est synonyme d'argent.

Dieu nous demande ainsi de prendre la BALLE entre les mains, c'est-à-dire l'argent, afin de construire un nouveau monde.

Pour y parvenir, nous devons voter pour le mouvement humaniste le jour de l'élection présidentielle avec les 5 doigts de notre main qui tiennent le bulletin de vote afin de prendre le contrôle des richesses que nous produisons.

À l'instar du jeux de BALLE, le jour de l'élection présidentielle, deux équipes s'opposeront : celle des combattants du nouveaux monde contre celle des morts-vivants de l'ancien monde.

Le terrain du jeu de balle maya avait généralement la forme d'un H.

Le H symbolise l'échelle qui nous mènera au paradis si nous rejoignons l'équipe des combattants du nouveau monde.

Le H représente également un pont, symbolisé par la barre horizontale du H.

Dieu veut te faire comprendre que tu dois fuir l'ancien monde en traversant le pont afin de rejoindre le nouveau monde.

Pour de nombreux électeurs, cela signifie quitter Les Républicains, le RN, En Marche, La France Insoumise, le PCF, les Verts, pour rejoindre L.O. et le NPA.

Tu dois ainsi quitter les ténèbres pour rejoindre la lumière.

Le terrain du jeu de balle maya est en effet représenté par la plate-forme terrestre séparant le Monde Supérieur (le ciel) de l’Inframonde (semblable aux Enfers), où l’homme doit lutter contre les forces des ténèbres pour rejoindre, avec le soleil, le Monde Supérieur.4

 

Le jeu de balle se terminait systématiquement par la décapitation de l’équipe perdante ou du moins de son chef.

Pour éradiquer l'ancien monde capitaliste, nous devons décapiter le chef de l'équipe adverse, c'est-à-dire voter pour L.O. et le NPA afin de décapiter les leaders des partis politiques rivaux.

Décapiter les rois est dans l'ADN du peuple français, alors nous allons voter pour notre candidat(e) afin de mettre un terme définitif à la monarchie.

 

 

Système d'écriture maya

L’écriture maya apparaît à partir de 300 av. J.-C. À en juger par les documents dont nous disposons, l’écriture maya passe assez rapidement d’une forme logographique, où chaque mot est représenté par un dessin, à une forme mixte, logographique et phonétique de type syllabique : le mot peut aussi être divisé en unités plus petites, dans le cas maya, des syllabes, chacune représentée par un signe.

Les Mayas utilisaient 800 signes individuels ou glyphes, disposés deux par deux en colonnes se lisant de gauche à droite et de haut en bas. Les glyphes mayas représentaient des mots ou des syllabes se combinant pour désigner n'importe quel concept. Les inscriptions hiéroglyphiques étaient soit gravées dans la pierre ou le bois sur des monuments et des œuvres architecturales, soit peints sur du papier, des murs de plâtre ou des objets en céramique. Le système n'était pas alphabétique.

L’écriture maya est actuellement décodée à environ 80 %.

 

Les Mayas écrivaient avec des pinceaux faits en poils et plumes d’animaux. Ils utilisaient de l’encre noire et rouge, d’où le nom donné au territoire maya par les Aztèques : « Le pays du rouge et noir ». Les scribes avaient une position sociale très importante, les fresques montrent souvent les puissants avec du matériel d’écriture.

 

Religion

Le calendrier maya situait la fin du monde au XVIe siècle, et l’apparition des conquistadors espagnols à cette époque jeta les Aztèques, qui avaient repris une part de leur culture, dans la confusion. Les nouveaux venus étant considérés comme les probables dieux annoncés, les Mayas n’opposèrent guère de résistance à ceux qu’ils considéraient comme surhumains et acceptèrent leur supposé destin. Le principal centre religieux du monde maya était Chichén Itzá. Les Mayas étaient polythéistes.

Les Mayas croyaient en la récurrence des cycles de la création et de la destruction. Les rituels et les cérémonies étaient étroitement reliés à ces multiples cycles terrestres et célestes. Le rôle du prêtre maya était d'interpréter ces cycles et de prophétiser les temps passés et à venir. Si des temps sombres étaient prévus, il fallait faire des sacrifices pour apaiser les Dieux. Pour suivre ces cycles ils utilisaient plusieurs calendriers : un calendrier sacré, le plus important de 260 jours, appelé calendrier Tzolk'in ; un calendrier de 365 jours fondé sur l'année solaire (les Mayas ont mesuré la durée de l'année solaire, l'estimant à 365,2420 jours, alors que pour les astronomes modernes elle est de 365,2422 jours. Soit une différence de seulement 17 secondes. Or les Mayas étaient incapables de connaître l'heure, la minute ou la seconde), le calendrier haab ; un calendrier lunaire ; un calendrier fondé sur Vénus ainsi qu'un système unique en Mésoamérique, appelé le compte long de l'Époque classique.

Si la religion maya reste encore obscure, on sait néanmoins qu'elle considérait le cosmos comme composé de trois entités différentes : le monde inférieur, la terre et le ciel.

Le ciel était composé de treize strates, chacune ayant sa propre divinité. Au niveau le plus élevé se trouvait l’oiseau muan.

Le monde souterrain comportait neuf strates sur lesquelles régnaient neuf « Seigneurs de la Nuit ».

Le monde souterrain était un endroit froid et inhospitalier auquel étaient destinés la plupart des Mayas après leur mort. Lorsque les rois mouraient, ils empruntaient le chemin lié au mouvement cosmique du soleil et tombaient dans le Monde inférieur, mais parce qu’ils possédaient des pouvoirs surnaturels ils renaissaient dans le Monde céleste et devenaient des dieux. Cet univers souterrain accueillait aussi chaque soir les corps célestes comme le Soleil, la Lune et Vénus, une fois franchi le seuil de l’horizon.

Le panthéon maya renferme un nombre incalculable de divinités. Cette prolifération s’explique en partie par le fait que chacune des divinités se présente sous des aspects multiples. Certaines ont plus d’un sexe, d’autres peuvent être à la fois jeunes et âgées. Chaque dieu représentant un corps céleste possédait dans le monde souterrain un visage différent qui se révélait chaque soir à sa « mort ». Les Mayas voyaient la Terre comme une forme plate et carrée. Chacun de ses quatre angles était situé à un point cardinal et était représenté par une couleur : le rouge à l’est, le blanc au nord, le noir à l’ouest et le jaune au sud. Le centre était vert.

Certains Mayas croyaient aussi que le ciel était stratifié et que chacun de ses quatre angles était soutenu par une divinité d’une musculature impressionnante appelée Bacab. Pour d’autres, le ciel était soutenu par quatre arbres de couleurs et d’espèces différentes, et le ceiba vert, ou liard, se dressait au centre.

Pour les Mayas, la forme aplatie de la Terre représentait le dos d’un crocodile géant reposant dans un bassin rempli de nénuphars. Dans le ciel, le pendant du crocodile était un serpent bicéphale, une notion sans doute attribuable au fait que le vocable maya désignant le ciel ressemble au mot serpent.

 

Le sang et les sacrifices

Pour les Mayas, le sacrifice sanglant était nécessaire à la survie tant des dieux que des humains, transportant l’énergie humaine vers le monde surnaturel des esprits et des dieux pour recevoir en retour un pouvoir surnaturel ou une faveur.

Le sacrifice le plus couramment attesté est l'autosacrifice par saignée, notamment par automutilation. Certains documents montrent des souverains utilisant un couteau d’obsidienne ou un aiguillon pour s’entailler le pénis, dont il laissait couler le sang sur du papier contenu dans un bol. D'autres montrent que les épouses des rois prenaient aussi part à ce rite, en tirant par exemple une corde hérissée d’épines à travers leur langue. On faisait brûler le papier taché de sang, et la fumée qui s’en élevait établissait une communication directe avec le Monde des dieux.

La coutume voulait que les prisonniers, les esclaves, surtout les enfants et notamment les orphelins et les enfants illégitimes que l’on achetait spécialement pour l’occasion, soient offerts en sacrifice. Avant l’ère des Toltèques, on sacrifiait plutôt les animaux que les humains.

« À chaque divinité correspond un rite particulier durant lequel les victimes sont promises au rang de « substituts du dieu ». Pour la divinité de la Pluie, particulièrement vénérée, ce sont des enfants que l'on noie, leurs larmes étant de bon augure pour obtenir des pluies abondantes […] d'après les croyances du temps, les dieux sont littéralement « affamés » de nouvelles proies, ce qui explique l'état quasi permanent de guerre qui règne chez les Mayas, comme d'ailleurs chez d'autres peuplades méso-américaines. Les prisonniers vont constituer une sorte de « vivier à sacrifices »». Tous les sacrifiés ne sont cependant pas contraints. En effet, « les victimes sont promises à une destinée enviable, celle d'accompagner le soleil dans sa course quotidienne, avant de revenir quatre ans plus tard sur terre, sous l'aspect d'un papillon ou d'un colibri. Cette croyance explique que les futurs sacrifiés sont souvent consentants, voire volontaires. La mort n'est pas, en effet, une fin mais, au contraire, le commencement d'une renaissance ».5

 

 

Culture toltèque

La culture toltèque est une culture mésoaméricaine qui s’est développée autour de Tula, leur capitale située près de Teotihuacán au Mexique, au début de la période post-classique de la chronologie méso-américaine (entre 900 et 1200 de notre ère). Le terme Toltèques provient du nahuatl et désigne les « maîtres bâtisseurs ». Dans les légendes nahuatl, les Toltèques sont censés être à l'origine de toute civilisation (c'est pourquoi on les nomme artistes ou maîtres bâtisseurs). Les Aztèques, pour affirmer leur supériorité, se sont donc prétendus leurs descendants.

Les Toltèques ont pour origine un peuple nomade qui regroupait aussi les ancêtres des Chichimèques. Ce peuple a d'ailleurs pillé Teotihuacán vers l'an 750. Il s'est ensuite sédentarisé. Ils étaient établis sur le plateau central (dans la zone que recouvrent aujourd'hui les États mexicains de Tlaxcala, Hidalgo, México, Morelos et Puebla). Leur capitale, Tula, a été conquise par les Chichimèques en 1168.

Leur religion paraît avoir été de type chamanique, ne nécessitant pas de lieux de culte permanents. Les dieux étaient cosmiques, le ciel, l’eau, la terre. Cependant leur monde religieux a généré la grande figure de Quetzalcoatl. Les Toltèques avaient un système de croyance dualiste. L'opposé de Quetzalcoatl était Tezcatlipoca, qui est supposé avoir envoyé Quetzalcoatl en exil. Une autre tradition affirmait qu'il s'en était allé volontairement sur un radeau de serpents, promettant son retour prochain.

La culture plus tardive des Aztèques considérait les Toltèques comme ses prédécesseurs sur le plan intellectuel et culturel et décrivait la culture toltèque émanant de Tollan (nom désignant Tula en Nahuatl) comme représentant la quintessence de la civilisation, en effet en langue nahuatl le mot toltèque prenait le sens d’artisan.6

 

 

Civilisation aztèque

Avec le déclin de la civilisation toltèque est apparue une fragmentation politique dans la vallée de Mexico. Dans ce nouveau jeu politique les prétendants au trône toltèque ont trouvé des rivaux à l'extérieur : les Mexicas. Eux aussi étaient un peuple du désert, un des sept groupes qui s’étaient autrefois appelés "Azteca", en mémoire d’Aztlan, mais ils ont changé de nom après des années de migration. Comme ils n'étaient pas originaires de la vallée de Mexico, ils ont d'abord été considérés comme frustes et non initiés aux voies de la civilisation Nahua. Par des manœuvres politiques et une aptitude au combat féroce, ils ont réussi à prendre le pouvoir au Mexique à la tête de la « Triple Alliance » (qui comprenait deux autres cités, Texcoco et Tlacopan).

Derniers venus sur les plateaux du Mexique central, les Mexicas se considéraient cependant comme les héritiers des civilisations qui les avaient précédées. Pour eux, les arts, la sculpture, l’architecture, la gravure, le travail des mosaïques de plumes et le calendrier, provenaient des anciens habitants de Tula, les Toltèques.

Les Mexicas-Aztèques étaient les maîtres d'une grande partie du centre du Mexique aux environs de 1500 (alors que les Yaquis, les Coras et les Apaches dominaient une partie non négligeable des déserts du nord), après avoir subjugué la plupart des autres États régionaux dans les années 1470. À leur apogée, 300 000 Mexicas exerçaient leur pouvoir sur un empire prélevant un tribut sur environ 10 millions de personnes (environ la moitié des 24 millions d’habitants). Le nom moderne de "Mexique" provient du nom de leur peuple.

Leur capitale, Mexico-Tenochtitlan, est le site de la capitale moderne du Mexique, Mexico. À son apogée, ce fut l'une des plus grandes villes dans le monde avec une population estimée à 300 000. Le marché créé était le plus important jamais vu par les Conquistadors à leur arrivée.7

 

La conquête espagnole

L'empire aztèque a atteint son apogée sous le règne d’Ahuitzotl entre 1486 et 1502. Son successeur, Motehcuzōma Xocoyotzin (plus connu sous le nom de Moctezuma II ou Moctezuma), était huey tlatoani depuis 17 ans lorsque le conquistador Hernán Cortés débarqua sur les côtes mexicaines au printemps 1519. Ce dernier conclut une alliance avec la confédération de Tlaxcala qui était depuis longtemps ennemie des Aztèques.

Les Espagnols et leurs alliés amérindiens arrivèrent devant Tenochtitlan le 8 novembre 1519. Moctezuma les accueillit d’abord pacifiquement ; puis la méfiance et l’hostilité s’installèrent pour culminer avec le massacre du Templo Mayor et la mort du chef aztèque. Les conquistadores décidèrent de fuir la ville le 1er juillet 1520 après les affrontements de la Noche Triste (« la nuit triste »).

Après la mort de Moctezuma II, Cuitláhuac lui succéda, mais son règne fut bref, car il succomba à une épidémie de variole. Cuauhtémoc fut alors intronisé empereur et opposa une résistance farouche aux Espagnols, lorsque ceux-ci revinrent pour assiéger Tenochtitlan avec leurs alliés amérindiens au printemps 1521. Le 13 août, ils entrèrent dans la cité réduite à l'état de ruines.

L'exécution de Cuauhtémoc en 1524 marque la fin de l'Empire aztèque. Le déclin de l’empire aztèque provoqua la libération des autres cultures amérindiennes du centre du Mexique, demeurées intactes après la chute de Tenochtitlan. En effet, la domination aztèque peut être considérée comme ayant suscité une évolution positive pour la plupart des autres cultures qui avaient gardé une certaine autonomie. Les dignitaires aztèques furent d’abord considérés comme des nobles par les conquérants et furent respectés comme tels. Tout cela a rapidement changé et la population indigène s’est bientôt vue interdire d'étudier, et a dû se résigner au statut de mineurs qui leur a été attribué par la loi espagnole. Les Tlaxcaltèques restèrent cependant fidèles aux Espagnols et participèrent aux autres conquêtes menées par Cortés et ses hommes.8

 

Période coloniale et déclin démographique

En 1520 et 1521, une épidémie de variole toucha les habitants de Tenochtitlan et fut l’un des principaux facteurs de la chute de la ville au moment du siège. En effet, on estime entre 10 à 50 % la part de la population de la cité qui serait morte à cause de cette maladie en deux semaines. Deux autres épidémies affectèrent la vallée de Mexico : la variole en 1545-1548 et le typhus en 1576-1581. Les Espagnols, pour compenser la diminution de la population, ont rassemblé les survivants des petites villes de la vallée de Mexico dans de plus grandes cités. Cette migration a brisé le pouvoir des classes supérieures, mais n’a pas dissous la cohésion de la société indigène dans un Mexique plus grand.9

 

Il est difficile de dresser avec exactitude un bilan démographique au XVIe siècle, mais il est certain que les maladies apportées par les Européens et pour lesquelles les Amérindiens n’étaient pas immunisés ont provoqué des millions de morts. D'après Mark Nathan Cohen, en 1618, un siècle après le début de la conquête de l'Empire aztèque, la population totale du Mexique était passée de 20 millions d'habitants à seulement 1,6 million, soit une diminution de l'ordre de 90 %.

 

Héritage

La plupart des Mexicains actuels (et des personnes d'origine mexicaine vivant dans d'autres pays) sont d'ascendance autochtone et européenne (le plus souvent espagnole). Au XVIe siècle la composition ethnique du Mexique a commencé à changer à partir d’une composition initiale faite de populations autochtones distinctes (Mexicas et autres groupes autochtones du Mexique) et d’immigrants (principalement espagnols), pour aboutir à une population majoritairement composée de métis, qui est celle du Mexique actuel.

 

La langue nahuatl est aujourd'hui parlée par 1,5 million de personnes, principalement dans les zones montagneuses des États du centre du Mexique. Les dialectes locaux dérivés de l'espagnol, de l'espagnol mexicain en général, et la langue espagnole dans le monde ont tous été influencés, à des degrés divers, par le nahuatl. Quelques mots nahuatl (notamment « xocoatl » et « tomatl ») ont été empruntés, par l’intermédiaire de l'espagnol, par de nombreuses autres langues à travers le monde.

La ville de Mexico a été construite sur les ruines de Tenochtitlan, ce qui fait d’elle l'une des villes les plus anciennes des Amériques. Beaucoup de ses quartiers et éléments naturels d'origine conservent leur nom nahuatl. Beaucoup d'autres villes au Mexique et en Amérique centrale ont également conservé leurs noms nahuatl (qu’elles aient ou non été initialement des villes Mexicas ou même des villes de langue nahuatl). Un certain nombre de noms de ville sont formés d’un mélange de nahuatl et d’espagnol.10

 

 

L'empire inca

Installant leur capitale dans la grande cité de Cuzco, en forme de Cougar la civilisation Inca a dominé la région des Andes de 1438 à 1533. Connue sous le nom de suyu Tawantin, ou "pays des quatre régions", en quechua, la civilisation inca était très particulièrement originale et développée.

 

La domination des Incas s’étendait sur près d'une centaine de communautés linguistiques ou ethniques, soit 9 à 14 millions de personnes reliées par un système de 25 000 km de réseau routier. Les villes étaient construites avec précision, en pierre de tailles inégales, assemblées sur plusieurs niveaux de relief montagneux. Les Culture en terrasses étaient une pratique usuelle en agriculture. Il existe des preuves de l’existence d’une métallurgie performante et même de Neurochirurgie efficace dans la civilisation Inca.11

 

L'économie était fondée sur la gestion de la main-d'œuvre, sur l'échange d'énergie humaine, sur une sorte de collectivité du travail et nullement sur des échanges de biens ou sur une possession collective des biens. La richesse était liée non pas à la possession des biens mais à l'accès à la main-d'œuvre pour la production de la communauté. Le pauvre étant celui qui possède peu de liens de parenté. Au sommet de l'organisation économique se trouve l'Inca qui se repose sur les organisations ethniques et leur économie de redistribution mais en gérant un système de redistribution à un niveau supérieur.

Il y avait une redistribution au niveau local autour du groupe ethnique mais aussi une redistribution bien plus vaste, au niveau de l'empire. L'Inca s'en chargeait à partir des réserves. Pour opérer ce travail, on faisait appel à des mitas (transporteurs). L'empire organisait donc aussi la mita. La répartition des terres ethniques semblait liée à la redistribution, puisque chaque année, elle faisait l'objet d'un pacte ou d'une négociation. Grâce aux principes de la redistribution et de l'échange d'énergie humaine, les Incas purent entreprendre de nombreuses constructions, créer des greniers supplémentaires, un réseau de routes, des centres administratifs …

 

La conquête espagnole

En 1532, 180 conquistadors espagnols débarquent et commencent la conquête de l'empire inca. Bien que peu nombreux face aux armées incas de plusieurs dizaines de milliers de soldats, cette conquête est très rapide. Les historiens expliquent cela par une combinaison de plusieurs raisons : la guerre de succession consécutive à la mort de Huayna Capac en 1527, la rapide capture du nouvel empereur Atahualpa, la supériorité militaire des Espagnols, tant en terme d'armement (chevaux, armures en métal et armes à feu) que de stratégie, leur habileté diplomatique à soulever contre l'empire des tribus locales ainsi que l'assimilation par les Incas des Espagnols à des dieux annoncés par des prophéties.

 

La conquête espagnole s'accompagne de nombreux pillages et de massacres. La colonisation qui s'ensuit engendre une catastrophe démographique majeure : la population de l'empire inca, estimée entre 12 et 15 millions de personnes avant la conquête, est d'environ 600 000 un siècle plus tard.

 

L'exploitation des indigènes et leur manque de défenses immunitaires contre les maladies apportées par les Espagnols en sont les principales raisons.

 

Prisonnier de Pizarro, Atahualpa lui donna tout son or en échange de sa libération. Pizarro prit l'or mais fit tout de même exécuter l'empereur le 29 août 1533.

 

Les Incas se rebelleront tout de même plusieurs fois, notamment en 1536 sous le commandement de Manco Inca. La ville de Vilcabamba devient le centre d'un noyau de résistance inca qui y subsistera jusqu'en 1572. La résistance aura un sursaut aux XVIIe et XVIIIe siècles ; le plus important épisode sera celui de Túpac Amaru II en 1780, toujours avec l’objectif avorté de restaurer l’empire inca.12

 

Selon certains, Túpac Amaru II aurait proféré peu avant son exécution cette phrase devenue célèbre : « Je reviendrai et je serai alors des millions », mais il semble qu’on doive l’attribuer plutôt à Tupac Katari.13

 

L'arrivée des Européens au XVe siècle a bouleversé la vie des peuples d'Amérique. Parmi les centaines de nations qui peuplaient les deux continents, beaucoup ont totalement disparu : elles ont été décimées, déportées, acculturées et pour certaines, réduites en esclavage.

La population amérindienne sur l'ensemble du continent est passée, selon les estimations, de 10 à 100 millions d'habitants lors de la « découverte » de l'Amérique par Christophe Colomb à 4,5 millions un siècle et demi plus tard, pour remonter à 47 millions aujourd'hui.

Quelques historiens, comme Félix Reichlen ou Éric Joly, estiment de nos jours que certains appellent le génocide amérindien par les colons a entraîné la mort d'environ 43 millions de personnes.

Quelques événements isolés dans la colonisation européenne des Amériques, et pour lesquels l'appellation de génocide a été employée, sont par ordre chronologique :

  • les faits de guerre consécutifs à la conquête du Mexique : Noche Triste, massacre de Cholula, massacre de Chittor ;
  • utilisation massive de main d'œuvre servile dans les mines d'Amérique du Sud ;
  • contamination involontaire des Indiens par des maladies importées par les Européens (en Amériques du Sud et du Nord);
  • victimes indirectes résultant de la Guerre de Sécession : massacre de Gnadenhütten, massacre de Sand Creek ;
  • massacre des bisons indispensables à l'alimentation des autochtones, notamment pendant la Ruée vers l'or (Amérique du Nord).

 

Bien que l'Histoire démographique des Amérindiens montre incontestablement une diminution, ces disparitions ne sont pas actuellement officiellement recensées par l’Organisation des Nations unies en tant que génocides, dans leur ensemble, mais aussi dans le détail, par exemple en ce qui concerne la lente disparition de certaines tribus en Amérique du Sud.

La raison en est à la fois :

  • la définition précise d'un génocide ;
  • le fait que cette disparition soit la résultante d'une multitude de facteurs distincts, sur une très longue durée ;
  • une certaine acceptation d'une grande partie de ces populations dont les modes de vie ont profondément changé.14

 

 

Conquête espagnole de l’Amérique Latine : Y a-t-il eu génocide des Indiens ?

 

 

Les textes d’époque donnent des arguments en faveur du terme de génocide pour l’ensemble du processus de conquête de l’Amérique par les colonisateurs espagnols

Témoignage sur Cuba qui comptait environ un million d’habitants et ne comptera bientôt plus un seul autochtone. Son conquistador nommé Oviedo nous a laissé son « argumentation » pendant la « conquête » : « Dieu les détruira prochainement... » puis « Satan est maintenant expulsé de cette île : toute son influence a disparu maintenant que la majorité des Indiens sont morts... Qui niera qu’user de la poudre contre les païens c’est offrir de l’encens à notre seigneur ».

Témoignage sur l’actuel Pérou par le juge de l’Audience de Lima, le Licenciado Fernando de Santillán, daté du 4 Juin 1559 (Cité par Alejandro Lipschutz dans EL PROBLEMA RACIAL EN LA CONQUISTA DE AMERICA, éd.Siglo XXI, Mexico 1975, page 121) : « ...tuant grand nombre (d’Indiens) en temps de paix, les jetant aux chiens (pour être dévorés), les brûlant, coupant des mains, des pieds, des nez et des seins, violant leurs femmes et leurs filles, mettant le feu à leurs maisons, saccageant leurs semailles ; de sorte qu’ils meurent de froid et de faim, et ne leur resta plus que s’accoutumer, de pure nécessité, à se manger les uns les autres. »

Témoignages du franciscain Motolinia, dévoué admirateur de Cortés « L’AVIDITÉ de nos Espagnols a détruit et DEPEUPLÉ cette terre davantage que tous les sacrifices humains et guerres homicides pratiqués du temps du paganisme ». Voici la description qu’il donne par exemple d’une mine « La puanteur des cadavres morts dans les mines fut si grande que cela amena la Peste, surtout aux mines de Huaxicán, une demi-lieue aux alentours desquelles à peine il y avait place pour marcher ailleurs que sur des cadavres ou des ossements... » (Motolinia, MEMORIALES, éditions UNAM, Mexico 1971, page 29).

Témoignage contemporain du chroniqueur vénitien Gaspar Contarini, qui déclarait devant les membres du Sénat de Venise (le 15 novembre 1525) :

« Cette île (La Española) était tant peuplée que Pedro Martir de Angleria, du Conseil des Indes et chargé d’écrire l’histoire de ces pays, m’affirma qu’entre La Española et La Jamaïque vivaient plus d’un million d’âmes quand Colomb les découvrit. Maintenant, en conséquence des mauvais traitements des Espagnols qui forcèrent ces pauvres hommes à excaver dans les mines d’or (un travail auquel ils n’étaient pas habitués) les faisant désespérer au point que des mères tuaient leurs enfants (pour leur épargner ce sort). Ils disparurent presque tous à tel point qu’il n’en reste plus que sept mille de vivants. »

 

Témoignages de Las Casas dans sa "Très brève relation de la destruction des Indes"

« C’est chez ces tendres brebis, ainsi dotés par leur créateur de tant de qualités, que les Espagnols, dès qu’ils les ont connues, sont entrés comme des loups, des tigres et des lions très cruels affamés depuis plusieurs jours. Depuis quarante ans, et aujourd’hui encore, ils ne font que les mettre en pièces, les tuer, les inquiéter, les affliger, les tourmenter et les détruire par des cruautés étranges, nouvelles, variées, jamais vues, ni lues, ni entendues. J’en dirai quelques-unes plus loin ; elles ont été telles que sur les trois millions de naturels de l’Île Espagnole que nous avons vus il n’y en a plus deux cents aujourd’hui » (p. 50).

« Au cours de ces quarante ans, plus de douze millions d’âmes, hommes, femmes et enfants, sont morts injustement à cause de la tyrannie et des œuvres infernales des chrétiens. C’est un chiffre sûr et véridique. Et en réalité je crois, et je ne pense pas me tromper, qu’il y en a plus de quinze millions ». (pp. 51-52).

« L’an 1518, ceux qui se disaient chrétiens s’en furent là piller et y tuer, tout en disant qu’ils allaient la peupler. De 1518 à aujourd’hui, en 1542, toute l’iniquité, toute l’injustice, toute la violence et la tyrannie exercées par les chrétiens aux Indes ont débordés et ont atteint leur comble. Parce que les chrétiens ont perdu toute crainte de Dieu et du roi et ont oublié qui ils sont. Les ravages et les cruautés, les tueries et les destructions, les dépeuplement, les vols, les violences et les actes tyranniques perpétrés dans tant de royaumes de la grande Terre Ferme sont si nombreux et si graves que tout ce que nous avons dit n’est rien en comparaison de ce qui a été fait ; même si nous les disions toutes, car nous taisons bien des choses, ce n’est comparable ni en nombre ni en gravité à ce qui a été fait et perpétré de 1518 à l’année où nous sommes, 1542 ». (p. 78).

« Voilà donc les actions des Espagnoles qui vont aux Indes et qui, un nombre vraiment infini de fois, poussés par leur soif de l’or, ont vendu et vendent aujourd’hui encore, nient et renient Jésus-Christ ». (p. 104).

« Je déclare devant Dieu et ma conscience que d’après ce que je crois et ce que je considère comme vrai je n’ai dit et souligné, en gravité et en quantité, que le dix millième des perditions, des dommages, des destructions, des dépeuplements, des ravages, des meurtres, des grandes cruautés, particulièrement laides et horribles, des violences, des injustices, des vols et des tueries perpétrés sur les habitants et les terres des Indes, dans le passé et aujourd’hui encore ». (p. 148).

« J’ai terminé mon travail à Valence le 8 décembre 1542, au moment où les violences, les oppressions, les tyrannies, les massacres, les vols, les destructions, les ravages et les anéantissements, les angoisses et les calamités que j’ai dits sont au comble de leur force partout aux Indes où il y a des chrétiens. Les chrétiens sont plus féroces et abominables dans certaines régions que dans d’autres ». (p. 154).

 

Un sadisme particulier à l’encontre des femmes et des enfants

Témoignage sur les conditions de vie des femmes par le Père Pedro de Cordoba en sa qualité de Provincial des Dominicains de la Colonie au Cardinal Jimenez de Cisneros que : « les Espagnols ne peuplent pas mais dépeuplent les Indes (Occidentales) » avec le repartimiento, en ajoutant à sa lettre au Régent du Royaume :

« les femmes ont travaillé et travaillent sur ces terres tant et plus que les hommes, et cela demi nues, sans manger, sans avoir de quoi se coucher, et même enceintes et ou après avoir accouchées. Même Pharaon et les Égyptiens ne commettaient pas de telles cruautés envers le peuple d’Israël. » (Cité par Juan Friede dans "Bartolomé de Las Casas, PRECURSOR DE L’ANTICOLONIALISMO", éditions Siglo XXI, Mexico 1974, page 35).

Témoignage de Prescott qui cite « en termes atténués » Pedro Pizarro, biographe du « gran capitán de la Conquista » Francisco Pizarro après la prise de la capitale des Incas Cuzco :

« Il prit une femme de l’Inca Manco, une jeune et jolie femme à laquelle celui-ci était très attaché. Il ordonna qu’elle soit complètement dénudée, attachée à un arbre, flagellée avec des verges, et lardée par la suite de flèches jusqu’à ce que mort s’en suive. » ( William H.Prescott, THE COMPLETE WORKS, London 1896, volume VI, pages 125-126).

« Il fit entrer par la ruse les plus importants dans une maison de paille et il ordonna d’y mettre le feu. Ils furent brûles vifs. Tous les autres furent tués à coups de lance, une multitude à coups d’épée. Quant à la reine Anacaona, les soldats la pendirent pour l’honorer. Il arrivait que certains chrétiens, par pitié ou par cupidité, prennent des enfants pour les protéger et qu’ils ne soient pas tués, et les mettaient en croupe sur leur cheval, un autre Espagnol venait par-derrière et transperçait l’enfant de sa lance ; un autre, si l’enfant était par terre, lui coupait les jambes de son épée ». (Las Casas p. 60).

« Ils arrachaient les bébés qui tétaient leurs mères, les prenaient par les pieds et leur cognaient la tête contre les rochers. D’autres les lançaient par-dessus l’épaule dans les fleuves en riant et en plaisantant et quand les enfants tombaient dans l’eau ils disaient : ’'Tu frétilles, espèce de drôle !" ; ils embrochaient sur une épée des enfants avec leurs mères et tous ceux qui se trouvaient devant eux ». (Las Casas p 55)

« Un certain Espagnol qui allait à la chasse au cerf ou au lapin avec ses chiens ne trouva un jour rien à chasser, et il lui sembla que les chiens avaient faim : il enlève un tout petit garçon à sa mère, et avec un poignard il lui coupe les bras et les jambes et donne à chaque chien sa part, quand les chiens ont mangé les morceaux, il jette le petit corps par terre à toute la bande ». ( Las Casas p. 101).

 

Colonialisme, racisme, profit et sadisme

Le lien entre idéologie coloniale et génocide mériterait d’être plus travaillé, y compris pour le nazisme.

« Ce gouverneur et sa troupe inventèrent de nouvelles formes de cruautés et de tourments pour obliger les Indiens à découvrir de l’or et le leur donner. Un de ses capitaines, au cours d’une expédition qu’il fit sur son ordre pour voler et anéantir les Indiens, tua plus de quarante mille personnes. Un franciscain qui était avec lui, fray Francisco de San Roman, l’a vu de ses yeux. Le capitaine les a tués à coup d’épée, les a brûlés vifs et les a jeté aux chiens féroces, après diverses tortures ». (Las Casas p. 70).

« Et au point du jour, alors que les innocents dormaient avec leurs femmes et leurs enfants, ils attaquaient le village, qui était généralement en paille, et brûlaient vifs les enfants, les femmes et beaucoup d’hommes avant qu’ils aient leurs esprits. Ils tuaient ceux qu’ils voulaient et torturaient à mort ceux qu’ils prenaient vivants pour leur faire indiquer d’autres villages pourvus d’or ou dire où il s’en trouvait davantage que celui qu’ils trouvaient. Ceux qui restaient étaient marqués au fer comme esclaves. Quand le feu était éteint, les Espagnoles allaient chercher l’or qu’il y avait dans les maisons. C’est de cette manière et dans de telles actions que s’est occupé cet homme perdu avec tous les mauvais chrétiens qu’il commandait, de 1514 à 1521 ou 1522 (...) Les officiers du roi faisaient de même, chacun envoyant le plus de serviteurs ou de domestiques qu’il pouvait ; et le premier évêque de ce royaume envoyait aussi ses domestiques pour avoir sa part de profit ». (Las Casas p. 71).

« Avec leurs chevaux, leurs épées et leurs lances les chrétiens commencèrent des tueries et des cruautés étrangères aux Indiens. Ils entraient dans les villages et ne laissaient ni enfants, ni vieillards, ni femmes enceintes ou accouchées qu’ils n’avaient éventrés et mis en pièces, comme s’ils s’attaquaient à des agneaux réfugiés dans leurs bergeries. Ils faisaient des paris à qui ouvrirait un homme d’un coup de couteau, ou lui couperait la tête d’un coup de pique ou mettrait ses entrailles à nu... Ils faisaient de longues potences où les pieds touchaient presque terre et par groupes de treize, pour honorer et révérer notre Rédempteur et les douze apôtres, ils y mettaient le feu et les brûlaient vifs. D’autres leur attachaient tout le corps dans de la paille sèche et y mettaient le feu ; c’est ainsi qu’ils les brûlaient. À d’autres et à tous ceux qu’ils voulaient prendre en vie ils coupaient les deux mains, et les mains de leurs pendaient, et ils leur disaient : "Allez porter les lettres", ce qui signifiait d’aller porter la nouvelle à ceux qui s’étaient enfuis dans les forêts. C’est ainsi qu’ils tuaient généralement les seigneurs et les nobles : ils faisaient un gril de baguettes sur des fourches, ils les y attachaient et mettaient dessous un feu doux, pour que peu à peu, dans les hurlements que provoquaient ces tortures horribles, ils rendent l’âme ». (Las Casas p. 55).

 

Des atrocités innommables

Dans son HISTORIA DE LAS INDIAS (Fondo de Cultura Económica, Mexico 1951, tome I, p. 458), Las Casas écrit que les Espagnols passaient leur temps en tournois pour voir qui fendait le mieux un Indien en deux, d’un seul coup d’épée, ou en concours de la mise à mort à l’arbalète. Parmi les faits dont il nous informe, prenons celui-ci « ...que ceux qui sont de vrais chrétiens sachent ce qu’on n’a jamais entendu en ce monde. Pour nourrir leurs chiens, ils mènent des Indiens enchaînés en fil durant leur chemin, qui vont comme s’ils étaient un troupeau de porcs. Ils les tuent et tiennent une boucherie ambulante de viande humaine, en se disant les uns aux autres : ’prête-moi un quart de ce coquin pour donner à manger à mes chiens jusqu’à ce que j’en tue un moi-même’, comme s’il s’agissait d’un quart de mouton ou de porc. Toutes ces choses diaboliques viennent d’être prouvées maintenant en des procès que se sont fait entre eux-mêmes quelques tyrans. Que peut-il y avoir de plus sauvage ! ». ( Las Casas, BREVISIMA RELACIÓN, Buenos Aires, 1953, page 100).

Un autre pasatiempo nous est rapporté par un autre ecclésiastique espagnol, le Vicaire Morales, qui écrit : « Il y a des Espagnols qui dressent des chiens carnassiers pour les habituer à tuer des Indiens. Ils font cela parfois comme pasatiempo pour voir si les chiens si prennent bien. »

« Comme les impositions se succédaient si rapidement qu’à peine avait-on payé un tribut, arrivait le suivant à payer. Pour y faire face ils vendaient leurs enfants. Et ceux qui ne payaient pas leur tribut étaient voués à la mort, soit par des tortures soit au moyen d’emprisonnements cruels, parce qu’ils les traitaient bestialement, on les tenait pour inférieurs aux bêtes. » (Motolinia, HISTORIA DE LOS INDIOS, éditions Gili, Barcelone 1914, page 17)

« Le fer rouge ne coûtait pas cher. On posait sur ces visages tant de marques en plus du fer du roi, tant que toute la face en était écrite, puisque chaque acheteur posait ses initiales. C’est pour cela que cette huitième plaie ne valait pas mieux (que les autres). » (Motolinia, HISTORIA DE LOS INDIOS, éditions Gili, Barcelone 1914, page 18)

Le fer rouge du roi avec lequel on marquait leurs faces a été dessiné par Bernal Diaz dans sa chronique (Bernal Díaz del Castillo, HISTORIA VERDADERA DE LA CONQUISTA DE LA NUEVA ESPAÑA, Mexico 1955, page 319) : C’était une petite marque que le « fer de Sa Majesté », qui indiquait la qualité d’esclave en général, son destin sans retour. Chaque propriétaire d’esclaves (et qui ne l’était pas ?), une fois en possession de l’ « objet » acheté - ils changeaient souvent de propriétaires - marquait sur la face de l’infortuné ses initiales, comme on faisait avec le cheptel.

Témoignage sur Don Antonio de Mendoza, sous ses ordres directs et en sa présence : « Après la capture de la Colline de Mixton, grand nombre d’Indiens faits prisonniers furent mis à mort en sa présence et sous ses ordres. Quelques-uns furent placés en file et mis en pièces à coups de canon, d’autres furent déchiquetés par des chiens. D’autres étaient livrés à des Noirs pour être mis à mort, et ceux-ci les tuèrent à coup de couteaux pendant que d’autres étaient pendus. Ailleurs également des Indiens étaient jetés à des chiens en sa présence. » (Arthur S. Aiton, THE SECRET VISITA AGAINST VICEROI MENDOZA, cité par Lewis HANKE dans BARTOLOMÉ DE LAS CASAS, La Haye 1951, page 58) 15

 

Les témoignages révèlent que l'extermination des amérindiens présentent bien les caractéristiques d'un génocide.

 

 

Sources

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_pr%C3%A9colombienne
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_maya
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_balle_%28M%C3%A9soam%C3%A9rique%29
(4) Ibid.
(5) Ibid.
(6) https://fr.wikipedia.org/wiki/Tolt%C3%A8ques
(7) https://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_pr%C3%A9colombienne
(8) https://fr.wikipedia.org/wiki/Azt%C3%A8ques
(9) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%C3%A9mographique_des_Am%C3%A9rindiens
(10) https://fr.wikipedia.org/wiki/Azt%C3%A8ques
(11) https://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_pr%C3%A9colombienne
(12) https://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_inca
(13) https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%BApac_Amaru_II
(14) Wikipédia.
(15) Jacques Serieys http://www.elcorreo.eu.org/Conquete-espagnole-de-l-Amerique-Latine-Y-a-t-il-eu-genocide-des-Indiens?lang=fr